(+) I can't let you go. w/Mallory

DECLAN & MALLORY.

« Je ne sais pas, je n’ai pas la réponse à cette question » avouais-je car j’avais l’impression que cela faisait une éternité que je ne m’étais pas senti chez moi. Oh, rien n’était réglé pour l’heure, je me sentais toujours comme un étranger dans cette maison mais dans les bras de Mallory… C’était déjà mieux que rien. « Cela prendra le temps qu’il faudra mon amour mais je te promets que cette peur finira par disparaitre mais on va y aller doucement, ne pas brûler les étapes toi et moi pour que tu puisses reprendre confiance en nous. D’accord ? »lui proposais-je avant de l’embrasser à nouveau. Je n’arrivais pas à me défaire de ses lèvres. « Je te laisserai plus »

I can't let you go

MALLO & DECLAN.

Mallory hocha bien évidemment la tête, preuve qu’elle était d’accord sans pour autant se défaire une seule seconde de Declan. Elle se sentait bien trop chez elle pour faire la folie de s’éloigner. « On ira par étapes… » répéta-t-elle non sans reprendre à son tour ses lèvres, serrant son ex-mari dans ses bras comme si sa vie en dépendait. Autant dire qu’aucune routine ne s’installa entre eux puisque chaque jour apportait son lot de surprise dans cette maison… y compris l’arrivée de Charly O’Connor. « Comment ça il va rester là ?! »

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DECLAN & MALLORY.

Je détestais la surprotection de mes parents. Sérieusement, je savais que j’étais livré à moi-même sans mon bras gauche car j’avais beau savoir tirer des deux mains, je restais moyen de la main droite même si je m’entrainais pour compenser peut-être un handicap à vie. « Mesure de protection, je fais tout pour qu’il s’en aille le plus vite possible »tentais-je de la rassurer mais je ne contrôlais absolument rien comme un cousin en mode mère poule bien décidé à me surprotéger même en face de Mallory. Combien de fois avais-je du élever la voix pour calmer Charly quand je jugeais qu’il dépassait les bornes. Non, le plus dur c’est qu’il ronflait et que je commençais à sérieusement manqué de sommeil. « B..Mallo.. Tu dors ? »lui demandais-je d’une petite voix pour éviter de la réveiller si c’était le cas.

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MALLO & DECLAN.

Mallory soupira face à cet état de fait car au final, on ne lui demandait même pas son avis, on lui imposait la présence de Charly sans qu’elle n’ait son mot à dire ! Mais le pire résidait dans le fait que ce même irlandais lui tapait sur le système à la reprendre constamment et à lui chercher des poux alors qu’elle ne faisait rien de spécial. Autant dire que cette nuit là, la blondinette était tellement sur les nerfs qu’elle ne parvenait pas à fermer l’œil. « Declan ? Qu’est-ce qui se passe ? » demanda-t-elle en s’asseyant sur le lit pour mieux allumer sa lampe de chevet. « Je ne dormais pas, Charly m’a énervée pour la semaine ! Impossible de fermer l’œil… tu as mal quelque part ? »

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DECLAN & MALLORY.

Nous n’étions franchement pas aidés avec le recul. Comment reprendre une relation si on nous mettait un chaperon entre les pattes ?! C’était impossible d’avoir ne serait-ce que le moindre moment d’intimité avec elle puisque Charly s’imposait dans toutes nos conversations. Je commençais à me demander s’il n’était pas jaloux d’elle ou de moi –et autant dire que cette réflexion m’énervait au plus haut point. « Aux tympans…Il ronfle comme une locomotive et ça me tape sur le système… Cela te dérange de me faire une petite place dans ton lit, je te promets d’être sage mais je vais finir par le tuer ! »soupirais-je en serrant mon oreiller contre mon torse nu. Je ne portais qu’un bas de pyjama. « Encore désolé qu’on doive se le farcir »

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MALLO & DECLAN.

Mallory ne put décemment s’empêcher d’éclater de rire aux propos de Declan rien qu’en imaginant la force des ronflements de Charly. Décidément, jusqu’au bout il les aurait emmerdés celui-là. « Waw ça doit être semblable à un tremblement de terre dans ta chambre… le lit est grand, bien sûr que tu peux » accepta-t-elle sans rechigner, surtout pas en voyant la taille des cernes de son ex-mari. Il allait finir par lui faire un malaise à ne jamais dormir. « Ce n’est pas ta faute, mais c’est moi où tu te caches ? Non parce que tu sais que je t’ai vu nu un certain nombre de fois hein ! Je veux bien que je sois pleine d’hormones mais je te rassure je me contrôle… »

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DECLAN & MALLORY.

« Tu n’imagines même pas combien c’est bruyant »râlais-je car c’était impossible de dormir avec lui et quand les ronflements cessaient, j’avais encore l’impression de les entendre avec une exactitude morbide. Je m’approchais du lit avant de rougir faiblement face à sa réflexion concernant le fait que je me cachais. « C’est pas ça…comme j’ai pas fait de sport vraiment correctement depuis un petit temps ben j’ai grossi ! » marmonnais-je en cachant rapidement sous les draps. Je ne voulais pas qu’elle voit ma bedaine alors que je l’avais habitué à être un bellâtre musclé. C’était certain qu’elle allait me trouvait bien moins attirant pour le coup.

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MALLO & DECLAN.

« Non rectification mon c… enfin je ne veux pas imaginer ! » fit-elle en se raclant la gorge car c’est fou ce que les habitudes, surtout au niveau des surnoms, peuvent avoir la vie dure à certains moments. Mais cela n’empêcha pas Mallory d’enlever le drap pour mieux soupirer. « Où est-ce que tu vois une bedaine ? Tu as un corps parfait ! Dois-je te rappeler que je suis le poids lourd qui a besoin d’un coussin boudin pour dormir ?? Franchement, enlève-toi cette idée de la tête ! »

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DECLAN & MALLORY.

« Tu le penses vraiment ? » demandais-je timidement car j’avais tellement envie de lui plaire que je me foutais une pression énorme sur les épaules. Le fait d’être comme amputé de ma main gauche ne m’aidait pas à me sentir bien dans ma peau, je devais bien l’avouer. « Cela veut dire que je te plais encore un peu ? » tentais-je le coup car c’était la grosse interrogation me concernant. « Par contre arrête de dire que tu es un poids lourd bébé, t’es parfaite et je trouve que tu les la femme enceinte la plus magnifique au monde » lui dis-je après coup sans prendre en compte que j’avais lâché le surnom affectueux que je lui réservais en temps normal.

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MALLO & DECLAN.

« Bien sûr que je le pense, quelle question ! » leva-t-elle les yeux au ciel comme si cela ne pouvait pas être plus évident. « Je te signale que c’est toi qui me fait un bisou pour mieux retourner dans la chambre d’ami » marmonna-t-elle à moitié en rougissant, pour mieux se rallonger sur le dos, l’air pensif. « Mais c’était pas péjoratif ! J’ai un ventre proéminent chose normale… j’attends quand même des triplés ! Ceci dit… c’est gentil ce que tu viens de dire, merci. Dis… mon boudin a rendu l’âme, tu veux bien me servir de boudin ? J’arriverais jamais à dormir sinon, les haricots sont trop agités. »

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