KENYA ♥ I'm depressed baby

Mon dieu ce que ça me tuait un peu plus d'entendre ça. Elle testait, je la fusillais du regard, je rejetais même sa main, ça me fatiguait clairement. "Oui tu vas te reposer aujourd'hui et demain !" Je me levais sans rien rajouter de plus regardant la fenêtre, les bras croisé je me perdais quelques secondes avant de me poser sur un des fauteuils, le seul point positif c'est qu'elle abdiquait enfin, elle voulait rester à la maison et moi je devais y aller. "Ça a pas de sens sans toi franchement…" Je la regardais, un petit sourire naissait sur mon visage alors que je me posais à coté d'elle doucement, glissant mon bras derrière sa nuque caressant sa joue avec douceur, je déposais même un bisou sur le sommet de son crâne, apaisé qu'elle ne cherche pas à venir. "Je suis pas sur de gagner, je perdrais du temps et en plus je m'inquiéterai parce que tu seras seule à la maison…" Clairement hors de question, elle serait avec moi tout le temps désormais ou alors accompagné de ma mère ou d'une autre personne mais jamais, jamais seule. "Si ma mère est avec toi, j'irais sinon non…" Je savais déjà la réponse, d’où ma magnifique parade, elle allait refuser la présence de sa belle-mère qu'elle n'aimait pas logique, je souriais d'ailleurs à cette idée, très très fier de moi.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Il me fuyait parce que je n'avais pas envie de me reposer, parce que je n'avais pas envie de l'écouter. J'avais l'impression d'être avec un ado qui commençait tout juste sa crise d'adolescence. Il m'avait toujours demandé de prendre les décisions, que c'était plus facile comme ça et maintenant, il se mettait à rechigner à chacune de mes paroles. Sauf que je me sentais fatigué, c'est vrai, alors je laissais couler. J'allais me reposer, mais je voulais qu'il y aille, quand bien même, ça me plaisait pas de savoir qu'il y aller seul, qu'un tas de sublimes femmes allaient être présente et que lui, il allait être élu l'homme le plus sexy de l'année sans que sa femme puisse veiller au grain. Moi je suis certaine que tu vas gagner, fais moi confiance ! T'inquiètes pas dis-je en me crispant un peu lorsqu'il passait son bras derrière ma nuque, cependant la seconde d'après, le mal était passé. S'il faut que je reste avec ta mère, je resterais avec elle, je vais pas t'empêcher de faire quelque chose d'important pour toi ! Mais tu sais très bien que ça me plait pas
CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Elle disait oui ? NONNNNN ! J'avais envie de crier, comment ça elle disait oui ! Mais je voulais pas y aller moi à cette fête de merde, clairement, je pensais que c'était une petite soirée nulle, sans intérêt, j'allais passer en coup de vent parce qu'elle disait oui à la présence de ma mère. Je la regardais mais genre surprit, tellement surprit que je clignais des yeux à plusieurs reprises. Dans le fond c'était adorable, dans le fond pas en vrai. "T'es pas obligé de dire oui après tout !" sifflotais-je en essayant de réprimer un sourire. "Bon écoute, j'y vais mais vers la fin comme ça quand on va dire le résultats, je me tire et je te rejoins toi et notre puce…" Je caressais la petite joue d'Alessia lentement, mes yeux la couvraient du regard avec une tendresse tellement folle alors qu'elle dormait paisiblement sur ma femme. "Je suis jaloux quand même, elle dort tellement bien sur toi…" Et alors que je m'apprêtais à parler encore une fois, le médecin arrivait. "Bonjour Anastasiya !" déclara t'il. Je me levais histoire de faire plus présentable puis c'était un moment intime, une position qui l'était tout autant. "Je vais pouvoir vous libérez dès maintenant, votre scanner ne montre aucuns traumatismes. Je vais donc vous prescrire de l'aspirine et beaucoup de repos, vous avez une blessure légère à la tête, aucune cicatrice ne devrait apparaitre sinon comme je disais à votre mari, je pense que vous devirez confier la petite au moins ce soir à l'un de vos proches, vous allez avoir mal à la tête, très mal !" Je regardais Anya alarmé totalement, alors là partir c'était fini, je restais.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Je disais oui, parce que je sais bien que c'est important pour Kenny ce genre de soirée, pour sa notoriété, pour sa carrière, son image ... même si ça ne me faisait pas plaisir, pas du tout même. C'est parce que t'as pas la peau aussi douce que moi dis-je avec un grand sourire, puis les odeurs de parfum, de lait pour femme ... c'est toujours plus doux que les parfums pour hommes par exemple. Je voulais déposer un baiser sur la joue de Kenny mais j'avais un peu peur de tourner la tête, peur d'avoir mal. Alors je restais droite à regarder Alessia quand le médecin arrivait. Je faisais les gros yeux, c'est fou ça, ils savent pas toquer dans cet hôpital. Cependant, il me disait que j'avais besoin de repos, que j'allais avoir très mal à la tête, je soupirais, je m'en rendais compte, je commençais doucement à avoir mal. J'hochais doucement la tête Tu prends Alessia, histoire que je puisse me lever et m'habiller dis-je à Kenny avant de remercier le docteur et de le congédier par la même occasion. Du coup , ta mère va pas pouvoir rester avec moi , je suis triste je faisais une mine toute triste, de la pure ironie avant de tenter de me lever, doucement, mais surement. Ils sont où mes vêtements ?
CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Je prenais notre petite puce dans mes bras, elle ne se réveillait pas pour autant mais elle trouvait bien le moyen de poser sa petite tête contre mon cœur, contre ma peau un peu dénudé de mon débardeur. La chaleur l'apaisait, elle dormait si bien que j'avais du mal à écouter Anya qui me parlait même si j'arrivais à déceler la pointe d'ironie dans le son de sa voix. "Je peux toujours lui demander de venir !" Je souriais en la regardant avant de lui montrer l'emplacement de ses vêtements. Ils étaient un peu tâché mais on ne verrait rien de spécial quand les policiers débarquaient en frappant à la porte cette fois, heureusement Anya était en tenue descente désormais, adieu la vulgaire blouse. "Madame Kataieva ?" demanda l'un des agents. Dans ma tête, j'avais envie de le rectifier en lui disant non c'est madame Kovalevski-Kataieva mais je préférais ne rien dire aux yeux accusateurs que j'avais eu le droit tout à l'heure. "Nous avons quelques questions à vous poser sur cet incident, monsieur pouvez vous sortir de la pièce, cela doit être privé !" J'hochais la tête, je regardais Anya avant de baisser un peu la tête pour regarder Alessia qui dormait. Dehors, la poussette était sous bonne garde d'un infirmier, Anya était une VIP ici, on l'a traitait comme tel d’où ce petit service de garde de poussette. Je ne m'attendais pas à ce qu'à l'intérieur de la chambre un interrogatoire avait lieu, Anya se faisait questionné sur le déroulement de la dispute mais surtout si j'avais poussé mon épouse dans les escaliers, le policier lui disait que les violences conjugales étaient malheureusement plus fréquentes, qu'elle ne devait pas avoir peur de dénoncer ça et moi j'étais assis dehors avec notre fille désormais dans la poussette sans réellement me douter de tout ceci.
CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Kenny sortait de la chambre d'hôpital lorsque la police arrivait. Du moins, cette dernière avait demandé à mon mari de sortir. Je fus un peu surprise de recevoir une telle visite mais encore plus lorsqu'il me posait des questions sur l'accident. Pensaient-ils réellement que Kenny était un fou dangereux ? Qu'il m'avait poussé dans les escaliers ? Qu'il avait voulu me tuer en soit ? Je leur riais au nez face à ces questions. Kenny était l'homme le plus parfait sur terre, le mari le plus aimant et le plus protecteur. Celui capable de se tuer pour que je n'ai aucune égratignure. C'est une blague c'est ça ? Non parce que je suis pas d'humeur. Comment osez vous me poser ce genre de question, j'ai l'air d'une femme qui se fait battre ? Une femme qui se laisse faire sans répliquer ? Croyez moi que si mon mari me battait, je lui rendrais le double dis-je en secouant la tête négativement. Vous savez, cet homme qui est derrière la porte, le jour ou vous lui arriverait à la cheville, vous pourrez être heureux et arrêter de vous goinfrez de donuts. Vous faite honte à l'Amérique, de gros clichés, alors avant de sortir parler aux photographes, essuyez vous le menton, histoire de garder un peu de dignité dis-je en tendant une serviette à l'un des policiers , celui qui insisté pour que je dise que Kenny exerçait des violences conjugales contre moi. Ils pensaient que tu m'avais poussé , ils sont vraiment cons dis-je à Kenny ne doutant pas qu'il avait pu entendre mes mots. J'ai envie de rentrer, je suis fatigué t'avais raison ouai, cette histoire me fatigué et je n'avais qu'une seule crainte, me retrouver face aux paparazzis
CREDIT TO KAIJI FROM ILH

J'entendais Anya crier, j'étais heureux de la voir si heureuse à mes cotés car ses mots trahissaient bien que notre mariage était une réussite pour le moment en tout cas. "Ils ont cru tout à l'heure aussi…" Je levais les yeux au ciel, passant ma main dans le creux de ses reins pour la réconforter un peu. "On va passer par derrière, personne nous attends, j'ai dis que j'allais faire une déclaration, ils le pensent tous donc aucuns risques !" Je me sentais tellement malin en cet instant, je poussais la poussette en surveillant Anastasiya du coin de l'œil. "Attend…" J'appelais une infirmière qui rappliquait bien rapidement et c'est à la même allure que mon épouse se retrouvait dans un fauteuil roulant poussé jusqu'à notre voiture bien planqué et conduite par Jimmy. "Content de vous voir en forme madame !" déclara notre chauffeur attitré, une bonne personne, il n'était pas obligé de dire ça et pourtant. Je m'occupais d'Alessia avant de monter derrière avec les filles cherchant la main d'Anya alors qu'on se mit en route.
A la maison désormais, tout avait été nettoyé, je ne savais pas qui était passé jusqu'à ce que je tombe sur le petit mot de ma mère. "Je me suis permise de nettoyer, j'espère que ça ne vous dérange pas, appelez moi pour passer prendre la petite." Ma mère changeait, ne nous mentons pas, elle n'était pas comme avant, comme il y a quelques jours. Plus aucunes traces de sang, plus aucunes vaisselles dans levier aussi, je déposais le bout de papier sur le comptoir avant de sortir la petite de sa poussette pour la coucher, c'était dur la vie de bébé et surtout la vie d'un Kovalevski-Kataieva. "Va au lit ma puce, j'arrive t'apporter de quoi t'occuper ou manger…"

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Ils sont cons c'était la seule phrase que je répliquais. C'était foutrement con de penser que Kenny me ferait une telle chose. Je veux pas de fauteuil Kenny, je suis pas handicapé ! Ah non, ça je voulais pas, j'étais encore apte à marcher, mais apparemment, je n'avais pas le choix, je ronchonnais, alors qu'on me poussais vers la voiture. J'avais l'impression d'être diminuée. Merci Jimmy répondis-je au chauffeur alors que Kenny allait à l'arrière avec nous. C'est une fois arrivé à la maison que je quittais cette chaise roulante pour marcher, je m'appuyais un peu contre le mur, parce que j'étais un peu dans les vapes. Je .. je vais me mettre dans le canapé j'avais pas le courage de monter les escaliers à vrai dire, je commençais à avoir mal à la tête, puis au cou. Je me posais donc doucement sur le cuir du canapé en me faisait lentement glisser sur le côté pour m'allonger. Je regardais le plafond en soupirant, qu'est ce que je pouvais être gauche par moment. C'était con ce qu'il m'était arrivé, soyons sérieux un instant. Il m'arrivait toujours quelque chose lorsque j'étais trop énervé, foutu karma.
CREDIT TO KAIJI FROM ILH

"Allonge toi, j'arrive !" Je montais les marches rapidement avec Alessia. Pas besoin de la border, de lui chanter une autre petite chanson, elle dormait déjà paisiblement, le voyage ne l'avait même pas réveillé et elle avait l'air heureuse de retrouver son lit et sa girafe que je lui calais dans le creux de ses bras. Redescendant bien rapidement armé de deux oreillers dont le mien ainsi que la couette, j'arrivais prêt de mon épouse. "Je vais m'occuper de toi, mon ange, une vraie princesse…" murmurais-je tendrement. Je la recouvrais, je posais son oreiller sous sa tête et mit le mien à coté, il sentait mon odeur sur le coup je réalisais que peut être elle n'en voudrait pas comme moi j'aimais avoir quand je me sentais mal. "Je vais t'apporter de l'eau, une petite aspirine, tu verras ça va aller…" Je déposais un baiser sur le bout de son nez, je dois l'avouer l'envie de l'embrasser ne cessait pas de me tarauder, cependant je voulais pas lui faire du mal. Un verre d'eau, une aspirine, je rapprochais la table de chevet pour que tout soit à porter de main et je prenais même la télécommande de la télé au cas ou. "Je vais appeler ma mère pour qu'elle vienne prendre Alessia…" dis-je en envoyant finalement un texto. Assis par terre contre le canapé prêt de la tête d'Anya, je caressais son avant-bras de ma main libre les yeux rivé sur mon téléphone le temps du message. "Elle arrive dans 10 minutes… Tu devrais te reposer vraiment…" Je me levais de nouveau pour fermer un peu les rideaux afin de plonger le grand salon dans le noir.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Kenny revenait bien rapidement me voir pour m'installer un petit campement. Il faisait tout pour que je me sente bien. T'es un amour soufflais-je avec un petit sourire alors que je fermais les yeux un instant. Peut être un long instant parce que lorsque j'ouvrais les paupières à nouveau, il avait là, avec des coussins, des couvertures, un verre d'eau, une aspirine - que je m'empressais de prendre d'ailleurs - D'accord .... soufflais-je doucement alors que je serrais un peu sa main du genre, t'inquiète pas, je suis toujours là et lorsqu'il revenait des rideaux je me poussais un peu pour lui laisser de la place. Viens avec moi sur le canapé ouai j'avais envie qu'il soit là, près de moi. Je prenais le coussin de mon mari pour le mettre sous ma tête, lui laissant le mien pour lui. Echange de bon procédé. On peut se regarder un film .. même si je vais certainement pas faire long feu
CREDIT TO KAIJI FROM ILH

(Contenu sponsorisé)