KENYA ♥ I'm depressed baby

"Je suis ta licorne alors !" Ma main passait sur son dos doucement en avançant vers le fameux petit portant de vêtement, j'étais déçu par moi-même, les erreurs arrivaient mais quand votre épouse vous le faisait encore plus remarquée par une réflexion ça vous dérangeait encore plus. "Ouais…" Juste un mot alors qu'elle prenait une combi short qu'elle enfilait, maintenant que je voyais cette tenue, elle me semblait tellement logique que mon coté énervé contre ma personne s'accentuait encore plus. Je préférais partir, rapidement, loin de tout ça avec elle dans l'ascenseur, mes yeux regardaient ses longues jambes, le début de ses fesses qui était un peu voyant à mon gout. "Si ça m'a plus ?" dis-je en faisant des yeux surpris. "Bien sur que oui et encore le mot est faible !" Totalement faible, j'arrêtais pas d'y penser, elle qui était ainsi c'était surement un très beau fantasme de réalisé, j'étais tellement heureux que je voulais lui donner la clé qui menait directement à mon bureau. Personne ne l'avait, juste moi rien que moi seulement je pensais que c'était une bonne idée, pas pour qu'elle me fasse des surprises comme ça tout le temps non, pour la voir en secret en quelque sorte."Pour que tu viennes me voir…" Elle ne comprenait pas, j'étais étonné d'ailleurs. "Si t'en veux pas tant pis !" Je souriais, la remettant dans ma poche alors qu'on sortait vers la voiture. Une voiture très impressionnante, noir, vitre tintée, elle était grande et elle faisait surtout très riche ce qui ne me ressemblait pas vraiment. "Depuis toujours c'est celle de mon père du coup je l'ai gardé !" dis-je en me posant à l'intérieur. "Je suis entrain de voir un projet pour mettre des studios sur saint Petersburg, le projet à l'air faisable et je compte embaucher pas mal de personne du pays environ 70 pourcent de mon effectif, t'en pense quoi ?" Niveau avenir, économie pour le pays, j'étais plutôt un bon plan, on allait payer des impôts, contribué à la richesse, Anya ne pourrait pas s'opposer, j'espérais du moins.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

J'étais heureuse de savoir que ce petit moment emplit de plaisir lui avait plus. Je souriais tout en le regardant avec un petit sourire au coin des lèvres alors qu'il me tendait les clés. Il voulait que je vienne le voir, mais je pouvais passer par la porte non ? Quoi que c'était assez excitant, c'était notre petit secret. Mais non ! Donnes moi là lui dis-je en plongeant ma main dans sa poche pour la lui prendre. L'ascenseur arrivait, il m'entrainait vers une grosse voiture noire, aux vitres teintés. Je me demandais depuis quand celle-ci lui appartenait. Je ne l'avais jamais vu. T'as eu raison, elle te correspond bien, enfin je veux dire pour ton nouveau poste dis-je en m'engouffrant dans la voiture. Il me disait vouloir implanter des bureaux en Russie. J'arquais un sourcil, un peut surprise par sa proposition. T'es sérieusement en train de voir ça ? lui demandais-je surprise. J'étais heureuse, il s'investissait dans notre relation pour que tout marche, même si je le savais depuis longtemps, nous étions mariés et parents maintenant, mais savoir qu'il avait le projet de former un groupe en Russie aussi, c'était autre chose. J'en dis que c'est génial ! dis-je en déposant un baiser contre ses lèvres. Je lui tenais les joues, tout en plongeant mon regard dans le sien. Je dis oui, si ça veut dire que tu seras avec nous après et que tu seras pas obligé de faire toujours des allés retours
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"Ah je savais que tu allais la vouloir !" riais-je en la regardant la reprendre dans ma poche. On sortait en même temps, croisant quelques regards que je connaissais, je les saluais de la main alors qu'on allait vers la nouvelle voiture, enfin je la considérais comme telle. "Ouais elle est chouette en plus regarde les sièges !" Une catastrophe, je ne savais pas mentir, j'avais du mal avec cette voiture, elle était belle luxueuse mais je préférais les voitures anciennes, celle avec un certain charme par ça. Le moteur en route, je posais mon téléphone sur le socle fait pour ça dévoilant mes projets à voix haute, sans complexe, aucune honte si ça ne fonctionnait pas et malheureusement j'étais le genre à être défaitiste. "Entrain de voir ? Non a passé le stage projet en fait, on est dans l'optique de construire un immeuble car on trouve pas de bon locaux et en plus on serait à 20 minutes de l'aéroport donc on discute pour avoir éventuellement une piste privée !" dis-je en trifouillant mon téléphone pour le mettre sur vibreur. Je pensais que c'était normal enfin j'étais le responsable de cette société désormais mais je n'en restais pas moins une personne qui aimait sa famille, qui voulait être à ses cotés, Anya avait l'air si surprise, heureuse aussi au vu de son baiser. "Oh !" dis-je en souriant de nouveau. "Si j'en ferais mais moins largement une fois tous les deux mois au pire mais pas plus, ça faciliterai notre vie et…" Je sortais du parking en voiture avec elle, ce projet avait l'air de la réjouir autant que moi. "… je rentrerai le soir, j'ai calculé que je mettrais 10 minutes en voiture du boulot au palais, on pourra même manger ensemble si tu as le temps !" Je regardais à droite pour sortir me mettant enfin sur la route pour rentrer à la maison, hélas les embouteillages allaient nous ralentir.

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Perso, c'était le genre de voiture que j'aimais. Je laissais ma main trainer sur le siège, j'adorais sentir le cuir sous mes doigts. T'aurais pu me demander pour les locaux, je connais du monde, puis mes parents aussi enfin on a des relations tu le sais bien lui dis-je en haussant une épaule. Pourquoi diable n'avait-il pas eu l'intelligence de nous demander ? Oui mais c'est déjà mieux que toutes les semaines dis-je en déposant un dernier baiser sur ses lèvres avant de m'attacher. Nous sortions du parking, il continuait à me parler de ses projets. J'étais heureuse qu'il se préoccupe autant de notre vie de famille, mais aussi de mon pays. Bien sûr que j'aurais le temps pour vous lui dis-je un peu surprise. Je posais ma main contre sa cuisse, mettant un peu de musique en fond sonore. Tu veux quoi au fait ? lui demandais-je en attrapant le panier en osier que j'avais préparé.
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"Je sais seulement je préfère qu'on fasse construire des locaux comme ça on aurait tout ce qu'on veux ! c'est dur d'installer des locaux surtout les pièces insonorisés !" Je frissonnais sous son baiser alors que je me mettais en route vraiment, j'espérais que notre vie future serait si facile, qu'on se verrait plus souvent, que je pourrais bosser à la maison et voir Alessia grandir, sans compter les soirées qu'Anya et moi pourrions s'accorder. J'espérais que tout soit beau, que notre avenir serait parfait. Anya mit de la musique, je souriais encore un peu sa main contre ma cuisse, mes yeux amoureux, j'hochais la tête en écoutant la musique qui sortait de mon téléphone. "Un petit sandwich celui de tout à l'heure !" je m'arrêtais au feu rouge prenant la petite bouteille d'eau sur le coté, je buvais énormément depuis quelque temps, le diabète était surement pour quelque chose mais tant pis c'était le prix à payer et je le voulais, plus de tumeur, bonjour la vie. Mon téléphone sonnait, je regardais l'interlocutrice en souriant face à notre photo à deux faisant des grimaces pas possible. "Désolé je dois répondre !" dis-je en appuyant sur le bouton. "Je me disais c'est bizarre que tu appels pas !" m'exclamais-je en avançant un peu seulement on était coincé complètement. "Je me disais que c'était normal que tu me dises jamais bonjour !" Elle riait, moi aussi un peu. "Non je t'appel parce que j'ai vu que tu avais tout annulé cet après-midi, je voulais savoir si tu allais bien en fait…" Victoria, ma vice-présidente, une très bonne personne, intelligente et doué avec les gens. "Ouais ça va juste que j'ai besoin d'une pause, je suis venu à 6h ce matin, j'ai pas pris de pause, j'ai bossé la nuit dernière, je voulais un peu de temps pour ma famille !" Aucun mensonge, c'est vrai, voir Anya, voir Alessia j'en avais cruellement besoin sans compter les journalistes qui harcelaient ma famille, ça me mettait les nerfs. "Ouais je comprend t'embête pas, d'ailleurs Jessica elle veut savoir comment tu vas! Elle a même hâte de rencontrer ton épouse, ça se fait pas quand même Kenny de ne pas présenter la femme qui te fait sourire chaque jour !" Je levais les yeux au ciel regardant un peu Anya sur le coup quelques secondes. "Abuse pas !" dis-je en conduisant de nouveau. "Ah mais si tu faisais tout le temps la gueule à une époque puis tu l'as rencontré et là on a vu une autre facette de toi ! Je veux la rencontrer sérieux, en plus elle est magnifique on a vu les photos du mariage !" La conversation s'achevait juste après, une blague, un rire, je raccrochais en soupirant un peu.

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Je prenais le panier pour lui donner un sandwich. Je l'approchais de sa bouche, en souriant pour la reculer et ceci à plusieurs reprises. Nous étions dans les bouchons, fallait bien qu'on s'amuse un peu, je prenais même un bout avant de faire une tête étrange. Euuurk c'est quoi ? j'avalais rapidement en fermant les yeux bien forts comme ci ceci allait pouvoir faire passer ce goût. Je donnais une autre de ces petits entremets à Kenny pour qu'il puisse manger lorsque son téléphone sonnait. Je posais ma tête contre son torse, déposant un baiser puis un deuxième, je lui défaisais la chemise en riant alors que ma main longeais sa cuisse avant d'arrêter. Oui je l'avais assez embêter aujourd'hui en lui faisant ce genre de coup. J'entendais la conversation, je souriais en lançant un petit merci dans le micro. Bah oui, c'est ce qu'on dit quand on nous trouve magnifique non ? Elle a l'air sympa ta vice présidente, un peu familière mais sympa oui pour ma part, je pensais qu'il ne fallait pas trop s'acopiner avec les autres, des décisions durs, il faudrait en prendre un jour ou l'autre et virer une personne avec qui on s'entend bien c'est assez difficile.
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"Montre !" dis-je en tenant mon petit sandwich. "Du beurre de cacahuète je crois !" J'adorais ça moi, j'avais presque été élevé avec ce genre de mixture alors j'y étais habitué. Mangeant un dernier morceau, mon bras glissait le long du dos d'Anya, elle s'amusait, je riais légèrement en lui mordant le nez quand ma vice-présidente parlait jusqu'à raccrocher. "Je l'a connais depuis longtemps c'est pour ça…" dis-je en reprenant la route. "J'étais à leur mariage y a deux ans presque avec sa copine Jessica, mon père l'a toujours apprécié, il avait prit sous son aile en quelque sorte et crois moi si elle était pas lesbienne, j'aurais cru qu'il se la tapait !" Je l'avais mauvaise quand je pensais à mon père et une autre femme que ma mère, elle avait du tellement souffrir, je me souviens de sa tête quand on nous avait présenté Aby, elle était restée normale et j'avais l'impression qu'elle essayait d'étouffer sa douleur. Les yeux rivés sur la route, je continuais de conduire jusqu'à notre parking. "Enfin, je pense que pour réussir il faut des employés qui viennent sans se dire qu'ils passeront une journée banale, si tout le monde est sympa même le patron ça fait une bonne cohésion de groupe…" Et ma tactique marchait, le chiffre d'affaire avait fait un sacré bon depuis le décès de mon père. "D'ailleurs on inaugure une espèce d'après-midi karaoké demain, tu veux venir ? ça va être drôle on sera en équipe! Viens !" J'éteignais le moteur en la regardant avec des petits yeux tout mignon enfin j'essayais de copier la mimique de notre fille en vain.

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Au départ, je m'étais fait des films jusqu'à ce qu'il me dise qu'elle était lesbienne. J'arquais un sourcil un peu surprise. J'ai l'impression que t'aime ça, être entouré de lesbienne, la nounou, elle, je dois avoir peur qu'elle me saute dessus elle aussi ? Sérieusement, je sais pas si je serais capable de voir des sourires comme celle de Mélinda j'eu des frissons rien qu'en pensant à cela. Une fois arrivée dans le parking, nous parlions de notre vision de la gestion. J'haussais les épaules, nous n'avions pas le même mode opératoire. Oui enfin, si tous le monde est sympa y'a plus de hiérarchie, c'est fait pour ça aussi les patrons. Ils sont au dessus, il faut qu'on les craigne un tant soit peu pour avoir une certaine autorité. Suffit que tu sois trop gentil pour qu'on défis ton autorité je suis certaine que des employés avaient déjà tenté de tester les limites de Kenny, trainant un peu lorsqu'il lui demandait des choses. Une après midi karaoké ? c'était pas mon genre du tout, je n'aimais pas chanter et surtout pas en public. T'es constipé ? lui demandais-je en le regardant faire cette tête, avant de secouer la mienne et de sortir de la voiture. Non sérieusement Kenny ... c'est pas mon genre. J'ai pas envie d'entendre tout un tas de gens chanter faux et rire
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"Oh là tu t'emballes !" riais-je en l'écoutant. "Tu es belle mais tu es pas son style ! Elle adore les brunes et elle aime sa femme depuis 9 ans désormais, elles vont même adopter alors si ça peux te rassurer, tu n'as pas à avoir peur !" Anya était sublime c'est vrai mais elle n'était pas forcément le style de tout le monde. Alors qu'on discutait de la gestion, j'avais l'impression qu'Anya essayait de me faire passer un message, je n'étais pas trop gentil, je l'étais avec elle ou encore Alessia parce que je les aimais vraiment, mais il suffisait de voir ma réaction avec Charlie pour voir que je ne passerais pas au dessus de mes principes. "Bien écoute, l'entreprise marche très bien avec ce mode de gestion pour le moment et je sais m'imposer à en croire ce que tu dis je sais pas le faire !" Coupant le moteur, j'hochais la tête à sa question je testais même mes petits yeux de chat. "Mais non j'essayais de faire la tête d'Alessia, tu craques tout le temps faut croire que c'est raté !" dis-je en sortant de la voiture. "D'accord, je comprends il faut du courage pour chanter devant un public ! Je vais me changer et on pourra partir si Alessia dort pas !" Je passais vers l'ascenseur que j'appelais, je reconnais que je la provoquais volontairement, je voulais qu'elle dise oui, je sais pas elle chanter quelques notes n'allait pas la tuer, j'aurais aimé l'entendre au moins une fois mais Anya n'était pas si courageuse que ça. Ouvrant désormais la porte du loft, je tombais nez à nez avec Mélinda qui tenait une Alessia bien en forme vu qu'elle riait aux éclats en regardant son Flopy. "Elle est réveillée ma princesse !!" dis-je en voyant la petite me tendre les bras.

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Je suis le style de tous le monde je te signal dis-je en levant le visage, fière. ça me rassure mais ... j'en ai marre de côtoyer des gens comme ça, j'ai fais l'effort à notre mariage pour ton témoin mais tu peux pas m'en demander toujours d'avantage. J'ai des principes lui dis-je en fronçant les sourcils. J'ai jamais dis que tu ne savais pas le faire, mais regarde ton assistant il annule des rendez vous il fait ce qu'il veut, il agit comme le patron alors que c'est toi, lui ce n'est qu'un larbin dis-je en haussant une épaule, nous n'avions pas la même façon de diriger, moi j'étais du genre à imposer la crainte, à vouloir sentir la peur dans les yeux des gens qui travail pour moi, c'est comme ça qu'on fait son maximum, qu'on essaye toujours d'être au top pour ne pas s'attirer les foudre des dirigeants. Ah oui , là c'est complètement râté, en plus t'as du beurre de ka-kawite sur la bouche. Je n'arrivais pas à dire ce mot, mon accent russe ressortait tellement quand j'essayais de le dire. Ouai j'suis pas un femme courageuse je savais très bien ce qu'il était en train de faire. C'est vrai, je n'étais pas courageuse, je n'avais pas fait face à la maladie de mon mari, à la perte de mes deux meilleurs ami, à une bombe, à un crash d'avion, à la venue dans un pays étranger, à mon coma et j'en passe. Pas de soucis nous montions à l'appartement Melinda tenait ma fille, je frissonnais de dégout avant de la congédier lorsque qu'Alessia fut dans les bras de mon mari. Elle mettait son mentaux et à ce moment là je sentis une main sur mes fesses. Je faisais les gros yeux alors qu'elle était partie bien rapidement après, je courrais pour lui foutre ma main sur la joue, sauf que l'ascenseur était déjà partie, j'appuyais sur le bouton pour le bloquer elle resterait coincée dedans. Elle m'a mit une main aux fesses ! dis-je en revenant dans l'appartement en claquant la porte. J'allais dans la cuisine, m'appuyait sur le plan de travail, la bouche ouverte, choquée.
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