KENYA♥ But I will come running for you

"ça va aller après manger si tu veux on le fera tous les deux…" Je souriais, la tête encore ailleurs, je ne digérais pas ce que ma mère venait de me faire, elle n'avait pas le droit de me traiter de la sorte franchement c'était vraiment mais vraiment méchant de sa part, j'avais envie de l'appeler pour lui crier dessus, lui dire le fond de mes pensées mais au lieu de ça je préférais me vengeais sur mes nems. Anya venait à moi, passant ses bras contre moi, ma tête se tournait vers elle et mes lèvres sur le sommet de son crâne, j'aimais bien quant elle m'apprenait un truc. "Ouais je crois avoir compris…" dis-je concentré. "Attend j'essaye !" je poussais un peu sa main histoire qu'elle ne me guide plus et là le nem s'envolait dans les airs pour s'écraser au sol. "un nems vola…. NON !!!" m'écriais-je en voyant Milo le manger et courir dans le jardin. Oups. Je me mettais à rire. "Mais celui là il fait la diète pendant 3 jours, il vient de prendre 6 kilos d'un coup !" Je riais une nouvelle fois alors que cette fois j'arrivais à prendre maladroitement un nem pour mordre dedans. "Hum…" Je mâchais avant d'avaler. "la cuisson est parfaite, merci ma puce d'avoir tout fait !" Je me penchais vers elle pour l'attirer contre moi et la caler entre mes jambes. "Tu manges là…" j'avais besoin d'elle, le son de ma voix se voulait plus morose alors que le téléphone de la maison sonnait et qui aurait pu mettre cette sonnerie de meurtre pour désigner l'appel entrant de ma mère, je me le demande. "T'abuse, l’exorciste quoi !"

C'était dans l'idée, mise à part si tu comptes te masser seul ... dis-je en riant doucement.  Alors que nous mangions, assis par terre, j'apprenais à Kenny comment se servir des baguettes.  Je le laissais faire, voyant s'il avait compris et là un nems volait. Direction la bouche de Milo.  Recraches de suite Milo, recraches allez ! dis-je en fronçant les sourcils alors qu'il partait déjà dans le jardin.  Un jour, il va rouler tellement il a grossit. La prochaine fois on le prend quand on va courir, que se soit toi, moi, ou tous les deux, il faut lui faire faire du sport ! je comptais pas laisser mon chien comme ça. Hors de question.  J'ai toujours rêvé de faire ça pour un pompier, tu sais, après qu'il soit revenu d'une grosse intervention, remplit de suie parce qu'il a bravé les flammes ... fantasmais-je alors qu'il m'attirait contre lui, entre ses jambes. Je me laissais avant de revenir à moi. J'attrapais un nems, solidement entre mes baguettes pour faire mordre Kenny et ensuite mordre dedans. Le téléphone sonnait, c'était la mère de Kenny, son nom s'affichait ainsi qu'une musique particulièrement Notes quand même que c'est moi qui l'ai joué au piano je riais avant de décrocher, me redressant un peu pour que Kenny n'entende pas Hum hum je n'écoutais pas vraiment, je mangeais en fait.  Non mais on se débrouillera seuls maintenant ... Humhum..Kenny ? Il est ... au toilette. Il s'est enfermé avec une grille de soduku, je pense pas qu'il va sortir de si tôt dis-je en regardant Kenny avec un grand sourire.

"Attend tu me confieras le petit obèse de cette maison ? Sans crainte que je le tue ou autre?" Dis-je en la regardant avec un sourire un peu sadique, je courais souvent 2 heures non stop Milo allait être tellement crever à la fin qu'il allait me détester et moi je prendrais ma revanche. "C'est noté !" Limite je pouvais pousser un petit cri diabolique alors qu'Anya elle tranquillement fantasmait à voix haute devant moi, je portais cette tenue justement, il manquait quelques accessoires mais ce soir j'allais justement répondre à un fantasme. "Je vois…" J'écartais ses cheveux de son cou pour l'embrasser doucement, passait mes mains sur ses cuisses avec sensualité jusqu'à ce que le téléphone sonne. La poisse, je savais qui n'appelait rien que par cette musique. "Bon ça passe alors !" Je souriais alors qu'Anya prenait le téléphone, elle mangeait en l'écoutant, je la regardais avec des yeux ronds, je ne faisais pas ça, j'avais un peu plus de respect quand même et la suite me mettait pas très à l'aise, je trouvais même le moyen de me pousser en hochant négativement la tête désapprobateur. "Arrête…" murmurais-je, je ne trouvais pas ça très drôle pour tout vous avouez seulement ma mère m'entendait et je l'entendais dire Kenny au bout du fils. "Quoi?" Je prenais le combiner en mettant le haut parleur. "Non mais maman sérieusement j'ai pas mérité que tu me traites de la sorte, c'est quoi ton problème ? Ta jamais approuvé rien de ma vie cette dernière année et ça devient fatiguant surtout pour Anya, je sais que tu l'apprécies moyennement que tu juges qu'on devrait plus être là pour Alessia mais on fait ce que l'on veut d'accord? J'en ai marre, je gère ma vie comme je le souhaite merde quoi !" Et là ma mère partait en sucette, criant presque elle était en larme je l'entendais, le cordon se coupait un peu plus, je soupirais posant mon menton contre l'épaule de ma femme. "Quant elle te laissera on verra qui a raison !" Limite méchant et ce que je faisais l'étais d'avantage. "Ouais c'est ça, au revoir !" Et je raccrochais, j'avais plus faim, je prenais mon comprimé puis le second. "Je vais vérifier la température d'Alessia…" Mon bébé, elle je la protégerai comme je venais de protéger ma famille, mes choix et Anya.

Il est pas obèse, il est enveloppé et par ta faute, tu lui donnes toujours des conneries à croire que tu le fais exprès mon pauvre petit chien, avant que Kenny ne perde le sien, il n'essayait pas de l'engrosser comme ça, il avait cette allure sportive, était en forme, mais ça c'était avant. Je m'étais ensuite, laissé emporté par la tenue de pompier, Kenny, quant à lui poussé mes cheveux pour venir embrasser mon cou, tout en caressant mes cuisses. Je fermais les yeux en me laissant aller davantage contre lui jusqu'à ce que le téléphone sonne. La marâtre. J'inventais un mensonge, disant que Kenny était aux toilettes avec un jeu. C'était, tous le monde faisait ça, quand c'était la grosse commission. Histoire de passer le temps. Sauf qu'il le prenait mal. Le téléphone entre ses mains, je continuais de manger en écoutant la mère de Kenny. C'était pas très malin de mettre le haut parleur, je savais déjà tout ce qu'elle pensait de moi, mais l'entendre à tout bout de champs, c'était pas plaisant. Ce qu'elle disait sur Alessia me faisait culpabiliser. C'est vrai qu'il nous arrivait de nous échappe de la maison pour se retrouver un peu, mais c'était humain non ? " Quand elle te laissera on verra qui a raison " cette phrase, dans le même ordre, je me levais, me défaisant de l'étreinte de Kenny. C'était gonflant. Tous le monde dans la famille de Kenny pensait que j'allais le faire souffrir, que j'allais l'abandonner, mise à part Apple. C'était usant de devoir justifier son amour, prouver qu'on aime réellement une personne, qu'on ne l'abandonnera pas. Je vais me coucher dis-je en montant rapidement les escaliers. Comment dire que là, tout d'un coup j'étais blasé. J'allais dans la salle de bain, je me brossais les dents pour aller ensuite me mettre dans le lit. Je faisais voler les coussins en pleins dans la pièce, Kenny en avait mit des tonnes pour Alessia tout à l'heure, question de sécurité. Il était d'ailleurs dans la chambre de la petite pour vérifier sa température, alors que pour ma part, j'éteignais ma lumière de chevet, le regard vers la fenêtre.

Elle le prenait mal. Logique. J'avais réagis pareil quand Igor avait fait des sous-entendus sur Aleksei pendant notre annonce de fiançailles, je comprenais son ressenti. Cependant, je préférais qu'elle soit un peu seule quelques secondes allant dans la chambre d'Alessia pour vérifier sa température et elle descendait un petit peu, j'étais soulagé, heureux vraiment et après on nous disait qu'on était de mauvais parents, alors qu'Anya comme moi pouvions mourir sur place rien que pour un peu de fièvre qu'elle avait. Je fermais la porte derrière moi, venant vers la chambre ou Anya était au lit, le dos tourné de la porte, les yeux sur la fenêtre, je m'allongeais à ses cotés, posant ma main sur son ventre, en cuillère notre position préférée. "Elle dit n'importe quoi…" dis-je à son oreille. "Elle est méchante, juste dans le but de l'être, de me piquer à vif pour que j'aille dans son sens… Ma puce…" Je la faisais tomber pour la regarder, j'étais aussi blessé faut pas croire. "On s'en moque de ce qu'elle pense, le plus important c'est que moi je sais que tu me fera pas souffrir, que…" Je posais ma main sur sa joue. "…que tu seras mienne pendant longtemps pour ne pas dire éternellement, te mine pas pour elle, elle n'en vaut pas la peine vraiment…" Et je disais ça de ma mère attention, le fils à sa maman changeait de camps violemment. "Dors pas attend !" Je me levais, ma tête me tournait mais je masquais tout ça en avançant un peu maladroitement mais jusqu'à la salle de bain ou je me métamorphosait en pompier. Fausse suie faite à l'aide d'un crayon à maquillage que j'avais acheté, veste de pompier ouverte sur un débardeur blanc, je venais même avec mon casque. "Je suis venu éteindre un incendie avec ma lance !" sauf que la seconde d'après gros fou rire.

Ce que disait sa mère était habituelle. Ce n'était pas la première fois. Cependant, c'était usant à force. Ca faisait presque 2 ans que j'étais avec Kenny, presque 6 mois que nous étions mariés, 8 mois que nous étions parents ... mais non, elle continuait à me descendre, à dire que j'allais faire souffrir Kenny, que j'allais le quitter .... Mon père aussi avait été ainsi avec Kenny, mais au début, il avait changé, sauf que la mère de mon mari, ma belle mère, elle non. J'entendais Kenny venir, je serrais davantage la couette dans ma paume tandis qu'il passait sa main contre mon ventre. Je l'écoutais mais je ne disais rien. Il me faisait ensuite tomber sur le dos, pour me regarder et me câliner en passant sa main contre ma joue par exemple. C'est juste que c'est usant, ça m'atteint pas spécialement ... c'est juste que .. je vais pas te laisser, ça m'énerve qu'on dise encore que je vais te faire souffrir, que je suis pas la bonne pour toi je tournais encore le visage, parce qu'en fait, si, ça m'atteint. Quelques minutes plus tard, Kenny arrivait en pompier, comme je l'avais décris. Je me redressais un peu contre la tête de lit, en riant. L'incendie est déjà éteint, j'ai juste besoin d'un soutient psychologique à cause du traumatisme ... le suivis de la victime. Je n'avais pas envie de faire quoique se soit, juste qu'il me prenne dans ses bras. Je le faisais venir contre moi, posant ma tête contre son torse. Mais je veux bien que le pompier me rende visite une autre fois oui, j'avais envie qu'il recommence, un jour ou je serais plus disposer, sa mère m'avait coupé la chique. est-ce que ça t'arrive de penser que je vais te laisser ? Que je te considère juste comme une passade comme dis si bien ta mère ... c'était important pour moi qu'il réponde sincèrement

J'aurais jamais cru qu'Anya serait si blessée à cause des paroles de ma mère, elle qui était si forte d'habitude, qui se moquait des autres, je voyais bien la lueur de ses yeux, l'émotion qu'elle avait. "Mais on s'en moque des autres ma puce, tu crois pas que le plus important c'est que moi je crois en nous?" dis-je en lui volant un baiser sur le nez. Je me levais ensuite quant elle me tournait le dos pour aller me préparer, je voulais la faire rire, je voulais m'amuser, me la jouer le mec un peu playboy et quand j'apparaissais, mon rire inondait la pièce, je me sentais trop nul en plus Anya ne voulait pas de gros câlins, le ridicule allait me tuer. "Traumatisme? Je suis tout à vous mademoiselle! je prenais ses mains, je m'installais sur le lit et l'entourait de mes bras caressant son bras de haut en bas, posant mon menton contre sa tête, souriant tendrement. "Il reviendra quand tu le voudra…" J'étais doux, mes gestes, ma manière de lui parler, je fermais un peu les yeux profitant juste d'elle. "Non…" dis-je en la regardant. "Tu sais bien qu'avoir un enfant c'était important pour moi et… je voulais pas le faire avec une fille comme ça, une amie, je voulais le faire avec ma femme, celle que j'aimais plus que tout, c'est cette vision que j'avais quitte à ne pas en avoir comme le mariage, hors de question que je m'engage si j'en étais pas sur… Tu sais j'ai pu paraitre parfois pressé mais c'est parce que les questions que je me suis posé, j'avais déjà les réponses depuis des années !" dis-je en continuant de lui faire un câlin. "Ma mère ne t'apprécie pas parce qu'elle a toujours pensé que tu m'as changé de direction, je veux dire, je devais vivre ici aux Etats-Unis ou en Angleterre mais pas ailleurs, je devais rester près d'elle puis elle se retrouve seule sans homme dans la famille, Apple qui a toujours été indépendante, Charlie qui vit aussi sa vie…" J'haussais les épaules. "ça me fait vraiment prendre conscience que je t'aime tout ça, que je suis heureux de cette vie !"

Mon visage contre le torse de mon mari, je fermais doucement les yeux avec un sourire sur les lèvres lorsqu'il caressait mon bras. J'espérai juste que Kenny ne pense pas comme sa mère. Depuis des années, je pensais quand t'avais déjà réfléchis à ça, entre nous deux, enfin de manière aussi poussé.  je levais les yeux vers Kenny, en écoutant ce qu'il disait sur sa mère. Peut être qu'elle était seule mais c'était pas une manière de faire.  Si elle se sent aussi seule, pourquoi elle se prend pas un chien ? je souriais , de toute mes dents, parce que je savais que c'était pas si gentil, un chien ne remplace pas l'absence d'un mari et d'enfants.  moi aussi je passais ma main sur sa joue, pour l'embrasser tendrement. Je me laissais un peu emporté par l'émotion. Par tout ce qu'il venait de me dire d'ailleurs. Je grimpais sur Kenny sans lâcher ses lèvres. Ma main caressait sa joue, mon corps ondulait légèrement sur lui et ma langue caressait la sienne. Je me laissais tomber sur le côté, je manquais de souffle, ma respiration était forte puis je m'y à rire. Regards nous dis-je en continuant à rire encore un peu. Il était en pompier, j'étais en lingerie avec un tablier de femme d'intérieur par dessus. A croire que c'était carnaval !

"Parfois rêver ne fait pas de mal, à l'époque tout ceci c'était un rêve…" J'aurais pas cru que j'allais épousé Anya et encore moins avoir un enfant avec elle, tout ceci relevait de l'imaginaire à mes yeux, vraiment. Les yeux posés sur elle, j'hochais la tête. "Arrête, c'est pas gentil… Elle a perdue son mari et moi mon père…" On ne s'attaquait pas comme ça au gens à mon simple avis, ok elle ne l'aimait pas mais là c'était de la méchanceté plus forte que ce que ma mère avait pu lui dire vraiment mais je pouvais comprendre son amertume, tant pis ça passera et moi aussi ça me passerait, tout allait s'arranger, je l'espérais car je voulais vraiment avoir une famille unie. Sa main sur ma joue, la mienne derrière sa nuque, je l'embrassais. Tendrement puis Anya déviait le baiser complètement, c'était beaucoup plus chaud, sa position, sa manière d'onduler sur moi, sa langue qui jouait avec la mienne, je souriais à travers le baiser plus qu'amuser de la voir ainsi, elle qui avait été en colère c'est limite si elle ne me faisait pas des avances. "Quoi?" Je nous regardais en riant aussi. "Ah mais c'est toi qui me contamine avec tes costumes et jeux de rôles, je suis le mouvement du coup !" riais-je en la reprenant dans mes bras. Pas de câlins ce soir enfin juste des tout petits quand même. "Ecarte un peu…" dis-je en lui poussant sa cuisse pour passer mon doigt sur son tatouage, j'étais toujours aussi envouté par cette inscription, une belle preuve d'amour. "Au fait, la température de la petite à descendu, on va pouvoir dormir ce soir je te le dis…" dis-je en lui caressant l'endroit du tatouage. "en plus du massage que tu m'as promis !" Profiteur, le retour, je la délaissais pour me tourner ventre contre le matelas prêt.

 Je pensais pas qu'à l'époque, t'étais un homme comme ça, qui rêve de ce genre de vie a l'époque ce n'était pas l'image que je me faisais de Kenny. Loin de là, même. Je sais je voulais pas dire ça dans ce sens mais ... c'est vrai si elle se sent seule ... faut qu'elle comble cette solitude  je tentais un peu de me rattraper, je comprenais pas réellement. Kenny détestait son père de son vivant, sa mère s'était faite trompé ... peut être que je n'avais pas de coeur après tout. Par la suite, je me laissais un peu emporter, faut le dire, tout ce qu'il avait pu me dire me faisait chaud au coeur. Alors, je montais sur lui pour continuer ce baiser que j'avais initié d'une manière un peu plus .. sensuelle. Je mordillait sa langue avant de me laisser tomber sur le côté. Je riais, en nous voyant. Si tu veux je peux arrêter tout ça dis-je en sifflotant légèrement. Peut être que j'avais un soucis, mais je sais pas, ça mettait du piment selon moi. Il me demandait d'écarter les jambes. Whut. Je le regardais en arquant un sourcil, je le faisais et il caressait mon tatouage, sagement placé ( ou pas ) Je me laissais faire, j'avais plein de frissons . Je pourrais m'endormir sous ses petites caresses. Je suis contente alors, je sais pas si j'aurais pu supporter un autre bain de ce genre  dis-je en éclatant de rire. Bordel, elle nous en aura fait voir quand même. Je fermais un peu les yeux, sous ses caresses jusqu'à ce qu'il me parle du massage. Je souriais en prenant toute la place , en me mettant bien au milieu du lit. Si tu veux ton massage il va falloir que tu me bouges, attention je suis bien accroché oui, enfin connaissant Kenny et sa force, il allait me décrocher bien rapidement.