TOPIC DE GROUPE ✱ Prise d'otages #2

Je me sentais juste obligée de rire en l'entendant me dire "Enchanté". Ouais mais non, moi, j'étais pas tant enchantée que ça de revoir Jorden. Surtout dans cet état, il avait l'air de se souvenir d'absolument rien. Il avait donc oublié sa fille. C'était désolant. J'avais envie de pleurer pour Dylane. Son propre père ne se souvenait pas de son existence. Je me voyais pas lui annoncer la nouvelle. Il fallait qu'il l'a retrouve, et vite !Euh ouais... enchantée oui ! J'arquais un sourcil. N'empêche que sa réaction, la façon dont il avait de baver devant moi. C'était quand même bien flatteur. Puis là, un type, un fou furieux se mit debout, au même endroit où les intervenants s'étaient mis pour parler. Il tenait une arme dans sa main. Prêt à tirer sur le premier qui osait bailler. Olive se croyait maligne avec ses commentaires à la con. J'avais envie de la pousser, qu'elle atterrisse au bas de l'amphi, juste aux pieds du dingue armé (Augustus). Je regardais la soeur (Olive) de mon ancien coup d'un soir, lui chuchotant, Tu vas fermer ta gueule la blondasse ! Je n'allais pas avoir la force de marcher jusqu'au bas de la salle, mes jambes allaient lâcher en chemin et j'allai tomber dans les escaliers, à coup sûr. J’agrippais la main de Jorden, ça me ferait une aide, un appui pour descendre.

Etant présent à Paris lors des différents événements terroristes qu'il y a eu, je me suis dit que j'allais me rendre à la conférence qui avait lieu à propos de tout ça. Je pourrais apporter une certaine vision de tout ça, même si j'étais pas directement lié. Mais j'ai quand même une vision plutôt différente de ceux qui étaient restés outre-atlantique. Et du coup j'étais présent dans la pièce quand un fou (Augustus) avait sorti une arme en ordonnant à tout le monde de se rendre au milieu de la pièce. Je m'exécutais, me rendant compte qu'il y avait plusieurs têtes que je reconnaissais, notamment la fille avec qui j'ai passé une nuit (Keyla) mais aussi Blaise, qui avait perdu connaissance. Wait, what ?! Mon coeur s'emballait, alors que mon regard était rivé sur elle, je me rapprochais du centre, détournant le regard pour regarder le preneur d'otage. Oui, on était bel et bien dans une prise d'otage.

J’ai salué cette fille munie d’un postérieur bien charnu. Comme si j’la connaissais pas, parce que bon c’est le cas finalement. J’ai fait un p’tit sourire rapide pour lui répondre, qui s’est vite effacé quand ce gars qui s’est mis à faire son fou avec un flingue. J’ai les yeux rivés sur lui, j’rigole pas du tout, non vraiment j’reste bloqué. Olive essaye apparemment de détendre l’atmosphère ou alors, elle y croit pas du tout, j’en sais rien. Oriana a commencé à s’attaquer à Olive, j’ai rien dis. Y’a rien à dire enfaîte. Elle a raison, j’crois qu’il vaut mieux fermer sa gueule et écouter là. Oriana a pris ma main pour commencer à descendre les marches pour descendre tout en bas de l’amphi. Moi j’la suis, sans rien dire, un peu blasé là. C’est quoi ce délire là.. ? On est arrivé en bas de l’amphithéâtre ma main qui se resserre toujours un peu plus dans celle de cette fille que j’ne connaît pas. On va p’tetre éviter de mourir aujourd’hui, si Dylane perd ses deux parents ca va pas le faire.

Là, j'étais bien, j'veux dire j'étais entourée de deux des personnes avec qui j'étais le plus en contact dans ma vie et j'étais tellement contente de voir que Graham avait été bien accepté dans la coloc alors qu'au fond.. on l'avait juste recueilli avec Keyla. J'tais vraiment chanceuse d'avoir une meilleure amie comme elle, aussi parfaite, c'tait ma jumelle, ma soeur de coeur, touuut. " Et bien disons que c'est flippant mais je trouve que la question du pourquoi et du comment des gens arrivent à commettre de tels actes a vraiment été traité en profondeur, soulevant ainsi d'autres problèmes. " Et voilà, journaliste Hepburn dans la place aha. J'me demandais si elle allait écrire un article sur ça. " Et tu as raison vous vous étudiez les questions épineuses, essayez d'y remédier pendant que moi je relate les faits. Et comme on dit, il faut de tout pour faire un monde. " J'adorais vraiment cette complémentarité entre nous, mais je n'eus pas le temps de l'exprimer. Un mec s'était avancé sur l'estrade, sans que je le remarque, avant de se mettre debout sur une table, attirant alors mon regard. Sa voix m'aurait de toute façon foutue une claque. J'VEUX PLUS ENTENDRE PERSONNE. LE PREMIER QUI OUVRE SA GUEULE J'LE BUTTE, J'DECONNE PAS! Mon coeur loupait quelques battements en l'observant (Augustus) Un tas de questions se bousculaient en moi. On était dans une conférence terroriste, c'était peu être une mise en scène pour enchaîner, mais les intervenants avaient vraiment l'air... surpris ? effrayés ? J'voyais même quelques agents de sécurité avancer. TOUT LE MONDE RAMENE SON PUTAIN DE CUL AU CENTRE ET J'VEUX VOUS VOIR A PLAT VENTRE LES MAINS SUR LA TETE! Okay. Calm down, restes calme Briony. Mais voir ce mec gueuler, pistolet en main, ça aidait pas forcément à rester zen. Loin de là. J'savais pas ce qui était en train de se passer, je comprenais rien. C'tait pas comme à Chicago quand deux gangs s'affronter, c'tait pas à armes égales, j'tais sans défense, j'avais peur. Ca me rappelait la bombe y a deux ans. ET SURTOUT, ON FERME SA GUEULE! Il était complétement taré, complétement fou même. " Oh mon Dieu " Je sentis la main de Keyla se resserait sur la mienne ce qui me ramenait sur terre. Il allait rien lui arriver. RIEN du tout, quitte à crever pour elle, j'voulais pas que ce malade touche ma moitié de n'importe quelle façon. « Keyla, calme-toi, respire ! » J'acquiesçais doucement, ne quittant pas du regard le fou sur le devant de l'amphi. J'laisserai rien t'arriver Keyla. Même si j'étais morte de trouille, j'laissais rien paraitre pour pas faire flipper Keyla. " Sérieux mec, calme toi ! Qu'est ce que tu veux ? C'est un exercice c'est ça ? " Un mec s'était avancé avec Blaise dans ses bras, qui avait l'air inconsciente et j'me sentis mal, ne sachant pas ce qui allait se passer, me demandant jusqu'où ce malade pouvait aller dans ses actes. Avery se rapprochait de moi, faisant serrer mon coeur. Wtf, qu'est-ce qu'il fout là ? Il aurait pas pu aller jouer au basket non ? Pourquoi faut qu'il soit là ? Xaver se rapprochait également de nous, sûrement vis à vis de Keyla et j'trouvais ça chou. J'essayais de respirer de manière calme, pour essayer de retrouver un certain sang froid même si c'tait impossible. « Allons au centre de la pièce, plaisanterie ou non je ne me ferais pas trouer la peau aujourd’hui. » J'esquissais un sourire, tenant de mon autre main Graham. J'tais bien entourée là aha. On avançait doucement vers le bas et centre de l'amphi. J'hésitais à me mettre couchée, j'observais surtout les autres dans les amphis et sans le vouloir, j'essayais de mettre Keyla derrière moi du point de vue du mec (Augustus). Sait on jamais qu'il commence à exécuter des gens, j'voulais pas qu'elle y passe, point barre. Est-ce que ce mec était un étudiant d'Harvard ? Pourquoi il faisait ça ? Est-ce qu'il était seul ?

Putain qu'est-ce qu'ils pouvaient être chiants à vouloir jouer les héros et à blablater. La plupart des étudiants s'exécutaient en silence. Voilà, c'est ça que je voulais bordel de merde. Soudain, un mec (Maxime) fit son petit rebelle en tenant une fille dans ses bras. Il voulait se protéger peut être? Il me pensait pas capable de tirer dans une fille. Je visais mon arme sur sa tête de con en m'approchant de lui à grand pas. TU COMPRENDS PEUT ETRE PAS LE FRANÇAIS? des pas se firent retentir vers la porte et avant même que la meuf (Lou) ait eu le temps de toucher la poignée, je tirais dans sa direction, faisant retentir un bruit à vous casser les oreilles. Malheureusement, je l'avais juste touchée dans la cuisse. Je marchais vers elle en la tirant par les cheveux pour la forcer à se foutre à terre. Son sang repeignait le sol. Belle couleur. Voilà, tu comprends mieux maintenant? Je lui shootai dedans par la même occasion. Je regardais tout le monde, énervé comme jamais. J’ESPÈRE QUE VOUS SAVEZ CE QUI VOUS ARRIVE SI VOUS TENTEZ DE VOUS ENFUIR. Je fis un geste pressé de la main. GROUILLEZ-VOUS A VOUS RASSEMBLER!

blessés:
Lou, touchée dans la cuisse

Je repris contact avec la réalité quand je le vit tiré sur une jeune fille qui essayait de sortir. Ma tête se décomposa je palie d'un coup. JE voyais ma vie défilé devant mes yeux. LA jeune fille était blessé je ne pouvais pas la laissé comme ça, mais l jeune homme nous demandais de nous rassemblé. J'étais petrifié par son armes, je captais son regard quelque seconde toute once d'himanité l'avait quitté. Je me déplacait enfin vers le centre de la pièce, je ne pouvais pas aidé (lou) la jeune fille je n'avais même aucune idée de comment arrêté le saignement. Je rejoignais les autres au milieu , il fallais que je me ressaisise, d'accord pas joié les héros mais au moins defendre les plus jeune et les plus paniqué. Je tremblais.

Spencer était restée stoique. Bien assise sur son banc, les yeux rivés sur le mec qui venait de débarquer. Le regard vide, la peur qui fait exploser son cœur. Elle a l'habitude de maîtriser l'adrénaline pourtant, d'habitude, mais pas là. Un léger tremblement gagne ses membres, tandis qu'elle écoute sagement ce qu'il ordonne. Ce n'est pas une rebelle, c'est pas maintenant qu'elle va le devenir. Étouffe un cri quand il tire, mais continue à descendre les escaliers, les mains derrière le crane. Se rassembler, se taire.  « Je... peux m'occuper d'elle ? Je.. fais médecine.. je peux.. » Elle est suppliante la Spencer, les larmes qui remplissent ses iris. Le devoir du médecin qui ressort sûrement. Elle peut pas voir du sang parterre sans avoir envie de le nettoyer. Pas voir de violence sans avoir envie de l'apaiser. « Elle sera moins bruyante. » Argument de cinglé à un cinglé.

Je n'ai pas bougé, rigolant dans mon coin, croyant à un foutu canular, un truc à la con. Contrairement à la plupart des gens, je reste vissé à ma place. Lorsque Lou se lève et se dirige vers la porte, je songe à faire la même chose. Les délires d'un taré, très peu pour moi. Cependant, avant que je ne puisse faire quoique ce soit, un bruit assourdissant me procure un frisson qui me glace l'échine. Elle saigne. Et ce mec (Augustus) la tire par les cheveux et la jette au sol. Mon sang ne fait qu'un tour et sans réfléchir je me lève et descend rapidement vers elle. Bordel Lou, tu saignes ! Remarque stupide, je le conçois, mais je n'ai jamais vu autant de sang de ma vie. J'ai entendu Charlie me répéter des millions de fois que dans ces cas là, il fallait stopper l'afflue de sang. Sans trop réfléchir, je dépose mes mains au niveau de la plaie. Merde, pourquoi je ne fais pas médecine moi ? Lorsque je relève la tête, je vois que tout le monde est descendu et qu'une fille (Spencer) parle au cinglé dans le but d'aider Lou. J'aurais peut-être dû me contrôler, attendre, parce que désormais, l'issue de cette conférence est incertaine, mais je ne pouvais pas laisser mon amie sur le sol sans rien faire.

Tu vas fermer ta gueule la blondasse ! C'était pas poli de parler aux gens comme ça. Elle le savait pas l'Oriana ? Elle attrapa la main de Jorden et ils se mirent à descendre les marches de l'amphi. Mais putain, mais pourquoi ils l'écoutent ? Son arme était même pas une .. WOW. Un coup retenti dans l'amphi', amplifié par la grandeur de l'endroit. Une fille en bas de l'amphi s'écroula par terre. Oh putain, oh putain. Tu fous ton sac sur ton épaule et descends doucement les escaliers pour rejoindre Jorden et la greluche italienne. Tu t'accroupies derrière un siège, regardant les deux autres du regard. SHARK ! Abaisse toi nom de Zeus ! grognes-tu le plus doucement possible.

Tiquant tout de suite sur la situation actuelle de Blaise, complètement out de ce qui se passait, je décidais d'aller doucement vers elle, sans pour autant attirer l'attention sur moi. Non pas que je veuille me prendre une balle mais non, je veux pas. Je suis trop jeune pour mourir, trop jeune. Je profitais qu'il ait son attention retenue ailleurs pour me placer à côté de l'ancienne Dunster, qui était en compagnie de deux autres étudiants. « Blaise, Blaise, réveille toi » chuchotais-je avant de sursauter quand j'entendais un coup de feu partir. Putain non. C'était avec peur que je voyais qu'une fille était touchée. Une autre fille se proposait d'aller la voir puisqu'elle était étudiante en médecine. Moi aussi.. mais non, je voulais m'occuper de Blaise. « Blaise, c'est Josh, réveille toi »