You're mine and I'm yours ♣ Quinn

J'appréhendais un peu le retour à la réalité en fait. J'entamais ma septième année de médecine et je sais que cette année ne sera pas de tout repos malheureusement et que je vais devoir bosser. Je rigole lorsque Quinn me parle qu'elle avait hâte de voir ses bizuts. Oui c'est une chose aussi. " Oui avoue que t'aimes les mal traité les pauvres ? " Demandais-je en rigolant légèrement. Non moi j'avais envie de voir les petits nouveaux pour éventuellement bien les intégrer à la Mather House. Elle me dit qu'on ne se verra plus aussi souvent, et je baisse légèrement les yeux. Les cours ça prend une grande partie de notre temps tout de même. " C'est vrai, mais l'avantage ce qu'on aura pas de problème pour se voir... Enfin on vit plus chez nos confréries, donc tu peux venir aussi souvent que tu veux chez moi. " Lui répondis-je. Ce n'est pas mon jumeau qui allait refuser qu'elle vienne. " On pourra se faire des Skype et au pire je viendrais te kidnapper... " Je lui souris pour ensuite m'avancer et aller l'embrasser.

C'était sûrement le point le plus embêtant de toute cette histoire. Ne plus pouvoir le voir aussi souvent que je le voudrais. Je savais très bien que j'avais tendance à beaucoup trop m'enfermer dans mes cours pour être sûre des réussir mes études et j'étais pas sûre de vraiment réussir à changer ce point là. J'devais souvent travailler plus que la moyenne et le moindre relachement pouvait m'être fatal. J'ai jamais maltraitée mes bizuts, je suis un amour avec eux. Puis je leur donnais pas non plus des défis de fou alors franchement, ils avaient pas à se plaindre. J'étais assez soft aussi bizarre cela puisse t'il paraître. Si j'viens chez toi quand j'en ai envie, j'bosserais plus. Bad idea. Très mauvaise idée même, j'pouvais vite me laisser accaparer par d'autre chose et c'était pas bon pour ma scolarité. Mh.. Si tu me kidnappes pendant un cours de psycho, je dis pas non. Sourire charmeur et je lui rendais son baiser.

Un amour avec ses bizuts ? J'ai du mal à y croire quand même, elle a des idées tordu de temps en temps alors j'espère qu'elle ne donne pas de défis tordus à ses bizuts sinon les pauvres quand même. De toute façon je pourrais observer ça cette année vu qu'on sort ensemble. " Tu me diras quelques défis que tu leur donneras ? " Juste par curiosité, rien de plus. Mais bon après je suis sûr que Quinn est une très bonne bizuteuse, et qu'elle doit bien intégrer le spetits nouveaux. " Même si moi je bosse, genre on bosse et après on passe la soirée ensemble ? Parce que bon ça va être ma septième année, et je serais à moitié en cours et à moitié à l'hôpital. " Et à l'hôpital j'aurais pas forcément de bons horaires, je ferais des nuits et tout. Enfin rien de bien facile tout de même. " cours de psycho ? Je retiens. " Je rigole alors que je viens l'embrasser tendrement. Autant en profiter tant qu'on peut alors avant de devoir reprendre les cours. " Profitons tant qu'on a pas de cours alors... "

Je ne savais pas trop comment j'allais gérer la nouvelle année, si j'allais réussir à m'en sortir et à remonter la pente. Parce que mine de rien, j'étais vraiment tomber profond en peu de temps. Tellement que j'avais un peu de doute quant à ma capacité à reprendre les choses comme avant. Puis j'savais très bien que j'avais toujours eu la fâcheuse tendance à me laisser submerger par les choses qui pouvaient m'arriver sans jamais vraiment chercher à faire la part des choses. En gros, il me restait encore énormément de travail personnel à fournir si je voulais être sûre de ne pas m'enfoncer encore plus dans cette chute libre qui semblait être mon quotidien. Je te ferais même des récaps par sms si tu veux. Limite des listings tiens. Et quand il me disait que ça allait être dûr pour lui aussi puisqu'il passait la moitié de son temps à bosser à l'hôpital, j'en venais à me demander pourquoi est ce que je choisissais toujours des gens voulant travailler en médecine. Parce que j'avais exactement eu le même problème avec Dorian en fin de compte. Ouais, faut profiter. J'savais que les différences d'emplois du temps, ça pouvait vraiment être trèèès problématique. Que ça risquait sûrement de devenir un sujet de dispute et qu'il allait vraiment falloir qu'on apprenne à gérer le tout mais, j'croisais les doigts.

Oui ça allait être vraiment compliqué de se faire une fois que les cours auront repris. Moi je serais la moitié de mon temps en cours et l'autre moitié à l'hôpital et quand je serais à l'hôpital, on ne pourrait pas se voir, parce que je peux travailler le soir et la nuit, donc ça risque d'être vraiment compliqué malheureusement, mais on trouvera bien un moyen de se voir j'en suis quasiment sûr. Comme je venais de le dire, faut en profiter et on le fera, on va profiter des derniers instants du Summer Camp, avant que les cours ne reprennent et qu'on se voit moins. En plus j'ai mon boulot au bar, ouai ça va vraiment être compliqué de se faire voir, mais je ne peux pas arrêter mon job au bar, j'ai besoin d'argent. ' J'ai pas envie que les cours reprennent... " Et sur ce, je vais l'embrasser tendrement, nous faisant tomber sur le lit, s'allongeant alors face à face.

' J'ai pas envie que les cours reprennent... " Ouais ben moi non plus mais on avait profité de deux mois de vacances et il allait bien falloir se remettre dans le bain à un moment ou à un autre. C'était pas comme si on avait vraiment le choix. Harvard, c'était le genre d'université ou on avait vite fait de se prendre la porte si on bossait pas et au vu du prix d'une seule année, valait mieux pas déconner avec ça. Je lui rendais son baiser avant de plonger mon regard dans le sien passant doucement ma main sur sa joue. Merci d'avoir rendu la fin de ce summer camp parfait. Parce que je devais bien avouer que grace à lui, la fin n'était pas aussi désastreuse que ce que j'avais pu penser. Il m'avait aidé et soutenu dans pas mal de chose et seul sa présence suffisait à m'faire sentir beaucoup plus sereine. Mais j'me jeterais plus jamais dans l'vide avec toi.

Si seulement on pouvait rester ici, ça serait l'idéale quand même. Mais bon on allait devoir retourner à Harvard et reprendre notre train train de tous les jours. J'espère juste qu'on arrivera encore à se voir quand même, parce que ça risque de pas être facile tous les jours quand même. " Merci à toi... " Je lui souris, alors que je l'embrasse une nouvelle fois. Je rigole légèrement lorsqu'elle me dit qu'elle ne se jetera plus dans le vide avec moi. Oh c'est bien dommage, c'était pas mal quand même, non ? " Pourquoi ça ? C'était bien quand même non ? " Je rigole en disant cela alors que personnellement je ne recommencerais pas non plus. Une fois ça suffit, j'avais envie d'essayer et puis voilà, ça suffit quand même. Je viens ensuite à me lever pour ensuite retirer ma chemise et mon pantalon. Ouai non je suis mieux comme ça, et puis je commençais à avoir chaud. Une fois en simple boxer, je retourne sur le lit.

Non. Hors de question. J'avais bien cru mourir et j'avais été à deux doigt de me mettre à pleurer alors il était clair que ça n'allait plus arriver avant un bon bout de temps. Moui mais.. Plus jamais. J'meurs sinon. Radical mais vraiment, j'pouvais faire une crise cardiaque maintenant que je savais ce que c'était. Vraiment. J'allais mourir quoi. Un sourire aux lèvres, je le regardais se lever et retirer ses vêtements. Narmol. Presque j'aurais pu croire qu'il allait s'mettre à poil mais non, il gardait quand même le caleçon. Ce qui me faisait penser que ma robe était peut être jolie mais que je serais beaucoup mieux sans. Et alors qu'il retournait sur le lit, j'me redressais pour me mettre de dos avant de lui demander : Dis, ça te gênerais de me la détacher ? Ouais parce que les fermetures éclair, c'était un peu chiant à défaire solo et j'comptais pas me contorsionner pour réussir à l'enlever.

Je rigole aux paroles de Quinn, non mais elle n'a pas tort, si je resaute, je meurs aussi. J'ai vraiment cru que c'était la fin du monde, j'ai vu l'ocean si proche. C'était vraiment horrible, mais au moins je l'ai fais une fois dans ma vie. " Bon je trouvais quelque chose d'autre comme première fois. " Dis-je en souriant amusé. Je finis par me lever pour retirer la chemise et le pantalon. Je serais beaucoup plus à l'aise. Je retourne sur le lit alors que Quinn se met dos à moi pour me demander de lui défaire la fermeture éclair. " Quel crime de devoir te retirer cette robe. " Je souris amusé, pour ensuite baisser la fermeture éclair jusqu'au bout et faire descendre sa robe le long de ses bras, alors que je vais embrasser son épaule. " Voilà mademoiselle... "

Puis bordel, j'avais incroyablement chaud dans cette robe, il était clair que je n'allais pas la remettre avant le réveillon. De toute manière, les trucs jolies, c'était toujours chiant. Comme pour faire opposition au résultat que ça rendait. " Quel crime de devoir te retirer cette robe. " Je souriais amusée au vue du stéréotype qui était en train de se jouer. Non mais sérieusement, c'était une scène vraiment courante dans le secteur du porno. Le mec qui défait la robe, qui embrasse la douce épaule de sa partenaire avant d'passer à l'acte. Oh, oh, j'avais trop de vision perverse là. Le temps ou ma seul préoccupation était les lutins et les biberons semblait vraiment trop loin maintenant. Triste vie. Pourtant, c'était plutôt chouette d'être un enfant. Pas de vaisselle à faire, pas d'ampoule à changer, on pouvait clairement dire qu'on menait la belle vie. Sauf que c'était peut être pas le même point de vue pour les parents. Eux, ils avaient du péter les plombs avec nos diarrhée constante, nos peurs débiles et tout le reste. Par exemple, moi, pendant longtemps, on pouvait pas me mettre trop dehors, photosensible ou un truc comme ça et j'avais toujours été terrifiée des zombies, fallait pas chercher à comprendre pourquoi mais c'était une assertion. M'ci. Ouais, fallait aussi que j'arrête de couper tout mes mots, ça pouvait être cool si un jour, je me mettais à articuler correctement. J'frissonnais doucement me tournant légèrement vers Maxime, un petit sourire aux lèvres. Viens on s'enfuie. On retourne pas à Harvard ni rien, on part juste tout les deux.