TOPIC DE GROUPE ✱ Prise d'otages #2

C'était pas la première fois que je tombais dans les vapes. Quand quelque chose me percutait en plein coeur, ma capacité émotionnelle explosa et je perdais connaissance. C'était déjà arrivé lorsque j'avais dit à Sacha que je l'avais trompé, ou quand j'étais trop blessée par les propos de Marshall. J'étais une chochotte, une trouillarde voilà tout. J'ouvris doucement mes yeux en les faisant cligner plusieurs fois et je voyais le visage paniqué de Joshua. Ce n'était donc pas un rêve, j'étais vivante et toujours dans ce trou où tout le monde s'affolait. Mon coeur battait d'une rapidité qui me faisait mal, j'étais trop angoissée. Je me redressais doucement et je vis le corps d'une fille qui pissait du sang. J'étais à deux doigts de hurler mais je me retenais de toutes mes forces. Je m'accrochais au bras de Joshua tellement fort qu'on aurait dit que j'allais lui arracher. Mon dieu... oh mon dieeeu... ma voix légèrement tremblante et mes larmes qui coulaient. Je regardais le quincy comme s'il allait trouver une solution à tout ça, comme s'il allait me protéger ou me dire quoi faire.

Je sais que je suis complètement tarré, j'en ai bien conscience mais qu'est ce que je pouvais bien faire d'autre. Je n'avais pas envie de m'abaisser à ce cinglé. Je le voyais pointer son arme dans ma direction, et j'avoue que je sens mon coeur battre à mille à l'heure. Mais il se retourne pour tirer sur une fille Lou. Bon et bien tout compte fait c'est loin ààd'être une plaisanterie. Je vois Joshua s'approcher de moi et de Blaise. D'ailleurs celle ci vient à se réveiller et je soupire de soulagement. " Mon dieu Blaise tu m'as fait peur... " Je regarde Joshua, posant une main sur son épaule, comme pour lui dire de s.occuper d.elle. J'attrape la main de Cora que je serre dans la mienne. " Viens... " Autant l'écouter et se regrouper au milieu, mais bon je m'inquiète quand même pour cette fille touchée, alors que je relève pour regarder ce fou. " Faut la soigner ! " Je suis étudiant en médecine, je sais quoi faire alors je m'approche de Lou. Elle a été touché à la cuisse.

Allongé contre le sol, j'avais poussé tant bien que mal mon meilleur ami qui semblait totalement mal d'un coup mentalement. Il se mit à chantonner et je tournais la tete, gardant celle-ci au maximum couché et je lui disais alors ; tu arrives meme à me faire rire quand ce n'est pas de mise ! avais-je dit mélangé entre peur et envie de folie. Je chantonnais sans aucune parole, laissant juste ma gorge fredonner quelques notes de sa comptine que je savais française puis entendant les cris des autres et imaginant aux bruits qu'il avait blessé quelqu'un, je cherchais du regard comme pour trouver quelques choses, me rendre utile. S’entend ce garçon (Maxine) que je ne connais pas mais que j'ai déjà vu en cours ou dans le bâtiment médecine avec Priape ou mon ex pote aussi alors quand il dit qu'il faut la soigner, j'ai tellement pas envie qu'il s’excite que sur un mec, que je lève lègèrement mon regard, me mettant ensuite presque sur les genoux en disant ; Il faut que vous le laissiez aller voir... la soigner ... Je sais que ça ne sert à rien quoique si c'est comme dans les films, il voudra tellement qu'on la ferme, qu'il va le laisser faire alors que si il est seul à vouloir aider la fille, on risque pas d'avancer. Je regarde Wyatt au sol, inquiet.

J’esquisse un sourire figé à Emrys. Je n’ai même pas le temps de lui répondre qu’une détonation se fait entendre. Quelqu’un est visé et mon meilleur ami se lève presque pour demander à ce qu’on la soigne. Échangeant un regard inquiet, je tourne la tête pour voir de qui il s’agit, mais je n’arrive pas à apercevoir la silhouette de la personne. Seul Blaise apparait dans mon champ de vision. Bordel. Elle aussi était là. On avait repris contact récemment et maintenant, on se retrouvait dans ce genre d’endroit. Le tordu (Augustus) gueulait encore plus fort. Il était inutile de parler à ce type-là. A cet instant, ma seule pensée allait vers mon fils. Je ne pensais qu’à lui et à ce que je risquais de perdre à cause d’un connard.

Bien sûr que voir Blaise inconsciente m'avait retourné. Je faisais en sorte d'être à ses côtés et de lui faire reprendre conscience. C'était un exercice assez difficile puisqu'un mec armé nous menaçait tous. Mais j'avais finalement réussi puisque je la voyais ouvrir enfin les yeux. Le coup de pression redescendait, même si le niveau restait assez élevé. Elle était enfin réveillée et j'attrapais sa main. Elle s'était agrippée à mon bras et je me collais à elle pour ne pas la laisser tomber dans les vapes une nouvelle fois, surtout qu'on avait une blessée dans le lot maintenant. « Je suis là, je te laisse pas tomber, okay ? » confiais-je à Blaise pour pas qu'elle se laisse aller. Je tentais de la faire lâcher mon bras pour que je puisse l'enrouler autour d'elle et la garder contre mon corps. Je lui donnais ma main pour qu'elle s'agrippe aussi à elle, histoire d'avoir quelque chose sur laquelle se reposer, se "défouler". Puis mon regard se posait sur le preneur d'otage, souhaitant qu'il ne nous agresse pas. Je fis aussi signe à Maxime que je m'occupais bien de la jeune femme, qu'il n'avait pas de soucis à se faire.

J'étais à deux doigts d'atteindre la porte lorsqu'un coup de feu retentit, ce n'était donc pas une blague. En une fraction de seconde la balle se logea dans ma cuisse et c'est dans un hurlement que je tombais à terre. C'était intenable, je me mordais les lèvres en espérant que cela puisse me faire oublier la douleur. Comme si cela n'était pas suffisant ce malade mental m'avait tiré par les cheveux puis shooté dedans pour s'assurer que je sois bien allongée au sol, en même temps avec une balle dans la jambe et une telle perte de sang je pouvais difficilement partir en courant (ou danser la macarena). J'étais là allongée dans mon propre sang en train de perdre conscience petit à petit. Je reconnu alors la voix d'Amen (une fois de plus) « Bordel Lou, tu saignes ! » cette réflexion stupide mais pas étonnante de ça part me fis sourire légèrement. Elle appuyait ses mains sur ma plaie, dans le but de stopper l'hémorragie. Si je sortais vivante de ce cauchemar je serais sans doute obligé de la traiter normalement après ça.
Je commençais à avoir du mal à distinguer les voix et les visages autour de moi. Je vis une silhouette masculine s'approcher de moi (Maxime) je priais pour que ça ne soit pas à nouveau le taré (Gus).

J'avais tiré sur une meuf, et de une, qui veut être la prochaine victime? Plusieurs d'entre eux voulaient la soigner mais je les empêchais de les approcher en visant mon arme sur eux. Une petite idiote (Spencer) me fit soupirer. Et si je te tire dessus tu vas te soigner toute seule? grognai-je en m'approchant d'elle. NE BOUGEZ PAS, RESTEZ OU VOUS ETES. SI J'ENTENDS ENCORE UNE RÉFLEXION OU UN PLEURNICHEMENT J'EN DÉMONTE UN AU HASARD. je riais encore comme un fou. J'avais envie de m'amuser maintenant, leur expliquer pourquoi je faisais ça, et qui j'étais. Maintenant, écoutez-moi bien. lançai-je au micro. Certains d'entre vous me connaissent, mais à vrai dire, personne ne sait qui je suis. J'ai fait des choses pas très correctes dans les toilettes du centre commercial, et aussi dans un petit chalet à la classe de neige. Tout se passait bien jusqu'au moment où vous aviez fourré votre nez dans NOS affaires! un hurlement me coupa dans ma lancée et je regardais la meuf qui était blessée qui souffrait sa vie. FERME LA, TU VOIS PAS QUE JE PARLE? Et toi éloigne-toi d'elle ou j'te vise une balle entre les deux yeux. dis-je à Amen qui la soignait.

blessés:
Lou, touchée dans la cuisse

T'avais atterri à cette conférence par hasard, tout bonnement parce que tu t'ennuyais et tu détestes ne rien faire alors autant participer à ce genre de débat loin d'être stupide, un sujet d'actualité qui touche forcément tout le monde. Assise sur les bancs de l'amphi, tu avais écouté attentivement les différents intervenants et quand fut venu le temps de la pause, tu t'étais levé histoire de te dégourdir les jambes mais voilà qu'un jeune homme décidait de transformer la scène en film d'horreur. Tu étais rester stoïque en le voyant sortir son flingue et tu ne pus réprimer un cri lorsqu'un premier coup de feu se fit retentir, blessant au passage une étudiante. T'avais beau être forte et une grande gueule, là tu n'en menais pas large. Tes jambes avaient du mal à te porter et tu finis par t'asseoir par terre ramenant tes jambes contre ta poitrine et ta tête touchait tes genoux. Tu avais peur de la mort, tu étais tétanisée. T'avais envie de crier mais tu ne pouvais pas, tu ne devais pas si tu ne voulais pas que ce fou te vise. T'essayais de faire abstraction de ce qui se passait autour de toi." Tout ça va s'arrêter, tout ça va s'arrêter. " te murmurais tu à toi même.

Il vient de tirer. Il vient de tirer sur une fille (Lou) qui a essayé de s'enfuir. En même temps, quelle idée de faire ça, sachant qu'il a un flingue ? Les gens agissent mal quand ils perdent leur sang froid. Le plus, c'est que j'fais médecine et que je dois savoir me maîtriser, je dois savoir garder le plus longtemps que possible mon sang froid. Nous nous sommes placés au centre comme il l'a demandé, et je garde ma main dans celle de Leandra sans jamais la lâcher. NE BOUGEZ PAS, RESTEZ OU VOUS ETES. SI J'ENTENDS ENCORE UNE RÉFLEXION OU UN PLEURNICHEMENT J'EN DÉMONTE UN AU HASARD. Maintenant, écoutez-moi bienCertains d'entre vous me connaissent, mais à vrai dire, personne ne sait qui je suis. J'ai fait des choses pas très correctes dans les toilettes du centre commercial, et aussi dans un petit chalet à la classe de neige. Tout se passait bien jusqu'au moment où vous aviez fourré votre nez dans NOS affaires! Merde. C'est un des agresseurs. Ça, ça craint. Ça craint à mort. FERME LA, TU VOIS PAS QUE JE PARLE? Et toi éloigne-toi d'elle ou j'te vise une balle entre les deux yeux. Je déglutis, mon premier réflexe d'étudiant en médecine serait d'aller soigner cette fille, mais j'sais que j'peux pas faire ça. Ce mec est clair là dessus.

• Moi qui croyait à une foutu représentation, une foutu reconstitution, j'venais de me rendre compte qu'en fait, tout ça était belle et bien réel. Ce gars là, dont je ne connais même pas l'existence, il vient de tirer sur une fille, genre normal. Mais il est complètement malade ou bien ? Du coup, j'me dis que j'ferais mieux d'aller moi aussi devant la scène, histoire de faire comme tout le monde et de ne pas me prendre une balle, j'tiens un minimum à ma vie en fait. Du coup, je soupire, et, j'me dirige vers la scène. "Il est complètement cinglé ce gars..." Disais-je doucement, me tenant au siège pour aller vers le groupe de personne, j'allais pas non plus courir, si j'dois crever aujourd'hui, j'préfère pas m'essoufler. Du coup, je regarde les gens et j'vais me mettre pas loin de Jude. "C'est pas aujourd'hui qu'on va crever..." Lui avais-je dit. J'veux dire, il a traversé tellement d'épreuve, il a vu la mort tellement de fois, que c'est pas aujourd'hui qu'un malade allait lui enlever la vie, compter pas là-dessus. Et là, ce mec, Augustus, la rammena une fois de plus, nous parlant de sa vie et avouant que les viols et toutes les agressions, c'était lui... Han le pd ! "Abrège, c'est quoi ton but ? Nous foutre à tous une balle dans la tête et demander un hélicot pour t'enfuir ? Tu pourras tous nous plomber, mais tu sortiras pas vivant d'ici, donc autant arrêter tes conneries maintenant..." Avais-je lâché en sa direction. Ouais, j'me chiais dessus, mais si j'devais crever, autant le faire en ayant ouvert ma gueule un p'tit peu... •