Sally ● We're just friends ..

Je peux parfaitement la comprendre, je suis comme elle, j'ai horreur qu'on s'occupe de mes affaires mais on n'y peut malheureusement rien. Une fois à l'intérieur, la belle me questionna sur Ornella et le fait que sa présence pouvait déranger la mère de ma fille. Oh non t'inquiète pas pour ça, on n'a jamais été ensemble, elle s'en moque de voir d'autres femmes autour de moi. Je fais ce que je veux, elle fait ce qu'elle veut. Si on vit ensemble pour l'instant c'est uniquement pour la petite, disons qu'on ne roule pas sur l'or alors autant payer qu'un seul loyer, enfin tu vois .. Bon c'est toujours compliqué d'expliquer la situation. Je n'ai jamais été en couple avec Ornella, on a couché qu'une seule fois ensemble et on ne s'en souvient même pas .. Bref c'est compliqué mais si vraiment Sally a besoin de plus d'explication, je lui expliquerais tout. En tout cas elle termina par me rejoindre dans la cuisine en lorsque je levais les yeux pour voir la cabot en brassière, j'en ai fait tomber le sac à farine par terre. Ok c'est la première fois que ça m'excite autant de faire la cuisine .. Hum désolé .. Disais-je tout con avant de ramasser le sac et mettre ce que j'ai mis par terre à la poubelle. En revenant vers Sally je me suis mis à sourire, posant les tomates devant moi. Tu peux déjà couper les tomates en rondelle pendant que je m'occupe de la patte. Putain Leandro arrête de loucher ..

Un papa comblé .. Difficile à dire. Je suis pas un très bon père, j'ai beaucoup de mal à gérer et surtout partager l'appartement avec Ornella ce n'est pas toujours facile. Mais je n'ai pas non plus envie d'abandonner ma fille, elle est venu au monde suite à une erreur, j'en assumes parfaitement les conséquences. Par contre voir Sally dans cette tenue m'a surpris, mais ce n'était en aucun cas désagréable, bien au contraire. Non surtout ne change rien .. Disons que si les femmes dans les émissions de cuisines étaient toutes comme toi, je crois que j'en aurais regardé plus souvent. Disais-je en rigolant. C'est sûr que si les cuisinières étaient toutes aussi sexy que Sally, je peux vous dire que je serais devenu cuisinier sans même réfléchir. Je regardais Sally couper les tomates, ce n'était pas très compliqué à faire je dois bien l'avouer mais quand même. Ça va pour l'instant tu gères bien .. dis-je doucement en lâchant ma patte, j'essuyais mes mains rapidement avant de me placer derrière mon amie, plaquant doucement me mains sur ses hanches en approchant mes lèvres du creux de son oreille. On va rajouter un peu de difficulté. Et doucement je glissais mes lèvres dans sa nuque. Ok là je suis en train de jouer à un jeu dangereux, mais ça m'amusait de déconcentrer la cabot pendant qu'elle coupe les tomates.

Je suis sûr qu'en réalité Sally ne se débrouille pas si mal en cuisine, je ne suis pas non plus un cordon bleu à vrai dire, mais depuis que j'ai dû quitter de force la maison familiale, je suis obligé de me faire à manger moi-même, ce n'est pas plus mal comme ça. Sauf que là, en voyant mon amie aussi attirante, je n'ai pas pu m'empêcher de venir la titiller un peu et sa réaction me fit doucement sourire. Repousse-moi alors. Murmurais-je au creux de son oreille avant de revenir embrasser de nouveau sa nuque. Plus les secondes passaient, plus j'avais envie d'elle. Je suis prêt à foutre notre pacte en l'air, je suis sûr qu'on pourrait rester bons amis malgré cette attirance, malgré le fait qu'on craque une seule petite fois .. Mais si la cabot ne souhaite pas aller plus loin, je comprendrais parfaitement. Mais je dois avouer que pouvoir la déstabiliser autant, ça me faisait sourire. Tu n'as qu'à me demander d'arrêter et j'arrêterais. Lui fis-je savoir en embrassant de plus belle sa nuque, posant peu à peu ma main sur son ventre.

Jouer avec le feu ça ne mène jamais rien de bon, sauf que je m'en fichais, surtout lorsque Sally se tourna vers moi pour m'embrasser, rapidement je prolongeais ce baiser, allant chercher sa langue afin qu'elle puisse redécouvrir la mienne, finalement je plaquais mes mains sur ses genoux pour la soulever du sol et l'asseoir sur le plan de travail, sauf qu'à cause de l'excitation j'ai totalement oublié les tomates sur le plan de travail que la cabot écrasa avec ses fesses par ma faute. Je décalais donc mes lèvres des siennes en souriant. Je suis désolé. Disais-je en souriant, mais pas plus d'une seconde puisque rapidement je venais reprendre ses lèvres en otages pour un baiser fougueux. Je sais qu'on ne devrait pas jouer avec le feu, mais c'est trop tard. Puis merde, on est célibataire, on s'attire alors qu'est-ce qui nous empêche de prendre du bon temps ensemble ? Pour ma part je suis à deux doigts de foutre en l'air notre pacte, mais seule elle pouvait prendre la décision finale car jamais je ne la forcerais à faire quoi que ce soit. Doucement je délivrais ses lèvres pour décaler mon visage du sien tout en restant assez proche d'elle. Si tu veux on peut tout arrêter maintenant. Murmurais-je au creux de ses lèvres, même si j'ai clairement envie d'elle à présent.

Lorsque j'entendis la tomate s'écraser sur les fesses de Sally je n'ai pu m'empêcher de sourire, dans le pire des cas je la raccompagnerais à la Cabot House ou on lui trouvera un jean de rechange, je ne compte pas la laisser se ridiculiser devant ses collègues de confrérie. On trouvera une solution. murmurais-je avant de prendre de nouveau ses lèvres en otage lorsqu'elle écarta les jambes pour que je puisse mieux la rejoindre, sauf qu'à cet instant j'eus un léger doute. Elle me donne clairement envie, mais en aucun cas j'ai envie de foutre le bordel entre nous à cause de ça, sauf que sa réponse m'arracha un franc sourire, moi qui n'aime pas recevoir d'ordres en temps habituel, j'avoue que des comme celui-là, j'en veux plus souvent. À vos ordres m'dame. Disais-je avec un léger sourire sur le coin de lèvres avant de venir l'embrasser de nouveau. Je plaquais doucement ma main dans sa nuque pour intensifier encore plus notre baiser, nos langues jouaient entre elles durant quelques longs instant jusqu'à ce que je colle de nouveau Sally contre moi pour la soulever du plan de travail, l'emmenant du mieux que je pouvais jusqu'au petit salon et fort heureusement le clic-clac qui me sert de lit le soir est déplié. Sans plus attendre je fis tomber la cabot dessus, allant la rejoindre en m'allongeant doucement sur elle pour l'embrasser fougueusement.