KENYA ♥ I 'm not a star

C'est que le petit amateur de beignet m'avait fait mal avec sa chevalière, je saignais mais moins que lui. En plus avec la dispute avec mon épouse j'étais complètement hors de contrôle et j'étais prêt à lui refaire le portrait seulement le toucher de mon épouse, ses yeux, sa manière de me parler, je me laissais distraire, apaisé. "Ça va et toi? Il ta fait mal?" Il avait juste pincé ses fesses, ma conscience était en colère contre mon impulsivité. "J'aurais pas du? Il te tripote normal !" Je me retournais le gardien se tenait le nez, il était contre d'appeler la police mais il irait bien aux urgences par contre. "C'est normal." Elle m'embrassait, je souriais légèrement jusqu'à ce qu'elle touche ma joue, ça piquait un peu mais pas trop non plus. "C'est pas grave, on doit partir, on est super en retard." Je regardais le gardien une dernière fois qui avait l'air un peu apeuré, une chose est sure mon image ne serait pas entaché car si c'était le cas je détruirais la sienne sans complexe, sans scrupule, Anya m'avait apprit à ne plus avoir de sentiments en ce qui concernait les gens comme ça et j'aimais ça. Glissant ma main dans celle de ma femme, je sortais en sa compagnie, tapotant avec un kleenex un peu ma plaie sur la route, heureusement que j'aurais du faux sang sur la tête parce que là ça gâchait tout le clip cette blessure. Silencieux, on allait au studio pas très loin, grand immeuble de plus de 25 étages.

Je ne lui en voulais absolument plus après ce geste. C'est vrai les badboy ça a un effet considérable sur les filles, puis le voir me défendre comme ça, c'était plaisant. Par contre, le petit moins était sa petite blessure. Mais non t'inquiète pas il m'avait pincé les fesses, pas donné un coup de poing comme il avait pu le faire à Kenny, qui ce dernier lui en avait rendu deux si ce n'est pas plus pour la peine. Bah oui il t'as légèrement amoché ...  je passais mon index dessus en bombant un peu la lèvre, tristounette.  Je crois qu'un grand guerrier comme toi peut au moins avoir un bisous lui dis-je en souriant avant de lui faire un petit bisous sur les lèvres. Rapide, mais tout de même. Il m''attrapait par la main pour me trainer dans la rue avec de longue foulée, je tentais de le suivre, mais à la place de tourner à gauche, je tournais à droite ... mais heureusement qu'il tenait bien ma main parce que rapidement je me retrouvais collé contre lui dans la bonne direction. j'avais oublié que c'était à gauche dis-je dans un rapide sourire, pour le coup, il était assez fermé et silencieux. Laisses lui de l'espace Anya ... alors je ne parlais pas, je me contentais juste de le suivre et de dire bonjour à la secrétaire à l'entrée qui annonçait notre arrivée.

"Un seul? Je prends." Je ne disais plus rien juste après, je souriais mais c'était difficile ma lèvre était fendue après voilà je pense que ça méritait bien un petit passage à tabac. Marchant dans la rue, Anya me tirait à gauche. "Hein?" fis-je en la regardant quand on se retrouver coller. "Pas grave, trompe-toi plus souvent." J'étais coquin, les yeux amoureux et gourmand alors que je posais ma main sur sa joue en lui volant un baiser. On reprenait la route quelques secondes plus tard, Anya était silencieuse, j'étais tactile, ma main dans le creux des reins de mon épouse alors que je saluais ma secrétaire et que l'on passait dans les couloirs pour aller vers le studio ou Priape nous attendait. "Enfin !" dit-il en nous voyant. "On a eu un contretemps." Priape regardait Anya puis ma lèvre, il pensait à des trucs pas très catholique je suis sur, je le connaissais. "Ouais enfin du coup trainons pas, je t'aide pour la table de mixage." J'hochais la tête sortant le plus grand des fauteuils pour mon épouse, bien oui princesse jusqu'au bout des ongles. "ça va?" demandais-je doucement à Anya. "T'es sur? Je te trouve bizarre, si il ta fait mal tu peux me le dire…" Je lui caressais la joue, Priape ne disait rien, je crois qu'il avait saisit qu'il se passait un truc face au silence de mon épouse. "Je m'énerverai pas, tu parles pas, je m'inquiète un peu."

on verra lui dis-je avec un petit sourire tout en passant mon pouce sur sa joue pour la lui caresser avant d'arriver dans l'entrée du studio. Nous étions en retard, tous le monde nous attendait déjà. Priape nous regardait comme ci nous venions de commettre un délie. Je posais juste ma tête contre l'épaule de Kenny en baillant un peu. On a eu un contretemps .... j'arquais un sourcil, c'était plus que ça, nous nous étions retrouvés coincés dans un ascenseur, puis un jeune gardien, qui faisait surement ce boulot pour payer ses études m'avait pincer les fesses ce qui avait entrainé une bagarre. C'était plus qu'un contretemps, c'était une matinée chargée et mouvementée oui. Ce mec m'avait donné l'impression d'être un simple objet, depuis quand ce genre de chose arrivait encore ? Je soupirais un peu, mon mari me sortait un fauteuil pour que je puisse le regarder, je m'installais dedans, en le regardais faire jusqu'à ce qu'il ne vienne me voir. Oui t'inquiète pas ça va je déposais un baiser contre son épaule en passant ma main dans ses cheveux brun, sauf qu'il s'inquiétait encore. Non, je te laisse juste un peu plus d'espace, j'essaye de pas t'envahir trop souvent, puis j'ai pas apprécié qu'on me pince les fesses comme si j'étais qu'un vulgaire objet c'est tout ... Allez, je te regardes, vas travailler lui dis-je en lui volant un baiser. Je souriais un peu, en plus de tout ça j'étais fatiguée, j'avais mal dormi et on s'était pris la tête hier soir et matin, même si c'était difficile à croire en nous voyant maintenant.

"Sur?" J'étais lourd mais je la connaissais un minimum pour savoir qu'elle n'était pas bien. Elle ne parlait pas et quant elle me disait le pourquoi elle ne le faisait pas, je levais les yeux au ciel à cause de la première raison. "Mais étouffe moi, je t'en supplie même à genoux s'il le faut." Franchement j'aimais quant elle me parlait tout le temps et là elle passait sa main dans mes cheveux, un bisou sur mon épaule, ça me faisait bien frissonner toute cette histoire, j'avais les yeux qui brillaient doucement. "T'inquiète pas pour l'autre mec, plus personne te touchera comme ça." J'en faisais mon affaire désormais, j'allais être deux fois plus vigilant. "Je fais vite et après on rentre, je vais te masser, te chouchouter avant de partir pour la fin du clip." Je lui volais un baiser puis un autre sous le regard désespéré mais amusé de Priape. On était un jeune couple marié mais complètement amoureux malgré les mois qui ont passés, les disputes qui ont eu lieu. "J'y vais !" Je me lançais passant dans la salle insonorisé, mettant le casque jusqu'à me lancer dans la chanson en entière que j'interprétais plutôt bien faut dire que je l'avais beaucoup chanter, fallait peut être une bonne grosse heure pour bien tout finir mais pas 4 comme prévus par Priape.

er, se fit entendre. Mes doigts passaient sur sa nuque pour la lui caresser du bout des ongles alors que je secouais la tête/ [color=palevioletred] Tu vas quand même pas te mettre à genoux je déposais ensuite un baiser contre son épaule, lui disant un peu mon ressentie sur ce qu'il s'était passé.  Je m'inquiète pas Kenny ... ça m'é énervé un peu plus c'est tout lui dis-je en haussant une épaule. Je n'étais pas traumatisé non plus, c'était pas la première fois et certainement pas la dernière que ce genre de chose allait m'arriver. Mais c'était toujours aussi déplaisant. C'est dans des moments comme celui-ci où on a l'impression d'être un bout de viande.  Prends ton temps, on est pas pressé je souriais légèrement à son baiser, laissant ensuite retomber ma tête contre le cuir du siège. Je fermais un peu les yeux épuisés, j'écoutais aussi la voix de mon mari. Elle était douce, juste, enivrante. C'est fou qu'il n'ait jamais pensé à percer dans ce domaine là. C'est au bout de quelques minutes, que je m'endormais, sans vraiment pouvoir lutter plus. J'avais passé une trop mauvaise nuit pour ne pas me laisser aller dans les bras de Morphée.

On est pas pressé mais je savais qu'elle allait s'embêter pendant l'enregistrement, en tout cas je m'attelais à la tâche interprétant la chanson entièrement, pas satisfait de ce que je faisais à certains instants mais il me fallait encore quelques répétitions pour être totalement au point. Ce qui concernait Anya, je ne la voyais pas, faut dire que je levais très peu la tête chantant la plupart du temps les yeux clos pour une meilleure concentration et c'est quand je terminais, que la musique se coupait et que le silence prenait place que je comprenais qu'il y avait un truc. "Quoi?" dis-je en voyant Priape me faire des bruits, il avait pas l'air de vouloir parler en tout cas. "Je compre…" Je sortais jusqu'à voir Anya dormir. Je souriais un peu, mettant mon manteau sur elle pour la couvrir avant de venir vers Priape pour donner les endroits ou j'avais envie de refaire. J'ai du mettre une bonne heure et demi pour être au moins content d'une des premières versions, Priape lui était vraiment heureux, il n'y avait rien à modifier alors que moi je voyais une petite liste d'erreur défilée dans mon esprit. "Ma puce…" Accroupi devant elle, je caressais sa joue. "J'ai fini... tu veux qu'on aille manger?"

Je m'étais directement endormie, sans le vouloir. J'aurai voulu pouvoir l'écouter, j'aurai voulu pourvoir le voir s'accomplir dans ce domaine qu'il aimait tant mais mes paupière s'étaient fermées toutes seules. Je n'avais pas pu faire autrement. La tête penchée contre mon épaule, les jambes croisées, je ne faisais pas de bruit, comme d'ordinaire d'ailleurs. Je sentais une source de chaleur se poser sur moi tout à coup, je la serrais contre moi en me tournant un peu. Sans que je ne le veuille, le fauteuil c'était tourné sous la petite impulsion que j'avais donné pour remonter la veste sur moi.  Mmmmh dis-je en me laissant encore plus tomber dans la siège, jusqu'à ce que mon visage ne soit caché sous la veste. J'entendais la voix de Kenny, mais j'étais fatiguée et c'était comme si sa voix était un fond sonore. Je n'arrivais pas à ouvrir les yeux, parce que la fatigue s'était emparée de moi, il faudrait certainement plusieurs essaies pour que j'arrive à ouvrir les yeux. Come on Kenny, tu peux le faire.

La belle au bois dormant, je pensais rêver en la touchant parce que madame ne se réveillait pas du tout, elle était dans un profond sommeil. "Bébé…" continuais-je à murmurer proche de son visage. Je me redressais posant mes mains sur chaque accoudoir. "Allez debout…" Elle était fatiguée, ok je le comprenais mais là je commençais à prendre peur parce qu'elle ne levait pas du tout le bout de son nez alors je l'embrassais. Un baiser rapide puis un second, c'était encore pire j'ai l'impression d'embrasser une poupée, pas que je l'avais déjà fais mais c'était un peu froid sans intérêt. "Ta tuer ta femme." Plaisantais Priape. Je me retournais pour le fusiller du regard sur place, c'est quoi cette phrase. "Elle est crevée, on s'est prit la tête et elle a dormit sur le canapé." Je levais les yeux au ciel, franchement y avait quelle pour aller se tuer le dos sur le canapé comme ça. "Bon bien je vais aller manger tout seul avec CANDICE !" J'accentuais le prénom tout ça pour qu'elle se réveille, allez.

Je dormais, j'étais complètement épuisée. Mes paupières étaient d'une lourdeur incroyable. C'est le résultat d'une nuit sur ce maudit canapé. A croire qu'il avait fait exprès pour que ce genre de chose n'arrive pas. Pour qu'aucun de nous deux n'aille dormir sur le canapé, loin de l'autre. Je n'arrivais pas à ouvrir les yeux, je l'entendais mais c'était plus fort que moi. Je ne voulais pas me réveiller. Je sentais ses baisers contre ma peau, mais non, encore, là, je n'y arrivais pas. Je ne sais pas comment j'avais réussi à me lever ce matin. Comment j'avais fait pour marchée jusqu'ici, pour trouver l'énergie de me disputer avec Kenny également. Cette impression était étrange. Vous savez, lorsque vous êtes tellement fatigué, que malgré cette envie de se lever, vos paupières restent clauses sans que vous ne puissiez faire quelque chose. Je l'entendais exposer notre vie, dire qu'on s'était disputés, que j'avais dormi sur le canapé, je fronçais un peu les sourcils mais lorsqu'il me parlait de Candice, je trouvais enfin le courage d'ouvrir les yeux. Je baillais, encore et encore, mes yeux me piqués et je ne savais même plus où j'étais en cet instant, je n'aurais pas dû dormir aussi longtemps, parce que j'étais encore plus dans les nuages. Après manger, vient la sieste c'est moi qui vous le dit. Qu'elle heure il est ? demandais-je en me frottant les yeux et en étirant tout mes membres pour me réveiller.