ROYLEE ♡ there's always hope

J'essayais d'encourager mon amoureuse comme je le pouvais. Je souriais, je lâchais des blagues à la noix, je faisais le con, histoire de la distraire un peu. Mais au fond, c'était pas la joie. Je stressais. Et oui, j'avais beau être à l'aise sur scène grâce au théâtre, j'étais un gros trouillard quand il s'agissait de quelque chose de sentimental. Leevy était mon coeur, vous comprenez pourquoi j'ai un peu peur. Oh allons, on parlera rupture une autre fois tu veux bien? On a autre chose à faire. je ris, amusé de parler comme un snobe de première classe. J'adorais faire le con. Je prenais les affaires de blondie dans une main tandis qu'elle me tenait l'autre. Je la sentais tendue, du coup, je caressais sa paume de mon pouce. J'entrais dans ce bâtiment le coeur serré. La dernière fois que j'étais venu ici, c'était lorsque Minnie-Love avait accouchée. Elle a failli mourir, mais la mort lui avait échappé. Sera-t-il pareil avec Leevy? Mon dieu je l'espérais de tout mon être. Je sais pas ce que je vais faire, mais s'il le faut, j'irais prier tous les soirs à l'église pour que Dieu la sauve. J'allais jamais à la messe mais alors? Il y avait un début à tout. A la réception, je laissais Leevy s'occuper de tout et en aucun cas je lâchais sa main. Seulement, la jeune femme me regarda et me demanda clairement de foutre le camp. Là j'affichais limite une gueule d'enterrement. Je voulais savoir merde. J'avais pas envie qu'elle me foute encore de côté. T'es pas sérieuse j'espère. répondis-je avec un sourire faux. Je lâchais sa main pour croiser mes bras contre ma poitrine. J'essayais pas de comprendre, peut être que c'était trop personnel pour elle. Et si plus tard elle est enceinte, elle voudra aussi nexter le père tout au long de l'accouchement? Bon ok la comparaison n'a rien à voir mais merde, je comprenais pas. Oh... comme tu veux... je t'attends dans la voiture j'étais pas en colère, juste déçu qu'elle fasse encore ses manières. Mais j'étais quand même gentil de pas lui faire vachement la gueule pour ça, je l'attendais. Je lui déposai un petit bisou au coin des lèvres avant de m'éloigner.

J'étais donc entrée avec Royce dans l'hôpital, je détestais cet endroit, il me rappelait trop de mauvais souvenirs et me dire que j'allais y passer tout mon temps ça me foutait juste le cafard. J'étais ensuite partie me renseigner à la réception, et c'est donc maintenant que j'avais tout à ma disposition et c'était à présent à mon tour de prendre du courage pour me rendre dans la salle du docteur. J'avais alors dit à Royce que c'était maintenant le moment de nous quitter, j'savais très bien que c'était pas logique et qu'il devrait venir avec moi, mais pourquoi? Pour qu'il s'inquiète encore plus et qu'il se fasse tous les films possible? Non, j'voulais pas ça. C'était déjà dur et j'me pensais pas capable de tout contrôler pour le rassurer et m'occuper du reste. J'inspirais alors légèrement en voyant sa réaction qui ne m'étonnait pas vraiment mais c'est difficilement qu'il accepta de partir, je le fixais alors du regard quand il s'éloigna, j'voyais bien qu'il partait en colère et que j'aurais pas dû lui demander de partir mais sur ça j'pouvais juste pas changer d'avis. Mais j'aimais pas le voir partir comme ça, puis y'avait peut-être des chances que je ne rentres pas aujourd'hui ni demain, ni dans une semaine donc c'est pour ça que si je venais à ne pas le revoir et bien j'avais besoin d'un vrai au revoir. Je marchais alors rapidement vers lui avant qu'il franchisse les portes de la sortie pour finalement attraper son bras en le retournant vers moi pour ensuite venir passer ma main dans ses cheveux et venir l'embrasser avec tout mon amour, c'était un baiser digne de cinéma là, mais j'avais besoin de ça, après plusieurs secondes je m'éloignais doucement. J'essaye de revenir vite, je te le promet. Dis-je en lui faisant un léger sourire pour finalement m'éloigner et marcher dans l'hôpital pour rejoindre le bureau de mon médecin avec qui j'avais mon rendez-vous. Pendant au moins deux heures il me fit tout un tas d'examen de toute sorte pour finalement faire la conclusion  de tout ça afin de m'expliquer que j'avais très peu de chance de m'en sortir et que pour m'aider il me fallait un dont, mais malheureusement je ne connais pas ma vraie famille donc ça risquait d'être compliqué pour la compatibilité. Je me doutais bien qu'on me dirait tout ça alors j'pouvais pas être plus bas dans mon morale j'pense, je demanda finalement si je pouvais rentrer ou non mais le médecin m'annonça que ça serait mieux que je reste pour commencer maintenant les traitements. J'inspirais alors longuement, franchement j'pensais pas que c'était possible d'avoir autant de mauvaise nouvelle d'un coup, mais j'avais besoin de voir Royce avant de revenir. C'est pour ça qu'en sortant de mon rendez-vous je sortais de l'hôpital pour finalement m'approcher de la voiture de mon homme où il était resté. Je me baissais alors doucement en m'appuyant sur les bords de la fenêtre ouverte, je voulais pas lui montrer que rien n'allait. Ça va, c'était pas trop long?

Je pensais qu'on se faisait assez confiance pour tout partager dans la vie. C'était pas ça un couple? J'avais l'impression de ne rien connaître au final dans une relation. Je ne la soutenais pas assez à mon goût. C'était une grande fille et elle avait envie de me le montrer, je le voyais bien, maintenant stop, il fallait que je l'aide un peu. Vexé, je m'en allais en traînant les pieds, d'ailleurs heureusement que Leevy m'avait rattrapé par le bras sinon ma tête serait déjà encastrée dans la porte coulissante. J'avais les idées ailleurs, c'était pas évident. Je la laissais me toucher, des frissons m'envahissaient et rapidement ses lèvres vinrent rencontrer les miennes. C'était un baiser assez triste, mais rempli d'amour. Je la serrais très fort contre moi. Je voulais pas la lâcher, je voulais qu'elle reste contre moi avec l'ignorance de la gravité de sa maladie. On avait l'air un peu cucul à tout le temps s'embrasser, se tenir la main et tout le tralala. Mais les gens comprenaient pas ce qu'on vivait. On s'embrassait à chaque fois comme si c'était la dernière fois. Je glissais ma main sur son poignet et je sentais le bracelet que je lui avais offert. Ne le perds pas. il lui allait super bien, j'avais bien choisi. Je passais ma main sur sa nuque pour appuyer doucement sa tête contre mon épaule. Je l'enlaçais puis je déposai un bisou sur sa tête. Elle me laissa ensuite. Je marchais lentement jusqu'à la voiture et j'en profitais pour envoyer quelques textos à Wade. J'avais peur, vraiment peur et je lui avais parlé de la situation. Je ne sais pas combien de temps j'ai attendu dans cette voiture, mais j'avais l'impression que c'était interminable, les plus longues minutes de ma vie. Je m'ennuyais tout seul. Leevy était à ma fenêtre et je finis par ouvrir la porte pour la rejoindre dehors. Elle venait de terminer. Suspens... Je posais mes fesses sur le banc juste en face. Je joignis mes mains au visage en attendant la réponse de ses résultats. Bon alors, explique-moi. Qu'est-ce qu'ils t'ont dit? ma petite amie restait d'abord silencieuse ce qui avait le don de me rendre complètement fou. Je lui tendis la main pour qu'elle vienne près de moi, qu'elle s'installe sur mes genoux. J'espérais qu'elle allait tout me dire, je voulais savoir si les choses allaient s'arranger ou pas.

Je n'étais pas bête, je savais très bien qu'il devait se dire que je le laissais pas être là pour moi et que je ne lui laissais par l’opportunité d'avoir la vérité mais il devait simplement comprendre que si je faisais ça c'était pour lui et que d'un certain côté le savoir un peu mieux que moi ça me rassurait, du moins j'étais beaucoup mieux en sachant que rien n'était révélé de son côté. En le voyant partir comme ça je n'avais pas pu m'empêcher de revenir l'embrasser et d'ensuite profiter de son étreinte, j'en avais besoin, j'avais l'impression d'être une pile qui avait besoin de recharger ses batteries et pour me remettre d'aplomb je n'avais que lui et il était le seul à pouvoir me donner de la force et du courage. Jamais. Dis-je d'un léger sourire après qu'il me disait de ne pas perdre le bracelet, c'est clair que je n'étais pas capable de m'en séparer, ça venait de lui et au moins avec ça j'avais l'impression de toujours avoir une partie de sa personne avec moi. J'étais ensuite partie pour entendre mauvaise nouvelle sur mauvaise nouvelle, j'en avais marre, j'avais l'impression que la vie ne voulait pas me faire de cadeau et que le destin était entrain de me faire regretter toute les choses horribles que j'avais pu faire, peut-être que tout ça j'le méritais finalement. Après avoir terminée j'étais revenue à ses côtés, j'avais du mal à cacher mon inquiétude, après tout habituellement j'étais une incroyable menteuse mais avec Royce j'avais trop de mal. J'allais donc avec lui sur le banc prenant alors une légère inspiration à sa question, j'pouvais pas lui mentir et lui dire que tout allait bien, c'était pas possible. Puis j'allais devoir lui dire que je ne rentrais pas avec lui et il allait bien se douter que ça,  ça n'annonçait rien de bon. Et bien.. Ils ont trouvés préférable que je reste là pour commencer les traitements et tout ce qui va avec.. J'aurai dû m'y prendre plus tôt et ils savent pas vraiment comment ça va évoluer. Dis-je après être venue sur ses genoux pour finalement poser mon regard face à moi en inspirant. Je suis pas sûre d'avoir des chances de m'en sortir Royce. Dis-je d'une voix assez vide, je disais ça parce que j'avais entendu ce que les médecins avaient dit et non parce que j'étais trop négative.

Maintenant c'était l'heure de vérité. Je saurais savoir si Leevy a une chance de vivre ou pas. J'aurais voulu l'accompagner jusqu'au bout au lieu d'être son taxi. C'était dans sa personnalité, il y avait des choses qu'elle voulait faire seule et j'avais énormément du mal à respecter cela, mais je devais quand même le faire. Assis sur le banc, je ne tenais pas en place, mon genou n'arrêtait pas de bouger nerveusement. Ma petite-amie me rapporta les dires des médecins. Je baissais la tête, en soupirant. Je pensais pas qu'elle allait continuer dès maintenant, dès aujourd'hui. Enfin si je le savais que c'était possible puisqu'elle avait emporté ses affaires, mais je préférais avoir une bonne nouvelle. Je ne répondis pas, laissant la belle prendre place sur mes genoux. Leevy sortit une phrase qui me donna envie de taper dans un mur, ou dans une voiture, mais pas la mienne, non je venais de la nettoyer. Je tournais la tête vers le grand bâtiment. Putain mais c'est des incompétents ou quoi?! je me retenais de piquer une crise, d'aller retourner toute la réception à l'envers, d'aller buter le personnel. Ouais vous pouvez pas savoir ce qu'il y avait dans ma tête en ce moment. J'essayais tant bien que mal de rassurer Leevy mais ce n'était que mauvaise nouvelle sur mauvaise nouvelle. C'est vrai, elle aurait du s'y prendre plus tôt au lieu de se laisser crever. Peut être qu'elle serait déjà guérie à l'heure qu'il est, ou du moins -c'est beau de rêver- son état ne serait pas si empiré. Y'a vraiment rien que je puisse faire? demandai-je désespéré par la situation. Désolé Leevy, mais ton Royce n'est pas aussi fort que tu ne le crois.

Je marchais dans les couloirs de l'hôpital à une lenteur assez folle, j'avais peur de sortir pour tout annoncer à Royce, je savais que j'pouvais pas lui cacher la vérité plus longtemps, sur le coup j'avais juste envie de tout bâcler et le laisser être heureux ailleurs, après tout avec quelqu'un d'autre j'pense qu'il vivrait une vie beaucoup plus normale qu'avec moi. J'avais juste l'impression d'être un fardeaux. Et puis merde, j'en avais marre de me prendre constamment la tête, je pouvais pas simplement être heureuse et bien pour une fois? J'étais donc finalement arrivée aux côtés de Royce pour tout lui dire, je le regardais ensuite en inspirant doucement me doutant bien qu'il s'énervait, oui mon homme était comme ça, toujours autant expansif. Je finis par m'asseoir à côté de lui à la place d'être sur ses genoux sachant bien qu'il fallait être un peu loin de lui quand il s'énervait comme ça. Il disait que les médecins étaient des incompétents mais non pas du tout c'était juste moi qui était un cas sans espoir. Je restais alors silencieuse tout en pinçant légèrement ma lèvre tout en essayant de ne pas craquer. Non tu peux rien faire, juste attendre. Dis-je en haussant mes épaules tout en n'osant pas vraiment le regarder, mais je me tournais finalement vers lui pour venir poser ma main contre la sienne. Je suis tellement désolée de te faire subir tout ça.. Tu mérites tellement mieux.

Rien faire, juste attendre, génial. Mais combien de temps? Putain encore combien de temps avant de pouvoir vivre une vie pleinement heureuse avec Leevy? Je lui avais déclaré ma flamme. Je lui avais offert un bracelet en argent, j'avais risqué ma vie avec la mafia juste par amour pour elle. Je commençais à baisser les bras malgré tous les efforts que je faisais. J'étais fou de Leevy, mais j'avais pas envie de la perdre et surmonter sa mort me rendrait dépressif. J'espérais pouvoir avoir assez de force pour l'attendre jusqu'au bout. Là je ne disais rien car elle était au plus bas, mais j'étais vraiment pas bien non plus. Attendre combien de temps exactement?! m'énervai-je en serrant le poing où elle avait posé sa main. Même sa tendresse n'arrivait pas à me détendre. J'avais envie de tout casser. Ma copine me dit que je méritais tellement mieux. Ah oui? Et comme quoi? Donnez-moi une définition du mot 'mieux et on verra par la suite, car pour l'instant, j'y croyais pas. J'étais agressif dans mes paroles mais j'étais tellement frustré que je le cachais en faisant mon méchant Royce. T'occupes pas de moi, j'ai l'habitude que toutes mes relations finissent par foirer. C'est toujours trop beau pour être vrai. Soit la meuf me trompe, soit elle me quitte sans aucune raison ou soit elle meurt d'un cancer. je me levais du banc pour ne pas la regarder. Je manquais de frapper dans la portière de ma voiture mais je me retenais. Leevy ne devait pas écouter ce que je disais, ce n'était pas moi mais la tristesse et la déception qui parlait à la place de mon coeur.

J'étais au plus bas et j'essayais vraiment de me contenir pour rester calme, c'est pour ça que je me montrais silencieuse alors qu'au fond j'avais juste envie de péter un plomb et m'énerver contre tout le monde. J'avais finis par dire la vérité à Royce et lui c'est clair qu'il n'avait aucunement retenue son énervement. Je le regardais alors en soupirant doucement, franchement j'pense que c'était la goutte de trop, comment j'pouvais rester calme en le voyant comme ça hein? J'arrivais plus à être tendre et d'essayer de le rassurer alors que ça servait totalement à rien. J'en sais rien. Mais je te demande pas d'attendre après moi, fais ta vite si ça peut te faire plaisir. Dis-je assez froidement en le regardant, ouais faut croire que moi aussi j'dis des choses que je pense pas quand je suis énervée. J'arquais ensuite un sourcil à l'écoute de ses mots, franchement au départ il faisait le gars qui avait de l'espoir mais là j'avais juste du mal à voir où elle était son espoir. Vu que bon il venait de clairement de dire que nous deux c'était foiré, très bien il voulait le prendre comme ça alors y'a pas de soucis. Je finis par me lever du banc en pinçant assez fortement ma lèvre pour contenir ma rage mais c'bon c'était trop tard là. J'crois sérieusement que t'as pas à te plaindre, c'est moi qui vais crever mon coco, c'est pas toi. Alors comme ça a l'air de bien te faire chier tout ça et que pour toi tout est foiré d'avance alors te gênes surtout pas pour prendre ta voiture et te casser d'ici. Dis-je en gardant ma voix assez froide, j'sais que c'était pas le bon moment pour se disputer mais j'en avais marre, j'avais juste l'impression que j'allais exploser sous toute cette pression.

C'était la deuxième fois qu'on se disputait à cause de ce cancer. J'étais méchant et désagréable. Je m'en prenais à la première personne devant moi et c'est Leevy qui prenait tout. Elle s'énervait aussi. Il y a juste une heure elle m'avait offert le plus beau baiser du monde, y'a deux heures je lui avais dit que je l'aimais, et maintenant tout était confus. Je sortais des conneries mais elle en sortait également. Je ne répondis pas à sa première remarque, parce que j'allais surement regretter ce que j'allais dire. Je versais la dernière goûte qui fit déborder le vase. Maintenant j'avais créé l'apocalypse. Leevy m'énervait, comme si j'allais vraiment la laisser tomber. Je levais les yeux au ciel en soupirant. Oh c'est bon ferme-là. je m'en voulais, merde. Mon équilibre émotionnel jouait avec mes pieds. J'avais envie d'être gentil mais je faisais tout le contraire. J'étais amoureux d'elle, pourquoi elle devait dire ça? C'était ma faute, j'aurais pas du m'emporter. Et dès que je m'emportais, qu'est-ce que je faisais? Je partais et je la laissais seule. Je viendrai te voir demain. je ne rajoutais rien, je rentrais dans ma voiture et je posais les mains sur le volant. Non, je pouvais pas faire ça, je lui avais promis à l'instant de ne plus jamais partir comme un voleur, de ne plus l'abandonner. Alors je coupais le moteur et je sortis de la voiture en la regardant. J'suis qu'un imbécile. c'est exactement ce que pensait Phoenix de moi et le fait de m'en rendre compte me faisait réagir. Je pouvais pas fuir à chaque crise au risque de perdre les gens que j'aime. J'ai peur pour Leevy, mais je ne sais pas comment lui montrer.

Je savais très bien qu'il n'était pas le seul à s'emporter et à sortir des mauvaises paroles vu que je venais de faire exactement la même chose, de tout façon c'était toujours ça nos disputes, celui qui dira les paroles les plus blessantes possible. J'aurai peut-être mieux fait de rien dire et juste partir pour que ça n'aille pas plus loin, mais il me connaissait j'suis une grande gueule. Mais là j'avais juste envie de m'enfuir à des millions de kilomètres, j'en pouvais plus de se cancer déjà que c'était pas facile maintenant alors j'voulais même pas penser aux moments où j'allais commencer à ne plus être en forme et à être mal. Bon maintenant c'est clair que je regrettais déjà ce que j'avais pu dire à Royce, mais sérieusement si lui n'avait plus d'espoir, comment je tenais moi? J'en avais déjà pas du tout et si j'essayais de tenir c'était pour lui alors si il voulait tout abandonner et bien c'était aussi mon cas. Je soupirais alors longuement en le voyant partir dans sa voiture, franchement ça ne m'étonnait pas de sa pars, fuir c'est un truc qu'il aime bien apparemment. J'étais alors prête à rentrer dans l'hôpital jusqu'à ce que j'entendis sa voix pour ensuite le voir sortir de sa voiture. Non, tu crois? Dis-je en levant mes yeux au ciel pour finalement m'approcher de sa personne et poser mes yeux sur son visage. Je suis désolée de m'énerver comme ça mais quand tu me dis se genre de chose ça me rend juste folle, on y arrivera jamais si on commence à s'embrouiller pour tout. J'en ai juste marre de tout ça et quand j'suis avec toi j'ai juste envie d'être bien vu que t'es le seul qui a le pouvoir de me rendre heureuse. Alors stop ok? Dis-je tout en le regardant en venant croiser mes bras contre ma poitrine en soupirant, vie de merde c'pas possible.