KENYA ❄ Si on s’en sort, fais moi penser à te dire merci.

Il se fichait de moi. Je soupirais avant qu'il ne me dise que ce n'était qu'une blague et qu'il me dise que ce malaise entre nous était à cause de ce que j'avais dis, une malencontreuse blague. Quand je parlais de chez toi, je voulais dire dans ta famille Kenny et tu le sais très bien. Ce que je comprend pas, c'est que depuis qu'on a posé le pied au sol, t'arrête pas de descendre ma famille, cette soirée qu'ils organisent ... t'es même allé jusqu'à dire que mon père avait une bibliothèque dans le cul. Est-ce que j'ai été désagréable le soir de Noël dans ta famille ? Non , alors juste arrête avec mon père en venant ici tu savais ce qui t'attendais, tu sais comment c'est et c'est toi qui a voulu être là. J'aurais préféré être au Canada avec mes amis je te signal  oui, je serais venue voir mes parents tout de même, mais j'aurai aimé passer Noël au ski, au Canada. Alors oui, je ne comprenais pas pourquoi il était si triste. Le pire, c'est qu'il continuait avec son histoire de livre. T'es pas drôle puis en plus c'était bizarre. Il déposait un baiser contre ma tête, je n'avais rien capté, jusqu'à ce qu'il parle à Alessia en lui disant que c'était une petite fille, pas très gentille par moment. Après être descendu, ma mère venait prendre Alessia dans ses bras, heureuse d'avoir sa petite fille dans les bras mais surtout un peu à elle. Elle était assez jalouse que la mère de Kenny puisse l'avoir aussi souvent, sauf que plus tard nous allions venir vivre ici et qu'elle l'aurait quand bon lui semble. Kenny venait me demander une danse, je le regardais, un peu hésitante d'ailleurs, mais je fondais en le voyant me faire une révérence. J'attrapais sa main en me laissant entrainer par mon mari. J'attends que ça depuis tout à l'heure je te signal Je ramenais mon mari contre moi, le laissant mener la danse.

On ne partageait pas la même notion de famille. Anya aurait aimée être au Canada, moi qui avais pensé qu'être auprès des siens, dans son pays lui manquait, je me plantais, en fait elle prétendait ne pas être réellement à sa place aux USA et quand on lui donnait l'occasion de rentrer bien limite elle allait trainer les pieds. Je peux vous dire que je l'avais mauvaise mais j'avais rien dis, je voulais pas envenimer la situation surtout qu'elle ne voyait pas pourquoi j'étais comme ça. Je n'étais pas du tout triste, je voulais qu'on redevienne comme avant, quand on s'amusait à critiquer très gentiment les gens qui nous entouraient alors peut-être que mes paroles étaient maladroite mais bon elle me connaissait, elle savait que je réfléchissais jamais quand je parlais. Silencieux, je regardais Alessia partir dans les bras de sa grand-mère, elle serait en sécurité, elle se faisait chouchouter en plus sur le trône d'Igor ou elle seule ainsi qu'Anya pouvait se poser. Une danse, j'en voulais une, je lui faisais la révérence comme le protocole le voulait, je l'avais lu, je savais aussi me tenir en société. Elle acceptait, ma main dans la sienne, on se mettait à danser, très chastement, une valse, très protocolaire, ni trop près, ni trop loin, je souriais un peu, je lui écrasais pas les pieds durant toute la danse et quand venait justement son terme il était temps de passer à table. "On se met comme on veut?" demandais-je discrètement seulement je vis rapidement mon nom au coté d'Anya et dieu merci à ma droite se trouvait la grand-mère de mon épouse. Je poussais la chaise pour qu'Anya s'installe avant de prendre place. J'en revenais toujours pas, dire qu'on était là un peu par défaut, parce que j'avais voulu lui faire plaisir et que je m'étais bien planté.

La danse ne fut pas ce que j'attendais d'une danse avec mon mari. J'avais l'impression que nous étions à des kilomètre l'un de l'autre depuis que nous étions ici. Je me demandais bien pourquoi. Peut être était-ce à cause de la période. Je n'aimais pas spécialement fan de Noël, Kenny si. Il n'était pas spécialement fan de ma famille ainsi que des coutumes au palais, moi aussi.  Non y'a des places ... dis-je en me pinçant un peu les lèvres. Je voyais qu'il était heureux d'être proche de ma grand père. Il allait surement lui parler tout au long du diner et m'oublier. Tu dois être content dis-je en désignant le nom de ma grand mère avant de m'asseoir. Je le remerciais d'un signe de tête avant de souffler un peu. J'attrapais la main de Kenny sur la table, en me tournant un peu vers lui.  Pourquoi on y arrive pas quand on est ici ? soufflais-je au creux de son oreille en soufflant un peu. C'est vrai, une fois la porte passé la magie entre nous s'était envolé, peut être est-ce à cause du savoir vivre dont il fallait faire preuve. Je n'avais même pas faim, je n'aimais juste pas cette soirée et je n'avais qu'une hâte qu'elle se termine, d'ailleurs, chose que je n'avais jamais fait, mais je mentais en disant que je me sentais mal. Je crois que ... je me sens mal dis-je dans ma langue natal à Mon père qui me regardait un peu bizarrement, se demandant ce que je pouvais avoir. Il me disait de monter dans mes appartement, j'attrapais la main de Kenny pour qu'il puisse venir avec moi. Je ne disais rien, je n'étais pas certaine qu'il ait compris ce que j'avais dit à mon père. Je l'entrainais dans le bureau de mon père où se trouvait un autre sapin avec un tas de cadeau sous le sapin dont le sien.  Je crois que tu ne t'y feras jamais à tout ça ...

"Oui." Je souriais, j'aimais sa grand-mère, j'aimais aussi Irina, je trouvais qu'elles étaient adorables surtout quand elles avaient voulus m'apprendre le gâteau qu'Anya aimait faire, on avait bien rigolé enfin surtout moi parce que je m'en mettais partout. Assis, Anya me prenait la main, je la serrais doucement penchant la tête sur le coté en l'écoutant. Non je ne parlerais pas, je ne dirais rien qui puisse tout gâcher. "on s'est juste pris la tête, c'est tout ça va." Je souriais un peu, le repas était arrivé, je regardais et je voyais je sais pas ce que c'était mais ça me dégoutait, y avait pas de dinde, juste des spécialités russe, je peux vous dire que pour moi ça me choquait sur l'instant même si je n'avais pas le temps de réaliser qu'Anya m'entrainait ailleurs après avoir dit un truc à son père. "Mais on mange pas?" demandais-je surpris, elle me tirait, elle avait de la force quant elle le voulait puis elle fermait la porte et se décidait à parler. Je ne savais pas si y avait du regret dans le son de sa voix ou une inquiétude, tout pouvait changer d'un instant à l'autre à cause d'une intonation de voix, elle le savait, moi aussi. Posant mes fesses sur le fauteuil face au bureau, j'haussais les épaules. "En même temps j'ai envie de te dire que c'est normal." Dis-je en la regardant. Allez déballe comme ça elle allait enfin savoir. "On me laisse comme ça dans la nature, je veux dire, je dois faire quoi, c'est quoi mon rôle, je dois me tenir comment? Strict ou pas? Face aux photographes et journalistes, je dis quoi? Quand je suis trop proche ton père me le fait savoir, quand je suis trop loin aussi, c'est quoi la bonne distance? Je peux pas inventer, j'ai beau avoir lu trois fois les règles de bonnes manières, avoir prit des cours de valse en secret, je me plante toujours autant, ça me stresse, ça me fait dire des conneries. Ta bien vu ma famille, ta vu comment c'est chez nous, je peux mettre les coudes sur la table et tout on a pas enfin j'ai pas autant de manière, on mes les a jamais apprises et du coup je suis nerveux parce que je veux être à la hauteur sans compter que je comprend la moitié des choses en russe et dès que j'essaye de parler on me rit au nez pratiquement. Je m'accroche, j'essaye de faire bien." Elle savait quand j'étais nerveux, je faisais des bêtise, je disais des conneries et j'avais tendance à être maladroit, en fait la raison c'était juste que j'essayais de bien faire, j'étais perdu. "Je savais même pas c'était quoi toutes les cuillères sur la table, quatre on en fait quoi avec et tu t'imagines si je demandais on rigolerait encore de moi alors toi non mais j'ai pas envie de t'énerver avec toutes mes questions."

Je trainais Kenny loin de cette table. Il n'étais pas bien, je m'en rendais compte et rien que de le voir comme ça, m'énervait. On demandera à Catalina de monter quelque chose dis-je en haussant une épaule. Je l'entrainais dans le bureau de mon père, endroit ou nous fêtions Noël, juste ma mère, mon père et mes grands parents, que Kenny n'avait pas rencontré d'ailleurs. Oui, il venait toujours le lendemain. Il se posait dans le siège de mon père, je me posais assise près du sapin en l'écoutant parler. Il n'était pas à l'aise avec ma famille, je ne l'étais pas spécialement avec la sienne non plus. Il ne savait pas comment agir, ne savait pas comment se comporter. Je l'écoutais parler encore et encore, j'avais l'impression que nous étions des monstres à l'entendre parler. J'avais été élevé comme ça. Je sais que ça partait d'un bon sentiment, qu'il voulait juste bien faire les choses et être accepté. Personne te ris au nez quand tu parles Kenny dis-je en secouant la tête. Je t'aurais aidé Kenny, je t'aurais dit à quoi ça sert, mais tu fais le contraire et c'est !a qui m'énerve. Tu critiques, tu n'arrêtes pas depuis qu'on est arrivé et tu vois, c'est ça qui me fait dire que j'ai envie d'être partout ailleurs sauf ici. Parce que j'ai toujours l'impression à t'entendre parler, que ne nous sommes pas normal. Que nous sommes des montres, parce qu'on a des manières, parce que j'ai été élevé selon un certain protocole.  et à chaque fois qu'il me rappelait tout ça, mon enfance me revenait de plein fouet en visage. Alors oui, je savais que ma vie de famille n'état pas normale. Que nous ne montrions pas nos sentiments, que lors de ces soirées, c'était dans le paraître, mais il savait que ma famille pouvait être attachante à sa manière elle aussi. Nous avions déjà diner rien qu'avec mes parents et ma grand mère. Je posais mes mains contre mon visage pour finalement poser ma joue contre le canapé.  Je suis désolé que t'ai pas eu le Noël que tu souhaitais

>"Oh arrête, bien sur qu'ils rigolent, en plus tu le fais toi aussi, je le vois mais je peux rien te dire parce que je reconnais que c'est amusant parfois de te voir prononcer un mot en anglais." Je souriais, je me détendais de plus en plus, elle me comprenait et je peux vous dire que j'étais trop soulagé, je soupirais même tellement j'étais heureux. "Vous êtes pas des monstres." Dis-je en faisant des gros yeux. "Je veux pas dire ça enfin c'est juste que pour moi c'est un peu nouveau, je suis plus le fiancé ou le copain, je suis le mari et je veux bien faire, je veux être digne de mon rang maintenant j'étais trop nerveux, je voulais me risquer à plaisanter et… Bien ta bien vu." Je faisais la moue, mes blagues étaient nulles mais nulles, j'étais irrécupérable. "Désolé si je t'ai blessé, je voulais pas." Terminais-je par dire avant de regarder le fauteuil ou j'étais, ça me faisait sourire un peu en posant mes mains sur les accoudoirs, j'étais le boss enfin à la place du patron, je me sentais puissant. Anya contre moi, je déposais un bisou sur sa peau qui s'offrait à moi. "Je l'ai eu mon Noel que je voulais, y a pleins de neige dehors, y a un grand sapin, y a ta famille qui est un peu la mienne désormais sans compter qu'il y a de la nourriture à volonté et puis surtout y a Alessia et toi. Vous êtes là, c'est le principal à mes yeux, je me serais pas vu ailleurs pour être honnête même si ça me rend nerveux je peux dire que je suis content d'être ici mais on rate le réveillon et ça Kovalevski on ne peut pas." Je souriais en me levant. "Allez viens là, allons manger tous ensemble." Je lui tendais, elle n'avait jamais fuis un repas avec ma famille, je ne le ferais pas non plus surtout que pour Alessia c'était son premier réveillon. "Dis dans le protocole y a écrit qu'on peux s'embêter sous la table ou voler un cadeau? Non parce que le sapin il fait envie avec tous les paquets." m'amusais-je à demander. "Je déconne me regarde pas comme ça." Je passais mon bras autour d'elle en riant un peu sauf que face à la grande porte, je m'arrêtais. Je me réajustais un peu, je me tenais plus droit, je pouvais le faire, je pouvais la rendre fière.

Kenny se rattrapait peu à peu, en me parlant de son Noël. Il était heureux d'être là, mais moi je ne l'étais pas réellement. Il disait cela pour me faire plaisir, j'en étais certaine. Je baissais un peu la tête en tournant le visage lorsqu'il voulait y déposer un baiser. J'étais tendue maintenant et je n'arriverai pas à me détendre de si tôt. Du moins, c'était l'impression que j'avais. Kenny se levait, je le regardais faire, un peu étonné qu'il veuille retourner en bas. J'attrapais sa main pour me relever à mon tour. T'es certain que c'est ce que tu veux réellement ?  oui, parce que j'avais déjà dis à mon père que je me sentais mal et je pouvais rester ici un peu plus, quitte à sauter le repas. Je crois pas que le protocole prévoit ce genre de chose terminais-je par dire en riant.  Juste arrête d'être stressé ça se sent oui, je voulais qu'il le sache. Nous descendions finalement en bas. Je regardais Kenny un instant avant d'ouvrir la porte. Si tu te détends, tout va bien se passer  J'attrapais sa main pour la serrer doucement avant de pousser la porte. Mon père était assez surpris de nous voir à nouveau. Je lui faisais un signe de la tête discret pout lui dire que tout allait bien. Nous nous remettions à table, mon père parlait à Kenny, lui demandait des nouvelles de sa société de musique, tandis que je donnais à manger à Alessia qui était dans les bras de ma mère. Alors Kenny, comment va ta mère ? La société va bien ?  

J'avais envie de retourner en bas pour elle mais aussi pour moi, je voulais me prouver que je pouvais affronter cette situation qui n'était pas si terrible, j'avais chanté sur un plateau télé et pourtant à coté ça me faisait pas autant peur que d'être ici parce que je pensais à Anya, je voulais vraiment être parfait à ses yeux. "Oui j'ai vraiment envie." Dis-je en jetant un dernier coup d'œil au sapin de noël. "Ah dommage, j'aurais bien piqué celui avec mon prénom là." J'avais envie de l'ouvrir, rieur, je descendais en bas. Je m'arrêtais avant la porte, je prenais une aspiration en regardant la russe qui m'encourageait. Qu'est-ce que je pouvais l'aimer là. Elle m'en voulait un peu, je le savais au fond de moi mais pas autant pour me le montrer. "Attend attend, bisou." Dis-je en lui volant un baiser. Je souriais un peu plus en serrant sa main dans la mienne, on rentrait et les regards se posaient sur nous, sur Anya, elle devait être malade seulement aucuns signes ne montrait un état de faiblesse. Assis à coté de mon épouse, je buvais un peu d'eau alors qu'Igor s'adressait à moi en anglais. "Ma mère va bien, elle vous passe le bonjour et elle vous a glissé des cadeaux pour vous d'ailleurs enfin…" Je regardais Alessia. "Le père Noel en a laisser pour vous." Oui je tenais à cette tradition familiale, chez moi c'était comme ça et même si certains riaient, Anya savait que je n'en démordrais pas, Alessia croirait au père noël et à la petite souris. "La société va bien, on a un projet très solide pour l'implantation de notre studio de musique ici, les investisseurs suivent et je suis vraiment très confiant." Igor avait l'air satisfait, il suivait mon projet de loin, je lui envoyais souvent des plans, des données, il était important dans ce pays très, peut-être plus que le président parfois et je savais que son soutient était le plus dur à avoir. Alessia mangeait à coté d'Anya, elle souriait faisant sa petite princesse avec sa bouche sale tout de même, adorable. Ce qui l'était moins c'est moi regarder les trois cuillères qu'il y avait et je ne savais pas du tout laquelle prendre pour manger le dessert.

Oui, je lui en voulais encore, je ne lui pardonnais pas totalement, même si je pouvais comprendre qu'il veuille faire au mieux pour faire les choses bien. C'était pour moi tout ça, alors je me devais de passer outre. Nous allions entrer dans la salle, je tentais de lui donner un peu de courage. Il me demandait un bisous. Une fois fait, nous entrions. Rapidement, mon père se mit à parler à Kenny. Il s'intéressait à mon mari. Il l'avait toujours fait à sa manière. Auparavant, c'était de loin, maintenant c'était d'un peu plus prêt. Mon père avait rattrapé Kenny quant à l'histoire du père Noël, 'était une tradition qu'il avait tenté de faire perdurer. Je me souviens encore, alors que j'avais 7 ans, j'avais appris que le père Noël n'existait pas, mais je lui avais fait croire que j'y croyais encore. Juste pour le voir sourire lorsque j'ouvrais mes cadeaux. Kenny se reprenait, je souriais en les voyant parler tous les deux, je ne les regardais pas, j'écoutais juste d'une oreille puisque je m'occupais d'Alessia. Tous le monde la regardait, tous le monde était béas devant elle. Je peux comprendre. Notre fille était parfaite.  J'ai un ami dans l'industrie de la musique ici à Moscou, il serait prêt à revendre ses studios, ils sont très bien je sais bien que l'homme dont il parlait n'était pas réellement son ami, que s'il était prêt à revendre les studios à Kenny qu'il venait juste de faire faire, c'était parce que mon père l'avait ... forcé. Mais chez nous, même si ça ne se montre pas, l'affection qu'on peut porter, on fait tout pour un membre de la famille. L'instant d'après je voyais Kenny toucher toutes les petites cuillère, c'est en voyant le dessert arriver que je lui montré la cuillère qu'il fallait, discrètement en posant mon index dessus. Une fois le dessert servi qui n'était qu'autre qu'une bûche de Noël du meilleur ouvrir de France, venu exprès cuisiner notre repas. C'était une déclinaison de chocolat sous toutes ses formes. Liquide, glacé, craquant ... mais aussi dans ses diverses manières de se décliner. Je sais que là , Kenny allait être heureux. J'en étais à ma troisième coupe de champagne, je commençais à avoir les joues légèrement rosé. J'étais décidément très bien. Tu sais que c'est juste pour toi cette buche ...  dans ma famille nous n'étions pas fana de chocolat, mais ma mère savait parfaitement que Kenny l'était et pour son premier Noël avec nous, elle voulait lui faire plaisir, alors elle avait pensé à lui en faisant le menue.

"C'est vrai? Je serais intéressé d'aller les voir vraiment oui." Igor était content enfin j'osais le croire au vu de son visage, je voyais qu'il avait l'air satisfait et moi aussi, j'avais d'abord pensé construire un immeuble puis je me suis dis qu'en réhabilité un ne serait pas plus mal, on gardait l'âme de l'immeuble au moins. Très heureux de cette nouvelle, on continuait de discuter boulot jusqu'à ce que je vois le dessert arriver. CHOCOLAT. Je devais me calmer mais sans le vouloir mes yeux s'agrandissaient, tout avait l'air si bon, j'avais l'eau à la bouche jusqu'à la douche froide. Quelles cuillères. Je regardais Anya discrètement pour m'aider et dieu merci elle me la montrait. Je lui faisais un petit clin d'œil jusqu'à avoir ma part. Ne te précipite pas. Non ne le fais pas, respire et mange me répétais-je encore et encore. "Pour moi? Toi je sais que le chocolat bof mais les autres ils n'aiment pas trop non plus?" Mes beaux-parents me regardaient, le complot, j'avais vraiment l'impression d'être intégré rien que par ce geste, j'étais tellement heureux, je regardais la buche puis Irina en souriant un peu et le moment fatidique commençait, je goutais. Hum. Oh mon dieu. Nom d'un épi de mail qu'est ce que c'était bon ! Je fermais un peu les yeux, mes papilles gustatives étaient affutées, le chocolat fondait dans la bouche, divin. Si moi j'allais apprécier, une autre aussi allait adorer, Alessia. Elle avait son petit bout de bûche et je peux vous dire qu'elle tenait de moi car quant elle la voyait, elle s'agitait dans les bras d'Irina en riant. "Me regarde pas comme ça, pas de ma faute." Haussais-je les épaules en riant un peu, j'avais vu les yeux d'Anya sur moi, si Alessia était si folle de chocolat c'est parce qu'elle était une Kovalevski que voulez-vous. Mangeant ma bûche, je la terminais, c'est trop petit à mon goût mais parfait pour mon diabète. Si tout le monde regardait Alessia, ils n'allaient pas être déçu vu que la petite commençait à pleurer et faire une crise quant elle venait à bout de son gâteau.