TOPIC DE GROUPE ✱ Prise d'otages #2

Je regardais un mec (Emrys) qui râlait car je les considérais comme des numéros. Ce que j'avais en fait, je les détestais tous, ouais je les enviais avec leur vie parfaite, leur avenir de fou. Je savais que j'étais malade dans ma tête et faire du mal, ça me rendait puissant, ça me rendait plus fort qu'eux, du coup, je jubilais. ON M'A TOUJOURS CONSIDÉRÉ COMME UN NUMÉRO TOUTE MA VIE! ALORS FERME-LA, MAINTENANT C'EST VOTRE TOUR. là, le mec avait touché un point sensible, je m'étais livré sans vraiment le savoir. Des larmes de colère commençaient à me monter aux yeux. Ce petit moment de faiblesse me perdait car un gogole (Graham) me jeta dessus pour viser mon arme sur le sol. De ma main gauche, je sortis agilement un couteau suisse pour le planter dans son ventre. Joue pas au con avec moi tu veux. je le poussais ensuite avec mon pied pour qu'il tombe à terre et je me penchais à son niveau en touchant son crâne avec mon arme. Supplie-moi de ne pas te buter. là, je pouvais pas le rater, s'il fermait pas sa gueule, j'allais réellement le tuer. J'ai blessé pleins de gens, mais tuer quelqu'un de mes propres mains, je l'avais encore jamais fait.
blessés:
Lou, touchée dans la cuisse
Alek, touché dans l'épaule
Maxime, touché dans le bas du dos
Dinah, touchée dans le genou

Je prends un risque dans l’optique de sauver quelques vies si c’est possible. Il m’est souvent arrivé de prendre des décisions vraiment stupides à cause de mon impulsivité mais là… Je ne sais pas ce qu’il me prend, d’autant plus que personne ne tente de me venir en aide, à plusieurs on pourrait pourtant venir à bout de ce mec qui n’a rien de bien effrayant sans son arme. Je suis plus fort que lui, d’autres mecs dans l’amphithéâtre aussi et nous pourrions très aisément inverser la tendance. Oui, faudrait-il encore que d’autres aient des couilles ou soient suffisamment suicidaires pour tenter le coup. Ce qui est certain c’est que personne ne se mouille en essayant de fuir non plus et je sens hélas bien trop tôt une lame s’enfoncer d’un coup sec et puissant dans mon torse. La douleur est foudroyante et étouffer un cri devient mission impossible. Je recule et m’agenouille au sol, une main venant immédiatement exercer une pression contre ma blessure qui saigne déjà pas mal. Je me suis déjà fait trouer la peau par une lame de rasoir en prison, quelques centimètres plus haut que ce nouveau coup de couteau… Oh et j’oubliais, le jour où j’ai malencontreusement ôté la vie à mon père ce dernier m’avait aussi poignardé le bras. Il faut croire que je finirais par passer l’arme à gauche à cause d’une arme blanche. L’ironie de la vie ! « Joue pas au con avec moi tu veux. » Je relève la tête lorsque je sens le canon de son revolver pointer dangereusement sur mon front. « Supplie-moi de ne pas te buter. » Je pouffe de rire, putain mais qu’est-ce qu’il me prend ? Je tiens pourtant à la vie ! « Tu crois que je vais te supplier de m’épargner ? Ramper comme une putain de chienne pour te convaincre de ne pas me mettre une balle ? J'ai vécu trois ans en enfer, je n'ai pas peur de la mort... Pas peur de mourir de cette manière ! » Ma vue se trouble, les larmes de rage montent et inondent mon visage. « Vas-y, tir sale fils de pute ! » Je marque une pause, le fusillant du regard. « Je préfère crever plutôt que de te supplier ! » Je ne pense plus du tout aux conséquences de mes actes, à Dixie, à Briony, à ma petite sœur… Et s’il tirait ? Vais-je avoir mal s’il me met une balle en pleine tête ? S’il fait exploser mon cerveau ?

Quoi faire ? Dinah ne pouvait plus se lever, et fallait qu'une personne la soutienne si elle voulait aller vers la sortie. Graham avait tenté de désarmer Augutus qui avait une arme. Un couteau suisse. Croisant le regard de Emrys, la blondinette se mit à observer son genou qui est dans un sale état. Avec la puissance de ses bras, elle se lève quelques secondes le temps de dire à l'attention de Graham- Ne fait pas le héros s'il te plait. Il y a déjà pleins de blessés. Ce mec est définitivement fou. A peine avait-t-elle dire cette phrase que ses bras la lâche et se rassoit sur ses fesses en essayant de contenir ses sanglots. Tremblant comme une feuille et son sac qui se trouvait à ses côtés, elle prit son téléphone portable afin d'appuyer sur le magnétophone et de garder l'appareil à ses côtés. Cela servirait de preuves pour la police.  

J'allai finir par devenir aussi folle qu'Augustus et ce, à cause de lui. Les cris me rendaient folle. Mes propres cris allaient me faire perdre la boule, d'une seconde à l'autre. Un type sauta, Graham, sur le cinglé armé et celui-ci lui planta un couteau dans le bras. J'en tremblais. J'arrivais même pas à écouter la greluche blonde me parler. C'était provocation sur provocation. Il n'avait apparemment pas peur de mourir. Mais non, je ne voulais pas en voir moi. Il y avait déjà assez de blessés comme ça. Peut-être que parler avec lui allait le distraire. Le calmer, certainement pas, mais au moins le distraire quelques instants. J'avais même envie de m'approcher de la scène. J'étais dingue, mais pas au point de le faire vraiment. C'était juste une envie comme ça, qui m'était passée par la tête et qui s'en était déjà allée. Je regarde Augustus. Pourquoi tu nous fait ça ? Tu crois que tous nous buter changera ta vie ? Tu seras toujours un numéro, mais en taule, ou sous terre ! Allez, rien à foutre de ce qu'il pouvait faire. J'en avais marre de rester assise par terre, les mains sur la tête. Silencieuse... si on ne comptait pas mes cris évidemment.

Xaver s'était également mis devant Keyla et là, il marquait des points dans mon estime. Le nouveau mec de ma meilleure amie ne sera pas un connard comme le précedent c'tait certain. Fin, si ils se mettaient ensemble du moins. “Briony, tu devrais pas rester aussi près du mec.” J'déglutissais mais ne reculais pas. Tant pis. Je ne bouge pas, je ne recule pas. Ma vie face à celle de ma moitié. “Tu sais, tu peux nous raconter ton histoire sans gueuler. On va t’écouter de toute façon!” C'est vrai, le mec Augustus avait tout le pouvoir sur nous maintenant. Vous avez l'air en forme, je crois que j'ai une petite idée. ON VA JOUER A UN JEU. C'est le hasard qui décidera de votre sort hahahha! Je fronçais des sourcils, m'attendant alors au pire face à ce psychopathe. Pique-nique-douille-C'est-toi-l'andouille. J'lâchais un cri sans le vouloir quand il tira sur une nouvelle personne Dinah. Il tirait sur les gens comme ça ? Sans état d'âme ? Y avait plusieurs tâches de sang sur le ventre et j'avais mal au ventre, je tremblais presque, j'avais peur. Vraiment peur de ce fou. S'il vous plait, ne jouez pas avec nos vies, nous ne sommes pas des numéros ... Nous ne sommes pour rien dans ces histoires ! Je levais les yeux vers le mec qui avait parlé. ON M'A TOUJOURS CONSIDÉRÉ COMME UN NUMÉRO TOUTE MA VIE! ALORS FERME-LA, MAINTENANT C'EST VOTRE TOUR. Fallait pas faire psycho pour comprendre qu'il venait d'avouer pourquoi il était totalement détraqué. Puis sans que j'comprenne RIEN DU TOUT Graham se jetait sur le taré pour le mettre au sol, me faisant avoir un geste réflexe d'avancer vers l'avant. J'tais pourtant tétanisé par ce qui se passait. « FUYEZ ! » Personne ne bougeait, personne ne venait l'aider et la tendance se renversa bien rapidement. Je vis un couteau qui s'enfonça dans le thorax de Graham et j'me sentis totalement impuissante. Puis Augustus reprenait son flingue pour le pointer sur Graham me glaçant le sang. J'avais des sueurs froides désormais. J'entendais pas tout ce qu'ils se disaient juste l'essentiel. Supplie-moi de ne pas te buter. - « Vas-y, tir sale fils de pute ! » Mais quel abruti. Fallait vraiment qu'il joue au héros maintenant, qu'il fasse le mec avec un égo très développé et pas demander pitié putain ? REFLECHIS MERDE. J'tais pétrifiée face à la mort imminente de mon coloc, de mon ami, j'pouvais pas laisser faire ça. Pourquoi tu nous fait ça ? Tu crois que tous nous buter changera ta vie ? Tu seras toujours un numéro, mais en taule, ou sous terre ! J'regardais la meuf qui venait de parler et la remerciait de m'avoir empêché de faire une connerie à quelques secondes. Sinon j'aurai sauté sur le mec huhu. Non, elle a tort. Tu n'es pas un numéro, tu es humain et t'as l'droit d'avoir une vraie vie. On peut t'apporter notre aide, pour que tu te sentes pas si invisible, si démuni et que pour pas que t'en arrives à utiliser une arme pour t'faire entendre.

Je fus surpris qu'il ne butte pas, clairement. (Augustus ) Il aurait pourtant pu mais il n'en fit rien car il se livra et je crois pourtant qu'il ne le voulait pas. C'était donc ça, la raison de toutes les merdes qui arrivaient ; la jalousie, le mal etre que certains ici donnent l'impression que tout va bien, qu'on va tous réussir mais je connaissais son sentiment, je le connaissais, je n'avais pas tout gagné, j'avais du me battre pour réussir et réussir à comprendre que c'est par mon comportement que je devenais un numéro alors que je pensais à cela. A genoux, je regardais le ciel comme priant entendant des cris, des paroles confuses venant d'une jeune femme surement apeurée et je soupirais en voyant la tentative débile d'un jeune homme Graham à ce que j'entendais. Je regardais notre ravisseur (augustus) avant de dire : tu sais ... On n'a pas tous un avenir tout tracé ... on a tous eu l'impression d'etre des putains de numéros mais je me suis rendu compte que si j'avais cette impression c'est parce que je ne me poussais pas assez à ne plus l'etre et toi, tu es bien assez fort ... regarde toi, bien assez fort pour ne pas etre un numero mais si tu tue tout le monde, tu crois que tu pourra leur montrer que tu vaux le coup, que t'es pas un numéro et que tu les emmerdes ... avais-je dit en serrant les dents avant de regarder à la suite de Briony en adressant un regard vide à la jeune fille. En faisant ça, tu leur donnes raison et ce n'est pas toi, tu dois savoir que tu es mieux que ce que le système et ces conneries te font devenir ! Je passais une main nerveusement dans mes cheveux.

Tout s'enchaîne à une vitesse fulgurante. Il y a quelques minutes j'étais tranquillement assise à écouter des intervenants et maintenant.. je suis au sol, les mains sur la plaie de Maxime. C'est quelque chose que je n'aurais jamais pensé vivre. Un fou furieux dont le visage me dit quelque chose, quatre blessés par balles, mes mains pleine de sang. Il est clair que cet événement n'est pas prêt de me quitter. Alors que le mec qui nous retient semble prendre un malin plaisir à jouer avec nos vies, un mec, précisément celui qui m'a hurlé de la fermer se lance dans une action brave, mais stupide. Il tente de désarmer le cinglé, nous hurlant de fuir. J'aurais probablement pris mes jambes à mon cou si j'avais été certaine que tout le monde puisse quitter l'amphithéâtre rapidement,  mais c'était loin d'être le cas. Je ne bouge pas. D'ailleurs personne ne bouge, paralysé par la peur. Le mec qui nous retient prisonnier retrouve l'avantage et pose son flingue sur la tempe du héro, lui demandant de le supplier, ce qu'il refuse de faire. Mais bordel,  quel idiot ! Il faut faire quelque chose. Deux filles tente le dialogue, l'une de manière agressive, l'autre positive, proposant de l'aide. Je pense que rien ni fera et que la meilleure chose à faire est d'écouter et obéir. Puisqu'il ne supplie pas pour sa vie, quelqu'un doit le faire. Moi j'te supplie, augustus, lui tire pas cette putain de balle dans le crâne. Je viens d'utiliser son prénom parce que je l'ai reconnu. Je savais que l'avais déjà vu, et pour cause il est le petit ami de Charlie, ma colocataire.

Toute cette histoire était bien glauque quand même. Un tireur fou qui avait touché une bonne partie des gens présents ici. Bon, pas énormément non plus mais bon, y'avait quand même du monde quoi et du sang. Et j'aurais pu proposer mon aide mais non. Je préférais être en compagnie de Blaise, tentant de la rassurer du mieux possible. Je veux dire, elle paniquait clairement et peut-être que se retrouver à côté de moi pouvait l'aider à faire face à tout ça. « Chut, reste calme.. tant qu'on bouge pas, tant qu'on attire pas l'attention sur nous, tout devrait bien se passer. On écoute ce qu'il dit et c'est tout.. » Je resserrais mon étreinte autour d'elle « Je suis là, ça va bien se passer » On était juste témoin de tout ce qui se passait. Ca dégénérait ouais, mais fallait rester calme. Il y avait des mots qui fusent et des actions mal placées. Tout ce que je redoutais, c'était une balle perdue. Mais restons calme, ça n'arrivera pas... hein ?

Je voulais juste sauver Lou et ce fou me tire dessus. Dans le bas du dos en plus. C'est tellement lâche de faire ça, de tirer dans le dos de quelqu'un. Je prie pour que ma colonne vertébrale ne soit pas touché et que je ne perde pas l'usage de mes jambes. Mais je les sens encore légèrement, donc c'est plutôt bon signe je dirais. Amen vient à s'occuper de moi, appuyant sur ma blessure, alors que je me retenais d'hurler de mal. Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir tenir, mais j'espère que rapidement quelqu'un va agir. Il faudrait qu'ils s'y mettent au moins à deux, pour le plaquer au sol. " Amen... Ne le provoque pas... " Je sais de quoi il est capable maintenant et je n'ai pas envie qu'elle soit blessé, vis à vis de mon frère. D'ailleurs je m'inquiète pour lui, est ce qu'il va bien ? Je lutte pour garder mes yeux ouverts, mais c'est difficile. " Dit moi que Cora va bien... " J'ai tellement peur qu'elle le provoque et qu'il lui tire dessus. Je suis juste incapable de bouger. Je chuchote des paroles à Amen et à Mia. " Retirez moi ma chemise pour la nouer autour de moi... " Faut arrêter le sang de couler.

Donc on est passé d'une conférence tout à fait normale à une putain de prise d'otage, c'est ça? Et là, tout devenait complètement flou. D'un côté y'avait ce taré qui hurlait des ordres à tout va, de l'autre les cris de révolte de certains étudiants. J'comprenais vraiment plus rien, jusqu'à ce que j'entende des coups de feu. Et j'étais là, seule, dans mon coin, à juste attendre que ça se passe, les larmes aux yeux. « Putain mais comment on en est arrivés là.. » murmurai-je, ne souhaitant qu'une chose; me lever et courir. Bien entendu, ce serait bien bête de le faire, comme il pouvait être bête de provoquer ce taré comme je pouvais en entendre certains. « Arrêtez d'essayer de lui faire la leçon, bordel, vous comprenez pas que ce genre de personne en a strictement rien à foutre de ce que vous pouvez lui dire? » fis-je alors légèrement plus haut à l'attention de ceux qui tentait de le raisonner. Non mais c'est vrai quoi, y'a rien de plus inutile, toute manière, soit il nous laisse en vie, soit, on crève tous.