KENYA ❀ Roller bougie baby

Je crois que je ne comprenais rien à ce qu'il se passait. J'étais monté pour aller habiller Alessia étant donné que Kenny avait mal à la tête et qu'elle était assez agité et lorsque j'étais descendu en bas, sauvant au passage Kenny de sa maman poule, il était gaga devant sa fille, m'oubliant sur le bas côté de la route. Il la couvait du regard, la serrait contre lui. Il ne voulait plus la lâcher, tout bonnement. J'arquais un sourcil en me dirigeant vers mon époux et ma fille afin de remettre le bonnet de cette dernière, correctement. Oui, c'est qu'avec son attaque de bisous, il l'avait complètement déshabillait. J'ai son doudou et sa sucette  dis-je en donnant les deux trésors d'Alessia à ma belle mère qui me souriait après avoir lancer une petite phrase à Kenny. Une phrase qui n'était pas anodine pour lui. Je m'approchais de la petite, pour lui faire un câlin moi aussi et un bisous.  Maman et papa viendrons te chercher dans 3-4 heures le temps que papa aille mieux, qu'il ait plus bobo puis au passera au parc au retour pour voir les lumières de Noël qu'ils ont installés elle ne savait pas encore ce que tout cela voulait dire, mais j'aimais lui raconter ce qu'on allait faire. Je faisais un signe de main à Alessia qui ne s'occupait plus que de sa grand mère .... pour lui tirer les boucles d'oreilles. Ca c'est ma fille !

Ma puce, j'étais tellement fier et heureux de la voir en tenue d'hiver. Cette période était ma préféré, j'aimais les fêtes de fin d'année, avoir aussi mon anniversaire, voir la neige, faire des bonhomme de neige, boire du lait de poule ou encore aller à la maison du lac pour profiter de la vue, de la cheminé, j'étais complètement gaga de voir Alessia ainsi. Petite bonnet, écharpe et manteau, je lui faisais des tonnes de bisous. "Attend…" dis-je à ma mère un peu boudeur, je la serrais davantage, fallait surtout pas me dire ça, qu'Alessia était agitée quant elle partait de mes bras, j'étais souvent triste de savoir qu'Anya était sa préférée alors là j'avais limite envie de la garder contre moi à jamais. "Oui on ira voir tout ça avec maman ça va être super. D'ailleurs, c'est bientôt l'anniversaire de papa, tu devrais penser au cadeau." Riais-je avec ma mère. Anya lui disait au revoir et ma mère la prenait. "A tout à l'heure ma puce." Je lui faisais un signe de la main, Alessia et ma mère partait en ronchonnant parce qu'Alessia tirait bien fort sur ses boucles d'oreille. "Ta vu , elle pleure et s'agite quand je suis pas là." Je déformais un peu la vérité mais j'étais tellement heureux, mes yeux brillaient de milles feux, je passais même mon bras autour de la russe pour la ramener à moi. "Avoue que toi ça te fais plaisir de la voir tirer les boucles à ma mère petite femme cruelle que j'aime quand même." Je déposais un bisou sur sa joue, je passais ma main dans ses cheveux en la regardant très tendrement, amoureux comme au premier jour. "Faut que j'aille prendre ma douche, tu veux venir?" sifflotais-je innocent. Je pouvais pas rester trop longtemps debout ni même sans attelle, j'allais devoir mettre un sac poubelle autour de cette dernière pour ne pas la mouiller vu qu'il était formellement interdit de la retirer plus d'une minute mais j'étais persuadé que ça pouvait être sympa tous les deux sous la douche, s'embrasser et profiter de l'eau, j'avais envie de passer du temps plus intime en sa compagnie.

Je faisais des plans sur la gommette , je n'étais pas sûre que Kenny pourrait suivre d'ailleurs, c'était peut être une mauvaise idée, autant attendre qu'il aille mieux non ? Alessia partait, tout en tirant les boucles d'oreilles de sa grand mère. J'étais fière d'elle.  Quand c'est moi qui te le dis tu ne me crois pas, t'es aveuglé par la jalousie sifflotais-je en tournant sur moi même, les bras levées.  Je vois pas de quoi tu parles, mais je suis choquée que tu puisses penser ça, j'ai quand même proposé un café à ta mère ... pour l'effort qu'elle a fait de taper avant d'entrer, d'ailleurs, elle s'st fait faire un double des clés ou quoi ? oui parce que lorsque Manuela gardait Alessia, la mère de mon époux avait tendance à s'incruster. Kenny me prenait contre lui, caressait mes cheveux, je le regardais un instant un petit sourire sur les lèvres, j'attendais que ses médicaments fassent effets. J'aurais surement le droit à mon quart d'heure de vérité encore. C'était une belle perspective. Il me semble bien que je vais devoir aider monsieur non ? je lui faisais un clin d'oeil. Tu veux peut être que j'aille te prendre des affaires avant ? Tu veux quoi ?  oui nous irions surement prendre notre douche dans la salle de bain des invités, monter les escaliers risquerait d'être périlleux.

"Choqué." Je riais en levant les yeux au ciel. "Je te connais, je suis sur que tu jubiles enfin moi honnêtement ça me dérange pas, elle touche mes cheveux, je déteste quant on me touche les cheveux." Sauf Anya, elle avait quelque chose de rassurant, ça me comblait de joie quant elle le faisait, je me rappelais du nombre de fois ou elle avait été à mes cotés, à me faire sourire, rire, elle me rappelait les bons cotés de ma convalescence et inconsciemment ma mère non. "Je crois que oui elle a les doubles, histoire que si y a un souci, après je peux demander qu'elle nous les rende mais tu as bien vu qu'elle sonne quand elle sait qu'on est à la maison." Pour moi ça servait à rien, j'étais d'ailleurs plus rassurer de la voir de temps en temps venir comme ça à la maison au cas ou Anya referait une crise d'épilepsie et que j'étais au boulot. Caressant ses cheveux, je déposais des baisers un peu partout sur sa tête, le médicament faisait bien effet, je me sentais mieux, beaucoup mieux, sur mon nuage. "Ouais j'aimerai bien." Elle me faisait un clin d'œil, je souriais on était sur la même onde, génial. "Non rien du tout, je compte te faire l'amour pendant 3h." Je voyais grand, j'étais chaud pourtant. Je l'embrassais langoureusement, la faisant pencher en arrière sur le canapé, mes mains qui vagabondaient sur son corps lentement, caressant ses cuisses, jouant avec sa culotte. "On y va viens…" Je me redressais avec difficulté partant dans la cuisine pour prendre un sac, j'allais faire un trou et ça passerait. Revenant vers Anya, je lui tendais la main pour la prendre contre moi et l'emmener dans la salle de bain ou je la déshabillais assez rapidement même si le fait d'être debout sans béquilles me déstabilisait.

 Je jubiles pas ... du moins pas à ce point, je me dis que ça, c'est ma fille vois-tu dis-je avec un énorme sourire. Bien que je ne pense pas qu'Alessia ait de la rancoeur contre sa grand mère bien au contraire.  Ah bon, tu détestes tant que ça qu'on te touche les cheveux ... très bien, ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde  lui dis-je en sifflotant légèrement. Cette règle ne s'appliquait à mon cas, je le savais très bien, mais j'aimais qu'il me répète que j'étais la seule à pouvoir le faire, la seule qui pouvait lui procurer du plaisir en passant sa main dans sa masse brune. En ce qui concerne les clés de la maison ... ça me gênait. Bien qu'aujourd'hui ce soit chez nous, cette maison était la mienne, même pas mes parents avaient les clés de cette maison, qui plus est, je n'étais pas au courant qu'elle avait fait refaire les clés, je m'en étais juste aperçu avec le file du temps et ça me dérangeait encore plus. Je veux bien que tu lui demande, ça me dérange, je veux dire, elle nous a même pas demander, ou peut être qu'elle l'a fait avec toi mais je pense être l'une des principales personnes à prévenir lorsqu'on veut faire un double de ma maison ... et savoir qu'elle peut entrer comme dans un moulin quand on est pas là .. non   si jamais on était amené à partir, Manuela était là, elle pouvait arroser les plantes, le jardin, faire le ménage ... faire les tâches pour lesquelles elle était payée. Kenny voulait aller prendre une douche, il aurait certainement besoin de mon aide d'ailleurs. Je proposais d'aller chercher ses vêtements à l'étage mais monsieur avait une tout autre vision des choses. J'arquai un sourcil, surprise, positivement. 3 longues heures ? T'es sûre de pouvoir tenir le rythme ?  lui demandais-je avec un brin de défis dans la voix. C'était une longue période, surtout pour un homme qui avait tendance à s'endormir rapidement. Ses lèvres se posaient sur les miennes avec volupté. Je souriais en me laissant totalement aller dans ce baiser langoureux qu'il me donnait. Tout un tas de frissons se formaient sur ma peau, mes mains dans ses cheveux, je laisser tomber ma tête sur les coussins tout en le regardant .  C'est que tu m'as l'air vraiment pressé d'aller prendre ta douche  Je riais, il me redressait comme pour que je ne change pas d'avis. Pensait-il réellement que j'allais changer d'avis ? Il m'amenait dans la salle de bain, je regardais la douche, puis la baignoire. Tu penses que ça serait mieux quoi ? mais il ne me répondait pas. Il se contentait de me déshabiller . Je levais les bras, lui facilitant la vie, ainsi qu'une jambe après l'autre. Il était légèrement déstabilisé  Kenny ... t'es sûre que ça va aller ? je le regardais, il perdait un peu l'équilibre.

Plus de clé pour ma mère, j'allais devoir lui reprendre, je savais pas comment lui dire autant des fois je pouvais être désagréable, autant là j'avais du mal à lui dire parce que je savais qu'elle serait blessée. "D'accord, je lui demanderai." Dis-je en regardant Anya c'est là que je voulais prendre une douche en sa compagnie, une bonne douche longue et chaude, elle contre moi, son corps parfait, ses mains sur ma peau, chaud, chaud. "Tu m'as pris pour qui ! Bien sur que je peux, je vais même te montrer cet après-midi et quand, quand tu aura pris ton plaisir hein, je veux des excuses !" Je me jetais sur elle, l'embrassant langoureusement, la penchant sur la longueur du canapé, j'étais en forme totalement mais ça ne durait pas je savais que tôt ou tard les médicaments allaient m'épuiser en plus de la douleur de mon genou. "Ouais je suis pressé, je supporte plus ton odeur de pêche." Menteur, j'adorais ça, elle le savait. Mes yeux dans les siens je marchais un peu difficilement jusqu'à la salle de bain pour la déshabiller. J'étais ailleurs, sur mon monde ébloui par son corps, par ses yeux qui me regardaient, j'avais pas compris sa question, pas du tout. Une fois déshabillé, tout ce que je trouvais à faire, c'était de manquer de tomber, franchement c'était pas du tout responsable ce qu'on voulait faire, moi je mesurais pas encore le degré de dangerosité de la chose mais Anya aurait du le voir. Les yeux dans les siens, j'hochais la tête prenant le sac plastique pour le trouer et le mettre autour de mon attelle bleu, elle devait rapidement noir, plus de peau apparente coincé et rentré dans chaque rebords, je riais un peu en me voyant. "J'ai toujours voulu être robocope." Dis-je en m'accrochant au porte manteau de nos peignoirs, mes béquilles, je commençais à les regretter. "Et pour revenir à tout à l'heure, j'aime pas quand on me touche les cheveux sauf toi…" Diversion, acte 1, scène 1.

Merci répondis-je avec un grand sourire, ça me faisait plaisir qu'il prenne en considération ce que je ressens. Il fanfaronnait, il me disait pouvoir tenir 3 heures ... j'étais un peu dubitative. Pas que je voulais remettre sa virilité en doute, mais il n'avait jamais été capable de tenir aussi longtemps. Souvent il voulait dormir après d'ailleurs c'était assez frustrant. Je prend le pari don juan un clin d'oeil, complice, bien placé avec mes mots et je me laissais entrainer dans ses bras musclés qui m'entouraient. J'aimais tellement être dans ses bras, je pourrais y faire ma vie dedans. Je me sent en sécurité dedans, je me sens revivre et aimée. Odeur de Pivoine mon amour, de pivoine et je sais très bien que lorsque j'ai pas cette odeur tu te sens perdu c'est vrai, il me l'avait déjà réclamé à plusieurs reprises, surpris lorsque je changeai. Mais bon, au bout d'un moment, j'ai plus de lait pour le corps et je suis obligé de changer. Kenny me trainait jusqu'à la salle de bain, d'ailleurs, je ne savais pas réellement comment il avait pu réussir avec un genoux en moins. Je l'aidais comme je pouvais, levant les bras, les jambes ... mais il manquait tout de même de tomber. Je me reculais un peu d'ailleurs. Du calme ... fais attention c'était une mauvaise idée, il allai finir par se faire mal à l'autre genoux. Kenny s'enfilait un sac poubelle autour de la jambe. C'était un énorme tue l'amour. Oui, c'est fou comme mon envie était descendu en flèche. Je profitais que Kenny est la tête tourner ailleurs pour attraper une serviette et la mettre autour de mon corps. [color=palevioletred] C'est parce que je suis la seule a avoir des doigts magiques 5/color] et sur ces mots, je secouais mes doigts devant son visage, rieuse, avant de me calmer. Je vais aller prendre ma douche en haut bébé .. c'est pas prudent, j'ai pas envie que tu tombe et tu devrais prendre un bain pour t'asseoir... tu veux que je t'aide à prendre ta douche , mais je te préviens, je reste habiller et en dehors histoire que je craque pas moi non plus.

Je m'étais occupé de ma jambe normal j'avais encore un peu conscience de ma blessure même si les médicaments me montaient clairement a la tête, je me sentais a la fois bien et mal. La douleur horrible qui avait été déclenché par la marche m'empêchait de penser correctement même quand je perdais pied j'avais mis du temps a me rattraper seulement si j'avais pas conscience de mon état Anya oui. Elle trouvait ça imprudent. Quoi? J'étais tellement surpris. "Si tu veux." Dis-je en me tournant un peu, je savais qu'elle avait été refroidis. "Non je me démerde vu qu'apparemment je te plais plus avec un sac autour de la jambe, je rentre pas dans tes normes et pouff plus de désir." Je levais les yeux au ciel prenant ma béquille que j'avais laissé tombé dans la salle de bain en venant, je marchais vers la douche italienne. "Tu peux y aller, j'aimerai pas que tu sois dégouté non plus." Là c'était pas vraiment moi qui parlait les médicaments avaient prit le pas dessus et voilà je disais en gros ce que je pensais, chose que je n'aurais pas fait à une époque sans rien. Posant ma béquille dans un coin pour pas la mouiller, je commençais à prendre ma douche, m'appuyant quand même sur un coté pour ne pas perdre l'équilibre faut bien avouer que c'était dur de voir son épouse refroidit d'un instant à l'autre alors que moi j'avais envie de la câliner, de profiter d'elle. Dire que j'avais pu avoir envie d'elle même malade avec le nez qui coule, les yeux rouge et entrain de vomir c'est là que je pensais avoir un vrai souci.

Kenny perdait pied, perdait la tête. Je le regardais un peu surprise d'ailleurs. Certes, ça m'avait référée de le voir avec uns sac poubelle autour de ma jambe, mais c'était imprudent. Il avait mal et je ne voulais pas lui en causer plus. Pour l'instant, il ne sentait peut être plus rien, mais après, la douleur allait se réveiller et là, il allait regretter ce moment, certes de plaisir, mais qui devenait douloureux.  Arrêtes de dire n'importe quoi je secouais la tête tout en le regardant. Il était assez agressif dans sa façon de parler. T'as faillit tomber en me déshabillant ... c'est pas prudent, tu vas forcer et tu vas avoir mal après je soupirais en disant cela d'ailleurs, il faisait sa tête de mule et partait dans la douche sans m'adresser un regard. J'enlevais ma serviette pour la poser sur le lavabo, longeant la grande vitre de la douche avant d'arriver à l'entrée. J'étais à l'entrée, il était au bout, je le regardais en secouant la tête. Regardes toi ...  je le voyais avec sa béquille, avoir du mal à se frotter, à se rincer ... et à tenir debout. J'allais le rejoindre sous les jets de douche , face à Kenny. Tu me laisses faire ?

Je réalisais pas vraiment que j'allais payer le prix de nos câlins, j'allais bien, je me sentais bien aussi et du coup je pensais que j'étais capable de le faire alors qu'en fait non, j'étais juste bon à rester au lit en attendant. Sous la douche, je n'avais pas répondu à ANya, j'avais un peu les nerfs, j'étais pas agressif autant qu'avec ma mère, mon ton restait quand même doux pour mon épouse mais j'étais déçu. Je me tenais tant bien que mal, j'essayais de me laver tout seul. "Si je te fais de la peine, tu peux partir…" Je baissais un peu la tête pour continuer à me doucher quand Anya venait à moi. Mon amour était si belle et peut être que je n'étais pas aussi gentil que je le pensais en la voyant venir à moi. J'hochais la tête pour dire oui, elle me laver, je souriais un peu parce qu'à chaque fois qu'elle s'approchait je lui volais des baisers sur sa peau, front, nez, je riais un peu en continuant, j'étais un enfant, un enfant qui grandissait bien rapidement au vu de mes sensations que je pouvais éprouvé quant elle me touchait.