KENYA ► Coming Back For You

Une dispute assez dure avait eu lieu entre nous à la housing day, honnêtement, je me souvenais de rien, c'était le vide totale dans mon esprit et bien qu'Anya ne pense pas que cela soit possible, je vous assure sur mon honneur, sur ma vie que si c'était le cas pour moi. J'avais toujours eu pour habitude d'affronter les soucis alors pourquoi est-ce que je chercherai à fuir cette fois ? Dans tous les cas, j'avais réussis à mettre un pied à la maison, notre chez nous comme elle appelait ça. Après cette nuit plus ou moins chaotique, ça me faisait du bien de revenir. Cette maison avait beau avoir tous les défauts du monde à mes yeux, je me surprenais à aimer y être peut être parce qu'elle sentait l'odeur de ma femme, d'Alessia, je sais pas cette atmosphère me plaisait bien. Fermant la porte derrière moi, je posais ma house ou renfermait mon costume d'hier sur le dossier du canapé. J'avais pris une douche, je m'étais brossé les dents, parfumé, je ne sentais rien du tout, plus d'alcool, ni de cigarette, on aurait cru que rien ne c'était déroulé d'ailleurs au vu de ma tête aussi totalement fraiche. Une légère migraine quand même mais je supportais. "Hey !" dis-je en voyant Anya à la cuisine qui se prenait une boisson. Je m'approchais d'elle, pas du tout hésitant, je comptais bien lui dire bonjour en lui volant un baiser rapide sur ses lèvres et d'ailleurs je le faisais là. "ça va ?"

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Cette dispute avait été assez difficile. Je n'étais pas le genre de femme qui croyait au trou. Je n'en avais jamais eu et pourtant j'avais déjà bu, j'avais déjà été saoul moi aussi. Alors pourquoi ça n'arrivait qu'aux autres ce genre de chose. Je pense juste qu'on a une mémoire sélective et que nous préférons oublier des moments plutôt qu'y faire face. Avec Kenny, on devait se voir. Je lui avais dit de venir ici pour la simple et bonne raison que c'était chez nous et qu'aller dans un café pour se parler, c'était impersonnel et bien que je lui en voulais, je n'avais pas envie qu'on reste ainsi. Qu'on reste dans cette situation. C'était l'heure. Il devait arriver. J'avais mis une petite robe noire qui épousés mes formes. J'étais allé en cours dans cette tenue. Ce n'était pas vulgaire, je n'étais pas une femme vulgaire et ça, tous le monde le savait. Kenny était là. J'entendais ses pas, sa respiration, mais je fus surprise de sentir ses lèvres se poser sur les miennes après son bonjour. Je fus surprise, je tournais la tête en me pinçant les lèvres. Kenny, tu crois pas que tu pousses le bouchon un peu loin là ? je croisais les bras en poser mes fesses contre le comptoir. Tu voulais qu'on parle ?

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Dans sa robe noire, je reconnais qu'elle était divine, toutes les formes de mon épouse étaient moulées et ça me donnait limite des sueurs froides seulement voilà quand je m'étais jeté dans la gueule du loup, ou plutôt sur la bouche du loup, Anya me rembarrait presque directement. "T'es sérieuse ?" dis-je surpris. "Tu m'as souvent reproché que je t'embrassais sur la joue après une dispute et là tu me sors ça, je sais jamais sur quels pieds dansés avec toi…" Je soupirais un peu, elle croisait les bras déjà première réglé que j'avais appris en relation humaine c'était qu'une personne qui faisait ce genre de geste ne voulait pas réellement discuter. "Bah ouais quand même, on fait quoi ?" Après tout, je pouvais revenir ou pas ? Je savais pas encore une fois j'étais dans le flou alors que je m'étais excusé. "Je suis désolé des paroles que j'ai eu, je sais même pas pourquoi j'ai dis ça maintenant si tu passes pas outre dans les prochains jours, ça va bloquer !" Je disais pas maintenant, je pouvais comprendre qu'elle soit encore sous le coup de l'émotion, de la colère mais du coup moi j'étais encore plus dans le flou. "Oh mais toi, je t'avais pas vu !" Alessia qui s'agitait parce qu'elle me voyait, qui tapait sa cuillère remplit de compote contre son bol et qui se mettait à tendre les bras vers moi. Je la prenais, essuyant sa bouche avec son petit bavoir, elle était adorable, trainant encore en pyjama d'ailleurs.

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Kenny était arrivé et la première chose qu'il faisait c'était de déposer un baiser contre mes lèvres. Je fus surprise et désagréablement surprise. Nous étions en froid, je lui en voulais encore. Ce n'est pas parce que nous avions passé une soirée l'un de l'autre, qu'il s'était excusé que tout allait passer en un claquement de doigt. Non, là je suis morte de rire Kenny je lui montrais mon visage, avec mon index, l'air sérieux et fermé, chose qui n'avait pas changé. On est pas après une dispute Kenny, on est en plein dedans. Je t'en veux encore tellement si tu savais il ne se rendait pas compte de ce qu'il avait pu faire. Boire à la vue de tous, être saoul devant tous le monde et commencer à parler fort, me dire que je comprenais rien, parler de notre vie intime, de son désir d'un second bébé, de sa maladie, de la mort de mon meilleur ami. Je croisais les bras contre ma poitrine en pensant à tout cela. De quoi on fait quoi Kenny ? On est censé parlés non ? je comprenais pas vraiment ce qu'il voulait dire par là. Je ne m'imaginais pas qu'il songé rester à la maison du lac en entendant que la colère me passe. Pour moi c'était chez lui ici, il se devait de rester ici, avec nous, même si je devais tirer la tête. Hey commence pas Kenny à me dire ce que je dois faire et laisses moi le temps. C'est quoi tu poses un ultimatum ? Si je passe pas l'éponge maintenant on va avoir un soucis ? je levais mes yeux dans les siens, le questionnant du regard en secouant la tête. Tu t'imagines la honte que tu m'as fait Kenny ? Parler comme ça, de notre vie privée devant tous le monde et de Keanu Je soupirais un peu, buvant mon verre d'eau en le regardant faire. Tu m'en veux d'avoir réagis comme ça, à sa mort, c'est ça ?

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"Je sais que tu m'en veux !" Dis-je en la regardant. Son visage était tellement fermé, limite hostile et pas que ça me faisait peur mais c'est vrai j'étais assez mal a l'aise de la voir ainsi, ce n'était pas habituelle. Elle me regardait encore et toujours pour ma part je regardais mon alliance puis le frigo me laissant disputer comme un petit enfant qui venait de faire une bêtise surtout que pour moi c'était une énorme bêtise. Parler de Ken était la pire des erreurs, je ne sais même pas pourquoi j'étais si mauvais car oui c'était bien être méchant. "Je sais..." Dis-je encore une fois sauf qu'on faisait quoi? On restait sur nos chagrins tous les deux ou on avançait la tête haute et main dans la main car si moi j'étais prêt à faire des mètres et des mètres pour me faire pardonner pour Anya c'était une autre paire de manche, me pardonner limite ce n'était plus dans son vocabulaire. "Parler de quoi? J'ai déjà tout dis !" Finalement je n'aurais pas du venir, la maison du lac était sûrement le meilleur endroit pour moi, loin des conflits, loin des conneries que je pouvais dire, j'avais envie d'y retourner car dans cette cuisine qui n'était pas la mienne je me sentais de trop entre Anya et Alessia que je venais de remarquer. "J'ai plus envie de parler !" Ça tournait au vinaigre clairement, Anya montait sur ses grands chevaux mais voilà moi aussi au bout d'un moment bien j'avais du mal face à un comportement de princesse. Alors oui si Anya avait parlé de Tyler comme je l'avais fait pour Ken je l'aurais mal pris mais j'étais bien placé pour savoir qu'en étant saoul on disait des conneries et on ne le pensait pas forcément. Je soupirais prenant Alessia dans mes bras, elle au moins était bien heureuse de me voir. "La honte? C'est juste parce que je t'ai mis la honte? Excuse moi Duchesse de ne pas être parfait, de me perdre de temps en temps ! Non mais qu'est ce qu'il fait pas entendre limite on dirait que c'est ça qui ta plus emmerder que ce que j'ai dis réellement !" Alessia touchait mes cheveux, je souriais un peu malgré tout comme quant elle touchait ma barbe toujours intrigué de cette chose si piquante sur les joues. "Oui je t'en ai voulu oui c'est vrai parce que ça m'a fait mal au cœur de te voir comme ça ! Parce que tu te perdais toute seule et que tu me refusais, moi celui que tu as choisis ! Tu refusais que je t'aide alors qu'avec Andy c'était limite les bras ouvert que tu l'accueillais ! Alors oui c'est ton meilleur ami mais je suis ton homme !" Au son de ma voix ce n'était pas un reproche juste une frustration on entendait parfaitement que j'étais dégouté et même si aujourd'hui tout c'était arrangé j'avais longtemps souffert du manque de confidence de mon épouse. Je pensais et je pense toujours que je devais être le numéro 1 dans sa vie. "Après voilà c'est passé y a pas a en reparler de cette période mais si je t'ai dis ça saoul c'est juste parce que ça fait longtemps que je me gardais pour moi, c'est tomber comme l'histoire du bébé, j'y pense c'est vrai maintenant voilà c'est dit c'est un projet a deux qu'on verra plus tard... Je le répète je suis désolé..." Continuais-je en resserrant Alessia dans mes bras. "Je voudrais bien l'emmener à la maison du lac ce soir c'est ok pour toi?"

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Je lui en voulais tellement de ce qu'il avait pu faire, pu dire. Alors oui, j'avais le visage fermé, j'étais hostile face à l'homme que j'aimais mais j'en avais marre de toujours tout pardonner si facilement. Ces derniers temps, il m'avait beaucoup fait de mal, c'était une accumulation, j'avais su passer l'éponge mais aujourd'hui, c'était beaucoup plus difficile. Il voulait qu'on parle, mais selon lui, il avait déjà tout dit. Oui, il s'était déjà excusé, mais lui ne se donner pas la peine de se faire pardonner. Il aurait pu commencer par me ramener des fleurs peut être. C'est comme ça que font les hommes pour se faire pardonner en général il me semble. Lui ? Il arrivait en terrain conquis comme ci j'étais acquise. Acquise malgré tout ce qu'il me faisait. Il prenait Alessia dans ses bras, il n'avait plus envie de parler. C'était comme ci je n'existais plus. Je faisais tomber le verre dans l'évier, le brisant au passage avant de soupirer. C'était l'exaspération qui m'envahissait en cet instant. Je prenais les bouts de verres pour les jeter à la fenêtre. Tu sais très bien que c'est pas qu'à cause de ça, que ce n'est pas la cause principal mais oui. Tu crois que ça m'a plus de t'entendre crier dans toutes la Eliot House que tu voulais un second enfant, qu'il fallait que j'accepte, parce qu'on avait pas le temps blabla , que tu me forces la main il savait que je n'aimais pas afficher ma vie privée. Puis j'avais entendu qu'il m'en voulait pour la peine que j'avais eu pour Keanu. Je regardais Alessia avant de rire légèrement. Tu voulais que je te parle à toi de tout ça Kenny ? Tu rigoles ? Tu te souviens de ce jour ou j'ai appris la nouvelle, tu me traité de trainée, t'étais en train de me quitter malgré que je sois enceinte et t'es revenu quand j'ai su sa mort. Si je me suis tournée vers Andy c'est en partie pour ça puis parce qu'il comprenait mon chagrin, parce qu'on vivait le même, on avait ce même lien. Tu ne le connaissais pas comme nous on le connaissait ! dis-je la gorgée serré. Mais y'a deux poids de mesure entre toi et moi Kenny. Toi tu n'agis qu'avec les paroles. Tu ne voulais pas de moi non plus lorsque t'as appris pour Tyler, mais je suis quand même rester, j'ai été même à avaler des énorme Hamburger d'une seule traite, de m'en foutre partout juste pour te faire rire. Quand je veux m'excuser, je fais tout jusqu'à ce que tu cèdes, je me contente pas de faire la victime à te dire, mais j'ai déjà tout dis, je sais plus quoi faire. Toi tu baisses les bras à la moindre difficulté. et ce qui venait à dire maintenant le confirmé. Il me demandé de prendre Alessia pour l'emmener à la maison du lac avec lui. Mon coeur venait de manquer un battement, voir deux. Je le regardais un peu horrifier de ce qu'il venait de dire. Mes ongles avaient arrêtés de taper le comptoir. Waouuh on est tellement différent dis-je plus pour moi même que pour lui. Il baissait les bras, je serais resté, je lui aurais montrer qu'il ne pourrait pas vivre sans moi, que j'étais là, bien là. Oui je vais aller les préparer .. dis-je en montant les escaliers avant de m'arrêter et de le regarder Pendant ce temps là .. tu devrais aussi préparer les tiennes et je reprenais mon ascension. Je prenais encore plus mal ce qu'il venait de faire. C'était comme une coupure pour moi, il venait de couper il file de plus qui nous retenait à cette heure ci.

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Tout s'enchainait si rapidement que je n'avais même pas le temps de répondre. En fait je n'avais rien à dire, elle avait raison, je baissais souvent les bras, peut être parce qu'au fond j'avais plus envie de me battre. Elle aura beau dire ce qu'elle veut, que je faisais la victime, que je ne comprenais pas à l'époque la perte d'un meilleur ami mais elle dans son sens ne comprenait pas ce que j'avais pu vivre, tous les jours un combat c'était offert à moi, constamment, le matin mettre un pied devant l'autre, assumé les cours et continuer d'avancer dans ma vie personnelle mais aussi professionnelle tout ceci à cause d'une maladie. Je sais que maintenant j'étais guéris mais même si c'était le cas, je serais tranquille que dans 5 ans, aujourd'hui je vivais les instants comme on me les donnait, j'évitais de m'encombrer aussi et oui je baissais les bras parce que finalement je ne savais pas ce qu'étais une famille uni. Mes parents ailleurs, en froid parce que l'un tromper l'autre, Apple qui m'avait montré qu'un amour passionnel terminait par un divorce, en fait je crois que tout ceci n'était qu'une fatalité. "Ok !" dis-je simplement à ce qu'elle disait. Elle repartait me laissant seul avec Alessia dans la cuisine, j'étais brisé totalement, cette alliance n'avait plus aucun sens si c'était pour ça. Je n'attendais pas à ce qu'elle me saute dans les bras, je m'attendais pas à ce qu'elle me pardonne maintenant, j'avais juste pensé qu'elle avait besoin de prendre l'air, de ne pas me voir. Les yeux clos quelques secondes, je posais Alessia dans le parc pour monter dans la chambre ou inévitablement une larme roulait sur ma joue. Je sais que c'était faible, nul mais j'aimais Anya et je l'avais perdue. Assit sur le lit, notre lit, son lit, je fermais de nouveau les yeux avant de me lever et faire ma valise difficilement.
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Il me disait juste " Ok " quand je lui disais de faire ses affaires. Mon coeur se serrait à ce moment là. J'avais l'impression qu'il allait déborder de mes lèvres. Je montais rapidement les marches pour ne pas craquer. J'allais dans la chambre d'Alessia pour faire son petit sac. Ca aussi ça me fendait le coeur. J'avais les yeux brillants, mais je ne voulais pas pleurer. J'avais fait un pas malgré mes mots, parce que je lui avais demandé de venir ici, de venir chez nous. C'était mes mots. Sauf que là, me dire qu'il voulait prendre la petite pour la soirée, ça annoncé bien la couleur. Il ne voulait pas rester et en plus il me prenait Alessia. Je mettais le doudou préféré d'Alessia dans son sac, puis des couches, des petites chaussettes, un body. Mes larmes terminaient par coulés silencieusement. Si j'étais capable à beaucoup pour qu'il me pardonne, lui non apparemment. Je me laissais glisser contre le mur, serrant le doudou d'Alessia contre moi, le regard assez vide et ailleurs.
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Oh merde ! J'arrêtais pas de me le dire dans ma tête, je regardais mes costumes dans mon dressing, mes affaires et rien que de les enlever me déchiraient encore plus le cœur, je ne voulais pas le faire et… Mes larmes roulaient sur mes joues, j'étais amoureux d'elle pourquoi diable est ce que je n'étais pas capable de dire non ! Je prenais une aspiration essayant de me donner du courage mais en vain. Mes mains tremblaient légèrement, je me mettais à renifler avant de foncer dans la chambre d'Alessia et c'est là que je voyais Anya assise par terre serrant le doudou d'Alessia dans ses mains. Je fermais la porte, je ne disais rien, je regardais mes pieds en avançant jusqu'à elle pour me laisser glisser au sol, je vois que je n'étais pas le seul à être si troublé par cette situation, c'était difficile. Le silence était roi dans la pièce jusqu'à ce que je me laisse complètement allé, j'avais plus rien à perdre, la prendre dans mes bras maintenant c'était le risque de se manger une baffe et j'étais prêt à la prendre. "Merde Anya !" dis-je en la serrant dans mes bras. "Je veux pas de tout ça, c'est… Je pensais que te donner du temps ne serait pas plus mal un peu pour toi mais en fait je peux pas, j'ai pas envie…"
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C'était dur, tellement dur. Je serrais le doudou d'Alessia dans mes mains, contre moi, contre mon coeur en me laissant glisser contre le mur. Mon regard était vide, je regardais mes pieds sans vraiment les voir. J'avais le coeur en miette en cet instant. J'avais mal, tellement mal. Je pensais pas qu'il me dirait ça. Qu'il me demanderait la petite ce soir. Ca voulait dire qu'il ne comptait même pas arranger les choses. Il comptait pas se battre pour moi. Il avait arrêté depuis longtemps. Alors certes, il me faisait des surprises quand tout allait bien, mais quand tout allait mal , il baissait juste les bras. Il me faisait passer pour la femme qui ne pardonne pas. Qui met du temps à essuyer son ardoise. D'ordinaire, je le faisais, mais j'en avais marre de prendre sur moi. Je voulais qu'il se batte pour nous. Comme je pouvais le faire mais non. Nous n'étions pas pareil lui et moi. C'était peut être notre éducation. J'entendais la porte s'ouvrir sans l'entendre réellement. Je ne bougeai même pas lorsqu'il se laissait glisser à mes côtés. Je réagissais seulement lorsque je sentais ses bras autour de moi. Quelques secondes après le temps de réaliser. Lâches moi ! criais-je en le regardant enfin, les yeux remplit de larme. Je me reculais en restant au sol. J'avais l'impression d'être pathétique. Tu ... T'as osé, c'est à cause de toi tout ça ! Me dis pas que tu le veux pas, que t'as pas envie c'est pas vrai ! Tu baisses les bras , t'en a rien à faire ! dis-je en le regardant énervée, horrifiée était plus le mot. Si tu penses qu'il me faut du temps de cette façon, en partant, en prenant Alessia avec toi c'est que tu me connais pas ! Parce que pour moi, c'est une coupure, un fossé que tu creuses ! Ca me montre juste que tu t'en fou et que t'as pas envie, je suis pas acquise Kenny ! dis-je en fermant les yeux un instant avant de me lever et de lui donner le sac de la petite. Prends tout ce qu'il te faut
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