KENYA ❄ Si on s’en sort, fais moi penser à te dire merci.

Nous nous étions rapidement endormis. Le voyage nous avait fatigué, épuisés pour dire la vérité. Je dormais si bien dans les bras de mon mari, dans mon lit d'enfance et d'adolescence. Je ne sentis pas le départ de Kenny. Il s'était levé aux aurores, du moins, c'est l'impression que j'avais. Je me tournais un peu dans le lit, je me frottais les yeux pour finalement me rendormir. Pas bien longtemps puisque le père Noël venait me réveiller ? J'arquais un sourcil sans ouvrir les yeux pour l'instant. Je suis en train de rêver n'est ce pas ? Pourquoi le père Noël viendrait me réveiller puis il n'existe pas. Je me redressais un peu en tenant le drap contre moi pour voir Kenny habillait en père Noël. Une de mes mains venait se plaquer contre mes lèvres pour empêcher mes rires de se faire entendre trop fort.  T'es complètement fou ! riais-je encore et encore, alors que je le regardais sous toute les coutures. Son caleçon rouge à fourrure blanche, son manteau de père Noël, le chapeau et que dire de sa barbe et de ses sourcils ? D'ailleurs, je me demandais avec quoi il avait fait tout ça.  C'est vrai que j'ai été très sage, mais je voudrais pas vous retarder dans votre long périple, je voudrais pas faire attendre des milliers d'enfants dis-je avec un grand sourire, penchant la tête contre mon épaule en riant encore un peu, tout en me mordillant le pouce.  qu'est ce qu'il te prend, t'es fou dis-je en souriant, amoureusement.

Y avait qu'avec elle que je pouvais faire ça, je n'avais pas peur du ridicule sauf que là c'était clairement pire avec mes faux sourcils, ma fausse barbe j'avais rien de sexy, j'étais juste un homme habillé étrangement qui essayait en plus de ne pas en faire tomber partout pour ne pas gâcher la surprise. Anya riait aux éclats, elle essayait de se contrôler mais la voir comme ça me faisait bien rire à mon tour. "Ah tu insultes le père noël en plus !" dis-je d'un autre ton. Je levais un peu la tête, comme elle aurait pu le faire même si moi mon sourire était bien présent. "Je vais peut-être revoir ton statut d'enfant sage." Lançais-je avant de la voir foncer dans mon jeu. Enorme. J'avançais doucement vers le pied du lit. "Ne t'inquiète pas pour les autres enfants, c'est réglé, j'ai des jouets à te faire essayer dans ma hotte qui porte ton nom." J'écartais un pan de mon manteau, en fait mon caleçon n'était pas un caleçon il ressemblait à une hotte de noël avec une fille qui pendait et un petit bout de carton écrit: pour Anastasiya, à déballer seule. Et rien que d'y penser me faisait presque craquer, ni rigole pas, non ne rigole pas Kenny, tiens le coup. Seulement avec son regard sur moi, son expression, sa manière de mordre son pouce, mon hilarité qui risquait d'exploser se laissait submergé par de l'amour. "Je suis pas fou, pas totalement." Je lui tendais les mains pour finalement aller vers elle en marchant sur mes genoux. "Ah je perd des morceaux de moi." Dis-je en montrant la barbe qui tombait sur les draps.

Jamais je n'oserai me moquer du père Noël, je veux mes cadeaux moi dis-je avec un large sourire et en levant les deux mains au niveau de mon visage comme une personne innocente le ferait.  Quoi ? Et alors toute mes bonnes actions de l'année seraient effacé à cause d'une malencontreuse parole ?  je faisais la moue, d'ailleurs je me demandais si j'avais fait de bonne action cette année, exit le mariage avec mon mari et la naissance de notre fille ... ce n'était pas une contrainte bien au contraire, je n'avais pas fait grand chose au contraire, d'ailleurs mes mauvaises actions me manqués un peu, j'avais l'impression qu'on ne me craignait plus. J'allais y remédier en cette nouvelle année. Parole de scout.  Des jouets à me faire essayer ... intéressant, j'aurais le droit de choisir celui qui me plait le plus ? je riais en demandant ça et encore plus lorsqu'il me parlait de hotte pour me montrer son caleçon. Une botte au milieu, je m'approchais pour voir le petit bout de carton. Il me semble que je suis toute seule, je peux le déballer maintenant ? mon mari me faisait rire, comme on dit, femme qui rit à moitié dans ton lit, personnellement, je l'étais complètement et je ne voulais plus en sortir. C'est l'homme de ma vie et je ferais tout pour le garder auprès de moi. Il s'approchait de moi en rampant sur le lit mais à force de rire, sa barbe tombait. Je riais encore plus, j'essuyais la mousse, que je prenais entre mes doigts pour la faire glisser sur son torse mais surtout pour en profiter. J'aime le torse de mon mari. OH MON DIEU, oui je l'aime.  Tant que tu perds pas mon cadeau, je pense que je peux faire avec dis-je en posant mes mains sur ses épaules pour l'embrasser me foutant bien de me mettre de sa "barbe" de partout.

"Bien sur le père noël et très susceptible tu sais, je suis attristé par tout ce que tu as dis, je pense que je vais effacer tes bonnes actions de l'année." Je me mettais d'ailleurs à réfléchir sur les bonnes actions qu'elle avait pu faire, j'en voyais pas du tout enfin c'est vrai qu'Anya avait changé, elle était plus responsable, moins froide avec moi, on s'amusait comme des gosses beaucoup plus qu'à une époque maintenant je me doutais pas un seul et unique instant que tout ceci pouvait lui manquer, que les gens la craigne. "Oui tu peux choisir ce qui te plait le plus mais attention c'est ni repris, ni échangé." Pourquoi je disais ça, aucune idée. Montrant l'étiquette, je riais un peu, j'avais tout prévu, voilà c'était un noel si différent de ce que j'avais pu connaitre, c'était coquin et à la fois adulte vu qu'on avait un rôle à prendre quand on passerait cette porte. "Une petite fille pressée dis donc." Riais-je en avançant vers elle, je marchais sur mes genoux jusqu'à elle riant et faisant tomber ma barbe. "mais arrête de me faire rire, je me décompose." Riais-je encore et encore, mes sourcils chutaient sur les draps de couleur grise alors que je l'embrassais doucement, je souriais à travers, elle s'en mettait partout et en fait on s'en moquait, elle me voulait, je la voulais, on riait et c'était en fait cet instant le plus important, celui qu'on partageait, tous les deux, je crois que ce noel resterait gravé dans ma tête rien qu'à cause de la tête de mon épouse quant elle m'avait vu habillé de la sorte. Je l'aimais trop, franchement c'est là que je me disais que je serais capable d'apprendre tout ce qu'elle voulait pour être à ses cotés, pour ne plus lui faire honte, je voulais juste la rendre fière et l'aimer comme un malade. Notre baiser s'éternisait jusqu'à ce que j'entende quelqu'un frappé. En même temps à 10h du matin le jour de noel, on devait s'y attendre. "Nastasiya, Kenny, Alessia est debout." Je me levais pour ouvrir la porte et quand je vis Igor me regarder de haut en bas, je lui claquais la porte au nez. "Non, non non, non…." Je paniquais, il m'avait vu avec de la mousse à rasé sur le visage, à moitié nu en père noël. "non non non non." Répétais-je encore et encore alors que ma main se crispait sur la porte. J'étais mort de honte, je voulais plus sortir d'ici c'était… Oh merde. Non non non.

Très pressée dis-je en levant mon regard vers Kenny, petit sourire sur les lèvres. Je le regardais marcher sur ses genoux, vers moi, je tentais de le faire avancer plus rapidement vers moi, c'est que j'avais envie de mon Père Noël personnel. C'est toi qui rigole tout seul et en plus tu me mets ta barbe de partout dis-je en essuyant un peu de mousse à rasé qui s'était posé sur ma poitrine. J'essuyais un peu de cette même mousse sur le torse musclé et tatoué de mon mari. Ses lèvres se posaient enfin sur les miennes, je passais mes bras autour de son cou, me foutant bien de me mettre de la mousse à raser de partout, bien au contraire. Je laissais ma langue caresser la sienne, j'étais juste en ébullition j'avais envie de lui comme jamais et que dire de sa petite surprise. Je remontais mes jambes contre les siennes, c'était surement l'effet de Noël ou bien le costume qui me mettais dans cet état là J'espère que la mère Noël ne serra pas au courant ... j'aimerai pas être celle qui détruira le couple mythique dis-je en riant. On toquet à la porte, je levais les yeux au ciel en me laissant retomber contre le coussin Laisses soufflais-je en le regardant, cependant, ce n'était pas du goût de monsieur. Il se levait et allait ouvrir la porte Kenny ... dis-je en faisant les gros yeux et en laissant mon regard remonter et descendre sur sa silhouette à plusieurs reprises pour lui faire comprendre qu'il ne pouvait pas ouvrir dans cette tenue ... mais trop tard. Je regardais la scène avec un énorme sourire sur les lèvres qui se transformait en rire une fois qu'il eut claqué la porte au nez de mon père. Tu te rends compte que tu viens d'ouvrir la porte à mon père à moitié nu et déguisé en père Noël mais tu lui as surtout claqué la porte au nez ... je riais encore à m'étouffer sur le lit. Dieu seul sait ce que mon père était en train d'imaginer ou de spéculer dans son coin , sur Kenny, sur moi mais surtout sur nos pratiques.

Non, non, non. Je faisais des gros yeux. "Rigole pas." Dis-je en voyant Anya se foutre de ma tronche. "va le voir." Je tirais le drap. "va dire que je suis pas comme ça d'habitude, vas-y." Je paniquais et pour cause, j'étais celui qui voulait toujours bien faire avec mon beau-père, celui qui essayait tant bien que mal de se montre à la hauteur, là il venait de me voir à moitié nu en père noel face à lui. Merde quoi. "Allez Anya." Dis-je en tirant bien les draps. "Sinon je descends plus, je reste ici toute ma vie, comment…" Je me glissais sous la couette quand quelqu'un frappait de nouveau c'était plus fort, plus virulent, merde il m'en voulait, il allait me tuer, me casser la gueule et le pire c'est que j'allais me laisser faire parce que c'était mon beau-père et que j'aimais Anya, se battre contre et risquer un plus gros accident serait débile, elle m'en voudrait. "Va ouvrir." Dis-je en la poussant doucement en dehors du lit. "Je suis pas là moi." Je me cachais sous la couette, c'était fini, Noel était gâché.

Je riais, la situation était drôle même si au fond, je me demandais ce que mon père était en train de penser, s'il ne se posait pas trop de question sur nous. Kenny quant à lui était traumatisé, il était dans le lit, se cachait et me poussait pour que j'aille ouvrir la porte. Une nouvelle personne toquait. Je reconnaissais la poigne de mon père Kenny .... c'est mon père ... Il est surement là pour toi dis-je en lui tapotant l'épaule, je me mordillais la lèvre pour ne pas rire. Il se cachait sous la couette à présent et me faisait même tomber du lit en me poussant. J'attrapais des sous vêtements dans ma valise puis je mettais un tee-shirt à Kenny Anya, on vous attend ..  me disait mon père en me regardant de haut en bas Par contre, tu diras à Kenny que ce n'est pas la peine de venir déguisé en père Noël, j'ai déjà mangé les petits gâteaux que tes cousins et cousines ont laissés dit-il en riant. Il passait sa tête, pour apercevoir Kenny qui se cachait Kenny, il faudra qu'on parle tout à l'heure  il me regardait avec un petit sourire aux lèvres, je lui faisait les gros yeux en chuchotant un petit père. Je savais qu'il faisait exprès. [b] Bon père Noël, bien que tu n'es pas exhaussé mon voeux tu peux au moins te mettre en pyjama pour qu'on aille ouvrir nos cadeaux

"Je suis pas là, dis lui que j'ai fais une crise d'hypoglycémie et que je suis fatigué." Elle me regardait, je me cachais en fermant les yeux. La honte, j'étais tellement pétrifié, je ne voulais pas qu'on me voit comme le mec bizarre de la famille, chacun avait une vie de couple et ils faisaient ce qu'il voulait après tout mais ce n'était pas n'importe qui, qui me cherchait, le père d'ANYA !!!! Anya ouvrait la porte, je restais sous la couette, sans bouger attendant qu'il parte. Le pire dans l'histoire c'est que j'avais osé espérer qu'il soit un peu trop froid pour se permettre une blague mais en vain, il la faisait, je me tapais le visage avec ma main. Merde. Nul. Abruti. Idiot. Autant de mot que je prononçais à mon égard. "Hum." Restons un peu polis, répondons un minimum même si je lui avais claqué la porte en pleine figure sauf qu'en fait c'était pire, il voulait me parler. "Ok." Dis-je avec une voix étouffée. La porte se fermait, je sortais ma tête en dessous la couette et Anya qui enfonçait le clou. "je descend pas, il veut me parler, en gros, il va vouloir me tuer sur place quoi. Si je sors c'est juste pour mon cadeau, je veux voir." Dis-je en me levant, je retirais mon costume enfilant un pantalon en toile noir, un débardeur blanc et c'est tout. "Bon si ton père me tue sache que je t'aime de tout mon cœur et que ton rire ressemble à celui d'un petit rongeur de temps en temps mais je t'aime quand même mauvaise femme qui se fou de moi quand son père rigole aussi." Je lui tirais la langue, passant ma main dans mes cheveux pour me coiffer vite fait. "Merde mes sourcils." Dis-je en prenant une serviette pour m'essuyer bien le visage.

Mon père partait, je retournais dans la chambre pour voir mon mari. Il avait à peine répondu à mon père et je me doutais bien qu'il avait honte de ce qu'il venait se passer. Mais non il va pas te tuer Kenny, il va juste te torturer, t'arracher les dents avec une clé à molette, te brûler le bout des doigts, t'enfoncer les yeux dans ton crâne, t'arracher la langue et j'en passe  et à chaque fois que je disais cela, je touchais l'endroit avant de me laisser tomber contre lui, me mettant juste dans ses bras. T'inquiètes pas , il rigolait dis-je en déposant un baiser contre son torse. Il me faisait tout de même une petite déclaration en comparant mon rire avec celui d'un petit rongeur.  T'as déjà entendu un rongeur rire toi ? Puis arrêtes c'est dégueulasse ce genre de chose Je secouais la tête avant de terminer de me mettre en pyjama. J'enfilais une combinaison pyjama, au couleur de Noël , avec une petite capuche que je ne mettais pas. Allez come on dis-je en attrapant sa main pour le tirer vers moi. Oui, j'étais certaine que si je ne le faisais pas il allait faire le poids mort et rester ici, enfermé dans cette chambre. Une fois sortis, nous allions directement dans le bureau de mon père. Cette fois ci, tout mes grands parents étaient là. Mon grand père qui n'était plus avec Olga et les parents de mon père. Mes petits cousins et cousine ainsi que notre bébé que je présentais à mes autres grands parents. Je discutais un peu avec eux, je voyais mon père aller vers Kenny et je posais ma main sur mes lèvres pour ne pas rire  Vous savez Kenny ... je vais essayer de ne pas émettre de jugement sur vos pratiques ... qui me déplaise mais je ne veux en aucun cas que vous influencez ma fille. Elle est pure et je veux qu'elle le reste ! Vous n'avez pas honte de trainer dans la bout une légende urbaine, une légende qui se nourris de l'innocence de chaque enfants pour détourner ça en ...  il faisait mine d'être dégouté et chose que je n'avais que très rarement vu dans ma vie, il s'était retourné vers moi en me faisant un clin d'oeil, à croire qu'il s'amusait bien avec Kenny.

"MAIS CHUT !" Je lui lançais un coussin puis un autre, elle abusait, je frissonnais, je voyais trop Igor torturer les gens, bien sur qu'il avait déjà fait c'était un russe fallait voir Anya elle avait un sacré pouvoir psychologique sur les gens alors je ne doutais pas un seul et unique instant que j'allais mourir aujourd'hui, le jour de Noel. Venant à moi, je serrais quand même ma femme, elle était adorable de vouloir essayer de me rassurer seulement je voyais que le visage fermé d'Igor quand je lui avais claqué la porte au nez. "Je suis pas si sur moi." Soupirais-je en fourrant mon nez dans les cheveux de mon épouse. Une petite déclaration pas très sérieuse et hop j'étais sur pied. "Et pour infos, oui j'ai déjà vu un rongeur rire Alvin et les chipmunks notamment." Je regardais trop de dessin-animé mais j'essayais de faire aimé à Alessia autre chose que Barbie et Ken c'était tellement niais ce genre de truc pour enfant. Habillé, on allait en bas, bien sur je trainais les pieds, Anya devait tirer sur mes bras, je me laissais faire à contre cœur, trainant encore et encore jusqu'au bureau du grand maitre qui me regardait directement. Alessia était réveillée, on allait même lui faire un bisou présentant la petite à tout le monde que je ne connaissais pas. Olga oui les autres non. Ils avaient l'air gentil, j'aurais aimé discuter plus avec eux mais la barrière de la langue m'en empêchait et Igor aussi qui s'approchait de moi. Il me parlait, énervé, oui je le voyais dans son regard, sur son visage dégouté, je ne comprenais pas trop à vrai dire c'était ma vie personnelle avec Anya. "Sans vouloir vous manquez de respect une deuxième fois, ça nous regarde. Je n'aurais pas du me montrer comme ça certes mais les pratiques comme vous le dites si bien avec votre fille c'est entre moi et elle. Je peux accepter des réflexions sur l'éducation d'Alessia ou autres mais pas de notre vie de couple, c'est intrusif et c'est un manque de respect." Dis-je en haussant les épaules. Je me démontais pas, peu de gens tenais tête à Igor à ce que j'avais pu comprendre mais moi je le ferais, stop quoi.