TOPIC DE GROUPE ✱ Prise d'otages #2

J'avais appris pour une conférence aujourd'hui dans l'amphithéâtre, une conférence sur le terrorisme, et franchement ça m'intéressait, tout en sachant que c'est à cause de ce qui s'est passé à Paris qu'il le font. Quand je repense à ce qui s'est passé, j'en ai des frissons. Je me souviens avoir immédiatement appelé ma mère pour savoir si elle allait bien, et je me suis même surpris à m'inquiéter pour mon père. Oui tout cela me faisait peur. Alors j'ai envie de connaître la position des Etats Unis dans tout cela. J'entre alors dans l'amphithéâtre et je remarque bien rapidement des têtes connus, notamment Blaise que je décide de rejoindre, m'asseyant à ses côtés. " Salut ma belle... Tu vas bien ? " Ca faisait un moment que nous nous étions pas vu, et je suis content de la voir quand même. Je sortais alors un stylo et une feuille pour écouter, mais lorsqu'ils évoquaient les attentats de Paris, j'en avais juste la chaire de poule.

J’ai vu aux infos vite fait le drame qui s’est passé à Paris là. Enfin moi j’étais à moitié mort à ce moment là et du coup maintenant j’ai réussi à avoir un droit de sortis de l’hôpital histoire d’aller voir un peu, en savoir plus et surtout pour voir cette fameuse Oriana, qui est comme on me le dit, la mère de ma fille. Enfin bref. Je rentre par la porte du haut, les mains dans les poches. J’aperçois Olive, la tête blonde qui me sert de soeur entrain de ranger ses affaires. J’lai ai mis une claque (petite claque ca vaaaa) derrière la tête pour la saluer. Comme ca on vient débattre sur un attentat ?

Une fille (Spencer) te souris alors que tu zippes la fermeture de ta trousse. Tu lui rends son sourire, par automatisme plutôt qu'envie. T'étais encore fatiguée hein. Tu t'lèves, prête à partir. Dans la foule présente - tu parles d'une foule.. - y'a quelques visages qui te sont familiers : Augustus, Maxime.. Pas grand monde quoi. La flemme d'aller les saluer, vraiment. Tu voulais surtout rentrer et continuer ta sieste dans ton lit pour être fraîche et pimpante pour le Brésil. Comme ca on vient débattre sur un attenant ? Shark, ton frère. Il t'avais asséné une ridicule claque sur la tête avant de prendre la parole. C'est tellement pas mon genre. J'allais rentrer. Et toi, qu'est-ce que tu viens foutre ici ? Ca t'as réussi de perdre la mémoire, tu fais des choses bien.

Toi qui au départ étais si réticente à poursuivre tes études à Harvard, ce n'était plus le cas désormais car cette université avait beaucoup à t'offrir, et cette conférence d'aujourd'hui était une preuve de plus. Et encore le débat n'avait même pas encore commencé. Comment dire que ça ne t'étonnait guère que de voir Briony ici, elle qui est encore plus curieuse que toi, pour ce qui est de Graham, là c'est un peu plus surprenant, disons qu'il reste toujours un mystère pour toi mais ça ne t'empêche pas de lui parler." Quelle surprise ! Ramènes ta bouille vers nous, tu nous as déjà trop manqué. " Tu ne te fis pas prier pour t'incruster surtout que ta meilleure amie renchérissait." Viens à côté de moi, comme ça j'suis entre vous deux et j'serai la plus heureuse des femmes. " Il lui en faut vraiment pour être heureuse. Tu venais donc à ses côtés comme elle te le demandait." Et voilà, vœu exaucé très chère ! " Qu'est ce que tu ne ferais pas pour elle franchement... " J'vois que t'as pris autant de notes que moi Graham aha, et toi Keyla t'en as pensé quoi ? En fait, on a trois points de vue totalement différents à cause de nos études.. mais elles se completent je trouve. " Tu as pensé à tellement de choses que résumer tout cela en quelques mots serait compliqué." Et bien disons que c'est flippant mais je trouve que la question du pourquoi et du comment des gens arrivent à commettre de tels actes a vraiment été traité en profondeur, soulevant ainsi d'autres problèmes. " Voir plus long que le bout de ton nez, ça c'est un truc que adores. " Et tu as raison vous vous étudiez les questions épineuses, essayez d'y remédier pendant que moi je relate les faits. Et comme on dit, il faut de tout pour faire un monde. "

Ouais bon concrètement j’me rappelle pas vraiment d’elle. Je sais que c’est ma sœur, jumelle qui plus est. My gaad,.. J’suis arrivé derrière elle, comme une p’tite fleur pour la réveiller un peu plus et la taquiner. Disons que c’est un moyen de sortir de ma chambre d’hôpital, c’est cool hein ? Ouais franchement j’suis content, ca me faisait bien chier d’être enfermé tout ce temps là.. I’m freee ! Tu sais à quoi elle ressemble Oriana ? Non parce que finalement j’dois la voir et j’sais même pas a quoi elle ressemble quoi. Et dire que c’est la mère de ma fille mon dieu. Mais ma fille dont j’me souviens même plus donc bon..

Je faisais des études de journalisme et j'avoue que je passais pas mal de temps à travailler sur le terrorisme en se moment vu que cela faisait partie des grands sujets des médias et franchement le sujet me foutais un peu le cafard vu que rien de tout ça n'était joyeux, au contraire c'était juste horrible de savoir que des choses comme ça peuvent se passer. Je savais qu'aujourd'hui une conférence était organisé concernant justement le terrorisme et je me devais d'y aller rien que pour mes études et puis j'allais toujours découvrir des choses intéressantes à savoir. J'arrivais alors à l'amphithéâtre avec pas mal de retard mais bon la ponctualité et moi ça fais deux, une fois entrée je regardais alors autour de moi pour chercher un siège où m'asseoir pour finalement apercevoir Maxime, ah bah finalement cette conférence risquait d'être un peu moins déprimante en sachant qu'il était là. Je m'approchais alors tout en voyant qu'il avait commencé à parler à une brune (Blaise) mais bon j'pouvais quand même saluer mon copain. Coucou toi. Dis-je en lui volant un petit baiser pour ensuite m'asseoir à une chaise libre qui était non loin de la sienne. Y'avait quand même pas mal de monde, au moins ça prouvait que les étudiants se sentaient concernés.

Disons que c’est un moyen de sortir de ma chambre d’hôpital, c’est cool hein ? Tu soupires. C'qu'il pouvait être con ton frère. Tu secoues la tête avant de lui répondre. T'as encore besoin de repos Jorden ! Tu t'es réveillé hier putain. J'comprends même pas pourquoi ils t'ont laissé sortir. Il avait oublié pas mal de choses, pas mal de gens.. Tu savais pas comment il pouvait réagir face à une situation quelconque. Tu sais à quoi elle ressemble Oriana ? Tu hausses un sourcil, réfléchissant légèrement. La mather ? C'est une grande greluche italienne, matte de peau.

J'avais décidé de rejoindre Blaise parce que ça faisait un moment que nous nous n'étions pas vu, et j'avoue qu'elle me manque quand même. C'est une de mes amies les plus proches, du coup oui, je viens à ses nouvelles et je décide de passer cette conférence avec mon amie. Quelques minutes plus tard Cora vient à arriver et je souris davantage, alors qu'elle m'embrassait rapidement sur les lèvres. " Salut... " Je lui souris, lui volant un nouveau baiser, alors que je me doute que Blaise doit se poser des questions. " Blaise, je te présente Cora, ma petite amie, Cora voici Blaise une très bonne amie... " Voilà au moins les présentations sont faites, et je suppose que pour Blaise ça doit faire bizarre de me voir en couple

• J'en ai peut-être pas la gueule, mais, pour ne pas vous mentir, j'ai tenu à venir poser mon cul ici, aujourd'hui, pour pouvoir écouter tout ce qu'on a à nous dire sur ces foutus terroristes, sur toutes ces conneries. Au final, j'ai suivi rapidement ce qui c'est passé en France, mais, entre aller assister à un cours ou venir ici, mon choix a été rapidement fait, j'vous assure. Elève modèle ? Loin de là, et puis, avec la fermeture de ces confréries, j'ai la haine contre un peu tout en fait, juste parceque j'trouve pas ça normal. Du coup, j'me suis assis au fond, histoire de ne pas faire voir que j'en ai pas grand chose à faire de ce qui se raconte, j'vais finir ma nuit, paisiblement, et voilà, rien de bien bandant en fait. J'avais reconnu quelques têtes familières, donc Jude, mais, je préférais ne pas aller le déranger maintenant, car j'sais très bien que si j'y vais là, j'vais lui proposer qu'on se casse d'ici et qu'on aille boire un verre, et, si il est là, c'est qu'il tient à assister à ce débat, du coup, j'ai pas envie de lui gâcher son truc, j'attendrais juste la fin pour aller le voir et lui proposer d'aller boire un verre ou un truc du genre, histoire de faire comme toutes les meufs, se poser et discutter de nos malheurs et de toutes ces conneries... •

Un évenement tragique était arrivé en France et nous étions en quelque sorte présent pour en débattre. Enfin, c'était surtout débattre de toute les catastrophes de ce type qui arrivaient aux USA et partout ailleurs. Ca m'effrayait tout ça. On était en sécurité nulle part. Où que j'aille en faite, Dylane et moi risquions nos vies, chaque jour. Je trouvais ça malheureux, effrayant. Du grand n'importe quoi. J'étais attentive tout du long. Bien que ce genre de rassemblement dans un amphi aurait pu me faire légèrement piquer du nez habituellement, là, ce n'était absolument pas le cas. J'étais très intéressée par tout ce qui se disait. Et puis, ce fut l'heure de la pause. Je ne voyais pas les gens qui allaient et venaient. J'étais occupée à envoyer des textos. Les gens s'échangeaient des banalités. Les banalités habituelles et inintéressantes. Mais quelque chose retenait étrangement mon attention. Une voix masculine, une autre féminine. Mon prénom prononcé par le mec et la description que la fille donnait de moi. Non mais sérieusement. Je trouve ça dégradant comme adjectif. J'aime pas du tout. Je me retournais  lentement, Une greluche sérieusement ? Je me tournais complètement après avoir reconnu Jorden à côté d'elle. Je restais sur le cul. Et j'avais de la matière pour ça. Je me leva, m'approchant de lui. Oriana... ressemble à ça ! Je fis un signe de la main, me montrant de la tête aux pieds.