KENYA ♥ I 'm not a star

Je la regardais pas non plus, j'avais pas honte, j'étais un peu énervé par sa réaction. Pourquoi je faisais ça bien parce que j'aimais bien, j'aime le sexe c'est tout puis quand on est jeune on fait des choses sans réfléchir aussi. "C'est pas mal ce que je faisais non plus, à t'écouter on dirait que j'ai fais un truc de dingue, tu sais y a pleins de mecs à qui ça arrive." Dis-je en la regardant finalement. "Puis si je suis doux ou romantique comme tu le dis c'est parce qu'entre toi et moi c'est pas une histoire de sexe, je t'aime, je suis amoureux de toi tout simplement." Terminais-je en la regardant toujours. Quelques minutes plus tard, je me levais, on avait regardé la télé mais elle comme moi on était pas dans l'histoire, on pensait à cette histoire qui était un peu ridicule soyons honnête, mon passé faisait parti de moi, j'en étais pas non plus hyper fier mais j'étais pas forcément honteux de ce que j'avais pu faire. Anya passait, elle revenait sur le lit en me parlant. Je souriais un peu avant de rire avec elle. "Ouais c'est vrai, c'était pas hyper romantique mais c'était sincère, on se voulait maintenant à cette époque, pourquoi attendre." Je me souvenais aussi de cet instant, c'était vraiment drôle, j'avais cru qu'elle se faisait belle pour moi alors je m'étais déshabillé, j'avais eu du mal car je sortais d'opération de moins de 7 jours et ma tête était douloureuse seulement après rien ne valait ce que j'avais vécu en sa compagnie. Une machine à plaisir, je levais les yeux au ciel, elle essayait de plaisanter mais au fond je savais que ce n'était pas vraiment une plaisanterie surtout au vu de ce qu'elle disait après. "On peux arrêter d'en parler?" demandais-je en lui caressant la tête. "J'ai pas envie de continuer d'en discuter puis en plus je trouve ça étrange de demander ça surtout que tu es ma compagne, demander si j'ai satisfais mes anciennes copines c'est… voilà je crois que mes mots sont assez explicite." Ça sonnait étrange vraiment. "Bon allez si demain tu veux qu'on aille faire les magasins on devrait dormir." Vite Morphée vient me chercher pour oublier cette soirée des plus étanges.

Il m'aimait moi et là était toute la différence... oui, j'avais du mal à me dire tout de même que mon mari avait été ce genre d'homme là. Alors qu'il partait, je restais devant la télévision, peut être 20 minutes voir une demie heure de plus avant d'aller le rejoindre dans la chambre. Nous parlions de notre première fois à tous les deux. Il avait voulu que se soit romantique et à vrai dire, on avait loupé cette partie là. Puis, par la suite, je tentais de dérider la situation avec une question assez maladroite et rapidement il me mettait un gros stop en me demandant d'arrêter d'en parler. C'est pas étrange Kenny. Juste avant tu me dis que t'oses pas me demander, que je te frustre .. et maintenant que je sais tout ça, je comprend, ça n'a rien à voir .. et cette question c'était pour te dérider mais pour me dérider aussi, pour essayer d'en rire, parce que tu peux pas savoir la pression que ça me met, je me dis que je suis pas à la hauteur, que tu vas vouloir plus, d'ailleurs t'en veux déjà plus et moi, y'a des choses auxquelles je suis contre. Des plans à trois, c'est mort, je dirais jamais oui ...  et finalement, je me mettais sous la couverture en disant cela et en me tournant.  Si je traduit ce que t'es en train de me dire, c'est j'ai pas envie de parler de ça avec toi.Je comprend pas la barrière que tu mets entre nous, t'oses pas jouer devant moi, t'oses pas me dire ce que tu veux ... J'ai l'impression d'être une inconnue par moment à tes yeux  c'était enfin sortie, j'osais lui montrer des choses, j'osais lui parler et lui mettait toujours des freins. Bonne nuit Kenny dis-je un peu tristement et en éteignant ma lumière.

La pression? Je ne saisissais pas trop pourquoi elle se l'infligeait elle-même, je l'écoutais jusqu'à ce qu'elle me dise bonne nuit. Franchement je ne pouvais pas la laisser penser ça. "Anya…" dis-je en allumant ma lumière de mon coté, je posais ma main sur sa hanche pour qu'elle se retrouve sur le dos. "J'ai jamais dis que je voulais un plan à trois déjà, je suis trop égoïste pour te partager." Ça elle devait le savoir quand même, je l'espérais. "Puis y a pas de pression à se mettre, je t'ai rien demandé en plus c'est ça, tu te mets la pression toute seule, je suis content comme ça alors bien sur oui parfois j'aimerais bien plus de câlin à mon égard de temps en temps mais ça va tout me convient." Je posais mon menton sur la naissance de sa poitrine, levant les yeux vers elle pour contempler son visage. "Si y avait un souci, je te le dirais maintenant, je t'ai déjà dis assez de chose, je suis plus à ça prêt désormais mais y a pas de problème sauf peut être le fait que tu ronchonnes." Je déposais un baiser sur sa peau, sous son cou, son menton, je remontais doucement jusqu'à sa joue avant d'arrêter pour la regarder, moi au dessus d'elle. "Pour répondre à ta question de tout à l'heure, non elle n'est pas tombée en panne parce qu'à l'époque si je l'ai fais c'était pour tester des petites pilules bleu." Je riais un peu avant de m'écrouler sur le coté amusé par ce souvenir." C'était horrible, au début tu vois ça se passe normal mais j'avais pris un médicament pour la migraine à l'époque et le mélange de molécule à fait que je me suis retrouvé aux urgences parce que ça descendait plus du tout et que ça faisait mal. Pas très glorieux tout ça, c'est là que je me suis rendu compte qu'en fait ce n'était pas si bien que ça, deux filles en même temps mouais." J'avais gardé un mauvais souvenir, je l'avoue c'était aussi drôle dans mon esprit.

Il voulait me parler. Je me laissais tomber sur le dos pour l'écouter attentivement. Il arrivait à me faire sourire en me disant qu'il ne voulait pas me partager, je ne le voulais pas non plus.  Je crois que je suis bien trop égoïste moi aussi et pas que pour te partager oui en général, je l'étais aussi au naturel. Je n'avais pas de pression à me mettre, c'était facile à dire. Je bombais un peu la lèvre, j'allais parler jusqu'à ce qu'il pose son index sur mes lèvres pour terminer. Je souriais en hochant la tête. D'accord . Le menton de mon mari se posait rapidement contre la naissance de ma poitrine. Je passais ma main droite contre l'arrière de sa tête pour lui caresser les cheveux, que je prenais entre mes doigts. C'est ce qui fait mon charme non ?  oui, c'était connue, je ronchonnai souvent. Je le regardai déposer un tas de baiser contre ma peau. Naissance de ma poitrine en remontant vers mon cou, puis mon menton. Je continuai à caresser ses cheveux tout en continuant de le regarder et de l'écouter. C'est pour ça que t'as eu peur à l'hôpital en France ?  je riais un peu.  Mon pauvre bébé  lui dis-je avant qu'il ne se laisse tomber sur le côté. et t'en a déjà pris de ce genre de pilule depuis qu'on est ensemble ?

On s'accordait parfaitement. Mes yeux brillaient quant elle disait ça, elle voulait pas me partager, moi non plus j'étais parfaitement heureux de l'entendre même si je le savais déjà. Anya cessait un peu de ronchonner, c'était son truc, comme le mien quand on était pas content on marmonnait dans notre barbe mais moi j'en avais plus qu'elle, logique, c'est bête ce que je viens de dire enfin c'est vrai que la voir faire un peu la tête me plaisait. "Oui quand tu fais ta petite tête, ton front qui se fronce itout." Je regardais ses yeux avant de parsemer sa peau de baisers, de plusieurs baisers, c'est là que je me confiais, autant y aller, lui avouer comment l'expérience avait terminée. Je riais en plus, c'était un souvenir à la fois sympa et un peu amer. "Bah ouais tu m'as en fait gobé alors que j'avais pris d'autres médicaments, j'ai cru que ça allait refaire le même truc, je flippais totalement." Riais-je encore avant de me laisser tomber sur le coté en tournant la tête vers elle. "Non j'en ai pas repris, c'est pas nécessaire, tu as des très bons arguments." Plutôt flatteur pour elle, je la scrutais, caressant son ventre sous son pull avant de me pencher pour lui voler un baiser des plus doux. "Tout ça pour dire que c'est pas une bonne expérience mais attend, tu sais je peux toujours me venger après tout, En France tu m'as mis dans la merde et il existe des petites pilules pour les femmes aussi, il se pourrait que j'en trouve et qu'elle se fond dans ton verre, tranquillement." Je riais un peu sadiquement, mon nez se frottait contre la joue de la russe. "Tu vas pouvoir tout connaitre de moi à Thanksgiving, là je cultive un peu le mystère, t'aime pas les mecs mystérieux?" je rabattais le drap sur elle, je la bordais presque alors que je me mettais sur le coté pour mieux la regarder.

 Comme ça ?  lui demandais-je en fronçant un peu le nez ainsi que mon front mais avec un petit sourire sur les lèvres. Mes cheveux tombaient sur mon visage, je soufflais dessus pour les faire s'envoler avant de les rabattre derrière mes oreilles. Oui enfin tu flippais, t'en avais profité pour me demander de coucher avec toi pour réparer mon erreur je riais un peu d'ailleurs en repensant à cela. Je lui demandais s'il en avait déjà pris depuis que nous étions ensemble. Comme quoi ?  lui demandais-je avec un petit sourire sur les lèvres, des frissons venaient se former sur ma peau lorsqu'il caressait mon ventre, sous mon pull. Pardon ? Ca existe pour les femmes ? Mais .... je veux dire, tu veux que ça fasse quoi à une femme, on a pas besoin de ça, enfin pas besoin que ça monte  en fait, je connaissais pas du tout, je sais qu'il y'a certain aphrodisiaque sui accroît les envies, mais de là à agir comme des pilules bleus ... je n'en avais pas connaissance.  T'oserais pas me faire ça quand même ?!  non parce qu'il avait déjà jouer avec moi, lors d'un repas en Russie. Il frottait son nez contre ma joue, j'aimais lorsqu'il faisait ça, ma main se posait de nouveau contre sa tête pour le retenir.  Oui j'aime les mecs mystérieux mais je veux tout savoir de toi, parce que je t'aime encore plus Je me tournais moi aussi pour le regarder, droit dans les yeux, je déposais des baisers contre sa gorge en remontant contre son oreille. Tu sais, si t'as des questions toi aussi, je peux ... y répondre

Les arguments. Elle en avait des tonnes en sa faveur. "Comme tes yeux, j'adore tes yeux bleu, ils envoient toujours quelque chose, je perçois souvent tes sentiments à travers. J'aime aussi tes mains, la manière dont tu as de me toucher, de les faire glisser sur ma peau. J'aime tes fesses, je pense que tu t'en doutais par contre." Je riais un peu. Cette soirée n'était pas si étrange que ça, elle se transformait peu à peu d'une manière bien sympathique, je la regardais content qu'on se retrouve malgré le fait que j'avais eu un passé qui ne l'enchantais pas du tout. "Ouais ça existe, c'est tout nouveau. Ça fait rien physiquement c'est plus moralement que ça joue, à ce que j'ai lu ça te donne des envies plus prononcées. Non mais en fait je crois que physiquement aussi, t'es plus sensible." J'avais pas étudier le sujet mais pour avoir trainé dans l'hôpital en début d'année pendant ma chimio j'avais parlé avec des infirmières, des malades féminine qui racontait parfois leurs soucis, c'était une sorte de groupe de soutien qui m'avait fait du bien même si c'était que 10 minutes par semaine après la chimio. "Je sais pas ça. Tu te venge souvent sur moi, faut voir, je vais méditer la question." Sifflotais-je innocent, je riais un peu m'amusant contre sa peau, m'apprêtant à me laisser tomber quant elle me retenait. "D'accord si tu veux tout savoir." Je me laisser aller en arrière, je me posais bien sagement sur le coté, Anya aussi, elle me faisait des bisous et mon dieu ce que ça me faisait du bien que de la sentir contre moi de cette manière, j'avais eu peur qu'elle m'ignore un peu après ma révélation, c'était pas anodin après tout. "j'en ai une totalement hors sujet enfin c'est pas intime mais pourquoi ta pris Milo? Je veux dire, tu l'as eu comment? Tu te sentais seule ou c'est un cadeau." Ouais j'avais pensé à lui demander mais faut dire que maintenant la question était souvent dans ma tête quand je regardais la petite boule de poils. "Ah si j'en ai une autre. Ton boulot concrètement tu devras faire quoi, relations publique un peu ça je sais mais après y a quoi? Du droit, la comptabilité?"

Je posais mes mains contre mes yeux lorsqu'il me disait qu'ils envoyaient beaucoup plus que je ne le voulais. Il est vrai que j'étais la reine des regards froids, des regards hautain, plein d'assurance ... J'en ouvrai un, en écartant un peu mes doigts pour le regarder. Il aimait aussi mes mains, puis mes fesses C'est tout ?  demandais-je, la bouche en coeur qui voulait s'étirer en un large sourire d'ailleurs. Kenny me parlait de petite pilule pour femme, j'étais un peu choqué d'ailleurs. Je ne savais pas que ce genre de chose existé mise à part des aphrodisiaques. Je te signal que c'est toi qui me met toujours dans ses situations étrange, en Russie, pendant que j'étais au téléphone avec mon père ... si jamais ça m'arrive à moi aussi, c'est juste que je prend exemple cette fois ci, je ne me gênais pas pour rire. Contre mon mari, je tentais de ne plus penser à tout ça, de ne plus me l'imaginer.  Je me sentais seule, quand je suis arrivée en Amérique. J'avais le mal du pays, tous les jours j'ai eu envie de rentrer, de partir de ce pays d'obèse mais mon père, tu le connais, je pouvais pas lui dire, il attendait plus de moi alors je suis resté et je le regrette pas aujourd'hui je déposais un baiser contre ses lèvres d'ailleurs, parce qu'il est vrai que si j'étais rentré ici , je n'aurais pas fait sa rencontre. Kenny avait complètement changé de conversation, ma vie amoureuse, avant lui, il ne semblait pas vouloir la connaître. Je soufflais un peu en l'entendant et je me laissais tomber sur mon coussin. Non, pas de comptabilité, j'aurais quelqu'un pour ça. En fait c'est un peu comme le boulot d'un président. Relations publiques, internationales, toujours avoir une bonne image, il faut savoir gérer tout ce qui peut poser problème, surveiller les autres pays, parce que la Russie, a toujours eu un rang spécial vis à vis du reste du monde. Ensuite, je vais travailler avec le président en étroite collaboration quand bien même le désire de la maison impériale c'est de retrouver la monarchie ...

J'avais pas envie de l'attaquer directement sur le sujet que je voulais, j'avais envie de demander pourquoi Milo était là, limite ce chien avait été fait pour me pourrir la vie mais je ne m'imaginais pas un seul et unique instant que c'est grâce à lui qu'Anya était ici, peut être qu'elle serait partie, si ce maudit chien n'avait pas été là. Je répondais à son baiser tendrement. "En quelque sorte, c'est lui ta bouée de sauvetage depuis tout ce temps, je pensais pas dire ça un jour mais heureusement qu'il était là, ça se trouve tu serais parti sans qu'on se connaisse vraiment." Sans ça on ne serait pas ici, je soupirais, je pouvais pas m'empêcher de lui prendre la main pour la serrer dans la mienne, les yeux dans les yeux pour finir sur une question plus technique. Je pensais pas que c'était si compliqué quand on voyait le prince d'Angleterre, limite on se disait que c'était des bêtises alors que non. "Ah oui quand même, tu vas donc voyager surement, ça tombe bien Alessia et moi on doit rentrer dans une petite valise." Je comptais bien lui tenir compagnie pendant les voyages qu'elle aurait y compris avec la petite, une vraie famille unis. "Bon je me lance, j'ai eu le droit à des questions sur ma vie sexuelle, toi aussi, c'est quoi le truc le plus fou que tu as fait?"

 Tu vois, tu devrais l'aduler ce chien lui dis-je avec un énorme sourire tandis que mon index faisait le contour de ses lèvres avec une certaine minutie et douceur.  Je t'aurais rencontré à ta soirée d'anniversaire et je serais partie avec une très mauvaise image de toi  notre rencontre n'avait pas été des plus romantique. Elle avait été spécial, atypique. Je riais encore d'ailleurs en y pensant, puis il me demandait de lui parler de ma future vie. Je vais pas vous faire rentrer dans une valise, vous pourrez avoir un siège puis tu sais ... si tu veux, tu pourrais être à mes côtés. Enfin regardes, mes parents, ils tous les deux à la tête de la maison impériale, tu pourrais l'être avec moi après t'es pas obligé, je comprendrai si tu ne veux pas. T'as tellement d'option qui s'offre à toi. J'haussais une épaule, au fond, cette idée me plaisait bien. Qu'on puisse travailler ensemble, qu'on puisse voyager tous les deux... qu'on puisse être souder comme l'était mes parents. Cependant le danger c'était qu'on soit trop l'un sur l'autre et qu'on se prenne la tête. C'était un mal pour un bien, il y' avait un risque à prendre. Soudainement, Kenny me posait une question sur mes relations, avant lui. J'arquais un sourcil, un énorme sourire sur le bout des lèvres. T'as passé tout tour tout à l'heure ... je lui faisais un clin d'oeil pour me retourner en riant un peu, mutine.