KENYA ♥ Thanksgiving

Une ligne de lingerie américaine, ma tête se tournait vers elle, mes yeux étaient gros, laisse tomber comment je devenais rouge en quelques secondes. "Euh je crois pas non, je t'aime mais ça non, hors de question, ton corps m'appartient, ton esprit m'appartient, tout est à moi alors cherche pas !" dis-je en hochant négativement la tête. Je ne voulais pas la partager, pas un seul et unique instant. Je la voyais déjà sur les panneaux publicitaires nus. Je devenais trop rouge de rage. "Non non Anya mais…" Je prenais une aspiration, je serrais les dents bien fortement. "… mais si tu le veux, je peux accepter." Je prenais sur moi-même mes mains se serraient alors qu'on était dehors. "Non je mens, je peux pas." Lâchais-je alors que je prenais le sandwich. Je le donnais au sans abri j'y pouvais rien ça me faisait de la peine, je pouvais pas laisser ça comme ça, c'était une fête spéciale en plus aujourd'hui et voilà je me sentais mieux en revenant. "C'est toi qui passe ta vie dans le froid? Toi qui meurs de faim pendant des jours? Tu peux pas attendre 10 minutes le temps de rentrer? C'est quoi cette intolérance." Je rentrais dans la voiture, je ne disais pas grand-chose, franchement là pour le coup j'étais choqué des mots qu'elle avait, elle se comportait comme une enfant, oui je l'aimais mais delà à me prendre la tête pour ça quand même. "Non je voulais une soirée à deux." J'étais un peu sec, amer de sa réflexion. "Sérieusement, tu le pensais ce que tu disais tout à l'heure?" dis-je sans répondre à sa question. "soit honnête, tu aurais préféré manger un sandwich alors qu'on rentre au chaud plutôt que de lui donner?" J'étais à ma place, je tendais pas le bras vers elle comme tout à l'heure, par contre mon regard cherchait le sien. Je voulais savoir vraiment et comprendre pourquoi elle osait dire ce genre de phrase.

HJ: merci pour le fou rire du jeu de mot pourri

Kenny devait rouge après ce que je venais de dire. J'avais l'impression d'avoir lâcher une bombe. Je souriais en le regardant, il n'avait même pas l'air de voir mon sourire pour la simple et bonne raison qu'il était aveuglé par la colère.  Kenny ... Kenny  il ne m'écoutait pas. Je riais puis finalement, je l'attirai vers moi pour l'embrasser, juste pour qu'il se taise, juste pour qu'il arrête.  C'est bon ? T'es calmé ? lui demandais-je avec un grand sourire.  J'ai déjà dis non, je comptai pas le faire, je voulais juste voir ta réaction je me mordillais la lèvre, doucement  et elle me convient  puis je l'embrassais à nouveau. Tendrement. Puis Kenny partait donner à manger à un SDF. Whuuuut ? Pourquoi il me l'a pas donné à moi ?  Oh je t'en pris Kenny, je suis certaine que c'est juste un chômeur qui veut plus que son RSA dis-je en secouant la tête. Bordel qu'est ce que j'ai faim.  Comment ça tu voulais ? Tu l'as veux plus à cause d'un clodo ? lui demandais-je un peu choqué sur le coup. Déjà qu'il me pique ma nourriture, il m'empêche de profiter de mon mari le temps d'une soirée. Des cailloux oui !  Je t'ai déjà expliqué mon point de vue. Quand on veut on peut. On peut toujours se débrouiller dans la vie !  voilà qu'on allait se disputer maintenant. On avait déjà eu ce genre de conversation et il savait pertinemment ce que j'en pensais.  Tu vois pas que n'importe qui peut aller s'asseoir par terre et tendre la main, demain tu peux le faire toi aussi, les gens qui n'ont vraiment rien, se débrouille et ont honte de faire la manche ! Alors oui, j'aurai préféré manger le sandwich à sa place, parce qu'avec l'argent que tu lui as donné, la seule chose qu'il va faire c'est de se prendre de l'alcool, c'était un ivrogne et ça se voit à 100 mille lieux à la ronde et moi je suis ta femme et j'ai faim t'es pas censé prendre soin de moi ?

J'étais aveuglé par la colère, je devenais rouge. Une marque de lingerie mais rien du tout, pas question de la voir en sous-vêtement en dehors de ma chambre. Je serrais le point jusqu'à ce qu'elle m'embrasse. Je me détendais un peu et encore plus quant elle déclinait. J'étais soulagé. Je l'embrassais même plus langoureusement, c'était une question de possessivité, de jalousie, je l'aimais tellement que je devenais rouge de rage, ça m'arrivait jamais mais là j'avais pas pu lutter. Prenant une aspiration, je partais donner la nourriture à un sans-abri. Anya était désagréable, méprisante et elle était… ça me choquait un peu. "Je la veux toujours si mais… nan rien." Dis-je en secouant la tête. Je sais pas pourquoi je me mettais dans cet état, Anya pensait à elle quand Alessia n'était pas là ou moi, je pouvais essayer de comprendre mais ce que je n'acceptais pas c'était qu'elle me le reproche. "Honnêtement je me sens bien d'avoir fait une bonne action que toi tu n'acceptes pas ok mais que tu t'amuses à me le reprocher non quand même n'abuse pas. J'accepte pas ça, tu peux attendre un peu ça va pas te tuer." Je soupirais ensuite. "Tiens." Qu'est-ce que je sortais de mon manteau? Une barre aux céréales avec un peu de chocolat, oui des réserves même dans mes manteaux, faut dire que ce n'était pas du chocolat cette fois, y en avait pas énormément, c'était un exploit croyez le ou non. "J'ai pas envie de me disputer avec toi, j'ai envie de profiter de cette soirée en ta compagnie sans soucis rien du tout." La voiture s'arrêtait, je descendais avec difficulté à cause des mouvements bloqués de mon attelle au genou puis je déchargeais les sacs dans les bras de mes grands-parents. 8 sac en tout. Rapidement dans mes bras les trois autres, je regardais mon épouse. "Tu veux quoi à manger?" demandais-je en avançant. Les trois pauvres marchent avait été compliqué à gravir mais j'y parvenais. "Je crois avoir vu du poulet, tu veux que je te fasse une brochette?"

Cela avait du bon de refuser des offres par moment. Kenny continuait notre baiser, en le rendant d'autant plus langoureux. Je souriais contre ses lèvres , passant mes mains sur ses joues, remontant vers ses tempes. Je passe quand même à côté de toute sorte de lingerie gratuite  riais-je. Il était calmé et pourtant, la minute c'était à moi d'être légèrement irrité. Dans la voiture, je me tenais le ventre qui faisait un bruit d'enfer, même le chauffeur c'était retourné pour savoir ce que s'était. Je n'avais rien dans le ventre depuis hier midi, je supporte pas trop dans l'avion. Nous étions à 10 minutes selon monsieur, mais ce n'était pas une raison de me laisser mourir de faim. Surtout qu'à cette heure-ci , il y allait forcément avoir des bouchons. C'est pas le fait que tu donnes de l'argent ou un sandwich Kenny, c'est le fait que tu penses à acheter à manger pour un inconnu, alors que je meurs de faim. Tu préfères le soulager lui, que de me soulager moi, alors que tu lui a déjà donné un billet. Je t'ai vu. C'est plus le fait de me faire passer devant par un inconnu qui m'agace. Je suis ta femme, c'est à moi que t'aurais dû le donner ! C'est de moi dont tu es censé prendre soin, pas d'un SDF  Il comprend rien sérieusement. Les hommes je vous jure. Il me tend une barre de céréales au chocolat. Vraiment sexy et glamour celui là. Les poches remplis de bouffe. Non c'est bon je voudrais pas voler ta nourriture et paraître pour l'égoïste , on sait jamais, sur le retour peut être qu'on croisera un autre SDF dis-je en croisant les bras contre ma poitrine.  Moi non plus je veux pas me disputer mais tu fais pas l'effort de me comprendre, depuis qu'on est arrivés là ...  ouai, depuis qu'on est arrivé je passe pour la bouffonne de service. La blague pourrie de ce matin, maintenant. Je le retrouve quand mon vrai mari ? C'est 20 MINUTES plus tard que nous arrivions, j'étais légèrement blanche et sérieusement, si je ne mangeais pas RIGHT NOW, j'allais tomber dans les pommes - d'amour - Non, c'est bon, je peux le faire toute seule  oui, enfin ,c'était ma fierté qui parlait, je préférais qu'il le fasse lui, mais finalement, c'est son grand père qui avec toute la gentillesse du monde, m'avait proposer de me faire un sandwich.  Un jambon beurre parmesan ... ne vous embêtez pas , mais c'est vraiment adorable merci dis-je en le regardant faire, si je pouvais lui sauter dessus pour manger mon casse croûte, je le ferais.

Je peux vous dire que le trajet se faisait ensuite silencieusement. Vingt minutes ce n'était toujours pas la mort surtout qu'Anya rentrait a la maison comme une fleur tandis que moi et mes grands parents prenions les courses. Une vraie princesse et le pire dans l'histoire c'est qu'elle refusait que je lui fasse a manger. Je levais les yeux au ciel sans compter que mon grand père arrivait faire un sandwich. Il le faisait jamais mais même pas pour son épouse, c'était surprenant limite un peu faux-cul en regardant ça de plus prés. Je secouais la tête vivement quittant la cuisine pour rejoindre le salon. Qu'elle s'amuse pas a dire qu'elle est maltraitée après ce coup je crois que je le prendrais un peu mal. Assit sur le fauteuil, mes grands-mères regardaient les recettes toutes différentes pour faire le plat de demain. Elles étaient vraiment heureuse qu'on vienne compare a l'année dernière ou j'avais été chez ma belle-famille. J'écoutais sans vraiment écouter. Anya était encore dans mes pensées. Elle disait que je me préoccupais pas assez d'elle, de la faire passer après un inconnu, c'était toujours aussi ridicule dans ma tête, capricieux, madame la princesse, la duchesse, c'était bien elle. "On peux prendre une de vos voitures?" Demandais-je à ma grand-mère. Elle hochait la tête. Trois véhicules on avait le choix je prenais la plus grande pour mettre nos valises dedans même si on passait une seule et unique soirée au cottage, je sens que mon épouse ne savait pas quoi faire comme choix niveaux fringue.

Le grand père de Kenny avait eu la gentillesse de me faire un sandwich sans que je ne demande quoique se soit. Je ne voulais pas que Kenny me le fasse, question de principe, puis j'avais aussi l'impression qu'il ne comprenait pas. Je devais lui rappeler le temps ou il se sentait à l'écart, le temps où il pensait que je faisais passer Andy avant lui ? Andy c'était mon meilleur ami, moi j'étais passé après un inconnu à l'odeur douteuse. Mauvais pour l'égo. Je mangeais enfin. Mon ventre semblait se calmer. C'était l'extase. Je peux vous le dire. Je dévorais limite mon sandwich et c'est à ce moment là que le grand père de Kenny me regardait bizarrement Dis donc, t'avais faim Anya je riais en hochant la tête  Je n'en pouvais plus je prenais un grand verre d'eau après ça ainsi qu'une pomme pour rejoindre Kenny dans le salon qui demandait une voiture.  On part maintenant ?   je savais qu'il voulait aussi qu'on aille à la fête foraine mais c'était pas trop pesant pour ses grands parents de laisser Alessia ? D'ailleurs, elle dormait toujours et ce soir, ils allaient surement avoir du mal à l'endormir .

Je prenais la voiture qui me faisait le plus envie, en grand amateur de véhicule j'hésitais pour finalement prendre une grosse Mercédès, celle de mon grand-père, il avait pu la conserver après sa retraite, il avait adoré l'utiliser et moi je la trouvais classe et un peu vintage. Anya revenait, elle me parlait c'était déjà bien, je m'estimais heureux. "Je me disais qu'on pourrait plus en profiter puis dans le doute si tu perds, tu pourrais prendre une vengeance." Je la cherchais, la taquinais, un sourire aux lèvres alors que mes grands-mères parlaient entre elle. "Ou on peut attendre si tu veux rien ne presse." Je jouais avec les clés de la voiture, l'heure était bien avancée et j'avais envie d'aller m'amuser faut dire qu'on avait pas eu l'occasion puis ça allait me changer des jeux vidéos de ces derniers jours, je passais ma vie à ça et à réviser pour rattraper deux mois de cours sur le commerce. "J'ai mis les valises dans le coffre, je savais pas ce que tu voulais prendre du coup j'ai tout pris pour ce soir."

Kenny comptait partir maintenant. Je regardais l'heure, il était 16h30, le ciel commençait à s'assombrir peu à peu.  Tu veux plutôt dire, que t'auras le temps de prendre ta vengeance dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Je regardais en haut de l'escalier, il faudrait surement qu'Alessia se réveille à cet heure ci.  Ca ne me dérange pas, mais il faudrait qu'on réveille la petite avant, parce qu'elle va pas faire sa nuit ce soir et j'ai pas envie qu'elle embête tes grands parents et qu'elle les empêche de dormir dis-je, la bouche en coeur.  T'as bien fait, merci  oui, parce que je sais pas encore ce que j'allais me mettre demain, pour Thanksgiving et s'il avait prit qu'une valise, avec la chance que j'ai, la tenue idéale se trouvait dans l'autre. On va dire au revoir à la petite ? oui je ne voulais pas qu'elle se réveille et qu'elle cherche notre présence alors que nous n'étions plus là. Je ne voulais pas qu'elle se sente abandonner. Alors oui, peut être que c'était qu'un bébé, mais elle comprendrait qu'on allait partir et qu'on reviendrait demain... ou pas, mais j'aime penser que si. Que ma fille est intelligente, même à cet âge et qu'elle arrive à nous comprendre, quoiqu'on dise. Après le passage dans la chambre d'Alessia, nous partions vers la voiture. Un signe de main au grand parent, qui suivait une bise d'ailleurs, nous étions partis pour la fête foraine.

"Je ne serais pas si confiante moi." Je la regardais avec ce petit air de défis alors que je me levais. "On lui fais juste un bisou sinon je sais que tu vas pas vouloir partir, maman poule." On pouvait penser tout ce qu'on veut Anya était une maman plus que parfaite, elle avait bien du mal parfois à se défaire d'Alessia même si elle prétendait le contraire. "Yep on y va !" Je montais les marches en m'aidant de la rampe, une par une jusqu'à arriver, je fus surpris, la douleur était là mais de manière très faible, je ne pensais absolument pas qu'elle serait comme ça à ce stade là de la blessure. Un bisou à Alessia, des câlins, on partait quant elle commençait à gazouiller et dieu merci elle ne se réveillait pas. Je souriais en descendant sur la rampe une deuxième fois par contre Annabeth un peu moins. "Fais pas cette tête, je t'ai déjà dis de pas le faire !" déclara t'elle menaçante. "Tu réveilles ta petite fille quand on part?" dis-je en la voyant tout de suite se radoucir. "Oui bien sur." La pauvre, elle savait pas qu'Alessia avait le caractère bien trempé de sa mère. Dans la voiture, Anya conduisait, je regardais le paysage puis Anya de temps en temps en la guidant. "Prend à droite puis à gauche et on y est !" terminais-je par dire au bout de 10 bonnes minutes. Pleins de lumières, de gens, la fête foraine sous nos yeux, j'étais excité à l'idée de monter faire la grande roue et autres attractions. "Attend." Dis-je en la voyant sortir. Je retirais mon attelle, je voulais pas qu'on me dise que je ne pouvais pas entrer à cause d'une blessure presque guérit. Je claquais la porte, marchant un peu difficilement, fallait que je m'habitue de nouveau mais honnêtement j'avais à peine mal.

Je conduisais. Nous étions allés faire un dernier petit bisous à Alessia avant de partir et sérieusement, ça me fend le coeur de la laisser ici. Peut être que demain, elle allait puer le vieux ? OMG, le conflit de génération. Bien sûr monsieur le GPS dis-je en souriant un peu, suivant les directions de mon époux. Je garais la voiture sur le parking. Regardant la grande roue. C'était magnifique. J'en avais des étoiles plein les yeux. Je fronçais un peu les sourcils lorsque je le voyais enlever son attelle. T'es sûre que c'est prudent ? Tu devrais la garder sauf qu'il marchait plutôt bien. Il y avait du monde. Je prenais la main de mon mari, pour la serrer dans la mienne afin de ne pas le perdre mais aussi pour qu'il puisse prendre appuie sur moi.  T'as pas trop froid ? demandais-je en attrapant tout de même une écharpe dans son sac pour lui mettre autour du cou.  Voilà, c'est mieux comme ça  je l'approchais de moi, en tirant sur l'écharpe pour déposer un baiser sur ses lèvres. Ca me fait plaisir d'être là