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Ont étaient de retour ici à Cambridge, je pourrais dire que j'étais content d'être là mais ça serait mentir, je l'étais pas comment vous dire j'ai laissé tomber le soleil, les câlins jusqu'à tard dans la nuit, les activités, la plage, la danse et autres rythmes endiablés pour cette ville. Bon le truc positif dans l'histoire c'est que ma femme revenait avec moi, qu'on serait deux dépressifs mais surtout qu'on verrait notre princesse. Ma mère avait gardée Alessia après le mariage puis c'était au tour des parents d'Anya ici dans notre chez nous qui se dessinait sous nos yeux dans le taxi. Je ne parlais pas depuis tout à l'heure, regardant la fenêtre sans rien dire ma main dans celle d'Anya après plus d'un' semaine de lune de miel, je crois que j'étais pas prêt à revenir à la civilisation humaine. Déjà parce que même marié j'avais l'impression qu'Igor chercherait à me tuer et qu'aussi bien je devrais partager Anya avec Alessia. Ouais je sais j'étais égoïste, je l'avouais, j'en avais pas du tout honte. "Bon…" Je sortais de la voiture en premier pour aller ouvrir la porte à ma femme, je redoublais d'attention depuis qu'on était au Brésil, je crois qu'en fait on en avait eu besoin de cette petite pause à deux. "Prête à retrouver notre rôle de parent ?" Je le disais en espérant qu'elle pense la même chose que moi: non. J'étais pas prêt mais je souriais, on aurait que oui mais Anya me connaissait comme je la connaissais, il suffisait d'un regard pour qu'on sache qu'on se mentait à nous-mêmes.
Par une fenêtre on entendait du bruit, des rires, des assiettes, des fourchettes, un petit gazouillis de bébé, deux accents russes se distinguaient puis un plus anglais. Oh merde. Si j'avais su qu'ils seraient là tous les trois à attendre notre retour en faisant à manger, je crois que j'aurais fuis. "Ils font copains-copains !" dis-je en les apercevant par la fenêtre. "Je te propose qu'on kidnappe notre fille et qu'on se casse hein !!!" C'était horrible, vous imaginez mes beaux-parents et ma mère qui me collait aux baskets depuis le mariage ? J'allais crever sérieusement. "Je pense que je peux monter sur le treillis comme je l'ai fais la dernière fois pour te voir !" J'étais sérieux c'est ça le pire puis là gros comme un ballon on voyait Milo. "Il est devenu énuque !! Il a perdu ses bijoux de famille…" Limite il était devenu énorme ce chien, en fait j'étais loin de me douter que ce n'était pas Milo mais la chienne du voisin à deux pâtés de maison qui trainait ici, elle était bien enceinte, d'ailleurs le chien de ma femme arrivait tout content et il me fallait du temps avant que je comprenne. "Bon ok je rentre au Brésil !" dis-je en montant dans le taxi de nouveau.
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