KENYA♥ But I will come running for you

La douceur était le maitre mot après ce tendre moment, j'embrassais la peau qui s'offrait à moi, la base de sa mâchoire, son cou, tout passait sous mes lèvres alors qu'elle laissait ses mains sur ses joues. J'étais intimidé par son regard cette fois, je ne sais pas pourquoi, tout ceci semblait si irréel en plus. "Euh oui…" Là par contre la réalité me rappelait à l'ordre, je la regardais, j'espérais que ce ne soit pas grave, j'avais pas envie qu'une ombre vient se collé à notre tableau qui semblait si parfait en cette seconde mais pourtant quant elle parlait de la maison du lac, je sentais bien que quelque chose allait arriver, je me renfermais un peu, ma main passait même de ses cheveux à son dos, inactive. "Quoi?" Je fus surpris, je me redressais un peu, mes yeux dans les siens, je ne pensais pas l'entendre dire ça un jour, elle adorait cette maison, beaucoup de souvenirs étaient à l'intérieur de nous deux, d'Alessia aussi, certains plus joyeux que d'autres comme dans toutes les familles. "tu veux qu'on cherche une maison pour nous ? Genre abandonner celle-là et la maison du lac?" J'avais besoin de reformuler histoire que je me fasse pas des plans même si au vu de ses yeux, je devinais que oui. "Oui oui bien sur que j'aimerai bien !"

Kenny semblait avoir peur de ce que j'allais lui dire. Sa main n'était plus aussi douce dans mes cheveux, elle se posait dans mon dos, sans bouger. Une fois que mes mots étaient sorties, j'observais sa réaction. Je souriais même lorsqu'il reformulait la phrase. J'hochais doucement la tête, en essayant de ne pas tomber et en évitant le visage de Kenny étant donné la vitesse à laquelle il s'était relevé.  On les abandonnes pas ... je pense qu'on peut les garder, au moins celle du lac ... je l'aime vraiment dis-je avec un petit sourire. Celle-ci aussi je l'aimais, énormément même. Je l'avais eu quelques semaines après mon arrivée, après que la présence des autres Eliots eut bien vite de m'énerver. Je me sentais bien dedans, mais Kenny non et c'était mon mari.  On peut acheter un appartement, tu sais un duplex, des misons on en a déjà , le lac, celle ci, en Russie , au Brésil ... j'arquais un sourcil , levant les yeux au ciel, en réfléchissant à ce que je venais de dire.  C'est qu'on en a des maisons

J'avais repris mes caresses dans son dos, lentement, plus tendrement que tout à l'heure, je la regardais essayant de voir si elle ne plaisantait pas mais non elle parlait très sérieusement énumérant les maisons, la possibilité de se prendre un loft ici. "Ouais on a beaucoup…" dis-je en me mettant un peu mieux sur le lit. "Il te reste pas énormément de temps ici à étudier, on devra revendre toute manière la maison du lac ou celle-là, on va pas les garder sans compter l'appartement face à la FAC, va falloir qu'on se penche sur le problème !" Et encore elle avait oubliée la maison en Angleterre qu'elle m'avait offerte pour mon anniversaire. "Mais ouais je suis totalement pour ! On pourrait passer à l'agence voir ce qu'ils proposent et d'un autre coté je me dis que cette maison elle est bien aussi, enfin on peux crier faire ce qu'on veux alors qu'avec des voisins c'est plus compliqué…" J'étais partagé quand même, je l'avais toujours été. "Surtout toi, je sais que tu l'aimes, sinon on peux la redécorer, la mettre avec nos gouts à tous les deux, refaire le tout…" dis-je en baillant.

On avait beaucoup de lieu dans le monde où se poser. Il voulait revendre nos maisons ? Je fronçais un peu le sourcils, grimaçante. Pourquoi tu veux qu'on revende ? j'avais pas envie de vendre nos maisons. J'étais bien dans chacune d'entre elle. Il voulait donc qu'on passe à l'agence. J'hochais la tête en posant ma joue contre son torse, l'oreille contre son coeur pour profiter aussi de sa chaleur, de ses caresses. On peut faire ça aussi .... mais c'est ce qu'on a essayé de faire en Russie et tu m'as planté en plein magasin en me laissant choisir je te signal oui, nous n'avions pas les même goûts, oui, il me laissait souvent choisir et ce n'est pas faute de faire des efforts. Je veux juste que tu te sentes bien .... C'est chez nous ici maintenant, ou c'était chez nous oui, pour le coup, je sais plus trop quoi penser, il m'a embrouillé. Kenny baillait, je lui mordait la peau pour le réveiller, je n'avais pas envie qu'il dorme.  Dors pas ..

"ça sert à rien de garder on ira jamais dans toutes !" Logique, on avait tous les deux des boulots qui allaient nous prendre énormément de temps, sans compter la vie de famille autant vous dire que voir de l'argent dormir d'un coté ne me plaisait pas non plus. Oui j'en avais beaucoup mais j'étais ainsi, mes parents avaient travaillés pour arriver à ce stade et je trouvais que c'était du gâchis que de laisser des maisons vides. Ma main glissaient de nouveau dans ses cheveux, souriant à ce qu'elle disait, oui c'est vrai je l'avais déjà abandonné en plein magasin, d'ailleurs je me souvenais plus pourquoi mais je crois que j'avais une bonne raison pour le faire. "On ira voir le magasin avant de se décider donc tu peux dire chez nous !" Je baillais encore une fois, j'étais complètement fatigué faut dire qu'il avoisiné les 4 heures du matin désormais seulement Anya là elle me mordait. "Si je veux dormir…" dis-je en me décrochant la mâchoire une seconde fois, je bougeais un peu pour m'enfoncer un peu mieux dans le lit tout en la serrant dans mes bras. "Je suis fatigué…" J'étais mais épuisé, j'avais beau essayé de garder les yeux ouvert en vain, c'était peine perdue.

Je ne disais rien pour ne pas gâcher ce moment. Nous étions bien et pourtant je n'étais pas d'accord. Je tournais le visage pour ne pas le regarder d'ailleurs, parce qu'il allait voir le soucis sur mon visage, dans mes yeux plus particulièrement.  D'accord, mais je te jure que si tu me plantes en plein milieu encore une fois, je fais re décorer toute la maison en temple de fille. La décoration ici était lumineuse, avec quelques pièce de bois mais assez design. Du cuir, des matériaux noble comme le marbre, l'ivoire .. Je n'avais pas envie qu'il dorme, je le mordais même pour le réveiller mais c'était peine perdu, je voyais ses yeux se fermer. Il me serrait contre lui, je fronçais les sourcils, je n'avais pas envie de dormir moi. Alors je m'amusais juste a laisser courir mes doigts sur les muscles de Kenny, puis ses tatouages. Faut bien que je m'occupe. C'est au bout de quelques minutes pourtant que je m'endormais moi aussi. A croire que je n'étais pas aussi éveillé que ça.

Je m'endormais même si Anya ne le voulait pas, même si elle allait rechigner, je trouvais le moyen de partir dans les bras de Morphée, j'avais besoin, envie de me reposer après ce genre d'acte c'était juste nécessaire. C'est aux alentours de 8h20 que je me réveillais, Alessia devait dormir encore vu qu'elle ne faisait pas de bruit dans le babyphone, j'entendais juste le son de sa respiration. Je m'étirais dans le lit, rabattant le drap sur moi pour couvrir nos corps encore dénudés, je fermais les yeux un peu jusqu'à passer mes bras autour de la russe pour la réveiller en douceur. Je caressais sa peau, parsemait sa peau de bisous, son dos notamment qui s'offrait à moi, son cou dégagé de ses cheveux, j'appréciais la moindre parcelle, laissant doucement glissé ma langue dessus en souriant avant de terminé sur la base de sa mâchoire que j'embrassais. "Mon amour…" murmurais-je tendrement à son oreille.

e m'étais endormie quelques minutes après Kenny. Sur le moment, je n'avais pas eu envie de dormir, parce que je voulais juste profiter de sa présence, de ses bras. J'avais envie d'user de mon mari toute la nuit, cependant, je n'avais pas réalisé que j'étais aussi fatiguée. Je dormais encore quand monsieur se réveillait. J'avais dû le laisser s'endormir, mais lui ne me laissait pas dormir. Il passait ses bras autour de moi, parsemait ma peau de baiser, mon dos, ma hanche, il me caressait en même temps. Je bougeais un peu, je souriais même sans ouvrir les yeux. C'était doux et sincèrement ça me plaisait. Sa langue venait glisser dans mon cou, sur le suçon, je le sentais, j'avais légèrement mal. C'est qu'il n'y était pas allé  doucement.  Huuum ...  je crois qu'il va falloir que tu continus pour que je songe à ouvrir les yeux.  je parlais bien de ses baisers et ses caresses sur toute ma peau. C'était vraiment horriblement bon, horriblement sensuel.