KENYA ♥ I miss the taste of a sweeter life

Je toussotais un peu en espérant qu'elle oublie un peu ce que je venais de dire mais en vain. "Elle m'aime bien je crois !" dis-je en montant dans la voiture. "Du coup, j'ai un peu profité pour qu'elle mette Alessia sur la liste en lui faisant des compliments, rien de très spécial !" Je pense que si on pouvait avoir ce qu'on voulait dans la vie en flirtant ou draguant fallait le faire du moment qu'on ne passait pas à l'acte et Alessia méritait une bonne école, je ne voulais pas la voir dans l'école du quartier c'était comme si on mettait un diamant au milieu d'argent en toc, non je ne le concevais pas. En route vers le chalet, j'hochais la tête. "Oui bien sur toute manière on prend l'avion ici donc on repassera lundi soir !" dis-je en souriant un peu et je me mettais à conduire sans rien de dire de plus. En pleine nuit, on s'éloignait de New York tous les deux prêt pour quelques jours entre nous, on le faisait souvent mais jamais aussi loin de la ville, si loin des personnes et cette semaine passée, Anya et moi bien on s'était simplement perdu de vu à cause de la dispute en Russie, on avait été un peu comme deux étrangers.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Je l'écoutais en fronçant les sourcils. Je vois .. se fut ma seule réponse. Je n'y croyais pas. Il avait osé draguer une autre femme. On aurait très bien pu faire rentrer notre fille dans cette crèche avec un chèque sans que monsieur ne laisse parler ses charmes. et quoi ça t'a plus te faire ça ? Il était vraiment chiant. Croyait-il vraiment que j'allais laisser ma fille dans un endroit ou la directrice n'attendait que de sauter sur mon mari. De draguer à nouveau, de jouer à ce jeu de séduction ... j'y crois pas que t'ai pu faire ça Kenny je tournais mon visage vers l'extérieur. Je ne répondais même plus à ce qu'il était en train de me dire, quand bien même il était en train de répondre à ma question. Je n'avais même plus envie d'aller dans ce chalet pour passer du temps avec lui, peut être qu'il pourrait me remplacer par cette femme.

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"Pas vraiment !" Je voyais bien qu'elle était en colère et quelque part je me disais que c'était le juste retour des choses, à mes yeux elle avait fait pire, elle avait eu un médecin jeune qui était plutôt charmant qui la massait, elle avait même été en soutien-gorge devant lui tranquillement poussant des gémissements de plaisir non dissimulé, à coté moi j'étais un petit enfant de cœur. "Tu crois que ça m'a plus ?" Je me garais sur le bas coté, je voulais mieux la voir pour parler surtout que c'était un sujet assez sensible entre nous. "Non j'ai pas aimé, à chaque fois je pensais à toi quand je sortais des compliments, je savais pas quoi lui dire en plus et quand je lui ai proposé un gros chèque elle m'a dit que non, que par étique elle n'accepterai pas !" Cette école était très dure, elle était réputée pour être blindé depuis des années et il fallait batailler, beaucoup de famille riche se cassait le nez sauf que moi j'avais pas envie de me retrouver à aller chercher Alessia dans l'école du quartier. "Franchement sans mentir, si je dois le refaire, je le referai pour elle ! Je veux pas qu'elle soit dans une école ou on lui apprend rien du tout, je veux qu'elle soit intelligente et heureuse comme toi je suppose ! J'ai rien fais de plus, j'ai pas accepter de la voir et je l'ai eu qu'au téléphone, je sais que tu es jalouse alors tu peux comprendre un tout petit peu ce que j'ai ressenti quand le médecin te massait et que tu prenais un malin plaisir à gémir !"

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Je ne le regardais pas , je n'avais pas envie. Je tournais la tête vers le paysage que je ne voyais même pas étant donné qu'il faisait nuit alors que Kenny était en train de m'expliquer cette histoire. Par étique elle n'a pas accepté de l'argent mais c'est surement par étique qu'elle s'est laissé charmer pour que notre fille est sa place dans son école. Bien entendu ! C'est tout à fait logique je levais les yeux au ciel, il pouvait surement voir mon reflet dans la vitre. Les bras croisés contre ma poitrine, je ne voulais pas le regarder parce que me dire que maintenant, ma fille allait aller dans cette crèche dont la directrice avait des vues sur mon mari, qui ce dernier l'a charmé pour qu'elle puisse y entrer .. était impossible. Alessia n'irait pas là dedans. Il avait arrêter la voiture sur le bas côté de la route mais ce n'est pas pour autant que je le regardais. Me mens pas Kenny, tu me sors que t'as du lui faire tout un tas de compliment, que c'était à moi que tu pensais que tu en faisais blablabla c'est que tu l'as vu, à moins qu'elle soit russe aussi et que tu l'as complimenté sur sa voix qui ressemblait à la mienne ce qui expliquerait que tu es pensé à moi , c'est ça ? Arrêtes de toujours me mentir comme ça ! Et y'a une différence entre ce que j'ai fais et toi ce que tu as fait. Moi c'était un médecin, j'ai eu une allergie, alors oui j'ai exagéré en disant que ça me faisait du bien, mais c'était le cas, j'avais mal, ça me brûlait ! Je dois dire quoi moi lorsque de nombreuses infirmières arrivaient chez nous pour tes traitements, que t'étais en boxer. Je te reproche le nombre de médecin femme qui t'ont vu à poil lorsque t'étais à l'hôpital ? Non, alors ne compare pas, parce que nos deux situation sont différentes ! Moi, je n'aurais jamais dragué un autre homme, jamais ! et finalement, je sortis de la voiture, dans la nuit sur la route, comme une mongolienne, parce que j'avais pas envie de rester avec lui dans cette voiture. Je commençais à avancer, je ne sais où mais j'y aller, même si c'était pas prudent.

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"Tu me crois pas ?" dis-je en l'écoutant. Je croisais les bras. "Tu te fou vraiment de ma gueule hein olalala c'est dingue quand même tu aurais pu dire que je pouvais te masser non non tu as préféré les mains du mec puis même c'est même pas comparable entre vouloir avoir un bon avenir pour Alessia et vouloir que je sois jaloux !" dis-je en continuant dans ma lancée la seconde d'après. "Le pire c'est que tu me crois même pas ! Tu vois de nous deux celui qui a la mémoire défaillante ça doit être moi mais toi aussi tu l'as ! Tu te souviens même pas qu'on est allé tous les deux avant la naissance d'Alessia faire des repérages dans cette école ?" Et Anya sortait de la voiture, elle marchait je m'enfonçais dans mon siège avant de sortir. La route était desserte on était dans un endroit reculé. "Y a pas matière à me faire la gueule quand même ! Je les draguais ouais c'est vrai et j'ai pas pris de plaisir ! Quelque part je sais pas ça devrait te rassurer un peu toi qui avait toujours peur que je me lasse de toi bien non ! Je t'aime Anya merde c'est fou, c'est toi ma vie, c'est avec toi que je me vois et franchement parfois j'ai l'impression que tu veux pas le voir ça ! Ouais j'ai peut être fait une erreur en la draguant mais en même temps Alessia a sa place bien au chaud !" J'avançais vers elle.

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Bien sûr j'allais te demander à toi, toi qui a jeté mon chemisier en pleine rue de NY pour que je reste coincé dans la voiture. Moi je n'avais rien à me reprocher et toi mon pauvre, c'était à toi de me proposer, c'était à toi de te faire pardonner, tu pensais que j'allais revenir dans tes bras, joyeusement comme ci de rien était. Mon dieu tu me connais tellement mal dans ce cas. dis-je en l'affrontant du regard cette fois ci. Ah parce que tu crois qu'elle va aller dans cette école maintenant ?! Tu vois pas que t'as tout gâcher, c'est fini, je ne veux pas que ma fille aille dans une directrice qui a pour directrice une femme charmé par mon mari, qui le drague sans cesse parce qu'oh mince, lui aussi l'a dragué. c'était clair et net pour moi, ma fille n'irait pas dans cet endroit. Quel genre de directrice échangé des places contre l'espoir d'une nuit avec un père, ou bien plus. C'est encore pire Kenny, tu me fais passer pour la cocue de service, retourne le problème dans le sens contraire, imagines que se soit moi qui ai dragué le directeur de la crèche où ta fille est censé aller, qu'il t'es vu, mais au diable s'il pense que je m'en fou de toi, au diable si tu dois le croiser tous les jours en passant pour un con et au diable, s'il va me courir après maintenant mon mari ne réfléchissait jamais avant de faire les choses, il ne réfléchissait pas aux conséquences, j'avais épousé un idiot. En cet instant, oui, je pensais que c'était un idiot et un grand. Je sortais de la voiture, j'avançais je ne sais où, je me prenais une branche dans le visage. Branche qui me griffa le visage. Tu veux que ça me rassure que mon mari commence à draguer d'autre femme, même si c'est pour obtenir quelque chose, t'es quoi ? Un gigolo ? Non ça me rassure pas, t'as beau me dire que tu m'aimes, au fond , si tu l'as fait sans réfléchir à tout ça, c'est parce que t'en avais envie, après tout c'était ton truc de faire ça avant Finalement, j'avais les larmes aux yeux. J'avançais encore en m'enfonçant dans des bois, une branche me fit trébucher et je restais là en m'énervant toute seule, juste parce que je n'avais pas envie qu'il commence à draguer d'autre femme, c'était dur, le pire était qu'il me le disait, comme ci de rien était mais ça me donnait juste l'impression que son naturel revenait au galop et que finalement, il en avait eu juste envie, au fond de lui, même s'il pensait que c'était pour notre fille. Si c'était vraiment le cas, il aurait trouvé une meilleure solution que de draguer la directrice de l'établissement ou elle aurait ses premiers enseignements.

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Je ne disais plus rien, j'étais pas vexé, pas déçu, je m'en voulais de lui faire du mal de voir que finalement elle aussi n'avait pas forcément confiance en moi. J'avais eu un lourd passé, je pensais qu'avec le temps Anya serait plus sur d'elle parce que je ne voyais pas pourquoi j'irais voir ailleurs. Si je ne l'aimais pas autant que je prétendais est-ce que je l'aurais autant demandé de m'épouser et me faire humilier parce qu'elle disait non ? Je crois pas. Elle partait, je croisais les bras jusqu'à ce qu'elle trébuche et instinctivement je courais vers elle. "Hey…" dis-je en arrivant vers elle. "ça va ?" Je voulais pas qu'elle se blesse physiquement, je l'avais déjà assez amoché comme ça. "Reviens avec moi, au moins que je te ramène en ville si tu veux pas rester avec moi je comprends c'est stupide ce que j'ai fais…" Je le reconnais quand je la voyais, je voyais que mes actes étaient toujours idiot, je le faisais sans réfléchir la plupart du temps, je sais pas sur le coup ça me semblait être la bonne solution pourtant. Je me laissais tomber au sol, les fesses sur la terre, je regardais Anya puis mon alliance, je la perdais, un peu plus chaque jours.

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Je venais de trébucher contre une branche. Je me laissais tomber, je restais même au sol, tellement j'étais énervée. A croire que même la forêt se retournais contre moi. J'en avais marre de lutter. Il arrivait, me demandant si j'allais bien pour finalement me proposer de me ramener en ville. Je ne répondais pas, je regardais ailleurs, je regardais plus précisément ma robe. Pauvre robe blanche. C'était surement pas la meilleure façon de la traiter. Elle était tâché, je saignais un peu de la joue et de la jambe, rien de grave bien entendu, mais le rouge sur ma robe était visible, sans parler de la tâche d'herbe toute verte. Oui c'est stupide ce que tu fais, tu réfléchis jamais dis-je en me triturant les doigts avant de tourner le visage vers lui, il s'était assis à mes côtés par terre. Comment tu veux que j'ai totalement confiance, si tu te mets à draguer pour ... avoir ce que tu veux, pour réussir ? Au pire, ne me le dis pas, je veux même pas le savoir si c'est pas si important que ça, si ça compte pas mais met toi à ma place t'as été un coureur de jupon toute ta vie tu t'es calmé et voilà que j'ai l'impression que tes instinct de rattrape , que ça te suffit pas ce qu'on a construit, mais juste dis moi le clairement, qu'on continus pas dans ce sens là dis-je en baissant le visage vers le sol, c'était dur de dire ça, ma voix n'avait été qu'un chuchotis , dure à sortir, dans l'espoir qu'il n'entende pas, dans l'espoir que cette discussion n'ait pas lieu.

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Ah ça pour ne pas réfléchir je ne réfléchissais pas et c'est là que je me disais qu'Anya était surement la meilleure pour prendre les décisions, pour ça que je lui laissais j'agissais souvent sous le coup de l'impulsion. Prenant une aspiration, je l'écoutais, c'était pas dur à entendre, ses craintes étaient légitime et sa peine me brisait le cœur. "Je pensais que c'était une bonne idée…" dis-je en regardant sa jambe qui saignait. "Quand j'ai fais un tour en ville la dernière fois et que je suis passé devant l'école public, j'ai vu les gamins tous méchants certains se criaient dessus, ils se frappaient dessus, on aurait du des primates ! Je voulais pas qu'elle subisse ça, elle est si petite, c'est mon bébé, c'est mon rôle de papa de la protéger…" Moi on ne m'avait pas fait ça, on m'avait laissé dans la nature et je voulais être un père présent, pas comme le mien avait été. "C'est même pas une question d'instinct, si j'avais voulu une autre femme, je me serais pas engagé dans la vie que j'ai, on m'a élevé en ayant du respect pour les femmes et j'en ai deux fois plus pour toi parce que je t'aime ! Je sais que je le dis souvent mais pour moi tu es mon premier amour, tu seras le dernier aussi, on continuera tant que tu le voudra…" Je posais ma main sur sa joue pour plonger mes yeux dans les siens, elle avait l'air si triste. "Tu as su me faire comprendre la définition du mot amour, respect, famille, tu es la seule qui me rend dingue rien qu'avec un petit bout de peau, un sourire ou un toucher et même quand tu es pas là, le fait que je sais que je vais te retrouver pour discuter même pour s'engueuler, je suis content! Tu seras toujours mon numéro 1 et j'ai même honte de dire qu'Alessia passera en second plan…" Là j'étais vraiment pas fier. "Maintenant, on est pas obligé de partir jusqu'à l'endroit on peux retourner à l'hôtel se prendre deux chambres séparées, dormir et se retrouver demain au petit déjeuner pour savoir ce que tu veux faire de ce séjour…"

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Je venais de prononcer des mots que je n'aurais jamais pensé prononcer avec Kenny. C'était dur à dire, mais je préférais qu'il me dise la vérité. J'avais toujours été honnête avec Kenny, je ne lui avais jamais rien caché, j'avais toujours été droite, parce que je savais que c'était l'homme de ma vie, que c'était lui le bon, mais peut être que la réciproque n'était pas la même. Il me parlait d'école, d'enfant qui se battent, sauf que tous les enfants sont méchant à cet âge là et ça va de mal en pie jusqu'au lycée, il ne pourrait pas la protéger, quand bien même nous puissions la mettre dans une école privée, on ne changerait pas la mentalité des enfants de cet âge. C'était ainsi. Il me disait ensuite que j'étais son premier amour, que je passerais toujours au premier plan blablabla alors que là, c'était pas moi qui faisait passer en premier et bel et bien Alessia si je l'écoutais. Parce qu'on ne drague pas une autre femme pour les intérêts de la sienne. Je me relevais en faisant au moins attention de ne pas déchirer ma robe. Je posais ma main contre ma joue en voyant que je saignais à cet endroit aussi , je soupirais en retournant vers la voiture. On va pas retourner à New York, on a fait la moitié du chemin, mais je suis certaine qu'il y a un canapé dans ce chalet dis-je en le regardant rapidement avant d'aller dans la voiture et de claquer la porte.

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