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Woooow. Leurs visions du mariage étaient totalement antagonistes. Voyez, Cody Bleeker, prêt à épouser Joan Lindley rien que pour la signature sur un vulgaire papier. Ensuite, regardez Diamantika Kovalevski, désireuse de rencontrer le prince charmant, fervente croyante en cette institution démodée qu'on appelait 'mariage'. Cody appartenait à l'école selon laquelle, quand on aime quelqu'un, on ne l'enferme pas à coups de bague au doigt, de lune de miel, de partage des biens et de divorce de vengeance. Parce que ouais, c'est la dure tragédie du mariage ; le mariage se termine inévitablement en divorce. On y goûte et, qu'on le veuille ou non, on se fait plumer comme un poulet. Un comble pour une Kovache. Bref, il préféra ne pas rebondir là-dessus. Ils ne partageaient pas ce point de vue, il fallait juste l'ajouter à la longuuuuue liste de ce qui les séparait l'un de l'autre. Cody marqua un nouveau point ; elle était sublime habillée en Cléopâtre. Aux antipodes de Cody qui se demandait ce qu'il avait à offrir à une fille comme ça. À part quelques nuits. Ouais, t'façon, il n'était que l'affaire de quelques nuits pour Dia, rien de plus. « Heyyy, touche pas à ma brioche ... » pouffa-t-il quand elle posa sa main sur son bide à bière. Et puis là, il ne comprit pas trop pourquoi … Elle s'envola. OK, c'est si honteux que ça d'être folle du corps de Cody ? C'est bon, Dia n'avait pas dit qu'elle était folle de lui ou carrément amoureuse. Non. Folle de son corps, folle du Codynosaure. Ça émoustillait le brunet, puis la douche froide. Elle le fuyait totalement. Mais là, il n'avait pas envie de lui courir après. Il avait assez joué à Georges de la Jungle pour la soirée. Du coup, sans rien préparer, il se dirigea vers le disjoncteur et abaissa la manette, de sorte à ce que toutes les coulisses – et la scène – se retrouvent dans le noir le plus complet. Il souhaitait que ça l'alerte, que ça l'arrête. Il demeura silencieux et bidouilla ensuite tous les boutons du coupe-circuit, jusqu'à ce que seulement un projecteur s'allume, dessinant un rond de lumière blanche sur la scène. Il toucha encore au bouton, la musique s'alluma. Il ne savait pas trop d'où ça provenait, mais le son de cette chanson se propagea dans toute l'enceinte. Parfait. Il n'était peut-être pas Dunster, il n'avait peut-être pas la science infuse, mais il avait réussi à allumer un projo et lancer une musique, weeeeesh. Il gravit la petite marche qui le menait sur la scène et s'avança vers le cercle lumineux, espérant toutefois ne pas se prendre un vent monumental par Dia. Ouais, peut-être qu'il jouait à l'électricien trop tard et que, minuit passée, Cendrillon s'en était allée très très loin. Il le vivrait mal. Il ne voulait pas terminer sa soirée sans elle. Il avait besoin d'un accident. Il n'en avait plus envie, il en avait besoin.
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