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qui fera nous réunir encore une fois.Je ne savais pas franchement dans quelle histoire je m'embarquais en liant cette relation avec Alexys, cette Mather qui me poussait dans mes retranchements.. je ne savais pas non plus pourquoi j'étais inévitablement attiré par elle alors que je n'arrêtais pas de crier haut et fort que jamais je ne coucherais avec une verte. C'était évidemment sans compter sur mes hormones masculines, j'avais envie d'elle depuis longtemps.. et si j'étais aussi méchant envers Alexys c'était certainement parce qu'elle ne flanchait pas devant moi, qu'elle m'avait toujours tenu tête. « Ok pas de problème. Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Que je dise à Jeno ce qui s'est passé le soir du bal ? Y a pas de soucis, je suis capable de le faire. » Bizarrement au fond de moi j'étais plus que partagé, d'un côté je voulais qu'elle lui dise, prenant en quelque sorte une victoire contre Jeno.. mais d'un côté je ne voulais pas foutre la merde entre eux deux. Pourtant je ne m'étais pas longtemps à faire mon choix, j'étais avant tout un bâtard d'Eliot, je pensais à moi avant de penser au peuple.. et Alexys le savait pertinemment. « Tu diras à ton cher frère que les Eliots ont le droit à leur part du gâteau... et que je me suis fais un plaisir d'y goûter. » Dis-je avec un sourire rempli de mauvaises intentions. Je cherchais clairement la merde, mais c'était plus fort que moi.. je me sentais protégé, certainement parce que mes frères ont toujours été là à me sortir de la merde, même à Harvard. A ce moment précis, quand Alexys me regardait de la sorte, je prenais le risque de brûler en enfer.. son regard en disait long sur ses intentions, ce qui m'obligeais à me mordre la lèvre inférieur. Je commençais peu à peu à sentir mon cœur s'emballer, surtout quand Alexys s'approchait de plus en plus de moi. Je restais immobile, totalement absorbé par ses courbes sous mes yeux.. « Embrasse-moi... » Dit-elle sans attendre, coupant ce silence électrique autour de nous. J'avais bien entendu ? Alexys tu me surprendra toujours autant.. Je m'empressais de profiter de sa faiblesse, pour approcher mon visage du sien, lentement.. j'aimais faire durer le plaisir. Je ne quittais pas ses yeux, comme hypnotisé par elle. Quelques secondes plus tard, je posais ma main sur sa joue, pour finalement attraper ses lèvres délicieuses. Cette fois c'était différent, il n'y avait pas d'alcool, pas de bal.. mais toujours plus d'ambiguïté et d'interdis entre nous. J'oubliais tout, profitant de ce baiser avec délectation.. je collais finalement mon torse brulant et dénudé contre elle.
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