(+) I can't let you go. w/Mallory

DECLAN & MALLORY.

« Tu as pas non plus montré de signe de frustration… Je voulais simplement te laisser le temps de te réhabituer à une certaine intimité mais si tu savais le nombre de fois où j’ai rêvé de plus » marmonnais-je à mon tour avant de sourire en éteignant la lumière. « Tu peux te servir de mon corps pour tout ce que tu veux, il est tout à toi » lui assurais-je avant de glisser un bras autour de ses épaules pour qu’elle vienne se blottir dans mes bras. Je frissonnais néanmoins en sentant ce corps chaud tout contre le mien et je songeais l’air de rien, que j’allais avoir du mal à dormir mais cette fois-ci pour une agréable raison.

I can't let you go

MALLO & DECLAN.

« Si tu connaissais ma consommation d’eau dans la douche, peut-être que tu aurais conscience de ma frustration ! Tu ne peux pas comprendre ce que ça fait de s’asseoir sur une chaise et après d’être en feu… et en plus d’avoir un Apollon pas loin ! » soupira-t-elle pour mieux profiter d’une étreinte bien méritée, se blottissant au-delà des mots tout contre lui en caressant même son torse par pur réflexe. « J’avais oublié à quel point ça faisait du bien d’être câlinée le soir… et de ne pas batailler avec un coussin avec des bosses ! Si jamais les bébés cognent, je suis désolée d’avance… »

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DECLAN & MALLORY.

« En voulant bien faire en gros, tu es en train de me dire que je t’ai frustré sexuellement ? »tentais-je de comprendre alors que j’arborais un sourire amusé. Je passais ma main dans ses cheveux pour la détendre au maximum tout en pensant que cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien dans un lit. Il faut croire que cette femme était indispensable à ma vie. « S’ils cognent, ils se feront grondés par papa ! Hein les petits monsters, papa va se fâcher si vous ne laissez pas maman dormir en paix »fis-je mine de grogner en caressant de ma main gauche, son ventre. Cela me tuait de pas sentir les sensations comme avant mais j’étais en vie, déjà ça non ?!

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MALLO & DECLAN.

« Je suis une frustrée internationale » laissa-t-elle échapper un petit rire qui ne se calma pas lorsqu’elle entendit Declan parler aux triplés. Ça aussi, qu’est-ce que cela avait pu lui manquer ! Il n’avait simplement pas idée. Mallory se rendit toutefois compte qu’il ne devait rien sentir de sa main gauche et, tout en l’incitant à prendre sa place dans le lit, elle fit le tour de ce dernier pour se rallonger à la place première de Declan avant de se reblottir confortablement dans ses bras. « Comme ça, tu peux toucher mon ventre avec ta main droite et sentir qu’ils communiquent avec toi par les coups » ajouta-t-elle avec émotion, non sans lui faire un tout petit bisou sur la joue.

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DECLAN & MALLORY.

« Si cela peut te rassurer, je suis dans le même état » avouais-je avant de m’adresser à nos enfants. Dieu que cela m’avait manqué de ne pas pouvoir leur parler, de caresser son ventre, de pouvoir avoir ne serait-ce qu’une complicité avec Mallory sans qu’on ne vienne nous déranger pour X raisons foireuses. En parlant d’elle, je la sentis s’éloigner de moi et je retenais un grognement au dernier moment en comprenant le but de la manœuvre. « Merci… Merci beaucoup » lâchais-je avant de l’embrasser avec une tendresse infinie en retour pour mieux m’émerveiller en sentant mes enfants contre ma paume.

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MALLO & DECLAN.

« De quoi, tu es frustré ? Mais t’es pas aussi frustré que moi, t’as pas autant d’hormones je t’assure ! Hier j’ai épluché une mandarine et… bah après douche quoi » expliqua-t-elle en se raclant la gorge et en rougissant de plus belle. Mallory avait un peu honte mais elle n’avait hélas aucun contrôle là-dessus. En revanche, elle pouvait offrir un peu de bonheur à Declan et éviter qu’il ne rumine le fait d’avoir un bras mort… et autant dire qu’elle ne s’en priva pas. « Merci de quoi ? Ce sont tes enfants Declan, je n’ai pas le droit de t’en priver » murmura-t-elle avant de lier leurs doigts contre son ventre non sans une grande émotion.

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DECLAN & MALLORY.

« Tu as épluché une mandarine ? Pitié rassure sur une chose, tu ne pensais pas à moi à ce moment-là car même mon cul ressemble pas à une mandarine »éclatais-je de rire mais c’était pas pour me moquer. Je crois que c’était simplement libérateur après toutes ces semaines à plus survivre que vivre. « Désolé, je me moque vraiment pas hein… j’imaginais juste le coup de la mandarine » me repris-je néanmoins lorsqu’elle lia nos doigts ensemble. « Oui mais tu pourrais me tenir éloigné de ta grossesse, attendre d’accoucher pour me laisser les voir… Alors merci » lui dis-je avec un grand sérieux avant de déposer un léger baiser sur ses lèvres puis sur son ventre.

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MALLO & DECLAN.

« Mais je ne pensais à rien de précis c’est ça le pire ! Mon esprit s’est perverti tout seul puis avec une mandarine, franchement… si c’était sexuel, ça se saurait ! » maugréa-t-elle avant de marmonner des paroles incompréhensibles face au fait qu’il ait éclaté de rire. « Mais c’est pas drôle !! » reprit-elle car après tout, sans personne pour aider à se soulager, c’était plutôt sport. « Je croyais que tu avais compris que je n’étais pas comme ça, depuis le temps. Être mesquine, ce n’est vraiment pas mon genre… » fit-elle remarquer avant de s’emparer de ses lèvres, cessant brusquement le baiser car elle se connaissait, elle ne pourrait pas se contrôler.

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DECLAN & MALLORY.

« Je me moque pas je t’assure mais avoue quand même que ce n’est pas commun de se donner envie rien qu’en épluchant une mandarine… » me justifiais-je avant de secouer la tête, acceptant ce baiser qui fut bien trop court à mon goût. « Je ne disais pas cela dans ce sens. Je veux dire, il y a une différence entre me laisser m’épanouir dans mon rôle de père lorsque les enfants seront nés et durant ta grossesse. Il s’agit de ton ventre, tu pourrais m’empêcher de le toucher bref, tu vois ce que je veux dire non ? » m’expliquais-je un peu mieux. Mallory était la bonté et la générosité incarnées. Je plongeais alors mon regard dans le sien. « Je sais que je vais sûrement tout gâcher mais… j’ai envie de toi Mallory, je crève de pouvoir réellement te toucher, de pouvoir te faire l’amour, de me fondre en toi. Je sais qu’on veut prendre notre temps mais faut croire que je suis incapable de partager mon lit avec toi sans vouloir davantage »

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MALLO & DECLAN.

« J’ai pas cherché non plus ! » se défendit-elle car Mallory avait suffisamment honte, comme en attestait ses rougissements justement. « Je vois ce que tu veux dire mais je pensais que tu aurais compris depuis longtemps que même si je venais à te détester à jamais, ce n’est pas une raison pour t’éloigner de la partie de mon corps qui porte tes enfants justement » avoua-t-elle d’un ton on ne peut plus assuré, avant que son assurance ne fonde comme neige au soleil dès lors qu’elle eut croisé son regard. « Et si je te disais que je ne suis pas plus capable que toi de partager le même lit sans vouloir davantage ? »

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