TOPIC DE GROUPE ✱ Prise d'otages #2

Et MErde Amen qui ouvre encore sa geule, mais elle peu pas se terre. J'attrape sa tête et je plonge mon regard dans le sien, je faisait toujours barrière avec mon corps. Jamais de la vie je laisserai une gamine de 19 ans se prendre une balle
"Tu la ferme je veux plus t'entendre je te laisserais pas te mettre en danger c'est claire?" MAxime nous parlais, ouf au moins il arrivait a parlé. Il me dit d'enlever sa chemise et de l'attaché autoir de lui. Ce que je fit je n'avais pas de connaissance de médecine mais je e le laisserais pas mourrir.
"Tu as des connaissances de médecince? J'en est pas mais je te jure que je ferais tout pour que tu t'en sorte d'accord? " Il devais avoir un peutprès mon âge.

J'essaie de sauver la vie du mec qui refuse de supplier Gus et voilà que Mia m'attrape la tête, la tourne vers elle et me demande de me taire parce que je me met en danger. Je suis le genre de fille discrète, qu'on ne remarque pas plus que ça, qui n'a pas trop de problèmes avec les gens. Cependant, même si je n'ai guère envie de jouer l'héroïne l'éducation que mes parents m'ont donné fait surface lorsque quelqu'un, que j'aime ou pas, a besoin d'aider. Dans cette situation, il est vrai que mon altruisme ne m'avantage pas, mais qu'importe. Je ne dis rien et tourne la tête immédiatement dès que j'entends la voix de mon ami, Maxime. Il veut des nouvelles de Cora. Je ne sais pas qui elle est et une femme a été touché au genou. C'est peut-être elle, mais je ne peux me permettre de lui dire, il ne doit pas s'inquiéter. Oui. Oui, elle va bien. Et si quelque chose se produit je l'aiderai, ok ? Je reprends doucement le dessus. Il nous indique ensuite de nous servir de sa chemise. Le temps que Mia lui parle et fait pression sur la blessure, je m'exécute comme je peux, avec plus ou moins de difficulté. Une fois le garrot fait, comme il m'était possible de le faire, je scrute la salle des yeux. Quatre blessés. Je pense alors à Jake, Casey, Charlie, Rome et Isaac. Surtout Isaac. J'espère qu'ils sont en sécurité, que rien ne leur est arrivé. Autrement, je ne m'en remettrai pas.

Tu t'en voulais d'être venue ici. Pourquoi t'étais pas aller autre part ? Pourquoi t'étais pas aller te promener prendre l'air au lieu de venir t'enfermer dans cette pièce avec un psychopathe qui semblait bien déterminer à tous vous assassiner un par un. Impossible de faire le vide, tu sursautais à chaque coup de feu et tu priais pour ne pas être la prochaine. Les cris de frayeur se mêlait aux cris de ceux qui tentaient de le raisonner. Et puis un mec (Graham) avait eu la stupidité de se la jouer warrior en se jetant sur Augustus qui réussit finalement à prendre le dessus et braquait maintenant son arme sur la tête du jeune homme. Ta respiration se coupa puis dans un élan de stupidité ou de pure folie, tu décidais de ramper discrètement - la foule d'étudiants allait peut être te cacher des yeux de l'agresseur -  Tu parvenais à te cacher derrière l'une des rangées de bancs de l'amphi. De tes mains tremblantes, tu fouillais tes poches pour récupérer ton portable composant le numéro de ton frère sauf que tu tombais sur la boite vocale." Elio, je vais mourir, un mec veut tous nous tuer. Désolée. Je t'aime. " avais tu dit dans un chuchotement.

Un vrai cauchemar, tu n'arrivais plus à bouger, plus à parler et c'était sûrement la meilleure des solutions vu que tous les étudiants qui avaient un peu trop ouverts leurs gueules finissaient avec une balle dans le corps. Dans votre malheur, vous aviez un peu de chance car personne n'était encore mort. T'aurais pensé que les prises d'otages ça n'arrivait qu'aux autres et pourtant cette journée prouvait que ce n'était pas le cas. Vous étiez bloqués, impossible de sortir sinon il était certain que l'autre n'hésiterait pas à vous descendre comme des lapins. Vous vous étiez contentés de vous réunir au centre de la pièce.Briony et Xaver étaient déterminés à te laisser derrière au péril de leurs propres vies.Xaver réfutait tes paroles avant d'oser prendre la parole face à Augustus et tu t'accrochas à son bras." Chut, tais toi, ne dis rien. " Le voir se prendre une balle était la pire des choses qui pouvait arriver... ou pas. Un autre coup de feu et Graham tenta de désarmer Augustus avant de se retrouver avec le canon de l'arme sur la tempe. Un cri s'échappa de ta bouche avant que tu ne porte tes mains devant ta bouche. Tu n'étais pas très proche de Graham mais tu ne pouvais te résoudre à le voir mourir. Le jeune homme continuait quand même de défiait Augustus. Mais qu'est ce qu'il faisait ? En aucun cas sa mort ne nous aiderait. Une mather (Oriana) tentait de raisonner le fou et puis ce fut au tour de Briony de prendre la parole. Non, non, non, fais pas ça putain. Tu peux pas te taire une seule fois dans ta vie ? Te faire toute petite. Tu sentais les larmes te venir aux yeux. Tu donnais un coup de coude dans la hanche de Bri." Arrêtes Bri, ça sert à rien. Il va tous nous tuer de toute façon, il ne veut que ça. " Oui tu étais totalement défaitiste.

J'essaye un maximum de me calmer, de calme ma peur. Parce que j'ai peur pour Cora, mais aussi pour Isaac, parce que j'ignore où il est, et je sais qu'il va ressentir d'une manière ou d'un autre que je suis assez grièvement blessé. Mia me demande si j'ai des connaissances en médecine alors qu'avec Amen, elles m'enlevent ma chemise pour me faire garrot. " Je suis en médecine ... " Mais je n'arrive pas à penser correctement. Amen me dit que Cora va bien, mais je m'inquiète toujours. Mais bon tant que je ne l'entends pas, je vais dire que c'est bon. Je tente tout de même de me retourner, de façon à être face à ce fou pour que je puisse garder Cora dans mon champs de vision. " Isaac... Tu sais pas où il est ? " Demandais-je à Amen au cas où.

Ca devenait flippant. Vraiment trop flippant. En fait, ça me faisait tellement peur que dans ma tête, je me remémorais pleins de souvenirs que je n'aurais jamais du revoir un jour. Ma soeur qui se fait assassiner, les morts lors de la bombe.. et maintenant, ça. L'arme pointée à tout va sur quiconque tenterait de défier ce malade, les coups de feu, bref, rien fait pour rassurer. Et dans ma tête, c'était l'horreur pour tenter de garder la face. Je ne savais pas quoi faire si ce n'était que j'avais envie de m'enfuir, et je finis par tenter de me dérober discrètement là où je pouvais, et finit par atterrir derrière les bancs, entendant alors une voix chancelante disant qu'elle allait mourir, sûrement était-elle au téléphone. M'avançant discrètement, je posais une main sur l'épaule de la jeune fille (Asia) avant de poser un doigt sur sa bouche au cas où elle crierait - dans ce genre de condition, n'importe qui le ferait - avant de chuchoter; « Tu vas pas mourir, d'accord? Personne ne va mourir. » tentai-je de la raisonner tout en tentant d'appliquer ces propres mots à ma personne. J'étais terrorisée, complètement terrifiée, mais je ne supporterais pas de voir encore d'autres personnes mourir devant mes yeux, inconnus, ou non.

Encore une fois, je m'inquiétais plus pour les autres que pour moi-même. Je pensais à Dorian, à Poppy, à Wyatt, Sacha, et pleins d'autres encore. J'étais trop jeune pour mourir, je ne pouvais, pas maintenant. Il y a tellement de choses que je voudrais faire encore. Des choses que je voulais dire à certaines personnes. Je m'agrippais à Josh et je cachais mon visage contre lui lorsque l'agresseur tira sur une fille cette fois-ci.  Oh mon dieu, il l'avait vraiment fait. Et c'était au hasard en plus. J'avais envie de me faire toute petite, je voulais disparaître. Je regardais Josh dans les yeux, au moins ça me rassurait un peu. Si les choses se passent mal, j'veux au moins que tu saches que tu as le plus beau sourire que j'ai jamais vu. je passais ma main sur sa joue dans l'espoir de le faire sourire. C'est surement lorsqu'on est proche de la mort qu'on déballe tout ce qu'on a sur le coeur. J'avais limite envie de pardonner Leyna pour toutes les saloperies qu'elle m'avait fait. On avait pas le temps de se disputer dans la vie.

Retirer la chemise de Maxime est plus ou moins étrange. En le déshabillant je repense malgré moi à ma nuit passée avec son frère jumeau, Isaac et je tente de réprimer un sourire idiot et inapproprié. Pendant que je fais de mon mieux avec sa chemise il discute avec Mia comme il le peut. Sa voix est faible et il semble presque ailleurs à cause de la balle qu'il a prit. Une fois fini,  il se redresse doucement, probablement pour chercher la fameuse Cora dans la salle, puis se tourne vers moi et me demande si je sais où est Isaac. La peur me submerge de nouveau, sans prévenir et   j'imagine les pires scénarios. Il pourrait être blessé ou pire encore. Les larmes me montent de nouveau aux yeux. Je.. Je ne sais pas Maxime. Je l'ai croisé rapide avant d'arriver ici, mais nous n'avons pas vraiment pu parler. Effectivement j'avais  croisé le beau français en me rendant à l'amphithéâtre et dans le peu de temps que nous avons eu, nous avions décidés de manger ensemble après la conférence. Tout ce que je sais, c'est qu'il n'est pas à la cafétéria normalement, nous devions manger ensemble. Je repense à ce dernier moment, à cette conversation, ce sourire et ce bisous sur la joue que je lui ai fait. C'était peut-être le dernier..

Jamais tu avais eu aussi peur, enfin si il y avait déjà eu cette fois où tu avais eu la peur au ventre lors de cette bombe que tu n'avais pas vécu mais qui t'avais pris Connor. Tu t'étais promise de ne plus jamais t'en rappeler mais dans ces circonstances c'était impossible. En fait c'était peut être bien que tu crèves ici, comme ça t'iras le rejoindre. Totalement pessimiste, tu avais tenu à dire un dernier au revoir à ton frère. Une mains se posa sur ton épaule et la peur de voir le visage du preneur d'otages, s'empara de toi mais finalement c'est une voix féminine (Suzy) qui se fit entendre, posant un doigt sur tes lèvres pour t'éviter de laisser échapper le moindre bruit." Tu vas pas mourir, d'accord? Personne ne va mourir. " Tu la regardes un instant sans lui répondre. Comment croire à ses paroles alors que tout porte à croire que c'est le contraire, que jamais tu ne reverras la lumière du jour." Permet moi de douter. On sait tous comment finisse les prises d'otages. Des morts, des morts et toujours des morts et ce cinglé y compris. Mais ça il le mérite. " Qui voudra que ce taré reste en vie ? Tu te le demandes bien.

Je m'étais mis avec Blaise pour la protéger du mieux que je pouvais. Lors de nos dernières entrevues, un lien se construisait petit à petit et j'avais pas envie que ce soit gâché avec tout ce qui se passait actuellement, notamment cette prise d'otages. Alors ouais, mon côté protecteur avait pris le dessus et je la gardais contre moi, dans mes bras, afin qu'elle se sente mieux pour ne plus tomber dans les pommes. Il était hors de question que ça lui arrive une nouvelle fois. Sa confidence, qui semblait être un peu une dernière confession, me fit sourire, faut bien que je l'avoue. Au moins, elle le verrait encore au moins une fois, c'est déjà ça. « J'espère pour toi que tu le verras encore pleins de fois.. garde espoir, okay? C'est pas notre dernière heure. » Je venais apporter ma main à sa joue pour la caresser doucement avant de détourner le regard pour regarder Augustus, bien trop occupé avec tous ses assaillants. « Et au cas où.. » Je déposais doucement mes lèvres sur les siennes. Autant finir en beauté les derniers instants de nos vies, non ? Je sais pas, j'avais saisi l'opportunité. Mais j'avais stoppé ça assez rapidement pour reposer mon regard sur le preneur d'otages.