KENYA ♥ I miss the taste of a sweeter life

"Quand je t'ai pas vu arrivé, j'ai pensé que tu m'avais laissé sur le coup, je paniquais un peu, j'étais prêt à aller voir et à te dire que c'était pas grave si tu voulais plus du mariage !" Je me souvenais de ce moment de stresse, de mon cœur qui avait presque lâché tellement il était dur pour moi de penser qu'elle aurait pu partir en courant. Je fermais les yeux une fraction de seconde en continuant de me confier. La Russie, je voulais vraiment habiter là-bas, je me sentais protégé et aimé de ce peuple. "Je pensais pas dire ça un jour mais ce qui devait être un poids se transforme en une certaine impatience de commencer ma vie là-bas !" Je souriais en la voyant se mordre les lèvres, je baissais un peu la tête sur mon alliance puis sur la sienne, ce mariage, cette vie elle était parfaite même avec les disputes ou la maladie, elle m'offrait ce bonheur dont elle avait le secret. "Je vais l'appeler !" Je prenais mon téléphone avant de partir en bas pour passer le coup de fil mais surtout pour préparer le prochain biberon du monstre qui allait bientôt avoir faim vu l'heure. Je parlais à Manuela contente apparemment de garder notre princesse, je lui disais qu'on allait la payer double, qu'elle pouvait faire comme chez elle, utilisé la piscine si elle le voulait vraiment faire sa vie pendant notre absence. "Elle arrive dans 10 minutes le temps de faire sa valise !" Je secouais le biberon nature cette fois avant de le poser sur la table de chevet en désactivant le réveil matin. "Vu que tu seras dans le public enfin sur le plateau, tu évites de me lancer des regards aguicheur ou mettre un décolleté de malade, j'aimerais faire bonne impression !" riais-je en la regardant.

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Jamais j'aurais pu te faire ça c'est vrai, j'avais eu peur, j'avais eu un coup de stresse mais lui faire ça jamais. Puis j'avais eu terriblement envie de sceller mon destin au sien. Chose qui était faite aujourd'hui. Je ne pensais pas que Kenny pensais ce genre de chose, qu'il était heureux de partir vivre en Russie. Ca me faisait plaisir, parce que je me sentais coupable de l'arracher de sa famille, des endroits qu'il aimait, de ses amis, juste pour moi. Mais j'étais obligé et moi aussi j'avais du mal à me dire que j'allais devoir laisser mes amis ici. Bien que nous allions tous faire notre vie après Harvard et mener de grande carrière, nous les Eliots, eux mes amis ( pour la plus part ) Kenny descendait préparé le biberon d'Alessia en appelant Manuela, je terminais ma valise puis je la fis glisser en bas en m'asseyant dessus en riant. Quand j'étais petite, j'avais toujours aimé faire ça dans les grands escaliers du palais. Ici la valise était trop lourde et j'en avais tout simplement envie. Okay répondais-je en ce qui concerne Manuela puis je levais les yeux au ciel à ce que me disait Kenny Je sais être sage quand c'est important et j'ai pas besoin de mettre de décolleté pour que je te fasse de l'effet dis-je en riant doucement Puis oui je la remettrait pour toi cette robe, même si j'en aurai uns autre pour la Russie
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Anya dévalait les escaliers en mode enfant. Je riais, je mettais ma main devant ma bouche pour ne pas que Manuela entende mais mon dieu ce que ça me faisait rire, regarder cette flemmarde là qui voulait pas porter sa valise comme les gens normaux. Exceptionnel cette demoiselle. "Ma femme à 5 ans d'âge mental !" dis-je en prenant la valise pour la monter de nouveau en haut et faire la même chose sauf que moi je ne glissais pas j'étais tellement plus gros qu'elle que le poids de mon corps ne permettait pas ce genre d'enfantillage. J'étais blasé, je faisais des yeux un peu dégouté. "Non mais je déconnais c'était pour te montrer comment faisait les gens normaux pour descendre les valises !" Menteur, je me rattrapais, je ramais carrément jusqu'à descendre. "Rit pas t'imagine, je parle et tout en mode un peu sérieux même si bon Jimmy Fallon c'est pas trop sérieux puis je te regarde et paff le drapeau ! Je me sentirais un peu con devant tout le monde !" Je faisais des gros yeux, je flippais encore plus alors je me rongeais l'ongle. "Ah celle là je veux la voir par contre ! Je veux être là pour les essayages !" Je voulais, j'avais été tellement frustré et très chiant pour voir la robe la dernière fois qu'Anya et moi on avait parfois eu des disputes parce que je ne savais pas me tenir mais désormais on était mariés, j'avais le droit, j'espérais l'avoir désormais. "Je prends ma valise et…" Manuela sonnait à la porte. "Bien tiens on va partir comme ça, j'ai pas réservé l'hôtel même s'ils savent qu'on vient !" Pas de loft cette fois, je voulais être dans un endroit bien aménagé et douillet, avec des gens qui me faisait à manger. "Anya !" dis-je en la regardant en haut des escaliers. "Pense à cette frustration qui va disparaitre !" Je lui lançais un clin d'œil en allant prendre ma valise dans notre chambre que je déposais ensuite en bas à mon tour puis en je faisais marche arrière pour aller prendre notre monstre pour la nourrir mais surtout lui dire au revoir.

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Tout en dévalant les escalier, je faisais coucou à Kenny en riant moi aussi. arrêtes tes conneries et viens essayer lui dis-je avec un petit soubresaut dans la voix tout de même à cause des marches. Il prenait la valise, montait rapidement les marches, sauf que la valise resta à plat. Je montais rapidement en le retenant après ses mots. Mais non restes, attends je vais chercher quelque chose d'autre je déposais un rapide baiser contre sa joue avant d'aller dans l'une des chambres d'invités de la maison et tirer un matelas. Assez difficilement je vous l'accorde mais j'y arrivais. Avec ça on va pouvoir descendre les escaliers niquel ! Bah oui, je comptais bien les descendre à nouveau. T'es prêt ? Je me posais derrière lui, enroulant mes bras autour de son torse pour ne pas rester sur le carreau ou tomber en arrière puis avec mes fesses j'essayais de bouger le matelas, Kenny faisait de même et nous dévalions les escaliers en riant, finalement je me laissais tomber sur Kenny en riant encore. Maintenant t'as le droit de remonter prendre la valise dis-je avec un grand sourire, alors que je caressais sa joue pour l'embrasser à nouveau. J'étais si heureuse. T'as pas envie d'avoir la surprise comme à Hawaï ? je voulais encore voir ses yeux trahir ses sentiments. Manuela arrivait, j'allais lui ouvrir pendant que Kenny montait pour prendre sa valise et la petite. Il lui donnait le biberon, j'expliquais un peu à Manuela ce qu'il fallait faire pour Alessia, ce qu'elle aimait, ce qui la calmait ... Puis j'allais faire des bisous à ma fille. J'avais du mal à la laisser. Je la prenais dans mes bras pour la serrer fort contre moi et lui faire encore une tonne de bisous. on va revenir vite ma chérie, tu vas pouvoir voir papa à la télé ce soir

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Je riais mais riais, je n'avais même pas la capacité de parler tellement c'était drôle de descendre les escaliers avec le matelas. Amusé, les larmes coulaient sur mes joues alors que je serrais les mains de mon épouse contre moi. Mon dieu, j'avais limite envie de recommencer seulement je préférais ne pas le faire simplement parce qu'on avait pas vraiment le temps désormais. La valise en haut, le matelas rangé, je continuais de faire mes petites affaires. "Bien je sais pas d'un coté oui et de l'autre j'ai envie d'être le premier à te voir !" dis-je en la regardant avant de repartir. Je trouvais, je voulais qu'on soit ensemble quelques minutes avant le mariage surtout celui là qui s'annonçait dur. Tout comme pour Anya, laisser la petite était une sorte de déchirement, elle lui faisait des tonnes de bisous, encore et encore et moi je les regardais en filmant un peu la scène avec mon téléphone. "Bon allez ma puce, tu vas la faire pleurer après !" Je prenais Alessia dans mes bras, je lui faisais un bisou avant de la donner à Manuela. "Vous nous appelez aux moindres soucis !" dis-je en la regardant. "Allez toi on y va, on a une voiture qui nous attend !" Je prenais la main d'Anya pour aller ouvrir la porte au chauffeur qui s'occupait de nos bagages, je regardais Alessia de loin avec une pointe de regrets même si ce bébé avait des préférences, ça restait ma petite fille à moi. Montant dans la voiture après avoir laissé passé la russe en première, je ne pouvais pas m'empêcher de lui faire un bisou sur la joue. "Tu peux toujours resté si tu veux…"

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Il avait raison, si je m'attardais trop longtemps, elle allait finir par pleurer en ne me voyant plus mais aussi en ne voyant plus son père. Cependant c'était dur de la laisser, surtout que j'avais passé pas mal de jour avec elle, seule et on ne s'était pas lâchée. Elle avait même dormir avec moi. Oui on y va dis-je en regardant Kenny. Je faisais un dernier bisous à Alessia avant de partir la première vers la porte. Je t'appellerais en arrivant Manuela de toute manière histoire de savoir si elle n'avait pas trop pleuré, parce que je l'entendais après que Kenny l'ait rendu à notre bonne. Une fois installés dans la voiture, je regardais par la fenêtre une fois m'être attaché. Mais non je veux venir avec toi, puis ça va nous faire du bien ma main contre sa joue, je l'embrasser amoureusement et délicatement tandis que je glissais ma main dans la sienne. On descend dans quel hôtel du coup ?
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Elle était attachée à Alessia, et Alessia pleurait. Je les regardais toutes les deux avant de partir à la voiture. Une fois dedans, c'est une femme un peu absente qui était avec moi jusqu'à ce que je brise le silence. Elle pouvait partir, elle pouvait rester avec ça ne me dérangerait pas enfin un peu si je voulais l'avoir à moi je reconnais mais je pouvais pas lui en vouloir. Sa main contre ma joue, ses lèvres contre les miennes, je répondais à son baiser avec une douceur égale à la sienne. "Euh…" Perturbé après ce baiser, je secouais un peu la tête serrant ma main dans la sienne en regardant droit devant moi. "Le Hilton, il est pas très loin du studio télé en plus et ils savent qu'on vient, ils était heureux que tu viennes je crois !" Je riais un peu, Anya était la femme que tout le monde voulait satisfaire. "Faut qu'on se mette d'accord, on va surement me poser des questions sur notre couple, je pense que je vais resté évasif et le sujet d'Alessia je dis rien sur elle et d'un autre coté je me dis qu'en faisant ça on attise la curiosité !"

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Je souriais contre ses lèvres, je lui en volé même quelques petits avant de me détacher. Kenny était troublé, je riais un peu en lui tapotant la cuisse alors qu'il me disait dans quel hôtel nous allions descendre Ah bon ? Pourtant il me semble pas y être déjà allé, normalement, je vais toujours dans l'intercontinental d'Andy, c'est limite si j'ai pas une suite qui m'est réservé à l'année dis-je en riant mais j'étais contente de leur enthousiasme, cela voulait dire qu'ils n'allaient pas trainer quand on leur demanderait quelque chose et qu'ils allaient satisfaire nos demandes, même les plus absurdes. Non mais je pense que tu peux répondre aux questions sur notre couple, tous le monde sait qu'on s'est mariés ... je pense pas qu'il va y avoir de question intime dis-je en faisant les gros yeux Puis pour Alessia, ça va être innocent, non répond et te stresse pas en pensant déjà à ça
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"En tout cas, ils avaient l'air de te connaitre parce que quand je dis que je viendrais avec ma femme Anastasiya Kovalevski, le mec il a carrément changé de ton, limite froussard !" Je la regardais en levant les yeux au ciel. "Autant moi ça passe normal mais alors j'ai même pas besoin de dire ton vrai nom de famille pour qu'on te connaisse, ça se trouve c'est les employés d'Andy qui t'ont fait une réputation de dingue !" Je souriais puis je riais alors que je pensais en même temps à l'interview, oh merde. J'avais pas envie, je ne voulais pas y aller je sais pas pourquoi j'avais peur, ce n'était pas la télévision mais je savais que je ne serais pas moi-même. "D'accord notre couple je réponds mais si y a une question intime, je dis que je domine au lit !" Je levais un peu la tête vers le haut en riant ensuite. "Je déconne détend toi !" Pour Alessia par contre, elle voulait aussi que je réponde, bon ok, je pouvais le faire, j'aimais parler de ma fille en plus, je savais aussi qu'en le faisant les gens seraient moins curieux, on nous traquerait pas car sans se mentir quand on poserait les pieds à New York, on se ferait mitraillé par les photographes. Arrivé à l'aéroport, un avion se dessinait sous nos yeux, pas de jet cette fois, je n'avais pas le mien puis j'avais réservé des places dans la classe présidentielle ou nous serions comme des petits rois et seul dans ce compartiment.

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J'éclatais de rire à ce qu'il me disait. S'il savait. Avec Andy on est les rois là-bas. On fait ce qu'on veut, on se croit tout permis, en même temps c'est sa chaîne d'hôtel donc c'est légitime. Mais si tu savais ce qu'on a pu leur demandé, en pleine nuit, au petit matin, à toute les heures les plus absurdes. Puis des choses absurdes aussi. dis-je en riant, ça ne m'étonnait pas que les employés des hôtels communiquent ensemble d'ailleurs. Promis je serais sage cette fois ci je lui faisais un grand sourire angélique puis nous parlions de l'interview qu'il allait donner à la télé, dans l'émission de Jimmy Fallon. N'oublis pas que je suis dans le public et que je peux riposter dis-je en lui faisant des yeux un peu suspect. Nous arrivions à l'aéroport. J'arquais un sourcil quand nous devions passer les portiques. On a pas de jet ?

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