(+) I can't let you go. w/Mallory

DECLAN & MALLORY.

« Je continuerai de te protéger jusqu’à mon dernier souffle Mallory. Ce n’est pas un bout de papier stipulant que nous ne sommes plus liés qui y changera quoique ce soit » répliquais-je en me relevant jusqu’à poser mes mains sur ses épaules bien qu’il n’y avait que ma main droite qui serrait son épaule. J’avais besoin de la toucher, de me dire qu’elle était bien réelle. « Je suis désolé pour le mal que je t’ai fait Mallory et pour toutes les mauvaises décisions que j’ai prise. Un jour…Un jour, un homme guérira ton cœur et te rendra heureuse mais même en sachant cela, je resterai jamais loin de toi et tu pourras toujours compter sur ma protection même si tu n’en veux pas. » murmurais-je avant de déposer un baiser sur sa tempe et de me rasseoir sur la chaise. Je resterai dans son ombre toute ma chienne de vie car je savais qu’il n’y aurait jamais que cette femme.

I can't let you go

MALLO & DECLAN.

Au début, Mallory eut un petit soubresaut tant elle ne s’attendait pas à ce qu’il vienne poser ses mains contre ses épaules. « Je n’ai pas envie d’un autre homme dans ma vie alors mon cœur restera seul et sec » répliqua-t-elle une fois qu’il fut éloigné et qu’elle soit enfin capable de respirer. Elle déposa ses deux mains contre le plan de travail, lâchant un moment le couteau tout en soupirant alors que des larmes s’écoulaient le long de ses joues. Elle les essuya rapidement avant de se tourner vers Declan, cherchant à ne pas perdre une miette de sa réaction. « Tu sais ce qui me fait le plus mal dans tout ça, Declan ? C’est que tu aies pu claquer la porte sans l’ombre d’une hésitation. Je te donnais le choix de faire face avec moi, d’être vraiment toi et moi contre le reste du monde, de t’aider et de t’épauler quitte à ce qu’il ne reste plus une once d’énergie en moi et pourtant tu as pris ton sac et tu as filé. C’est tellement simple que je trouve ça effrayant. Effrayant et injuste. »

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DECLAN & MALLORY.

J’avais envie de la secouer, de lui interdire de ne pas me remplacer même si ça me tuait, que la jalousie me rongeait déjà comme un venin des plus efficace. « Ne dis pas ça, tu es encore jeune »protestais-je. Elle avait tout loisir de rencontrer à nouveau l’amour. Je le lui souhaitais car je n’avais jamais voulu que son bonheur pour au final, ne faire que son malheur. Je n’avais jamais été doué pour garder les choses intactes. Je finissais toujours par faire le mal autour de moi. En la voyant pleurer, je ne pus que me relever pour m’approcher d’elle mais ses mots me stoppèrent. « J’ai longuement hésité avant de partir et je le regrette depuis lors. J’ai eu envie de revenir à l’instant même où j’ai passé cette foutue porte mais il était trop tard pour faire machine arrière. Je t’aurais détruite en même temps que moi. Tu serais morte comme lui » terminais-je par avouer avant de lui tourner le dos en sentant mes propres larmes glisser le long de mes joues. Je n’avais pas souvent pleuré dans ma vie mais j’en avais juste plein le cul de me battre contre les autres et surtout contre moi-même. « Il est mort parce que je n’étais pas concentré. Rien de tout ça n’aurait dû arriver si j’avais été concentré et non dans mes pensées. Il s’est sacrifié pour me sauver parce que c’était son job mais c’était une mort inutile. Je le considérais comme un frère et il est mort par ma faute » déballais-je mon sac avant de passer une main sur mon visage. « Tu as essayé de me sauver et je t’ai tourné le dos parce que je ne pensais pas le mériter mais la vérité, c’est que je suis mort de peur à l’idée qu’une autre personne puisse dépendre de moi et d’échouer à nouveau »

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MALLO & DECLAN.

Mallory avait le cœur battant mais ne quittait pas Declan des yeux, même s’il lui tournait le dos. Elle sentait sa détresse l’atteindre progressivement, s’insuffler jusque dans ses veines et fatalement, sa peine devint sienne sans même qu’elle n’ait fait quoi que ce soit pour l’empêcher. « Tu aurais dû m’en parler. Tu sais très bien que j’aurais pu tout entendre de ta part. J’ai déjà tout entendu de ta part car tu m’as bien fait payer le fait que je veuille divorcer, ça c’est net… mais la peur n’évite pas le danger Declan. Ce n’est pas en restant les bras ballants que tu n’auras pas de regrets, ça c’est sûr. Je sens ta souffrance jusque dans mes tripes car je te connais trop bien et depuis trop longtemps… mais tu n’as jamais voulu admettre que tu avais un problème et ça t’a rongé oui mais ça m’a rongé aussi ! Tu as complètement oublié que dans l’histoire, tu n’étais plus tout seul, j’étais là moi aussi et prête à tout pour t’aider ! Mais tu as rejeté toutes mes tentatives. » Mallory savait qu’elle regretterait probablement ce geste mais pour éviter d’enfoncer la tête de l’irlandais plus profondément sous l’eau, elle le contourna pour mieux le serrer contre elle, caressant son dos et sa nuque pour essayer de l’apaiser. « Ce n’est pas en cherchant la mort que tu remercieras cet homme qui t’a protégé Declan. Arrête de tenter le pire et réapprends juste à vivre. Tu as tout un clan derrière toi, ce n’est pas rien. Fais-leur confiance. »

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DECLAN & MALLORY.

« Mais tu ne seras pas là toi » repris-je enfin la parole après son propre monologue avant de la serrer dans mes bras comme si je craignais qu’il ne s’agisse de la dernière fois où je pourrais l’étreindre. « Je me fiche de mon clan, je me fiche de ma famille. Rien n’a de sens sans toi alors à quoi bon vivre si tu n’es plus là pour me regarder, pour m’aimer, pour m’engueuler, pour me jeter ce regard désapprobateur quand je merde puissance dix milles » ajoutais-je avec l’impression de n’être qu’un connard qui ne faisait que remuer le couteau dans la plaie. Je savais que je lui avais brisé le cœur et je m’en voulais tellement, elle ne pouvait pas s’avoir à quel point, je m’en voulais. « Quand je suis parti, je me suis dit que la meilleure des façons de me faire pardonner pour la souffrance que je te faisais endurer, c’était de me soigner et je me suis soigner mais il y a eu ce contrat… A présent, je ne suis plus que la moitié de moi-même Mallory » soupirais-je avant de me détacher d’elle pour poser ma main sur sa joue. « Je suis vraiment désolé Mallory… Je ne voulais pas te faire souffrir. Ce n’était pas dans mon intention mais on ne change pas le passé. Tu ne dois pas te fermer à l’amour, tu es quelqu’un qui a besoin justement de l’amour pour vivre, pour t’épanouir. Ne me laisse pas gâcher le restant de ta vie de cette manière… Tu dois aller de l’avant également mais je te promets que je veillerai toujours sur toi dans l’ombre»

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MALLO & DECLAN.

Le simple fait que Declan ne lui rende son étreinte la rassura et Mallory n’eut que le réflexe de la faire durer encore et encore jusqu’à ce qu’il ne s’écarte de lui-même. Bien sûr, ses mots lui arrachèrent de nombreuses larmes et elle fut incapable d’articuler la moindre réponse jusqu’à ce qu’elle n’en trouve la volonté nécessaire. « Mais lors de notre mariage j’ai juré que mon cœur ne battrait jamais pour aucun autre cœur que le tien et je tiendrai cette promesse » avoua-t-elle au comble de l’émotion, prouvant notamment que la promesse qu’elle avait faite ce jour là n’était pas une vaine promesse. « Tu n’es pas la moitié de toi-même, tu vas décrire, il suffit que tu ne perdes pas espoir. Et puis arrête de t’obliger de veiller sur moi, tu peux aller de l’avant toi aussi. Si ça se trouve tu trouveras une femme qui saura mieux t’épauler dans ta vie de tueur et qui sera en prime une partenaire, chose que je n’ai jamais su être. Elle réussira sûrement là où moi j’ai échoué. Tu ne devrais pas te fermer au bonheur… ne t’y ferme pas, s’il te plaît. »

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DECLAN & MALLORY.

Je n’avais jamais aimé voir une femme pleurer mais qu’il s’agisse de Mallory, c’était pire. Aussi, avec une tendresse qui me surprit, j’essayais vainement d’effacer ces traces de tristesse de son visage. « Ne pleure pas ! » lui demandais-je comme une supplique d’une profonde tristesse. Je ne méritais pas qu’elle verse des larmes par ma faute, c’était me donner bien trop de pouvoir sur elle et son cœur. « Arrête, je n’ai pas envie d’aller de l’avant et je ne me force pas à veiller sur toi… Mallo… » commençais-je avant de buter contre mon manque de mot. Je ne savais pas comment me faire comprendre d’elle alors je fis la seule chose qui me passait par la tête, je l’embrassais avec un désespoir non feint. Je l’aimais comme un fou, il n’y avait qu’elle que je désirais comme un dingue. « Que toi. Jamais que toi »murmurais-je avant de reprendre ses lèvres avec cette fois-ci une passion débordante. Oui, il n’y avait que cette femme dans mon cœur et cela, jusqu’à ce qu’il cesse de battre.

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MALLO & DECLAN.

Mallory ne pouvait pas s’arrêter de pleurer, impossible. Son cœur était au supplice de voir Declan être si près sans pouvoir le toucher pour autant… « Tu veux veiller sur moi ? » répéta-t-elle avec grande peine non sans accueillir son baiser avec désespoir. Était-ce réel ? La jolie blonde serait désespérée si elle venait à se réveiller mais par chance, son deuxième baiser acheva de la convaincre que ce n’était pas juste un songe. « Tu vas me croire si je te dis que je n’ai pas du tout envie que tu partes ? Ne pars pas Declan, ne pars pas ! »

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DECLAN & MALLORY.

« Oui je veux veiller sur toi ! » lui répondis-je alors que je prenais son visage entre mes mains, essayant en vain de faire cesser ses larmes en les balayant d’un revers des pouces. Je ne voulais plus lui faire mal, je ne le voulais pas. Alors, au final, je cédais à la tentation de prendre ses lèvres dans un baiser et mon cœur se remit à battre la chamade quand elle y répondit avec le même désespoir que je plaçais dans ce baiser. « Je n’ai pas envie de partir, ne me laisse surtout plus jamais partir »murmurais-je avant de l’embrasser cette fois-ci avec une grande tendresse pour mieux la serrer dans mes bras. « Je veux rester près de toi Mallory mais je sais que je vais avoir beaucoup de travail à faire pour regagner ta confiance et ton amour mais si tu m’en laisses l’occasion, je te promets que je ferais tous les efforts du monde pour y arriver »

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MALLO & DECLAN.

Le cœur de Declan ne fut pas le seul à battre la chamade, car celui de Mallory n’avait plus battu si fort depuis… très longtemps à vrai dire. Elle se surprit à s’accrocher à lui comme à une bouée de sauvetage après un naufrage des plus dramatiques. « Mais j’ai bien essayé de te retenir la première mais qu’aurais-je dû faire ? Rempart de mon corps ? » fit-elle valoir le corps tremblant sous le coup de l’émotion qui la secouait actuellement. « J’ai peur Declan… peur que tu t’en ailles à nouveau, peur de me dire que tout ce que l’on a vécu, tout ce qui nous unissait pourtant si fortement va disparaître à jamais comme si cela n’avait pas existé… faut pas me laisser… t’as pas le droit de me laisser… »

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