NEMETHAN << Une nuit en enfer.

Oui je le connaissais comme il venait de le dire enfin autant qu'on peut connaitre quelqu'un en deux ou trois semaines ce qui voulait dire pas sur le bout des doigts. Puis des années s'étaient écoulées faisant de nous des adultes et plus des adolescents. Mais, je savais que Nathan avait un bon fond et qu'il était généralement respectueux. [colordarkgoldenrod]On dit souvent que l'armée ça vous change un homme... Mais, je sais que tu n'es pas complètement sérieux enfin je pense pas que tu ferais ça.[/color] Ou pas, la nature humaine est parfois perverse mais, j'aimais penser qu'il ne l'était pas. J'avais recommencé à boire et il avait raison si je ne prenais pas garde, je pourrais très vite perdre la tête et aussi le contrôle. Quoique encore une fois le voilà en train de me charrier sur les possibles choses que l'on ferait ensemble ou plus qu'il me ferait lui. Je fis alors un petit bruit. Tututut tsss, jamais tu n'oserais profiter de la situation. Ou alors tu essaies de me faire peur pour que je ne boive pas trop? dis-je avant de rire car j'étais un peu près certaine qu'il disait cela juste pour m'ennuyer plus qu'autre chose. Bien que peut-être que cette attirance passée refaisait lentement surface. A méditer pendant que le regardait longuement avec ce petit air narquois.

Tu n'avais pas tord sur ce que tu venais de dire, il parait souvent que l'armée ça change un homme, même si des fois ce n'est pas dans le meilleur des cas.  « Des fois, les gens changent en plus mal que ce qu'il était déjà auparavant » J'avais ensuite pousser un peu le tout à la rigolade et tu venais hésiter un peu sur le fait de mes intentions, du moins c'est ce que tu laissais paraitre. Tu semblais craindre un peu la situation et avoir tout de même une légère confiance en moi, c'était étrange. « Tu ne me crois pas capable de me rapprocher de toi ? » J'approchais doucement mon visage par dessus la table, en te regardant avec des gros yeux, laissant mes mains glissées sur la table, s'approchant dangereusement de toi, tout comme mon visage.

En moins bien, en plus mal qu'avant me disait-il. Et est-ce ton cas, tu es moins gentil qu'avant? dis-je tout en laissant apparaitre un petit sourire qui en disait long. Je ne le pensais pas spécialement sans doute avait-il plus fort caractère, qu'il s'était forgé avec cette expérience. Mais, je doutais qu'il ne soit devenu un pur connard. Il me demanda si je le croyais incapable de se rapprocher de moi mais, ce n'était pas ce que je supposais du tout non je le pensais incapable de profiter de moi dans un moment de faiblesse. Pourtant je le laissais alors venir me narguer tout en se rapprochant de moi, ses mains glissant sur la table, ses fesses se soulevant de sa chaise dans une volonté de venir approcher son visage trop près du mien et sans doute de me voir paniquer. Je le regardais alors droit dans les yeux. De te rapprocher non. dis-je en rapprochant un peu mon visage du sien. De m'embrasser non. dis-je en finissant le parcours en lui dérobant un baiser chaste sur les lèvres, puis en souriant. Mais de profiter de mon corps alors que je ne serais pas en pleine possession de mes moyens, oui!! Puis je me rasseyais sur ma chaise tout en laissant échapper un petit rire cristallin. Je venais de déposer un baiser sur ses lèvres, je crois que l'alcool me jouait déjà un bien vilain tour.

Tu me demandais si c'était mon cas, d'avoir changer et en l'occurrence d'être devenu un peu mauvais, c'est vrai que le caractère était un peu modifié au fur et à mesure dans le temps et des choses qu'ils se passent dans une vie, mais je ne pensais pas être quelqu'un de vraiment agressif. « Un caractère un peu plus prononcé, mais je suis toujours aussi gentil, ça se voit pas ? » Je me rapprochais alors dangereusement de toi, me levant doucement de ma chaise. Tu fis de même en venant me dire que non et tu finissais même par déposer tes lèvres quelques secondes sur les miennes, je croyais rêver et me rasseyait un peu l'air bête. « Tu sais que je ne t'en pensais pas du tout capable » Alors que je ne voulais absolument pas abuser de toi, au contraire profiter de la personne qui n'est pas tout à fait dans son état n'est pas une chose que je ferais et j'en étais persuadé. « Mais si tu es consentante, ça change tout » Je haussais les sourcils avec un petit sourire aux coins des lèvres, j'attendais assez rapidement une réponse de ta part.

Il confirma un peu ma pensée. Il n'était pas le pur connard basique qui faisait chier son monde, il s'était juste forgé un peu plus "dur" et qui ne le serait pas alors que faire la guerre... En fait, je ne savais même pas ce qu'il avait fait au juste, s'il s'était battu, s'il avait du tuer un autre homme. Et en fait, je n'aimais clairement pas y penser, l'armée était un truc compliqué pour moi j'avais encore cette rancune en moi de repenser à mon ex petit ami. Je chassais déjà ces pensées d'ailleurs quand je l'avais vu se rapprocher dangereusement de moi pour me faire flipper sans aucun doute. Et j'avais alors réduit la distance avec provocation en lui dérobant un baiser avant même qu'il ne tente lui. Nathan se rassit presque de suite et je le regardais étonnée. Il ne me pensait pas capable de ça? Un petit baiser de rien du tout? Ah bon pas capable de faire ce que tu tentais de me faire croire pour "jouer"? Pourtant j'ai été plus rapide. dis-je en riant de son air totalement scotché. En fait je devais avouer que je le narguais un peu à mon tour. Un sourire malicieux se planta sur mon visage l'éclairant alors que je jouais avec ma paille entre mes doigts. Serais-tu en train de me faire une proposition indécente Nathan? Ou je ne m'y connait plus? Suggérait-il que l'on finisse la soirée ensemble d'une autre façon ou était-il en train de jouer avec le feu. Je le dévorais alors du regard en prenant un air très sérieux, il n'était pas le seul à pouvoir jouer de son charme.

Tu venais vraiment de m'étonner et j'en étais rester sur le cul comme on pouvait dire à ce moment là. Il faut dire que quand tu étais plus jeune, tu semblais sage et je ne sais pas si tu aurais été capable de cela, il y a maintenant environ une dizaine d'année, mais c'est vrai que l'âge pousse aussi à se libérer et se lâcher un peu.  « Non, je t'en pensais pas capable, je poussais un peu le jeu, mais je n'allais pas aller jusque là pour tout t'avouer » Tu venais ensuite me demander si je venais de te faire une proposition indécente et ça me fit vraiment sourire, je haussais les sourcils encore un peu plus avant d'attendre une réponse qui ne venait pas. C'est pourquoi je redemandais une nouvelle fois. « Tu en serais capable de cela ? De répondre physiquement à une proposition indécente ? » Je te fis un clin d'oeil en me remettant assis plus confortablement au fond de ma chaise.

Je me doutais un peu qu'il n'irait pas jusqu'au bout de ce qu'il laissait présager. Mais, moi si j'avais eu envie de prendre les devants et en somme de le piéger à son propre jeu alors qu'il n'aurait rien vu venir. Chose faite puisqu'il me confirma son étonnement. Je ne pu alors qu'en sourire. Je sais, je m'en doutais seulement j'avais envie de t'étonner justement. Puis je ne sais pas exactement quelle tournure prenait notre soirée, notre conversation mais voilà qu'il semblait attendre une réponse claire et précise. J'arquais un nouveau sourire mais, je pris le temps de boire quelques gorgées avant de répondre. Non je ne suis pas une fille facile mais, si le gars me plait je ne suis pas non plus une grenouille de bénitier. Tout est question d'attirance ou pas... Je ne savais pas s'il demandait concrètement si je lui dirais "oui" à lui donc je laissais planer un doute. Nous ne nous étions retrouvé que depuis une petite heure mais, il semblerait que nous jouions déjà un jeu dangereux. J'observais alors scrupuleusement les traits de son visage comme si je voulais en saisir la moindre partie. Je me fichais un peu si cela faisait insistant. Ce n'est pas ce qui allait me freiner. Et il se pourrait que tu me plaise encore. Oui encore puisque dans le passé ce fut le cas même s'il ne s'était rien passé entre nous à part le fait d'être un peu ambigus tout les deux.

Tu avouais que tu avais surtout eu l'envie de m'étonner sur le coup du baiser, moi qui ne pensais pas du tout te voir être capable de faire cela, je m'étais vraiment bien tromper à ce sujet.  « Tu as été plus capable que ce que je pensais que tu ferais » Tu m'expliquais tout un charabia que j'avais du mal à comprendre, mais je n'étais pas si bête et j'avais bel et bien compris que ça dépendait surtout de l'attirance des différentes personnes. Tu m'avouais même que ça se pourrait peut être bien que je te plaise encore, après toutes ces années. « C'est peut être réciproque alors » Nous étions assis l'un face à l'autre dans ce bar et nous étions un peu isolé, c'est pourquoi je levais le bout de mon pied, pour venir caresser l'intérieur de tes cuisses, poussant un peu la jambe plus loin pour venir caresser doucement l'intérieur de tes cuisses du bout de ma chaussure.

Donc il me voyait réellement comme une petite fille sage encore, c'est vrai qu'à l'âge de 16 ans j'étais plus timide et que nous n'avions fait que nous tourner autour tout en flirtant bien gentiment. Rien de poussif et puis même si, nous n'en avions réellement pas eu le temps. C'était resté une attirance passagère avant que chacun ne reprenne sa route. Je ne t"aurai pas pensé capable non plus de peloter une inconnue dans une ruelle remarque. dis-je en le piquant un peu mais, toujours de manière bon enfant. Alors je m'étais un peu embrouillée pour répondre à sa question. Je n'étais clairement pas le genre de nana à coucher sans lendemain enfin ça ne m'était arrivé qu'une seule fois et la situation en était devenue très gênante. En clair je voulais lui faire comprendre que je ne couchais pas avec n'importe qui. J'avouais même à Nathan le fait qu'il se pourrait qu'il me plaise toujours, je pense surtout que j'étais assez curieuse de savoir ce que ça aurait pu donner et que j'avais toujours cette attirance pour ce regard-là, oui ses yeux, son regard posé sur moi. Ce sourire aussi, des traits qui me séduisait. Il me parla de réciproque possible. A ce moment précis je sentis son pied remonter contre ma jambe, comme s'il cherchait à m'écarter les cuisses. Je le regardais d'abord stupéfaite et ma main allait même rencontrer son bras posé sur la table pour le tapoter. Alors qu'il se frayait un chemin, je me raidis sur ma chaise sentant le rouge me monter aux joues pendant que je scrutais les alentours. Voilà que je prenais mon verre pour l'avaler d'une seule traite. Puis je me levais d'un bond. J'approchais alors de Nathan, ma bouche de son oreille. On est pas tout seul hein. Je vais au petit coin. lui dis-je alors gênée pas que je sois coincée mais, il était venu me titiller de manière inattendue. Je le fixais alors un instant dans les yeux. Je crois que j'avais besoin de me rafraichir un peu soudainement. Il faisait un peu "chaud" enfin un peu plus. Je ne pensais pas un instant qu'il se pouvait qu'il ne me suive.

Et oui, la fameuse jeune fille que tu étais auparavant et celle que tu es devenue sont deux personnes différentes. Il y a plusieurs années, tu étais une simple ado sans grand intérêt et cela restait à de petites choses bien calme, mais avec l'âge tu as murie et ton corps à également changer, tu devenais vraiment une jolie femme très attirante et avec tout cela, les jeux s'intensifiait un peu plus qu'à l'adolescence. « Peloter une inconnue ? Mais non, puisque c'est toi et tu n'es pas une inconnue » Après avoir un peu jouer avec ma paille avec le contenu de mon verre, j'en bus une petite gorgée, tout en te caressant un peu l'intérieur des cuisses, essayant de me frayer un petit passage avec le pied. Mais tu venais vite te mettre debout et venir me glisser à l'oreille que l'on était pas seul et que tu devais t'absenter au petit coin. Tu partais vite en direction des toilettes et je ne savais pas si c'était une invitation à te rejoindre ou non. J'hésitais longuement assis sur ma chaise et décidait de me lever pour me diriger vers les WC, je ne savais pas vraiment dans quelle cabine tu étais partie, ni quoi que ce soit. « J'ai aussi envie de me soulager un peu » C'était en quelques sortes un petit message codé à ton encontre, je ne savais pas si tu allais comprendre un peu ce que je voulais dire par là, mais j'attendais près des lavabos que quelqu'un me réponde.