KENYA ♥ I 'm not a star

"Comment vous dire, c'est une fille et en général les femmes ne sont pas sujette à ce genre de pathologie cependant elle peut porter le gêne sans que cela ne se déclenche dans cette forme de daltonisme mais vous savez il en existe plusieurs maintenant reste à voir si elle aurait quelque chose. Par contre c'est si vous avez un garçon à l'avenir, c'est là qui va falloir voir, il y a des chances qu'il le possède maintenant, dans la vie de tous les jours ce n'est pas non plus un grand handicap." Non pour un homme non mais quand je voyais Anya, ses yeux sur moi, je voyais une sorte de jugement. "Tu veux que je dise quoi?" dis-je en la regardant. "C'est pas une super tare, je vis très bien avec, quand tu as jamais connu les couleurs ça te manque pas, tu connais pas alors oui les vêtements parfois c'est plus difficile mais on a toujours quelqu'un qui nous empêche de sortir habillé comme un clown tu sais. On en souffre pas, ça fait pas mal." Le médecin me regardait, il souriait un peu, c'est vrai j'étais un peu agacé mais bon ça me passait bien rapidement quand je devais aller dans la salle pour m'allonger. J'avais un peu peur, j'avais peur de la douleur, parce que j'étais usé de toutes mes migraines, fatigué des hôpitaux, des médecins, Anya serrait ma main, je la regardais un peu avant de voir la machine vers mon œil. "Si c'est pas dangereux pour elle, oui je veux qu'elle reste mais si y a des ondes ou autres, non." Je lui serrais un peu la main, je cherchais encore à la protéger mais c'était normal. "Non il n'y a rien, je vais commencer." L'assistante apportait une chaise à la russe, on me mettait le truc pour me tenir l'œil et le laser commençait. Ça chauffait, ce n'était pas douleur mais juste désagréable vu que je ne pouvais pas cligner de l'œil, vraiment désagréable au bout de 3 minutes. Mon œil droit était le moins touché, finalement le médecin préférait pas toucher à l'autre ayant peur de dégrader le nerf optique.

J'étais un peu choqué qu'il me parle ainsi. Il ne me disait jamais rien après tout , j'étais en droit de me demander si ma fille aussi allait avoir ce genre de soucis, j'étais en droit de demander plus de renseignement non ? J'ai jamais dis que c'était une super tare Kenny, mais j'ai le droit de savoir, de poser des question, j'ai envie de que notre fille puisse voir de belle couleur, qu'elle puisse s'émerveiller et faire la différence entre un bleu roi et un bleu canard ... je sais que ça fait pas mal, mais je demande juste, parce que tu me dis jamais rien dis-je en fronçant un peu les sourcils, d'ailleurs, il m'avait parlé de ça 6 mois après que nous soyons ensemble, si ce n'est pas plus. Il m'avait agacé à mon tour, cependant, je restais tout de même avec lui lorsqu'il devait se faire " opérer " Je tenais sa main le temps de l'opération, on me le permettait. Je tournais la tête tout de même parce que c'était assez impressionnant. Une fois fini, au bout de 3 minutes d'ailleurs, je regardais Kenny avec un sourire, il fermait un peu l'oeil. T'es un peu réparé maintenant dis-je avec un petit sourire. Le temps que l'assistante du médecin donnait à Kenny un médicament mais aussi une pommade qu'il devait se mettre, je réglais l'opération en faisant un chèque de notre compte commun. En tout cas, merci de nous avoir prit en urgence je serrais de nouveau la main du médecin avant de prendre celle de Kenny pour l'entrainer à nouveau dans la voiture. Comment tu te sens ? [/color][/color]

"J'ai l'impression que tu me jugeais en me regardant comme ça c'est tout." J'avais longtemps eu du mal à m'y faire, combien de fois j'étais sorti dehors avec des vêtements dépareillé, mes parents avaient mit du temps à m'emmener consulter du coup j'en avais souffert et me voilà là à être presque méchant avec mon épouse parce que c'était des souvenirs douloureux. Je voulais pas que mon fils ou ma fille subissent le même traitement, ils auraient le droit à énormément d'attention, des techniques que j'avais aussi apprit au fils du temps pour reconnaitre certaines couleurs. Je me faisais opérer pensant à tout ceci, serrant la main à Anya et en caressant à l'aide de mon pouce le haut de sa main. C'était terminé. Rapidement, je fus surpris mais heureux. Je fermais l'œil, je me redressais, ça me chauffais encore un peu, c'était pas très agréable surtout quand l'assistante me mit des gouttes, je ronchonnais un peu sous la douleur qui se dissipait vite. "Un peu." Je souriais, je la suivais sans rien dire, la laissant régler l'opération jusqu'à sortir après avoir salué le médecin. "mal." Dis-je en la suivant. "J'aurais pas du te parler comme ça, c'est vrai que je te dis jamais rien, j'ai pas envie de t'inquiéter aussi quelque part enfin mon œil va bien, demain je te dirais si je vois plus clair, là il est juste un peu blessé." Pour cause on devait attendre, j'avais même gagné un arrêt médical pour deux jours, la lumière agressive devait être exclu c'était en parti pour ça. Dans la voiture, je passais mon bras autour de mon épouse, lui volant un bisou sur sa joue. "J'aimerai bien qu'on aille fêter Thanksgiving chez tes parents avec la petite, je sais qu'ils le fêtent mais l'année dernière c'était vraiment bien, ça serait le tout premier pour elle." Je tenais à cette fête et certainement pas chez ma mère, depuis qu'on était un peu en froid, j'évitais qu'elle la garde.

Je te juge pas, c'est normal que je me pose des questions surtout quand ça te concernes toi, notre fille et nos futurs enfants dis-je en caressant sa joue tout doucement. Je pinçais un peu les lèvres d'ailleurs, parce que je ne voulais pas que nos enfants aient ce soucis là. L'opération s'était bien passé, elle avait même été plus rapide que prévue. C'est après avoir réglé l'opération, que j'aidais Kenny à rentrer dans la voiture tout en lui demandant comment il allait. J'ai besoin de savoir tout ça Kenny, parce que ça concerne aussi notre descendance. Je suis en droit de savoir tu crois pas ? Puis j'ai envie de savoir quand ça va pas, je veux tout savoir de toi. T'as eu le droit au cache oeil alors moussaillon ? je riais un peu alors qu'il passait son bras autour de mes épaules pour me ramener contre lui et déposer un baiser sur la joue. On peut aussi le fêter chez tes grands parents tu sais ... mes parents l'ont fait pour toi l'année dernière ... je suis certain que ça les dérangerait pas de le refaire, mais ça serait bien que ta famille, en Angleterre, puisse voir ta fille tu crois pas ? C'est vrai, depuis la naissance d'Alessia, nous n'étions jamais retourné en Angleterre . Puis on pourra aller au Cottage, comme ça, pas besoin de dormir chez eux, on aura notre liberté J'arquais un sourcil, attendant de savoir s'il était d'accord avec moi pour que nous allions au cottage que je lui avais offert pour son anniversaire, d'ailleurs, je me demandais ce que j'allais lui offrir cette année.

"Bien sur que tu dois savoir juste que c'est compliqué, j'ai vécu des moments difficile, ma famille me croyait pas, elle pensait que je simulais, que je faisais exprès de me planter et…" je prenais une aspiration comme pour me donner du courage de raconter un moment difficile. "Et je l'ai mal vécu." J'avalais ma salive, passant mon bras autour d'elle. "On fera le test à Alessia, mon médecin m'a toujours dis que ça ne se déclenchait pas chez une petite fille, c'est souvent masculin, je m'en fais pas." J'avais pris le meilleur, Anya savait que question santé je faisais tout pour même si j'alignais des centaines de dollars pour 5 minutes, j'en avais rien à faire et pour Alessia ou elle ça serait pareille. "Je me sens plus, je suis un pirate, un capitaine et je veux bien que tu sois une de mes courtisanes." Sifflotais-je amusé par la situation, honnêtement ça allait je voyais pas énormément du à la grosse déficience de mon œil gauche mais avec Anya à mes cotés, je pouvais lui faire confiance. "J'y ai pensé mais je sais que ta famille te manque." Je le faisais aussi pour elle, Anya parlait souvent de la Russie, ses parents, son pays lui manquait et je le comprenais maintenant le mien aussi me manquait ça faisait un an que j'avais pas remis les pieds là-bas pour mon anniversaire en fait et ça me manquait cruellement, j'aimais mon pays natal puis Anya avait l'air de vouloir y retourner surtout quant elle parlait du cottage. "OUII !" dis-je excité. Je me raclais la gorge. "Bon si tu insistes on y va." J'essayais de reprendre une allure plus mature mais j'avais trop envie d'y aller, tellement, je comptais même les jours dans ma tête sans compter que mes grands-parents allaient être heureux de voir enfin Alessia vu qu'ils n'avaient pas pu aller à notre mariage à cause de leurs âges avancé. Je tournais la tête d'Anya pour l'embrasser avec fougue encore sous le coup de l'émotion de cette nouvelle. "Je suis trop trop content !" Je tapais les pieds par terre sur la voiture. "Tu sais vu que je commence pas mon stage tout de suite, demain tu peux sécher les cours… On reste ici… shopping… câlins et tout…" murmurais-je charmeur à son oreille que j'attrapais pour lui mordre sensuellement.

Sa famille ne l'avait pas cru. J'étais assez surprise, comment ne pas croire un enfant sur sa santé ? Pourquoi simuler une telle chose. Sa famille, je ne la comprendrai jamais. J'ai l'impression qu'ils te prenaient jamais en compte .... c'est fou  bon, j'étais mal placé pour dire ce genre de chose, moi aussi je n'avais pas eu une structure familiale saine, mais j'avais été choyé, dorloté   et protégé comme personne. J'étais la seule et unique héritière au trône, je devais être en bonne santé. D'accord, on lui fera faire dis-je en hochant la tête, un peu dans mes pensées d'ailleurs. Je pensais à ma fille, je me demandais si elle voyait les choses comme moi je pouvais les voir. Je veux être la seule courtisane alors ou ... mieux. Je serais ta sirène  oui je me vois mieux comme l'une de ces créatures mystiques qui fait chavirer le coeur de tous et qui les hypnotise avec sa beauté légendaire. C'est tout moi (aa) Attends par contre, je me pose des questions, si je suis la sirène, comme on fait .. enfin comment font les sirène pour s'adonner aux joie de la vie avec les pirates égarés ?  et pour faire pipi ? Ah moins que tout ceci ne soit que légende et qu'en faite, leur queue n'est que supercherie et qu'en fait en dessous c'est des jambes.... Bordel, toute mon enfance est remis en question. Je revenais à la réalité lorsque nous parlions de Thanksgiving. Oui, mais la tienne aussi ... nous allions plus souvent en Russie qu'en Angleterre après tout. Il avait le droit aussi de retrouver ses racines.  Je le regardais avec un petit sourire sur le visage, j'attendais qu'il dise vraiment ce qu'il pense et là .. sa joie exploser.  J'éclatais de rire en le voyant faire. Oh mais oui j'INSISTE dis-je en riant à nouveau, enfin j'avais pas tellement insisté quand même, mais je voyais que ça lui faisait plaisir et que ça lui tenait à coeur.  La main de Kenny s'abattait contre ma joue pour me tourner la tête et m'embrasser. Je fus surprise par autant de fougue.  Une fois, ma respiration prise, je lâchais un petit Waouh en le regardant avec de gros yeux Dis donc, si j'avais su que ça te faisais autant d'effet je t'aurais proposé ça plus tôt. je passais mes doigts contre mes lèvres comme pour éteindre le feu qui les consumaient. Si t'es content, je suis contente  lui dis-je en posant ma main sur sa cuisse. Il venait parler contre mon oreille, je souriais en l'entendant et à ses petits mordillements.  Huuum tu m'incites à sécher les cours. Cours ou une journée rien qu'avec toi je faisais mine de peser la balance avant de me poser contre mon mari.  Je crois que j'ai choisis ... mon capitaine  murmurais-je contre son oreille.

"Une sirène…" Je tournais les yeux vers elle, je la regardais de haut en bas, j'appréciais beaucoup, c'était un peu mythique, les hommes qui se rêvait souvent d'en voir une moi j'en avais une. "Si j'étais gentil je te dirais que tu es déjà ma sirène mais j'ai pas envie de te mentir." Je riais pour ma blague mais encore plus sous les questions d'Anya, elle se prenait tellement la tête. "Mais t'emballe pas t'en ai pas une, en plus tu sentirais le poisson et tu sais que je déteste ça." J'avais la nausée rien que de penser à ça, je fronçais même le nez, dire qu'une fois Anya avait faillit me tuer avec du poisson. "En plus ça existe pas, Ariel c'est une légende comme le petit crabe Sébastien ou encore Polochon, ça existe pas dans la vraie vie, heureusement pour elles d'ailleurs imaginent, elles seraient chassés, tués ou même étudier pour la science." Je gâchais tout sans vraiment m'en rendre compte, je pensais pas un seul et unique instant qu'Anya avait cru l'espace de quelques secondes que tout ceci pouvait existé. Cependant tout ceci, cette conversation très sérieuse fut rapidement balayé par mon excitation, Anya venait de dire oui, on irait chez ma famille et j'explosais de joie. Je levais les bras, je tapais du pied au sol, faut dire que je me privais assez pour permettre à mon épouse d'être tout simplement heureuse, ma famille, mes grands-parents me manquaient, j'avais passé des étés chez eux, c'est mon grand-père qui avait eu le rôle de père pour moi, toutes mes questions c'étaient lui qui avait répondu et non pas mon père. Je crois que je serais pas l'homme que je suis sans lui. "MERCI !" m'écriais je en lui volant un de ses baisers super fougueux qui la plaquant contre la banquette. "Non mais je suis pire que content, tu peux pas savoir comment mon grand-père à hâte de te connaitre mieux et de voir sa petite fille." Je la serrais dans mes bras, nouait mes doigts aux siens jusqu'à lui proposer un petit plan. "Genre tu choisis." Dis-je en posant mon index sur la balance qu'elle faisait avec ses mains pour baisser le coté cours. "Je vous promet une très belle journée mademoiselle." Je savais pas comment dire, courtisane non, sirène ? J'avais pas franchement envie d'écouter Anya et ses pensées étranges à ce sujet alors mademoiselle et le vouvoiement prenait tout de suite une allure plus sensuel surtout quand je la regardais avec mes yeux brulant, enfin mon œil brulant. "C'est nul avec ce truc je peux même pas te faire mon petit regard." Je levais les yeux au ciel, rieur alors que la voiture se garait arrivé devant chez nous ou des paparazzis nous attendaient. Et merde. "Passe devant ma puce…" J'allais la protéger avec un œil en moins quand même hors de question qu'elle se fasse bousculer ou autre. Je l'encerclais un peu de mes bras avançant jusqu'à la porte ou on criait mon prénom pour me demander ce que j'avais à l'œil.

T'es méchant ... c'était pas gentil de me dire que j'étais pas sa sirène. Ces derniers temps, mon mari avait cette fâcheuse tendance à me casser. Je levais d'ailleurs les yeux au ciel Me prend pas pour une conne, je sais bien que ça n'existe pas, c'est le principe de la femme mythique qui fait rêver les hommes, à laquelle on ne peut que succomber qui me plaisait, mais aussi l'océan, la liberté ... tu gâches tout oui, là, il commençait à me prendre la tête. Il arrivait tout de même à se rattraper, lorsque nous parlions de fêtes de fin d'année, je ne pensais pas que sa famille lui manquait tant que ça, il ne m'en parlait pas souvent d'ailleurs. Ah bon ? Parce que la dernière fois que je suis allée chez tes grands parents je te signal que je me suis faite mise plus bas que terre parce que je voulais apprendre à te connaître un peu plus et qu'on me raconte des souvenirs de ton enfance et adolescence, j'avais pas conscience qu'ils voulaient mieux me connaître ... Si je lui proposais ça, c'était tout simplement pour lui faire plaisir, parce que sa famille, encore une fois, ne m'avait pas accueillis avec le charme légendaire des anglais... peut être bien que se sont des irlandais expatriés ... ceci expliquerait cela ... Bien sûr, c'est un choix assez difficile à faire d'ailleurs, d'un côté j'ai tout mon avenir et de l'autre ... quelque chose que je peux faire quand je veux alors est-ce que je veux vraiment je fis mine de réfléchir, mais mon choix était déjà tout fait, bien entendu que je préférais rester là, à profiter d'une journée en compagnie de mon mari. Pour une fois qu'il veux bien faire les boutiques avec moi qui plus est à NY. J'espère bien  dis-je en plongeant mon regard dans ... un seul oeil pour le coup, tandis que je m'étais installé sur lui, à califourchon. Sauf que la voiture arrivait. Je descendais la première pour m'engouffrer dans l'immeuble, Kenny me suivait de près. C'est fou, comment avaient-ils su ? Tu crois qu'il y ' a quelqu'un qui les renseigne sur nos allés et venus ?

"Mais ta pas besoin d'être une sirène pour ça." Je la regardais, je respirais la sincérité, on voyait bien que je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle me disait ça, enfin je la trouvais tellement belle, tellement hypnotisant. "Tu sais si Priape était si à cheval sur nous, à me regarder, limite mal me parler c'est parce que je lui ai dis qu'en étant en ta compagnie tu me déconcentre un peu et après tu veux être une sirène, à mes yeux tu l'es sans l'odeur de poisson et sans l'espèce de queue." Je passais mon bras autour d'elle, la ramenant plus proche de moi quant on discutait de nos projets pour Thanksgiving, Anya ne l'avait jamais fêté enfin au vu de ses origines, elle ne connaissait pas vraiment l'importance que cette fête avait dans ma famille et cette année on allait la fêter comme il se doit en Angleterre avec Alessia. "Ils sont comme ça, mes grands-parents ont toujours eu un peu peur des femmes que je fréquentais, ils voulaient pas trop te connaitre parce qu'ils ont lu les articles de presse, ils ont entendus mes parents dire que tu étais pas forcément très bien pour moi et mon grand-père quand je lui parle, il arrête pas de s'excuser. Ils ont envie de te connaitre en plus c'est à Thanksgiving qu'on ressort les albums de famille, tu vas t'en manger des histoires sur moi." Je faisais la moue. "Espérons que tu m'aimes encore après ça." Je riais légèrement, j'étais trop heureux qu'on y aille, j'avais envie de les voir, de montrer notre beauté aussi. "Quand tu veux? Je suis pas non plus à ta disposition, je peux dire non." Dis-je en croisant les bras, je la regardais du coin de l'œil, j'étais quand même intéresser par son choix. "Très bon choix." Je passais mes mains dans son dos quant elle venait à califourchon sur moi et la voiture s'arrête. Je ronchonnais en posant mon front contre son épaule, le pire c'est que les journalistes étaient bien présents et que j'avais beau essayé de protéger Anya c'est moi qui subissait les flashs et mon œil me faisait un peu mal malgré le bandeau. Entrant à l'intérieur du hall, je l'entrainais vers l'ascenseur. "Non je pense pas ils font juste les plantes vertes dehors espérant qu'on sorte, la prochaine fois on sort par le parking souterrain." Là personne pouvait nous voir. "Je vais appeler mes grands-parents pour leur dire qu'on vient." J'étais toujours aussi excité même quand on entrait dans l'appartement. Au téléphone, j'attendais qu'on décroche, sourire aux lèvres, œil pétillant. "Mamie? C'est..." Je me tournais un peu. "Oui c'est Kenou." Je détestais ce surnom.

T'aurais dû commencer par là  lui dis-je en parlant de la mission qu'il avait confié à Priape lorsque nous étions en tournage. J'étais heureuse qu'il soit obligé de demander à l'un de ses employés d'être ferme avec lui mais aussi de le tirer loin de moi lorsqu'il le fallait parce que, seul, il n'y arrivait pas.  Des articles ?  j'étais un peu surprise d'ailleurs, il n'y avait jamais rien eu de mal sur moi dans la presse, au contraire, j'avais toujours fait attention à mon image, mon père aussi d'ailleurs.  Dis plutôt que c'est ta mère ... je m'entendais bien avec on père, c'était le seul qui m'aimait bien et le seul à être vraiment gentil avec moi dans sa famille, mise à part Apple et ses cousin(e)s.  Pourquoi tu me le dis pas alors ça ? Qu'ils veulent me connaître, que ton grand père s'excuse, je veux dire, moi je suis resté sur la dernière fois ... enfin tu me connais de toute manière, j'y serais tout de même resté Anastasiya la rancunière acte 163785687356923[....]  Je sais pas, ça reste à voir ce qu'ils vont me dire  je riais doucement en disant cela, rien ne pourrait faire envoler tout l'amour que j'avais pour lui.  Tu pourrais dire non ? je bombais les lèvres, je m'approchais de lui en mettant en avant ma poitrine avant de rire et de faire mon choix. Je sais, je fais toujours les bons choix terminais-je par dire en le regardant de haut en bas avant de m'asseoir sur lui.  tu vois par moment, je me dis que l'univers et contre nous ... je soufflais en sortant de la voiture. Je tenais la main de Kenny pour l'entrainer rapidement avec moi, mais aussi pour le guider notamment et c'est une fois dans l'appartement que j'envoyé valser mes chaussures en allant dans la chambre pour me mettre à l'aise. J'enfilais un petit débardeur, je retirais mon jeans et restant en petit culotte. Il faisait bon dans la maison et j'étais nettement plus à l'aise comme ça. Je me laissais tomber dans le canapé en écoutant Kenny et j'éclatais de rire  Bidouuuunet, ne fais pas cette tête voyons, Grand maman est heureuse de parle à son Kenou ! Dis moi, t'as une grenouillère en Angleterre qui t'attends aussi ?