KENYA♥ But I will come running for you

Je la changeais, elle s'agitait, je crois qu'elle était vraiment mal, sa fièvre remontait doucement et je me crispais. Demain à coup sur j'allais aller aux urgences si ma puce n'allait pas mieux, j'étais un grand stresser de la vie en ce qui la concernait, parce que moi je pouvais me laisser limite mourir que je m'inquiétais pas. Anya s'occupait de la salle de bain, moi je fredonnais une chanson à Alessia pour qu'elle se calme, la séchant après lui avoir mit une couche propre et aller dans sa chambre avec elle pour prendre un body et l'habiller dans la salle de bain de notre chambre. Ce petit aller-retour avait l'air de l'avoir apaisé, j'avais remarqué d'ailleurs que marcher la rendait plus calme, peut être que ses intestins appréciaient, j'en savais rien. "Non non c'est bon…" dis-je sauf que je voyais le regard d'Anya et je souriais. "Tu veux pas me faire un câlin ?" Je sécurisais Alessia en la mettant bien au fond du meuble avant de rendre les bras à mon épouse complètement hilare, elle était vraiment pas juste sur ce coup. "Viens, je te rappelle qu'on a fait une promesse le 24 juin, pour le meilleur et pour le pire !" Je lui volais un baiser quand même de loin avant de partir sous la douche complètement nu. J'entendais les rire d'Anya alors qu'elle partait de la chambre. "Et oh !" m'écriais-je. "Tu vas me le payer !" Je secouais la tête me lavant rapidement. Je frottais bien avec le gant, histoire que la crotte de ma princesse s'en aille complètement et dix minutes plus tard je revenais affublé d'un pantalon de pompier et de grosses chaussures noires, l'air coquin lancé à mon épouse. Alessia avait prit ses médicaments entre le nettoyage de ses fesses et la couche, du coup c'était un bébé calme qui suçait son pouce contre sa mère et quand la petite me voyait, elle tendait les bras vers moi. "Euh…" J'étais déboussolé pour l'occasion, elle me réclamait énormément aujourd'hui alors je la prenais et elle serrait mon cou pour un câlin. Un câlin que je lui rendais en chantant une chanson afin qu'elle s'endorme.

Restes loin de moi lui dis-je en me reculant, agitant mes mains devant moi. Non, il ne pouvait pas m'approcher comme ça.  parce que notre promesse du 24 juin, elle englobait ce genre d'inconvénient aussi non parce qu'il me semble pas avoir dit : Je te serrerais dans mes bras, même quand notre fille malade se sera lâchait sur toi et même quand tu deviendras un bounty Bah oui, c'est qu'il était plus blanc à l'extérieur .... ( ok, je sors ) Une fois que monsieur était sous la douche, je m'occupais d'Alessia, terminant de la mettre en pyjama pour finalement lui lire une histoire. Je me balançai dans le rocking chair, je la regardais alors qu'elle fermait les yeux jusqu'à ce que Kenny arrive. A ce moment là, elle tendait les bras vers son papa. J'haussais les épaules en regardant mon mari, lui tendant la petite, un peu comme Simba dans le roi lion. Je t'attends en bas , monsieur le pompier  oui, faudrait peut être qu'on mange aussi.

Un bounty. Je regardais à droite, à gauche, Alessia aussi. "Un bounty !" J'hochais négativement la tête en riant un peu, Anya n'était pas comme ça à une époque, je crois que je déteignais sur elle par ma manière de parler de temps en temps. "Tu peux aller te cacher face à cette phrase ! Nan tout à l'heure je t'attacherai au radiateur !" Sérieux c'était énorme, j'en riais sous la douche alors que je me frottais bien partout. Plus de trace de faux chocolat que notre fille avait pu me donner juste ma peau blanche, le cœur de la noix de coco en quelque sorte. M'habillant, je prenais la fameuse tenue que j'avais prévu pour ce soir, un bas de tenue de pompier bleu très foncé, presque noir, avec une bande grise vers les chevilles et des grosses chaussures tout ceci avec un débardeur et une veste que je laissais sur le coté. Alessia me voyait et je crois qu'elle avait eu une sorte d'illumination, elle me voulait, elle me réclamait vraiment, Anya n'avait pas l'air de comprendre elle aussi me tendant la petite. "Viens là me corazone…" murmurais-je dans un espagnol vraiment bon. Je me mettais à chanter une chanson, la berçant dans mes bras avec douceur et délicatesse, Alessia s'endormait paisiblement, rapidement. J'avais rêvé de ce moment, sans Anya prêt de moi, juste partager un instant avec ma fille et mon cœur qui sortait de ma poitrine à la limite de l'explosion. "Je sais pas pourquoi elle me voulait !" dis-je en allant vers la cuisine désormais tout seul. "Et au fait, je vais devoir vérifier vos installations ce soir !" sifflais-je innocent. Le jeu commençait.

C'était sorti tout seul, à croire que Kenny déteignait sur moi de plus en plus. Il fallait vraiment que j'arrête d'écouter ses blagues ...  Je pensais que tout à l'heure, t'étais censé éteindre l'incendie, pas en provoquer un  dis-je en riant .  Allez file, tu pues ! et là, il ne pouvait pas me contredire. C'était le cas. Une fois la douche prise, il revenait dans la chambre et Alessia le réclamait. J'étais un peu surprise, mais ça me faisait plaisir de voir le sourire de mon mari. Il attendait ce genre de chose depuis tellement longtemps. Je la lui donnait avec plaisir.  Hasta luego me querida  si c'était une soirée espagnole ce soir, pourquoi pas, je tenais la route moi aussi. Je descendais pour aller préparer à manger. Préparer était un bien grand mot, je faisais juste chauffer, le riz cantonnais qu'il avait commander ainsi que les nems et autre plat chinois. Oui ce soir, on mange chinois.  Juste parce qu'elle aime son papa et qu'elle le voulait, c'est tout dis-je en me tournant vers Kenny, alors que j'avais mis un petit tablier pour ne pas me salir. Je suis certaine qu'elles sont conformes dis-je en riant avant de plaquer ma main contre mon visage Tu déteins trop sur moi, c'est plus possible

Je trouvais ça sexy son petit accent espagnol, je la regardais même partir avec des yeux gourmand, fallait vraiment que j'arrête de la fixer de la sorte, c'était pas normal de la vouloir toujours autant. Je voulais pas forcément un câlin juste des bisous, la serrer dans mes bras et franchement je commençais à me demander si ce n'était pas pathologique. Enfin bon pour l'heure, le doute fut balayer par un sentiment de bonheur quand j'arrivais dans la cuisine, Alessia m'avait réclamée, j'avais envie de crier ça partout, de danser de joie, j'attendais ce moment depuis 8 mois en fait. Huit longs mois qui avaient tardé. "ça m'a fait bizarre…" J'avais ce sourire un peu bête sur le visage, ça m'avait un peu déboussolé mais tellement plus à la fois. "Certaine ?" sifflotais-je innocent alors que je me mis à rire en la regardant. "Ouais un peu mais je pense que j'ai fais sortir ce petit coquin en toi attend ta toujours été… coquine, les tenues et tout, les mots sont juste un accessoire en plus enfin tu sais dans le doute, je vais vérifier ses installations très minutieusement et je te promets que je serais doux !" Je lui lançais un clin d'œil alors que je me posais derrière le comptoir sur une chaise avec mon téléphone. "Tiens ma mère te passe le bonjour et te dis que le Vogue ou tu es en couverture sort demain…" dis-je en regardant mes messages. "Faudra qu'on aille le prendre !" Regardant toujours mon iphone, je tapais quelques mails dessus, oui pour une fois qu'Anya faisait la cuisine seule, je m'en privais pas.

Tu t'y habitueras rapidement j'étais certaine qu'elle demanderait encore son papa dans les prochains jours. J'avais l'impression que Kenny avait déteint sur moi. Par moment, mes répliques me faisaient peur. Je parlais juste de ton humour assez ... douteux et tu me parles de côté coquin ? dis-je en me tournant un instant vers lui, un sourcil arqué.  C'est juste que j'aime te faire plaisir lui dis-je en tirant un peu sur mon bas pour lui montrer ma dentelle transparente, avant de le remettre, ainsi que le tablier par dessus. J'en doute pas je continuais à faire cuire le repas, pendant que monsieur s'amusait à naviguer sur son téléphone.  Ta mère va surement nous envoyer un numéros de toute manière je parlais un peu plus fort à cause du bruit de la cuisson des nems. J'allais dans le salon pour commencer à disposer des plats sur la table que j'avais tirée en mettant des coussins tout autour. On allait mangé à la chinoise également, on fait pas les choses à moitié nous. Tu peux m'aider, ça me saute dessus dis-je en sautillant à cause de l'huile.

"Je crois que je fantasme un peu trop !" J'haussais les épaules en me posant sur le siège. En fait, j'aurais aimé qu'Anya prenne une voix suave, chaude et sensuel, qu'elle me fasse des avances verbalement, qu'elle me parle chaudement c'était si agréable de savoir ce qu'elle aimerait que je lui fasse mais non madame optait pour une technique des plus particulières, les vêtements. "Sérieux ! tu montres ça normal comment tu veux qu'après j'ai des pensés cohérente !" J'hochais négativement la tête, riant légèrement finalement alors que je regardais mon téléphone voyant le message de ma mère, ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu la petite, elle se chargeait de me le rappeler. Oups. "Surement mais c'est pas pareil, j'aime aller payer le numéro et savoir que j'ai la version vivante chez moi !" Question de fierté masculine en quelque sorte, Anya était vu un peu comme un trophée alors que je répondais aux sms de ma mère. Je soupirais. "Elle veut venir voir Alessia dans quelques jours…" dis-je blasé. "Elle dit qu'elle la voit pas assez comparé à Cora', qu'on abuse parce que quand on a besoin d'elle, on est tout gentil, qu'elle pensait pas que je serais comme ça…" Je posais mon téléphone finalement, ça me blessait qu'elle pense ça, je pensais vraiment pas qu'elle me prenait pour un mec intéressé mais en fait si. Me levant, j'allais secourir Anya et son huile sauteuse, je retirais les nems sans souci, sans broncher, oui je me prenais des éclaboussures mais bon y avait plus douloureux dans la vie et faut dire que mes pensées étaient bien ailleurs. "Prends l'eau…" dis-je en désignant la bouteille. "Ah et mes médicaments s'il te plait juste à coté de la coupelle !" J'avais les bras chargés avec nos deux assiettes prêt à manger une fois installé sur les coussins.

Comme toujours  lui dis-je en levant les yeux au ciel, amusé par son comportement. Je baissais un peu le short que j'avais mis pour lui monter mes dessous, tout en lui faisant un clin d'oeil avant qu'il ne me dise que ses pensées n'étaient plus cohérentes du tout, par ma faute.  Je suis certain que tu peux réfléchir, même si je faisais ça ...  je le regardais dans les yeux, j'enlevais mes vêtements, pour rester dans ma lingeries tout en remettant par la suite le tablier. Je me retournais pour m'occuper des nems, le visage tourné vers mon mari Alors ?   je lui faisais un clin d'oeil, je riais et lui me parlait finalement du magasine dont je ferais la couverture, demain.  C'est ta satisfaction personnelle ? je trouvais ça mignon ce qu'il venait de dire. Mais, la bonne humeur partait bien rapidement lorsque sa mère faisait sa crise par sms.  Tu lui demanderas si elle a déjà faillit tué Cora oui, je n'avais pas oublié l'épisode du chat.  puis qu'on a pas besoin d'elle, qu'on se débrouillera autrement. Mes parents la voit moins qu'elle, elle devrait s'estimer heureuse  j'avais encore un peu de mal, même si ça s'arrangeait un peu, mais de là à faire une sortie avec belle maman, hors de question. Kenny venait m'aider avec la sauteuse et finalement, se fut moi qui terminé la table. Je prenais l'eau, du rosé et du rouge aussi ... puis je retournais prendre les médicaments de Kenny. Tu sais pour combien de temps t'en a encore avec ça ?  lui demandais-je en le voyant avaler sa pilule. Je mettais de la musique en fond sonore, une musique douce , juste instrumental, du jazz. J'aimais beaucoup puis j'allumais les petites lumières aussi. Une bonne soirée, posée, cocooning et douce.

"Alors… Alors…" Je prenais une aspiration mes pensées partaient dans tous les sens mais voilà quoi la voir dans sa lingerie fine me plaisait beaucoup plus que j'osais l'avouer à voix haute, par contre mes yeux, eux étaient bien langoureux. "Alors c'est dur quoi…" dis-je avant de reprendre. "Un peu ouais…" Savoir que j'achetais un magasine et que j'avais la femme qui avait posé chez moi en plus marié avec moi et qui était mère de ma fille, c'était satisfaisant, ça me faisait prendre conscience à chaque fois que j'avais de la chance de l'avoir à mes cotés, que beaucoup d'hommes auraient souhaité ce destin seulement ma bonne humeur partait après le message de ma mère. Anya montait sur ses grands-chevaux et moi je ne disais plus rien, je ne répondais pas au message me contentant de venir en aide à Anastasiya. "Je comprend pas pourquoi elle réagit comme ça…" lâchais-je en sortant la nourriture de l'huile. "C'est triste parce que limite elle me dit qu'elle la voit jamais alors qu'elle la voit plus que tes parents comme tu le dis puis… Ouais bref…" J'étais un fils à maman à une époque, j'étais attaché à cette femme et là elle me faisait du mal gratuitement limite. Partant dans la cuisine, je déposais les plats de chaque coté de la table en regardant Anya, elle avait été avec moi pourtant lors de l'explication du traitement pour mon diabète elle savait que c'était à vie, tous les jours. "Bien c'est à vie tu te rappelle ?" demandais-je en fronçant les sourcils un peu jusqu'à voir la seconde plaquette que j'avais sorti de ma poche. "Ah tu parles de celle là ? J'ai juste mal à la tête, ça passera mieux…" La musique se jouait derrière nous, c'était assez délicat pour pas accentuer ma migraine qui commençait à attaquer sévèrement. "ça à l'air bon dis donc, la cuisson à l'air niquel !" lâchais-je en prenant les baguettes dans mes mains avec difficulté. "C'est obligé ça ?" riais-je en me battant avec.

Je n'avais plus envie de parler de sa mère, elle venait toujours gâcher nos moments, elle venait toujours me prendre la tête, même quand elle n'était pas là et pour dire la vérité, ça ne m'étonnerais pas de la voir chez nous demain. Elle avait les clés en cas d'urgence, mais aussi pour le chien quand on partait, ainsi que les plantes. Peut être bien même qu'on la verrait, encore une fois, nous mâter au lit. J'en avais des frissons rien qu'en me remémorant ce souvenir.  Non je parlais de celle-ci je ne savais pas ce que s'était, j'apprenais par la même occasion qu'il avait mal à la tête.   Tu devrais aller te reposer alors, sinon tu vas être à l'envers demain ou alors tu veux peut être que je te fasse couler un bain. J'ai nettoyé la baignoire, elle est comme neuve. Avec des petites bougies parfumés et un petit massage, peut être que ça pourrait te faire du bien demandais-je en mangeant un peu de nouille au poulet avec les baguettes. Oui c'est nécessaire, attends je vais te montrer je me levais pour me poser derrière lui, je passais mes bras en dessous des siens, mon visage contre son épaule. Alors tu coinces la baguette ici sur ton pouce et tu la bouges avec ton index ... comme ça murmurais-je à son oreille T'as compris ?