« surtout, ne pas être claustrophobe. » isaac&poppy

Milieu de journée, Isaac est dans la salle principale après avoir passé une petite matinée à l'extérieur. Une petite pause ne fait pas de mal mais voilà, il faut qu'il bouge un peu. De plus, il avait une petite soif mais il n'y a plus de bouteille d'eau. C'est donc, tout naturellement qu'il se dirige vers un petit local où était disposé plusieurs produits dont les petites bouteilles d'eau. À l'intérieur, il tente de chercher le carton qui correspond à sa recherche. Mais, il eut un petit sursaut en entendant le bruit. Le bruit d'une porte qui se ferme, automatiquement et qui ne s'ouvre ... que de l'extérieur. Et merde !

J'avais rien fais de toute la matinée, je n'avais pris que du temps pour moi, à me reposer comme-ci je n'avais pas dormi depuis des siècles. Mais là je devais avouer que je mourrais de soif, je m'étais goinfré comme pas possible à croire que je mangeais pour plusieurs alors que ce n'était pas du tout le cas. J'avais couru jusqu'à un petit local afin de trouver mon bonheur dans le palais des boissons et une fois sur les lieux, la porte se ferma violemment derrière moi. Je fis un bond, un sursaut que je me surprenais moi même à avoir. J'observais autour de moi, je commençais déjà à paniquer, je détestais être enfermé dans des endroits clos, ça me rappelait mon kidnapping en début d'année. Alors je tambourinais sur la porte comme une malade mentale, je n'avais même pas fais attention que je n'étais pas la seule enfermée ici. Laissez moi sortir ! Hurlais-je presque à la porte, comme-ci ça pouvait la motiver à s'ouvrir.

Et voilà, la porte s'est refermée et incapble de l'ouvrir de l'intérieur... Mais ce n'est pas ça qui le dérange, qui le perturbe, ce sont plutôt les cris d'une jeune fille qui l'interpelle. Il pivote légèrement pour apercevoir une jeune brune, entrain de tambouriner contre la porte. C'est plutôt amusant mais il ne faut pas oublier que lui aussi est bloqué. Tout le monde est sortit, je ne pense pas qu'on va nous entendre. dit-il alors qu'il fit sursauter la jeune brune. Il n'a pas envie de rester ici, surtout en pleine journée mais il se rend vite à l'évidence : il faut attendre que quelqu'un se pointe ou qui passe devant le local. Il fallait bloquer la porte pour ne pas qu'elle se ferme. Nous voilà... sans issue.

Je refusais de penser que j'étais enfermé dans une petite pièce, par un temps particulièrement froid à l'extérieur. Je refusais de mourir de froid, j'étais trop jeune pour mourir. Bon là je m'égare un peu, je sursaute alors lorsque j'entends une voix s'élevait dans les airs, mes prunelles noisettes se pose alors sur un jeune homme que je n'avais encore jamais vu avant. Il mit bien en évidence le fait que nous étions coincés, je soupirais de désarroi en me laissant glisser par terre, le dos contre la large porte fermé. C'est pas que je suis claustrophobe, mais j'aime vraiment pas être enfermé dans une petite pièce comme-ça. J'inspirais alors profondément, observant autour de moi à la recherche d'une éventuelle issue. Mais il n'y avait rien. Le jeune homme avait raison, on allait devoir attendre que quelqu'un décide de nous ouvrir la porte.

Voilà qu'il remarque une présence et franchement, il faudrait être sourd pour ne pas la remarquer. Elle crie tellement fort, qu'on devrait l'entendre à l'autre bout. Si certains étudiants étaient pas loin, nul doute qu'ils vont sortir dans peu de temps. Il lui explique qu'il y a peu de chance qu'ils vont sortir dans la minute et qu'ils sont, vraiment bloqués, dans ce petit endroit. Et merde, il ne faut pas qu'elle fasse une crise de panique, comment va-t-il gérer ? Héé.. reste calme, nous n'allons pas rester ici, trop longtemps. dit-il pour la rassurer, et lui aussi, par la même occasion. Il la rejoint à terre pour tenter de la calmer mais difficile, car il ne sait pas s'y prendre.

Je posais mes prunelles noisettes sur le jeune homme qui se trouvait en face de moi, je mords ma lèvre inférieure et me demande s'il est élève à Harvard. Il tente de me rassurer afin d'éviter la crise de panique. Non je n'allais pas en avoir une, il fallait que je sois forte et que je pense à des choses agréables. Je l'observais alors avec attention et j'esquissais un léger sourire. Je m'appelle Poppy. Je l'observais un instant, je ne savais pas si j'attendais de réponse mais au moins il savait mon prénom, ce qui pouvait bien être utile vu les conditions dans lesquelles nous étions. Puis je posais de nouveau mon regard sur la porte qui s'était refermée derrière moi. Est-ce que nous sortirons dans les minutes à venir ou plutôt dans les heures à venir ? Je déglutit discrètement, il ne fallait pas que je laisse percevoir le moindre malaise, je n'avais pas envie qu'une personne que je venais tout juste de rencontrer, me prenne pour une totale cinglée.

Isaac tente de trouver des paroles rassurante envers cette jolie brune. Chose difficile mais au moins, il tente. tant qu'elle ne fait pas de crise car là, ça serait un beau merdier, Isaac va paniqué aussi, ne sachant pas exactement quoi faire. Oui, nous avons deux handicapés dans ce local. Il s'installe près d'elle, contre la porte alors qu'elle se présente. Il savait qui elle était, enfin, une membre de la Dunster, oui mais pas le reste. Je suis ravie de faire ta connaissance même si le contexte est ... pas banal, du tout. Je suis Isaac. dit-il d'un sourire avant de reprendre. Tu es chez les Dunster ? Je t'ai aperçu, quelques fois. Difficile, on ne peut pas la louper.

J'observais le jeune homme qui avait finalement décidé de prendre place à côté de moi, les fesses posés sur le sol. Un sourire timide sur mes lippes, je l'observais toujours de mes prunelles noisettes. C'est vrai que se retrouver enfermé dans un endroit restreint pour une rencontre, c'est vraiment pas banal. Je laissais un rire amusé s'échapper d'entre mes lèvres pour finalement ajuster une mèche rebelle de mes cheveux derrière mon oreille. Il savait que j'étais chez les Dunsters, c'était surprenant, moi qui avait l'impression d'être invisible la-bas. J'hochais alors positivement la tête comme pour affirmer ses dires avant d'ajouter Oui oui je suis chez les Dunsters. C'est drôle que tu l'ai remarqué, généralement je rase les murs. Je lâche un nouveau rire puis reprends mon sérieux. Toi aussi tu es de cette maison je suppose ?

Tu sais, je fais très souvent dans l'originalité. dit-il sérieux. Car effectivement, il possède quelques rencontres plutôt amusante ! Mais rapidement, son sourie se fit plus amical, plus amusé. Ramenant ses jambes contre son torse, il tourne son regard sur Poppy. Isaac fit une petite grimace avant d'émettre un petit rire nerveux. Je crois que j'observe un peu les gens. Mais non, je ne suis pas un psychopathe, je te rassure ! Non mais il regarde souvent autour de lui et mémorise certaines choses, comme les prénoms, les visages... Oui mais en tant que bizut. J'y été, il y a sept ans mais j'en suis parti pour des raisons personnelles, et finalement y revenir cette année. Bon, c'est surtout qu'à l'époque, il ne s'impliquait pas vraiment dans la maison et a donc décidé d'ne partir, au grand désarroi de son père puis les événements se sont succédés.

L'originalité n'a jamais fait de mal. Je souris alors légèrement en l'observant toujours. Il était lui aussi élève à la Dunster House et pourtant je ne l'avais jamais croisé, peut-être que c'était parce que j'étais trop enfouie dans une bulle et que le monde autour de moi, n'était finalement qu'une métaphore. Ahah, c'est vrai que ça fait un peu psychopathe. Mais tu n'as pas trop la tête qui va avec, alors je suis assez rassurée. Je lâchais de plus belle, un rire amusé. Il m'expliqua qu'il avait déjà été à la Dunster House par le passé mais que ça faisait sept ans, bon sang ça faisait un petit bout de temps maintenant. On revient toujours vers la Dunster... Y'a vraiment une bonne ambiance là-bas je trouve. Je souriais de plus belle, oui j'étais ravie de faire partie de cette fraternité, même si depuis mon retour de Paris, je n'étais plus autant présente pour eux et que j'avais du mal à avoir des discussions avec toutes les personnes de cette maison. J'avais tout de même fait un pas en avant en acceptant de me mettre en colocation avec trois filles totalement barges, c'était un grand pas pour l'humanité.