Invité
est en ligne
Invité
Comment pouvait-on passer d'un stade de bonheur extrême à une douleur indescriptible ? De nouveau, Cody sentait que son corps était transcendé par une décharge électrique, mais ce n'était pas le petit coup de jus qui fait du bien. Non, là, c'est la foudre, les 20 000 volts à travers le corps, la déchéance la plus totale, il avait envie de chialer tant il avait mal, mais il se retint because les grands garçons ne pleurent pas voyooooons. Il attrapa son pantalon, rescapé du saut à l'élastique de toute à l'heure quand Cody était dans sa période d'euphorie intense, et le posa sur ses cuisses. Franchement, c'était déjà assez humiliant comme çaaaa, il valait mieux descendre le rideau et le laisser souffrir dans son coin heeeeein. Lisant dans les yeux de Dia qu'elle se sentait sincèrement coupable de ça, Cody tenta de canaliser ses émotions et de retenir ses jurons et autres expressions de douleur pas qu'elle ne fonde en larmes. Là il ne pourrait pas géreeeeer un pénis cassé et une Dia en pleurs, trop c'est trooop. « Non, non, t'as rien fait, c'est bon, t'inquiète pas, ça va mieux, ça va ... » Et il se pencha en avant pour essayer d'attraper la main de Dia avant qu'elle ne se ronge les ongles jusqu'au sang. Sauf qu'au moindre mouvement ... « OH MON DIEUUUU. » Ce n'était même plus des picotements, il venait de se prendre un pieu en plein Codynosaure. Scalpé sans anesthésie le truc. RIP Codynosaure, tu as bien vécu pourtant. Bon, pendant longtemps tu n'as pas pu trop danser au bal, mais ces deux dernières semaines ont été riches, tu as fait le plein d'adrénaline pour décéder finalement entre les cuisses de Dia. Cody aurait tellement aimé lui offrir mieux que Diamantika pour terminer ses jours mais trop tard, on n'aura pas mieux. Couuuupé, on garde la scène et on passe à celle de l'enterrement. Il agita les bras devant lui, tout paniqué. « Oh noooon, je m'allonge pas, je bouge pas, je prends racine, REGARDEEEEE, je suis un arbreeee ! Je suis un Ableekotier ! » Il croisa les bras sur son torse, signe qu'il ne bougerait pas. « Tu devrais faire consulter heeein, j'parie que tous les mois, c'est pas des règles que tu as, c'est des équerres. Oh mamaaaan, sors-moi de làààà. » fit-il en remuant mécaniquement d'avant en arrière, réglé comme un métronome, pour atténuer la douleur. C'est pas possible, mais c'est pas possiiiiible. Quel karma ! Il aurait dû rester au câlin sage que Diamantika réclamait. Il avait voulu plus et voilà, il se brûlait les ailes. Ou autre chose, en l'occurrence. « J't'en prie, fais-moi penser à autre chose, aide-moi à me calmer, j'vais pas tenir la nuit sinon. » Il pressa ses bras contre son torse et la regarda de ses yeux inquisiteurs qui lui priaient d'avoir pitié de lui. « S'il te plaît Dia, s'il te plaît … J'ai besoin de toi. S'il te plaît ... » Il termina par des plaintes à peine audible, mais ses lèvres continuaient à se mouvoir. Certes, Cody pourrait se détendre en envoyant bouler toute la nuit Diamantika. Pratique pour passer ses nerfs, sachant qu'à ce jeu-là, il excellait. Le champion toute catégorie. Mais à quoi bon ? Et puis il ne voulait pas. Il était persuadé que si elle était très douée pour l'exciter, elle saurait l'apaiser en deux temps trois mouvements.