tg ☼ les manèges

Je suis touché que Candice se confie à moi, cela prouve que je compte pour elle. Mais je suis également malheureux d’apprendre ce qui lui ai arrivé. Je pense qu’elle ne méritait pas ça et qu’elle ne mérite pas ça. Si je pouvais je passerai toutes les nuits à ses côtés à lui dire que ça va aller juste pour la voir dormir paisiblement. « N’oublies pas tu peux m’appeler à n’importe quel heure du jour et de la nuit je serais là. Toujours.. » Je sais pas ça sonne comme une promesse ou ça peut faire niais mais je serai là pour elle. Je ne pense pas pouvoir faire grand chose mais si je peux aider un peu ça serait bien. Peut être que j’aurai pas du lui dire pour la leucémie en tout cas pas maintenant mais ce qu’elle me répond me touche. J’ai l’impression d’exister que pour aider les autres. Je veux rendre le monde meilleur c’est peut être pas possible mais au moins je veux essayer. « Tu te serais réveillée du coma c’était ton destin moi je crois au destin » Ouais j’y crois on a tous un chemin à faire et le mien se termine bientôt je sais mais je pense qu’il me reste des trucs à vivre non ?  J’allais formuler une autre phrase quand je fus interrompu par un mec. Arf la panne oui c’est vrai. Je descends du wagon et Candice me prend la main. Je suis le gars de près  pour ne pas me perdre. Je me penche vers Candice pour lui murmurer  « Y’a que toi pour m’embarquer dans des histoires pas possibles »  C’est clair Candice sera la raison de ma perte mais mentale

HJ:

Je sentais que j'allais passer un moment avec Wyatt mouvementé. C'était comme une impression, le genre d'impression qui se réalise presque tout le temps? Tu vois le genre non ? C’est ce que les soumis disent souvent. M'avait il répondu. Ce qui m'avait fait un peu rire mais je laissais passer, enfin, après lui avoir donné une petite tape dans la nuque. Il avait pas le droit d'insinué que j'étais un soumis WESH ! J'étais un dominant, un guerrier, un... bref ta gueule Camus. On venait tous les deux de réussir à passer l'épreuve de la roue de hamster, chose qui me surprit : j'avais le chic pour tout le temps tomber dans tous les pièges inimaginables. Et non, pas là ! Je n'avais fais que trébucher mais je n'étais pas tombé ! Mais ça c'était ma fabulance qui faisait ça. (Fabulance = le fait que je fois fab. / Fab = fabulous.)
Le président de ma maison me dit une fois qu'on ai les pieds sur le sol. Je crois que c’est censé nous faire rire. Bon maintenant, faut que tu fasses gaffe à tes pieds. Y a des trappes et plein de piège. Alors je soupirais.
Putain, mec on est dans Koh Lanta en fait c'est pas possible !
Puis, j'entendis la voix de Wyatt qui se trouvait devant moi. UN CLOWN !! Alors là, là là je fus obligé d'éclater de rire ! Wyatt avait peur des clowns, non non non c'était trop drôle ! Puis je le vis, il sautillait comme un gamin terrifié. Vite faut fuir !!
Okay Ginette on va fuir !
Avais je dis en rigolant, ne pouvant m'empêcher de me foutre de lui. Ahahahah.

Je ne pus m’empêcher de sourire à sa remarque, c’est vrai que c’était un peu flippant d’imaginer des enfants robots de partout, mais ça pourrait bien finir par arrivé, la robotique est en constante progression et qui sait, on vivra peut-être avec des robots d’ici peu … Enfin bon ce n’était pas encore tout a fait le cas, du moins je crois …

« Je pense qu’on peut les repérer, une machine n’est pas une être humain, il doit y avoir des signes … Comme le fait qu’il soit trop bon à ce jeu ! » Lançais-je en plaisantant.

Elle avait raison sur le fait que ma peur semblait complètement disparu, après c’était une attraction plutôt tranquille, je devrais encore tester les sensations fortes pour m’en débarrasser mais plus tard, une étape à la fois !

« En fait c’est moins pire que ce que je pensais, reste à voir le reste, les trucs qui bougent un peu plus mais pas aujourd’hui. » Répondis-je en souriant.

En premier lieu je voulais déjà trouver la sortie de ce machin, ce serait déjà une bonne chose !

« J’espère que c’est pas super loin quand même, j’ai pas spécialement envie de passé le reste de ma vie ici. » Continuais-je.

J’avais d’autre plan en tête, en tout cas, la prochaine fois, faudrait prévoir un plan pour s’y retrouver, trouver un moyen de pas tourner en rond quoi. Je vis des enfants sortir vers la gauche.

« Regarde là ! Il y a une sortie, la question c’est comment on l’atteint … »

Ils me manquaient pas mal mes petits verts. A vrai dire, en venant ici, je n'avais croisé personne encore du moins, quelqu'un de ma confrérie et, ça me manquait un peu mais, je ne dis rien. Tessy vint me rejoindre et j'étais super contente parce que ça faisait un petit moment que je ne l'avais pas vu et je l'appréciais énormément cette petite. J'aurais pu la détester, lui en faire voir de toutes les couleurs, elle n'était pas naïve mais trop gentille à mon goût. Au lieu de ça, je l'avais prise sous mon aile et le premier qui oserait s'en prendre à elle devrait me passer sur le corps avant et croyez moi, je n'était pas du genre à baisser les bras facilement. En tout cas, elle avait raison, on était tous ici pour s'amuser, passer un bon moment et oublier les problèmes du quotidien. Je te suis totalement d'accord avec toi et pus, ça sent l'été et le summer camp tout ça ! Autant dire que j'étais toute excitée à l'idée que le sc commence. En attendant, comme elle l'avait constaté j'étais venue ici seule. Oui, je comptais retrouver les mathers ici mais apparemment, ils ne sont pas décidés à sortir aujourd'hui ou du moins, pas ici. J'haussais les épaules, tant pis, j'avais Tessy maintenant.

Je détestais les clowns. Ils vous donnaient l’impression d’être drôle, mais en réalité, ce n’était qu’une illusion pour vous faire la peau ! « Okay Ginette on va fuir ! » Ginette ? J’avais la tronche à porter des bigoudis dans les cheveux ? « Viens Gertrude ! » Prenant un autre couloir, je continuais de courir pour échapper au clown. M’arrêtant soudainement, j’apercevais –malgré la pénombre- une sorte de trappe. Voilà, pourquoi je m’étais arrêté. Sauf que Camus, qui courrait toujours, me fonçait dessus, nous faisant basculer dans la trappe. Merde ! J’atterrissais dans une sorte de toboggan, à plat sur le ventre, les panards dans la tête de Camus. « ON VA MURIR !!! » Face à moi, une sorte de minuscule piscine avec des boules en plastique comme à Macdonald.  

Je lançais un regard paniqué à Alekseï tandis qu'il me soufflait quelques mots à l'oreille. Non, je ne voulais pas qu'il s'en aille! Mais il finit quand même par partir. Le traître, il avait bien vu à quel point je n'étais pas à l'aise là, tout à coup. Et même, c'était un euphémisme. Archibald en profita alors pour s'approcher un peu plus, mais à chaque pas qu'il faisait, je reculais. Qu'est-ce qu'il me voulait hein? Je n'avais rien à lui dire, absolument rien. Je ne fis alors qu'hocher vigoureusement de la tête, sans pouvoir parler. Enfin, quand le tour fut terminé, je sortais en vitesse de la cabine, prenant mes jambes à mon coup et je quittais le festival.

Non mais c'était trop drôle. La terreur de Wyatt pour les clowns me faisait trop rire. J'avouerai que quand je l'avais appelé Ginette c'était pour me foutre de sa gueule. J'avais dis le premier nom féminin qui m'était passé par la tête pour lui montrer à quel point je le trouvais ridicule. On aurait dit une femme devant une araignée. Mais là c'était... un homme devant.... UN CLOWN. MAIS UN CLOWN. Comment tu veux avoir peur d'UN CLOWN ?
Viens Gertrude ! On courrait à travers le palais du rire, personnellement j'étais mort de rire. Un moment, on tomba dans une trape. MEEEERDE ! On tomba dans un toboggan, tandis qu'on glissait, j'entendis Wyatt dire un truc comme ON VA MURIR !! Alors je criais tandis qu'on continuait de glisser assez vite dans le toboggan puis POUUUUF. On attérit dans une piscine de boules. (ouais ouais je vis ma première fois avec Wyatt dans une piscine de boules. vous avez finis avec vos blagues perverses ?!)
Je sais pas trop pourquoi, mais je me mit au fond de la piscine pour qu'on ne me voit plus et je pris la voix de Stitch.
JE SUIS STITCH, JE SUIS CACHER ET JE VAIS TE MANGEEEEEEEEEEEEEEEEER !!
Demandes pas pourquoi j'avais fais ça.

Pourquoi est-ce qu’il fallait que la poisse me colle au boule ? Peu importe où j’allais, il m’arrivait toujours des trucs étranges. En fait, je suis sûr que c’est la faute à Dieu. En naissant, il a dû pointer son doigt sur moi en disant : ‘’Cet enfant sera toujours mêlé à des plans foireux. C’est un échantillon de l’apocalypse.’’. Je l’imagine bien le barbu en drap blanc. J’arrivais donc tête la première dans les boules et je manquais même de m’étouffer avec une boule rouge qui voulait à tout prix entrée dans ma bouche. Elle a cru que j’avais une gorge profonde ou quoi ?! Emergeant de la mer de boules, je me rendais compte de la disparition de Camus. Me dite pas qu’il y avait une autre trappe ! « JE SUIS STITCH, JE SUIS CACHER ET JE VAIS TE MANGEEEEEEEEEEEEEEEEER !! » Qué c’est ça ?! Analysant le contenu de la piscine faiblement éclairé, je découvrais une touffe de cheveux bruns. Le voilà ! Il voulait me faire peur ? Ok, je vais le punir se traitre ! « Oh pitié Stitch, me manger pas ! Je ne suis pas comestible ! » disais-je en prenant une voix de tapette. Entre temps, j’en avais profité pour m’avancer un peu. Puis, d’un coup, je lui sautais dessus « A L’ABORDAGE !!! »   

Je ne m'y connaissais pas beaucoup en robotique mais je savais que la science faisait beaucoup de progrès. Peut-être qu'un jour les robots auraient des sentiments et ressembleraient en tout point aux humains ? « Qui sait ? Peut-être que les robots auront des émotions un jour... Mais pour l'instant, c'est clair qu'ils ne se fondent pas vraiment dans la masse, ils sont bien trop doués ! », plaisantais-je à mon tour. Katanae avoua que sa peur avait disparu dans ce manège, mais elle ne semblait pas prête à essayer une autre attraction aujourd'hui. « Ah bon ? Tu ne veux pas tenter le Number One après ? », rigolais-je gentiment. En ce qui me concernait, j'adorais les sensations fortes que procuraient ce manège, mais c'était clair que Katanae ne m'y accompagnerait pas. Soudainement, elle me pointa du doigt une sortie située sur la gauche. « Je ne sais pas du tout, ça porte bien son nom de labyrinthe ce machin ! On a qu'à continuer à avancer, on finira bien par la trouver ! » Ou alors on allait y passer notre journée.

Les robots ça faisait un peu partie de mon dada, j’avais essayé d’en bidouiller un une fois, ça n’avait pas abouti car je n’avais pas les connaissances, mais je comptais me faire un chien robot un jour, juste pour le fun.

« Ca pourrait être pratique en fait, tu crées l’homme parfait sur mesure ! » Répondis-je à mon tour.

Bon évidemment un robot ne serait jamais un vrai homme, mais on pouvait toujours rêver par vrai ?
Lorsqu’elle plaisanta sur l’idée de faire un tour de number one après, je souris timidement. Rien qu’à l’idée que ce truc montait haut et te faisait tourner dans tous les sens, ça me semblait complètement impensable de monter un jour dessus.

« Ca aurait été avec plaisir, mais j’ai piscine ! Non sérieusement je crois que ça par contre j’en serais jamais capable, ou dans une autre vie alors. » Répondis-je en retrouvant mon sourire.

Ce n’était pas tant l’envie qui me manquait, mais plus le courage en fait …
Pour trouver la sortie on n’aura pas vraiment le choix de continuer de tourner un peu en rond. Dommage que ces gamins soient déjà sortie, on aurait du les suivre dès le départ …

« Et comme par hasard, de ce côté-là c’est tout fermer ! » lançais-je en tentant de partir sur ma gauche direction la sortie, ce qui signifiait qu’il fallait avancer ou s’éloigner à droite … « Le mec qui a conçu ce truc est un sadique ! » Lançais-je en riant.