"A chaque fois que j'en fais tu m'en tiens rigueur !" dis-je en la regardant, c'est vrai elle était bien douée dans le genre, te faire rappeler des paroles que tu n'avais pas forcément voulu dire. "J'en sais rien, je suis pas dans ta tête pour savoir qui tu regardes !" J'haussais les épaules, j'étais pas stupide, je savais que parmi nos proches y en avait bien un qu'elle trouvait à son gout, fallait pas non plus abuser, j'avais envie de le savoir comme elle pouvait savoir qu'à une époque Shaira était une femme que je trouvais belle. "Ça se reproduira plus, je briserai plus ta confiance !" Je la regardais partir avant de la suivre en courant, mes bras se fermaient sur elle, mon torse contre son dos. "Même pas un bisou ?" demandais-je au creux de son oreille, je faisais des efforts là aussi, on était pas si fâché juste une discussion qui tourne mal puis bon à coté on avait passé des trucs tellement plus dur que ça pouvait paraitre innocent. Mes mains bien contre elle, mon menton contre son épaule, je déposais un bisou sur son cou. "Tu crois pas que si on doutait d'un truc entre nous on aurait pas été d'accord de faire un bébé?" mumurais-je en la retournant pour l'avoir face à moi. "Le bisou vient pas je vais le chercher…" Sensuellement, j'approchais mes lèvres des siennes pour finalement les nouer lentement et établir cette connexion qui me faisait sentir que j'étais heureux à ses cotés.
Sauf que je t'ai jamais donné l'occasion de douter de moi ... contrairement à toi en me cachant tout un tas de chose avais-je envie d'ajouter mais je ne le faisais pas. Pour ne pas envenimer la situation. Je montais les escaliers et il me parlait à nouveau. Il ne briserait plus ma confiance ... à croire qu'il lisait dans mes pensées. Je me tournais pour le regarder un instant, je souriais faiblement avant de me retourner pour continuer mais c'était sans compter Kenny qui se mit à courir pour me rattraper. Je me sentais soulever du sol, ses bras forts autour de ma taille me portaient tout en continuant à avancer. Pourquoi me parlait-il de ce bébé encore. L'orage semblait être passé, sauf que j'avais un peu de mal à être expansive tout à coup. Alors je le laissais m'embrasser et c'est à ce moment là que le déclic se faisait. Mes mains contre sa joue, j'enroulais mes jambes autour de sa taille pour profiter un maximum de ce baiser. Mes hormones se réveillaient à son contact. Je me collais d'avantage à lui, ma poitrine se soulevait pour se coller un peu plus, puisque je me hissais légèrement plus en hauteur. Je peux t'en donner d'autre dis-je contre ses lèvres. J'étais inquiète pendant tout ce temps.
Je pouvais pas. Je ne pouvais pas la laisser m'échapper, je ne pouvais pas la voir si triste par ma faute, je ne pouvais pas ne pas la prendre dans mes bras. J'avais couru comme un malade jusqu'à elle, monter les marches deux par deux pour la prendre dans mes bras, pour l'embrasser jusqu'à en perdre haleine, je pouvais mourir contre ses lèvres, je pouvais mourir rien qu'en la sentant me répondre avec la même force que moi. Elle se hissait de plus en plus, tout son corps me répondait pas seulement ses lèvres, elle juste cette femme si extraordinaire m'aimait à une puissance folle et je trouvais le moyen de la décevoir. "Je suis pas contre…" murmurais-je en souriant. J'étais aux anges, j'étais avec elle dans notre petite bulle, j'étais avec elle, elle était avec moi quoi demander de plus. "Ne t'inquiète pas pour moi… Je reviendrais toujours…" murmurais-je encore proche de ses lèvres. Je frottais mon nez contre le sien, je la collais contre le mur alors que je l'embrassais de nouveau langoureusement. Mes mains glissaient sur elle lentement avant de sourire doucement. "Vaux mieux arrêter là…" dis-je en posant mon front contre le sien, je riais doucement alors qu'on restait dans le couloir tous les deux. "On peux pas plus malheureusement…" Oui ma femme avait mal au ventre valait mieux qu'on cesse nos câlins surtout qu'on était deux personnes qui ne se résistaient pas très longtemps. La portant jusqu'à notre lit, je la faisais tomber la première gardant le dessus en l'embrassant tendrement cette fois. Mon odeur un peu d'alcool n'avait pas l'air de la déranger plus que ça, heureusement.
Ses mots résonnaient en moi à une puissance monstre. Mes yeux se levaient vers les siens, pour ne plus les lâcher alors que mes mains caressaient ses joues. Toujours toujours ? je sais bien que ce genre de promesse ne peux pas être donné. On sait jamais ce qu'il arrive dans la vie, sauf que moi, j'avais envie d'y croire qu'il reviendrait toujours. Que lui et moi c'était pour la vie. Nos yeux l'un dans l'autre, nos nez se frottés doucement, mes doigts remontaient dans sa chevelure brune pour les laisser fourrager. J'aimais faire ça. Il me plaquait contre le mur pour m'embrasser à nouveau tout en laissant ses mains se promener sur mon corps. Je levais les yeux au ciel et si j'avais pas envie d'arrêter là ? Sauf qu'il avait raison, c'était pas possible. Je maudit mes menstruations, encore plus en cet instant dis-je en posant mes coudes sur ses épaules, relâchant un peu la pression que je mettais dans mes jambes pour ne pas tomber, par la même occasion. Mon mari me portait jusqu'à notre lit. Je me laissais faire, puis encore plus lorsqu'il m'embrassait à nouveau. veux mieux arrêter là dis-je avec un sourire alors que je tirais sur sa lèvre inférieur, doucement, yeux dans les yeux. T'as bu un cocktail ? dis-je en passant ma langue sur mes lèvres comme pour récupérer un gout. Une odeur. Je vais finir par être saoul à cause de toi riais-je.
"Toujours…" J'étais sincère, je savais au fond de moi qu'elle était la femme de ma vie, elle était mon âme sœur et même si la vie pouvait nous séparer, je savais que nous étions lié pour l'éternité, non pas à cause de notre fille mais à cause de nos sentiments, de notre manière de se regarder, ce n'était pas banale, nous étions pas un couple banale. Mes lèvres contre les siennes, je la dévorais sur place, je la voulais, je voulais sentir tout son corps frémir sous moi, je voulais voir ses yeux briller sous le plaisir hélas ce ne fut pas le cas, pas aujourd'hui et pas dans un avenir immédiat. "Et moi donc…" Je soupirais, elle et moi on était sur notre faim encore une fois on se prouvait que nous étions pareils, que nous voulions la même chose. La posant sur le lit, je l'embrassais de nouveau, j'arrivais pas à m'arrêter c'était comme manger du chocolat et en vouloir encore parce que c'était d'un délice extrême. "Je suis frustré à mort…" riais-je doucement alors qu'elle me mordait la lèvre, je poussais un petit râlement de plaisir non caché. "Arrête sérieux…" Je la touchais, le long de sa silhouette, mes mains étaient pressantes, désireuse, mes yeux aussi, je la voulais vraiment. "Hum… Ouais un truc à base de mangue je sais pas trop, le barman testait des boissons je me suis laissé tenter du coup !" Je souriais doucement, elle en nuisette sous moi, moi entre ses jambes, je riais un peu. "c'est pas plus mal on peux faire des folies comme ça…" sifflotais-je en frottant mon nez contre le sien. Je passais ma main sous sa nuisette doucement, oubliant quelques secondes qu'elle avait ses règles et honnêtement je le regrettais quand ma main se faufilait sous son sous-vêtement pour finalement la retirer rapidement en sentant un liquide chaud. Je crois que c'était le moment le plus délicat avoir mit mes doigts là, à cette période.
Je crois la plus frustrée dans l'histoire c'est moi. Tu me devais quelque chose dis-je en me mordillant la lèvre alors que l'instant d'après il attrapait les miennes, je tirais sur la lèvre inférieur de Kenny alors qu'il gémissait. Je sentais ses mains sur mon corps, le longer. Ca avait l'air bon, j'aime bien les cocktail exotiques j'avais toujours l'impression d'être en vacance quand j'en buvais un. J'ai pas besoin d'un verre dans le nez pour en faire dis-je d'un air taquin, cependant quand je sentais ses mains aller vers mon sous vêtement, je faisais les gros yeux. Kenny qu'est ce que tu fais .. arrête, fait pas ça c'était délicat comme situation et le pire c'est que j'avais l'impression qu'il ne m'écoutait pas. J'essayais de le pousser mais c'était trop tard. La honte. Je le poussais pour me relever , je le regardais un instant, étonné, honteuse avant d'aller dans la salle de bain en courant. Oh non mais comment j'allais faire pour le regarder en face maintenant. Oh la honte, pourquoi tu m'écoutes pas ! dis-je en passant ma tête par la porte de la salle de bain avant de la fermer pour me changer ma serviette hygiénique pour le coup.
"Laisse toi faire…" Et malheureusement elle se laissait un peu faire, bon ok j'avais forcer le destin mais quand je regardais mes deux doigts ensuite j'étais surpris, choqué mais étrangement pas dégouté même si mon corps redevenait à la normale et que ma femme partait en courant. "Bah je pensais que tu avais… je sais pas…" J'étais paumé, je fixais la porte close puis mes doigts avant de me lever pour aller me laver les mains et mon dieu ce qu'Anya n'était pas douée, la porte n'était pas fermée à clé j'ai cru qu'elle allait se cacher, non non elle se changeait pile devant moi, je faisais des yeux tout rond avant de les fermer. "Ah merde !!" dis-je en refermant la porte. Oh mon dieu y avait du sang. Oh mon dieu elle saignait de là ou j'aimais le plus passer. Oh mon dieu ! Dans ma tête tout se bousculais, cette vision là et mes doigts qui étaient… Oh merde ! Pourquoi on avait pas continué à se faire la gueule ? Je partais dans la salle de bain dans la chambre d'amis pour me laver mes doigts avant de revenir lentement et cet air dégouté qui avait prit le dessus sur mon visage. Je me déshabillais quand même pour me mettre au lit restant simplement en boxer, il était clair que ma frustration était passée.
Le moment le pus honteux de ma vie surement. J'avais couru dans la salle de bain pour ne pas le regarder droit dans les yeux, pour qu'on ne se fasse pas face, sauf que je pensais pas qu'il viendrait dans notre salle de bain après ce passage là. Juste au moment ou je me changeais. Achevez moi ! On t'as jamais appris à toquer ! je me tapais la tête contre ma main. Il allait me voir comme une fille qui fuie ! Je revenais dans la chambre après lui mais je vis bien son air dégouté. J'avais envie de mourir en cet instant. Je me mettais rapidement dans les couverture pour me tourner histoire de ne pas le voir. C'est la nature, c'est pas de ma faute puis .. c'est grâce à ça qu'Alessia et là , puis que moi aussi puis toi puis tous les être humains. Parce que lorsqu'on a plus nos règle ça signifie qu'on ne peux plus faire d'enfant je te signal ! J'suis encore bonne merde ! dis-je en remontant la couverture sur ma tête pour me cacher. C'est pas dégoutant, c'est la nature ! répétais-je comme pour qu'il s'enlève cette image de la tête.
Dans les draps, je la regardais arrivé, ma tête avait changée quant elle parlait. Elle m'avait donnée une fille parfaite et c'est vrai c'était grâce à ce genre de truc. Anya se cachait, j'allais vers elle posant mon torse contre son dos un peu curieux désormais. "ça fait quoi ?" dis-je en posant mon menton contre son bras. "Je sais que c'est la nature, j'avais vu ça, c'est… surprenant… Et en fait tu restes carrément bonne je reconnais !" Je riais un peu, elle avait honte et moi aussi j'avais mis les doigts là alors que ça devait être carrément gênant pour elle. "Mais ça fait quoi ? Enfin t'es comme un robinet qui fuit, tu sens quand ça fait des gouttes ?" Question bizarre mais j'étais bizarre que voulez-vous puis en plus ça lui montrait que je m'intéressais à elle, que je voulais connaitre mieux sa petite personne puis on avait une fille j'avais aussi envie de savoir pour plus tard. "Et c'est pour ça que tes seins sont gonflés ?" dis-je en lui mettant une main au sein pour le toucher comme si je l'examinais. La discussion la plus bizarre de l'année, on était entrain de l'avoir.
Je me sentais honteuse en cet instant, j'avais envie de me cacher dans le plus petit trou du monde pour que personne ne me trouve mais Kenny me trouvait. Il enlevait le drap au dessus de ma tête pour se coller dans mon dos. Je tentais de mettre de la distance en m'avançant mais lui aussi le faisait, jusqu'à ce que je me retrouve au bout, de mon côté. De quoi ça fait quoi ? tu veux que je te dise ce que ça fait lorsque ton mari te met les doigts ou il faut pas ? Dis pas ça, je suis sûre que tu me vois comme je sais pas un monstre qu'il faut plus toucher, t'aurais vu ta tête oh mon dieu la tête qu'il avait tiré. Puis c'est quoi ces questions qu'il me posait Kenny ... tu te moques de moi ? T'as eux deux soeurs jumelles, t'as eu des copines et en plus ça fait longtemps qu'on est ensemble, tu sais comment ça fonctionne. et voilà qu'il posait sa main contre mon sein en continuant avec ses questions. Je me tournais, me posais à plat sur le dos, alors qu'il m'avait débraillé sans que je m'en rende compte. Oui tu le sens quand ça coule, comme toi tu sens quand le sang coule lorsque tu t'ouvres .. Ouai c'est un peu comme un robinet qui s'ouvre chaque mois, puis oui c'est pour ça que j'ai les seins gonflés et ça fait une semaine que je les ai comme ça .. ça veut dire que je vais avoir mes règles. Y'a des signes. Par exemple, je suis plus émotives quelques jours avant, j'ai la poitrine qui gonfle, ça peut arrive que j'ai mal au ventre un jour avant .. puis chez des filles, leur peau, ça se voit dessus , j'ai de la chance à ce niveau là, généralement tu peux avoir des petits boutons, puis y'a la nourriture aussi , je sais que j'ai des envies quand j'ai mes règles je regardais le plafond tout en lui faisant un cours sur les règles C'est pour ça généralement qu'il faut apprendre à être plus patient, plus doux, plus gentil avec une fille qui a ses règles, parce qu'elle est émotive et c'est pour ça que j'ai réagis comme ça tout à l'heure, c'est un peu comme si ... si j'étais enceinte trois jours par mois si tu préfère là au moins il comprendrait.
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Sauf que je t'ai jamais donné l'occasion de douter de moi ... contrairement à toi en me cachant tout un tas de chose avais-je envie d'ajouter mais je ne le faisais pas. Pour ne pas envenimer la situation. Je montais les escaliers et il me parlait à nouveau. Il ne briserait plus ma confiance ... à croire qu'il lisait dans mes pensées. Je me tournais pour le regarder un instant, je souriais faiblement avant de me retourner pour continuer mais c'était sans compter Kenny qui se mit à courir pour me rattraper. Je me sentais soulever du sol, ses bras forts autour de ma taille me portaient tout en continuant à avancer. Pourquoi me parlait-il de ce bébé encore. L'orage semblait être passé, sauf que j'avais un peu de mal à être expansive tout à coup. Alors je le laissais m'embrasser et c'est à ce moment là que le déclic se faisait. Mes mains contre sa joue, j'enroulais mes jambes autour de sa taille pour profiter un maximum de ce baiser. Mes hormones se réveillaient à son contact. Je me collais d'avantage à lui, ma poitrine se soulevait pour se coller un peu plus, puisque je me hissais légèrement plus en hauteur. Je peux t'en donner d'autre dis-je contre ses lèvres. J'étais inquiète pendant tout ce temps.