CABOT HOUSE ✗ very pink moss

Je venais de laisser Matthéo mais seulement pour quelques minutes. J'étais décoiffée et surtout, pleine de maquillage de zombie. J'aimais assez leur thème même si du coup, tout les Mather avaient l'air effrayant et pas franchement propre sur eux. Je me demandais dans le fond à quoi ressemblait leur soirée. J'allai très certainement y mettre les pieds avant la fin.
Une main sur mon épaule me sortait de mes rêves. En me retournant, je sursautais, découvrant ... Nicholas, tout aussi magnifique que ses anciens confrères. Ah bah Nich, avec cette tête là oui ! Pour le coup, leur couple me faisait penser à la belle et la bête façon The Walking Dead. Je les préférais au naturel. Je mis ma main devant ma bouche, essayant de m'empêcher par tout les moyens de rire. Je tentais de garder mon sérieux, mais impossible, surtout quand je posais mon regard sur Jasmine et que je voyais la tête qu'elle faisait.

Tu souris bêtement, plutôt amusé par les explications douteuses de ton ami. Pas étonnant que la soirée ne lui plaise pas, il ne devait pas avoir suffisamment de rose autour de lui. "Genre comment tu clash ta maison, c'est plutôt moche ce que tu dis." Tu le réprimes avec un grand sourire, l'imaginant bien faire des sourires de focus pendant toute la journée. "J'ai pourtant bien aimé le Motya qui veut boire du sang et bouffer des humains, j'aurais du prendre une photo pour mon instagram". ajoutes-tu en te tapant la main contre le front, signe qui en disait long du genre 'tu es vraiment bête ma fille." Pas forcément pour ton compte instagram, simplement pour immortaliser le moment. Avoir du dossier compromettant c'est toujours très amusant." Nos culs sont cent pour cent naturels" Bah ouai il n'y a pas de botox par ici. Enfin à part peut-être le sien, mais toi tu juges pas. "Mais bon si tu parles du tien, j'me disais aussi qu'il avait une drôle de forme." Te moques-tu avec un grand sourire sarcastique sur le visage. "Tu vas comme ça pouvoir danser sur thriller." okay dernière pique pour la route.

Oui, j'étais un peu dur envers ma House, mais je dois bien avoué que sur certains aspects les quelques psychopathes qui trônent chez les Mathers ont le dessus, comme sur le choix du thème de la Housing Day de cette année. Oui bah écoute c'est justifié. J'ai quand même perdu plusieurs minutes dans ce délire sans nom, alors je peux bien faire une ou deux remarques. Honnêtement, même en essayant de m'adapter au thème, j'arrivais pas à me fondre dans la masse. C'est comme si les zombies et moi étions comme l'eau et l'huile, on ne peut pas se mélanger, c'est scientifique je crois. Malheureusement pour Brynn je n'étais pas assez fou pour m'afficher trop longtemps. Moi avec cette tête sur son instagram ? Mais elle ferai le buzz, vraiment. Je ne t'aurais pas fait ce plaisir, je tiens à ma dignité moi. Oui car ce n'est pas moi qui offraient des câlins gratuits en pleine soirée histoire d'amener quelques personnes de plus. Anyway, nous entrons dans la salle pour enfin profiter de cette soirée parfaitement féminine, sexy, cabot quoi. Lorsqu'on entre dans une soirée Cabot, il est difficile de croire que tout est naturel là-dedans, même si Brynn avait l'air de prétendre le contraire. Ça sentait le botox et le silicone à 500km à la ronde. Et elle ose douter de mon naturel ? Chez moi c'est garanti 100% naturel et sans retouches, ma chérie. Je sais que certaines n'ont pas la chance de déambuler avec un cul pareil, mais que veux-tu. La nature a pas été une connasse pour le coup. Je lançais un regard jugeur et ironique sur son cul comme pour dire "Effectivement, on a pas tous eu de la chance". Elle pouvait dire ce qu'elle voulait, j'étais mieux foutu qu'elle, nah. Excuse-moi, je suis un peu confus. Vous aussi vous faites une soirée walking dead ? Parce que vos maquillages sont vraiment dans le thème, si c'est le cas. Sérieusement, certaines ont l'air d'avoir dépassé la tonne de maquillage, même moi à côté je parais naturel. Je sens qu'on va se marrer ce soir, vu comme c'est parti.

Motya aka le mec à la langue de vipère qui lâche son venin partout où il passe. Tu lui jettes un petit regard oblique, l'air de dire qu'on ne te l'a fait pas à toi. Là c'est plutôt lui qui te fait perdre de précieuses minutes et pourtant tu dis rien, parce que t'es civilisé comme fille, et que de toute façon tu ne faisais rien de très intéressant avant. Tu ne réagis même pas à sa petite pique, parce qu'au fond tu as l'habitude de ses remarques acerbes qui peuvent blesser les gens. T'es un peu comme lui dans ton genre. "T'inquiète pas un jour je te prendrais en photo quand tu t'y attendras le moins, tu seras aussi moche que marilyn monson et j'placarderais ta tête sur touuut le campus." Ouai t'es sérieuse là, tu ponctues ta phrase avec un sourire machiavélique. Au pire un petit coup de toshop et le tour est joué, il sera aussi moche que susan boyle. Moi j'aiiime les mooches parce qu'on se sent pluuus beeeau à cooter. ♪♫ "Puis j'te signale que c'est un super plan ce que je fais, j'attrape des mecs aussi beau que des mannequins d'H&M , je leur fais un câlin, et je récupère leur numéro." Tu dis ça, parce que tu veux quand même justifier ton attitude, tu veux pas qu'il croit que tu mendies pour de l'amour en mode fille désespérée qui va finir seule avec son chat, sa bible et son whisky. Tu le tires par le bras, comme s'il était incapable de savoir dans quelle direction allée. Tu es plutôt contente du petit effet que ta maison fait sur monsieur. Là il doit carrément être vert de jalousie, et pas seulement parce que c'est un mather, mais on a trop de classe par ici, ça dégouline de partout. Puis voilà qu'il parle de son cul, et puis du tien d'ailleurs. Tu le frappes gentiment sur l'épaule l'air de dire surveille ton langage jeune homme. Tu fais pas  deux heures de fessiers tous les jours pour nada. "Ouai excuse moi si j'ai pas envie d'avoir le même cul que Kim Kardashian, mais bon chacun ses rêves dans la vie je juge pas."   Namého, son cul était pas mieux que le tien dans son genre squelettique. "Tu dis ça parce que t'es jaloux, avoue tu t'es encore fait jeté quand t'es allé acheter ton fond de teint, et ton rouge à lèvre." te moques tu , en imaginant bien le regard choqué que peuvent avoir les caissières en le regardant.

Je tenais quand même à signaler à Nicholas qu'il avait loupé un show exceptionnelle, ce n'était en aucun cas un reproche, je disais surtout ça pour le narguer. Selon lui ce n'était pas grave qu'il pouvait l'avoir à la maison, je m’empêchai alors de rire, car si on part sur ce principe il n'a pas tord.
" On verra ! " Préférant ne rien confirmer sur ce sujet et juste après il venait à complimenter ma tenue en placent une phrase typiquement de son cru. Je venais à le rectifier sur le fait que ce n'était pas une robe mais une combinaison, il levait les yeux ciels et faisant même des guillemet avec ses doigts, comme un enfant et cela me fit sourire légèrement quand il disait que c'était pareil. En réalité ça n'avait aucun rapport, une robe était bien plus pratique que ça, mais bon. Il demandait si ce que j'avais en dessous était aussi bien et je n'en disais pas plus, faisant simplement la remarque que je ne voulais pas savoir ce qu'il avait lui en dessous. Visiblement aucune surprise. Je venais en rajouter un peu en disant qu'il allait faire fuir les Cabot et il le prit mal, fronçant les sourcils il était décidé à me prouver le contraire en allant chercher la premier venue et lui demander directement. Ce fut Aaliyah qui se tournait et je ne compris pas trop, elle n'était pas partie ? Il m'avait semblé la voir sortie, peut-être était-elle simplement aller prendre l'air, mais j'étais quand même contente de la voir. Je souriais alors et je me disais qu'il n'était pas tombé sur la bonne personne pour répondre à sa question. Je rigolais alors sur sa remarque, regardant Nicholas un instant pour voir s'il prenait pas trop mal la chose. Je secouai un peu la tête de gauche à droite.
" Tsss', l'écoute pas ! " Disais-je à Nicholas avant de m'approcher de ma meilleure amie pour lui faire la bise.
" Je t'ai vu tout à l'heure mais je n'ai pas eut le temps de te saluer. Tu vas bien ? "

La Cabot qui se retourna était nulle autre qu'Aaliyah, une Cabot qu'il connaissait plutôt bien autrement dit. L'ancien mather fut un brin surpris, puis rigola à la remarque et à la tête que faisait la belle brune. Autant dire qu'il faisait vraiment peur ouais! Le jeune homme y alla quand même de cette phrase, dite à la blague.

-Pourtant, t'es bien placée pour savoir que ce qui se cache sous ce maquillage vaut la peine!

De son côté, il se marrait plus qu'autre chose, mais heureusement, Jasmine était toujours là pour le consoler et le supporter. Le brun ténébreux croisait les bras et fit mine de bouder Aaliyah, tandis que les deux Cabots échangeaient un brin.

Elle est mignonne. Elle croit vraiment qu'elle pourra s'en sortir indemne en dévoilant des dossiers sur moi ? Qu'elle ne se frotte pas trop à l'idée, elle pourrait vite déchantait. Je souriais sans la prendre au sérieux, après tout j'étais tout à fait capable de riposter si jamais elle voulait m'afficher. Ôte-toi cette idée de la tête, ça pourrait te coûter cher ma chérie. dis-je accompagné d'un sourire diabolique. Je faisais le malin, mais je tenais à mon image de marque. Et étant chez les mathers, aka les gros fêtards, je mets souvent ma réputation en jeu vu que je finis torché à la plupart de nos soirées. J'aurais l'air de quoi si on capturait le moment où je joue du banjo avec une bouteille de vodka en dansant la macarena uniquement accoutré d'un poncho ? De rien, en effet. Au delà de ça je sentais la jalousie de Brynn dans ses paroles lorsqu'elle se mit à reparler de son derrière, elle était définitivement envieuse de mon fessier. De toute façon même si tu le voulais la seule solution serait celle parfaitement adaptée à une Cabot : le silicone. Je sais que c'est triste qu'elle soit dotée d'une planche à pain mais tout de même, il y a une solution à tout. Et puis elle me sortait son petit sourire narquois pour venir au secours de ses consœurs. Je souriais orgueilleusement à Brynn avant de me défendre.Moi jeté d'un magasin de cosmétique ? Premièrement le magasin n'oserait jamais me jeter moi. Je suis assez riche pour racheter l'endroit, je suis trop important comme client. Et deuxièmement, je les ferai fermer pour moins que ça. Nan franchement ... S'en prendre à moi ça veut dire déposer le bilan dans les jours qui suivent. J J'étais pas du genre compliqué, j'étais juste comme un cactus. Du moment qu'on ne me touche pas, je ne fais pas mal.

Motya pense surement te faire peur avec ses talons de trente mètres de haut et ses cheveux colorés, mais ce n’est pas encore le cas, du moins pas encore. « Ôte toi ce sourire de ton visage, on dirait Jocelyn Wildenstein qui veut sourire mais qui peut pas à cause de son botox. » réponds-tu de manière nonchalante en reprenant ses mots. Puis c’était lui qui voulait être connu, reconnu et idolâtrer partout sur la terre. C’était lui qui voulait avoir des groupies à la One Direction criant son nom, sa grande aspiration dans la vie. Toi tu allais simplement lui donner un coup de main en prenant LA photo qui ferait le buzz. D’ailleurs, monsieur semblait plutôt mal prendre ta petite remarque. En vrai vous vous chamaillez comme des mioches baveux de deux ans, mais c’était un peu votre manière à vous de vous dires je t’aime, vous innoviez, hors de question de dire des trucs niaiseux. « Oui oui je sais t’es le plus riche, le plus beau, et tu as tout ce que tu veux dans la vie…j’veux pas critiquer mais on dirait un gosse pourri gâté. » Tu te retiens de lever les yeux au ciel bien que l’envie te démange. Il est tellement drôle ;  parce que le pire c’est qu’il est sérieux. Franchement faut respirer deux secondes. « Tu sais si tu as besoin de te détendre tu peux toujours respirer un grand coup, promis on se fera un spa bientôt, sinon tu vas dans le jardin et tu vas brouter de l’herbe comme les vaches , ou manger des pissenlits comme les tortues okay ? » Oui parce qu’ici à la Cabot House vous n’étiez pas tellement à consommer des cigarettes ou de substances illicites, contrairement à d’autres confréries.  D’ailleurs est ce que les tortues mangent des pissenlits ? À vérifier.

Faire la mauvaise était son truc, tout comme moi. Même si je dois bien avouer que j'étais nettement supérieur comme d'habitude. T'es juste jalouse de ma bouche parfaite, ce que je peux comprendre, ma belle. Je continuais de sourire pour lui faire comprendre que ses petites piques = whatever. On s'en mettait pas mal dans la face, mais c'est une manière de se dire qu'on s'aime. On est pas du genre à se la jouer coincés, même si on s'adorait. Mais on était pas en mode gladiateurs des bacs à sable H24, mais par moment il fallait qu'on se lâche, comme ce soir. Mais apparemment elle était d'humeur à redevenir sérieuse en me confiant que j'étais le plus beau et le plus riche. Mon père gagne de l'argent, je dépense son argent. Rien de plus normal que de me faire entretenir. Je suis pourri gâté, je le sais et l'assume parfaitement. Mais honnêtement, il faudrait le pire abruti pour ne pas profiter de l'argent qu'il y a en banque. Ce n'est pas une fois mort qu'il faudra en profiter. Par contre je crois qu'elle commence à avoir une défaillance mentale, la pauvre enfant. Son délire d'herbe, de pissenlits et d'animaux était plutôt haut perché. Tu me demandes de me la jouer hippie, en gros ? Peace & love, et communion avec la nature ? La paix c'est chiant et je suis suffisamment en communion avec la nature grâce à mes manteaux de fourrure hors de prix. Nan franchement, si elle veut se faire une salade avec les mauvaises herbes de son jardin, elle ira toute seule. Il y a des limites à la diététique. Bon, si on allait se prendre un verre ? C'était bien sympathique tout ça mais on a une soirée à faire. Alors move on.

Niveau je me lance des fleurs à moi-même monsieur a la palme d'or, carrément l'oscar. Tu t'étonnes même qu'avec des chevilles XXL comme les siennes, il est réussi à passer la porte. "Mais oui ta bouche est tellement parfaite que tout le monde ici ne rêve que d'une seule chose les embrasser." Tu cilles à peine, réprimant l'envie de lever les yeux aux ciels. Connaissant son caractère mieux vaut lui donner raison. Au fond c'est comme donner un baiser  à un crapaud, qui restera crapaud toute sa vie.  Nan c'est pas vrai, il trouvera forcément quelqu'un d'aussi exubérant que sa petite personne, qui arrivera à le supporter. Du moins tu l'espères. "Tu sais très bien que je juge pas darling, j'suis plutôt mal placé pour parler. Puis j'aime tellement le noir sur ma carte que je crois que je mourais si je me retrouve avec que dalle. C'est comme participer à koh lanta avec qu'un euro pour vivre à la Pekin express." concèdes-tu pensive, ayant une vision d'horreur dans ta tête. Oui au pire tu épouseras un riche papy comme toutes ses femmes désespérées de rencontrer la pauvreté. "Je sais très bien que tu connais pas le mot paix, si tu le connaissais ta vie serait beaucoup plus chiante et tu mourrais d'ennui et je serais surement pas là à te parler." Tu es légèrement cynique mais c'est la vérité. Vous vous étiez quand même battu pour un t-shirt à la base des bases. "Bah oui tu attends quoi? Que je te le sers?" Tu le tires par le bras,enfin pas trop fort pour ne pas qu'il se casse la gueule devant tout le monde, l'emmenant directement vers les boissons alcoolisés. Il avait plus cas faire son choix le petit.