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Cody plongea sa tête dans le cou de Dia. Son menton épousa son épaule, qu'il caressa entre remontant et descendant la courbe de ses bras. Il mit quelques secondes à formuler ces quelques mots, sûrement le stress dû à la réponse de Diamantika qui suivrait (alors qu'il connaissait parfaitement la réponse). « Je t'aime. » chuchota-t-il, le visage coincé dans son cou, fixant un point dans la même direction qu'elle. Il avait dit ça tellement bas mais si proche de l'oreille de Kovache que ça sonnait comme un écho. Même dans un moment comme ça où ils étaient complètement délivrés de toute retenue, le Lowell trouvait moyen d'y mettre un peu de pudeur.
Cody n’avait plus du tout les pieds sur Terre. Et ouais, là, les gros relous de la life s’empresseront de dire ’normal patate, t’es dans une piscine’. Mais non. Là avec Dia, il avait l’impression de s’être envoler à des années lumières d’ici à bord d’une navette intergalactique, style Star Wars, le genre de module qu’Anakin Skywalker conduisait quand il était gamin (avant qu’il ne devienne le beau, le somptueux Hayden Christensen). Bon, faut que j’arrête de baver. Parlons de Diamantika. Tout son corps se tendit sous les puissants coups de rein de Cody, de quoi le rendre fou, mais fou. Son désir le tiraillait, il ne tarda pas à rejoindre Diamantika dans le plus palpitant des orgasmes. Ils n’étaient peut-être pas à leur galop d’essai, mais vous savez, vous, ce que ça fait de sentir le cœur de la femme qu’on aime battre au travers de sa chair, de sa cage thoracique, de ses poumons, de sa colonne vertébrale ? Il l’enveloppait dans son dos et pourtant, chacune des sensations qui la transcendait, chaque vague, chaque tremblement, chaque muscle qui se contractait était une part de Cody. Et c’est là que je termine la chanson de la Reine de Neiges ; ’libérééééé, délivrééééé, c’est bon il a éj…’ NOOOOON j’dis rieeeeen, c’cochon, j’ai retiré le hide en plus ohlalalalalalala je ne veux pas briser le rêve de toutes les petites filles ilhiennes qui veulent s’acheter la poupée Elsa à Noël. La tension redescendait et après avoir repris un peu de son souffle, Diamantika se retourna et s’adossait à la paroi de la piscine, lui soufflant qu’elle l’aimait. Ce à quoi Cody sourit, ne parvenant pas à formuler ces trois mots. Ils l’avaient fait à deux reprises. OK, j’sais qu’on dit ’jamais deux sans trois’ mais après un orgasme fulgurant et un Vercingetorix qui n’a pas encore tout à fait quitté la gaule, il n’était pas en mesure de le faire. Elle le serra contre lui et le jeune homme fit de même, canalisant ses émotions en enfouissant son visage dans le cou de Diamantika. « Tu crois qu’on peut tomber enceinte en nageant dans une piscine ? J’veux pas apprendre dans neuf mois que je suis papa de vingt bébés à cause de ça. » Le moment flippe du jouuuur. Coline, si tu lis ce rp, parle-moi de la fécondation STP. C’est possible de tomber enceinte en nageant dans une eau où Codynosaure a pleuré ? Tu as quatre heures. Il éclata de rire et se redressa pour capturer brièvement ses lèvres, lui arrachant un baiser. Il baissa la tête, checkant l’état de son soutien-gorge. Les jumeaux Bleeker étaient sortis de leur cageeee. Il était temps que Cody fasse leur éducation. Il réajusta bien son soutif et affirma en tapotant le tout à travers la dentelle, l’air de rien, en mode ’je fais du tam-tam sur les seins de ma femme ’ ; « Tu passeras mieux face aux caméras, appelle-moi Cody Spielberg. Tu crois qu’on pourra récupérer le film si caméra il y a ? Au cas où tu me manques certaines soirs. J’veux me rappeler ça. Puis ça fera un souvenir, j’aimerais le montrer à mes enfants ! » Déjà qu’ils avaient voulu la jouer discrets, mais bon, faudrait vraiment être aveugle pour ne pas comprendre ce qui venait de se passer entre eux. Enfin, il se corrigea, se rendant compte des conneries qu’il disait ; « Enfin non, j’vais pas montrer ça à mes enfants, pas avant qu’ils aient au moins 77 ans. Berk. » Cody affichait un grand sourire aux lèvres, et ouiiii, monsieur vient de faire l’amour, monsieur est heureux, monsieur est décomplexé, lalalalalaaaa la vie est belle.
Euuuh … Wow. Cody posait juste une question et il se payait un fou rire en pleine tronche de la part de Diamantika. Et bien, si c’est comme ça, il ne posera plus jamais une seule question. En plus, elle semblait douter de la vivacité des Spermacodyzoïdes. J’veux pas dire, mais ces bestioles ne lâchent pas leur ovule si facilement. Ça l’étonnait qu’il n’ait eu que Jess comme enfant et que Maggie n’ait plutôt eu des quintuplés. Tout ça pour dire que la vie est du quand on a une armada de spermatozoïdes fertiles, Dia devrait le savoir. ……………………………….. Ben non justement pourquoi elle le saurait ? Elle est une nana, une nana ça ovule une fois par mois. A moins qu’elle soit hermaphrodite comme les escargots mais ça étonnerait bien Cody puisque Diamantika ne bavait pas. Pas sur lui en tout cas. Tant mieux. Un peu d’hygiène dans ce monde de brutes ne fait pas de mal. Pardon, j’raconte vraiment de la merde mais là il est 7h du matin et je vais en cours. Allez, j’y gooooooo je finirais ma réponse pluuuus tard ! Enfin normalement.
Plus tard. RE-BONJOUUUUUUR. Donc qu’est-ce que je disais ? Ah ouiiii, de la merde. Il garda une mine décontenancée et répondit ; « Pardon de m’instruire hein ! Mais OK, je retiens. Comme ça, quand on la fera dans la baignoire chez toi, Dorian ne risque pas de tomber enceint de moi en passant juste après. » Avouez que ça serait weird même si un petit Dody serait trop trop trooooppppp chouuuuu, il aurait le nez de Cody, les yeux de Cody, le zizi de Cody et les cheveux de Dorian (y a que ça de récupérable chez lui, sorry). Après avoir remis bien comme il faut le soutien-gorge de Dia – parce que papa Bleeker s’occupait bien de ses jumeaux – Diamantika se mit à lui rire au nez une seconde fois. « Tu ne sais pas prononcer Spielberg ? » Il voulait bien croire qu’elle venait pas des USA mais fallait pas abuuuuseeeeer. Bon, pas grave. Cody s'attellerait à son éducation dès qu'il pourra. Lui, les cours de diction et surtout de langues, ça le connaît ! Sérieusement, malgré les avances de Dia, il demanda ; « SuperGirl, elle a un fouet ? Car j’ai jamais essayé et en fait j’ai pas spécialement envie d’essayer. Pas de fouet pour moi. Merci, au revoooouar. » Heureusement, à sa connaissance, elle n’avait pas ce genre de pratique. C’est bon à savoir si jamais ils se mettaient en couple un jour. Puis après lui avoir clairement dit qu’il était irrécupérable, elle le coula. Dommage, Cody aurait aimé lui citer un très célèbre physicien que se llama Lavoisier et qui avait dit un jour ; ’rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme’ afin de lui clouer sa petite bouche sexy. Elle pouvait le traiter d’irrécupérable, mais en réalité il y avait toujours une infime partie de lui qu’on pourrait réutiliser (à savoir Codynosaure, of course). Mais le débat n’était pas là, elle le plongea underwater et l’asséna de ses lèvres fougueuses dans son cou, dans ses lèvres, ses dents s’insurgèrent dans sa chair, provoquant quelques chatouillis chez le jeune homme qui ne put retenir un rire. De fines bulles remontèrent donc à la surface, pétillantes et légères comme leur état d’esprit. Afin de ne pas perdre Kovache sous la pression de l’eau, il enlaça sa taille, essayant d’y mettre tout son poids pour prolonger cet instant féérique au fin fond de cette piscine. Sauf qu’elle vit les choses autrement et plonger pour récupérer sa culotte. Pendant ce temps-là, Cody revint à la surface, suivit de très près par Diamantika. « T’abuse, t’aurais pu aller chercher mon caleçon aussi. Allez, vas-y femme, grouille tes fesses et je te récompenserais comme il se doit. » fit-il en agitant sa main vers elle style ’ouuust vas-t-en d’ici vermineeee’. Mais il l’aimait sa vermine. Pendant ce temps-là, il se rapprocha du bord de la piscine, attendant juste d’avoir son sous-vêtement pour en sortir. Codynosaure n’avait pas signé les droits d’auteur pour apparaître sur la vidéo de sécurité. Sorry.