(+) Ma femme me pousse dans les bras d'un autre... le canapé. w/Thaïs

« Je ne la prends pas pour une ennemie, bien au contraire. J’ai vraiment envie de la connaitre mais tu sais comment je suis… Lorsque je ne connais pas une personne, je n’arrive pas à me lâcher. Tu es bien placée pour le savoir… Tu as vu comment je peux être face à une étrangère mais avec Elisandra, je n’arrive pas à me fermer. Il y a comme un fil invisible entre nous et… j’arrive pas à l’ignorer »soupirais-je en me blottissant contre ma femme, cherchant du réconfort entre ses bras car je savais que mon comportement faisait souffrir Elisandra mais j’étais incapable pour l’heure d’en adopter un autre. « Tu crois que si je lui proposais un week-end rien que tous les deux, tu m’en voudrais ? »lui demandais-je car je savais que si je voulais me rapprocher de la norvégienne, je devais être seul avec elle.

« N’est-ce pas une formidable chose que tu n’arrives pas à l’ignorer ? » l’encouragea Thaïs non sans lui offrir une étreinte salvatrice la seconde qui suivit. Après tout, si elle pouvait le soulager de ses questions existentielles ne serait-ce que quelques instants, la jolie blonde était preneuse. « Pourquoi tu veux que je sois en colère ? C’est ta jumelle, c’est normale que tu aies besoin de passer du temps seul avec elle ! Au contraire, je trouve que c’est une excellente idée. Tu auras plein de choses à me raconter à ton retour et puis en cas de besoin, j’appellerai Declan tu sais… »

« Oui, je n’ai pas envie de l’ignorer »avouais-je avant de blottir dans ses bras comme un petit poussin. Thaïs était mon roc, la personne contre laquelle, j’aimais me reposer et cesser de jouer aux gros durs de temps en temps. Il n’y avait qu’avec elle que j’arrivais à complétement baisser ma garde. « Cela me gêne un peu de te laisser toute seule pendant quarante-huit heures… Je t’appellerai toutes les heures alors garde ton portable à portée de main ok ? »lui demandais-je avant de redresser légèrement ma tête pour l’embrasser alors que je tirais sur la ficelle de son haut. « C’est moins serré ? » plaisantais-je.

« Ce n’est qu’une question de temps avant que tu ne te sentes vraiment en confiance avec ta sœur, mon cœur » avoua-t-elle en caressant doucement la nuque de son mari, cherchant par ce geste à le détendre complètement. « Mais ne t’en fais donc pas ! Au pire je demanderai à Shiloh de passer pas mal de temps avec moi, comme ça je ne serai pas seule. Puis tu m’appelleras, hein ? Au fait, tu veux que je te fasse un petit massage pour que tu te détendes ? » lui proposa-t-elle avant d’éclater de rire lorsqu’il tira sur la ficelle de son haut de bikini. « Je n’ai pas souvenir que ça ait été vraiment serré mais… forcément ça l’est moins ! » le taquina-t-elle de bon cœur.

« Tu peux être certaine que je t’appellerai toutes les heures » lui assurais-je car il y avait une différence entre partir pour la soirée et partir pour tout un week-end. J’allais sûrement passé mon temps à m’inquiéter pour elle. « Je ne suis pas contre que tu ne restes pas toute seule le plus souvent possible. Au pire, tu n’as qu’à passer le week-end avec Hippolyte… C’est con mais ça me fait bizarre de dire ça, j’ai l’impression de jouer les échangistes »grimaçais-je avec une pointe de jalousie au passage. « J’aspire à ton confort ma chérie, faut les libérer ces pauvres bout de chou » plaisantais-je peu après au sujet de sa poitrine avant de l’embrasser. « Je ne suis pas contre le massage au passage »

« Je garderai mon portable autour du cou, c’est promis ! » fit-elle d’une voix extrêmement douce avant de frotter son nez au sien avec amusement. « Serait-ce que mon tendre mari serait jaloux si je tenais compagnie à Hippolyte ? Mais chéri, c’est mon meilleur ami, il est comme un frère pour moi ! » lui assura-t-elle car après tout, elle ressentait la même tendresse qu’avec Declan. « Tu veux t’occuper des « bouts de chou » d’abord ou je te masse d’abord ? Nan pour une fois JE décide : assieds-toi dans l’eau et je te masse ! » fit-elle avant de l’inciter à suivre sa directive pour mieux ôter subrepticement son haut de bikini, commençant à masser les épaules de Caleb… non sans coller sa poitrine nue à la peau de son dos.

« Tu sais que je suis jaloux dès qu’un autre homme que moi respirer ton parfum. J’y peux rien mais je présume que je saurais museler ce sentiment si tu es en sa compagnie. Après tout, c’est de mon beau-frère qu’il s’agit et du tiens désormais soit dit en passant » répondis-je avec fatalité. C’était plus fort que moi, dès que cela touchait Thaïs, je me braquais comme un mâle possessif avec sa femelle. Ma mère avait tendance à dire que je ressemblais à certains loups fidèles à leur louve alpha. « Madame prend le pouvoir ? »la taquinais-je tout en lui tournant le dos pour la laisser me masser mais je sentis rapidement sa poitrine frotter contre mon dos. « Tu triches… tu as enlevé ton haut ! » grognais-je alors que je lui attrapais les chevilles pour la forcer à entourer ma taille de ses jambes.

« Ne sois pas jaloux mon ange, tu sais que toutes mes pensées seront pour toi… puis j’espère bien qu’à ton retour tu seras tout à moi ! » répliqua-t-elle toujours en vue de le rassurer, trouvant follement flatteur cette possessivité évidente dont il faisait preuve. Thaïs aurait été tentée d’en faire preuve à son tour mais là, il s’agissait de sa sœur jumelle tout de même… « Exceptionnellement oui, je prends le pouvoir ! Et je ne triche pas, j’augmente tes sensations nuance » botta-t-elle en touche avant d’entourer aussi souplement que possible les hanches de Caleb. « Mon massage te fais du bien ? »

« Je serais tout à toi ! Est-ce que cela signifie que je vais te manquer aussi cruellement que tu vas me manquer ? »lui demandais-je avant de soupirer de bien être alors que ses mains massaient mes épaules. Bon sang, elle avait des doigts de fées ! « Ce n’est pas désagréable quand tu prends les rênes du pouvoir, c’est même diablement agréable »avouais-je tandis que je caressais ses jambes. « Chaton, crois-moi, tu me fais que du bien »rigolais-je surtout si on prenait en considération qu’une certaine zone de mon corps se réveillait sous son massage. Oui, j’étais un gros pervers mais en même temps, je restais un homme profondément amoureux et attiré par son épouse.

« Si tu pars du principe que je vais checker mon portable toutes les trente secondes pour voir si je n’ai pas manqué d’appel ou de texto… et que je vais dormir en serrant ton coussin qui sent ton odeur oui, je crois que tu vas atrocement me manquer ! » avoua-t-elle en soupirant délicieusement pour mieux sautiller légèrement dans le jacuzzi d’un air conquérant : il aimait qu’elle prenne le pouvoir, yattaaaaa !! « C’est vrai tu aimes mon Zorro ? Je continue alors. Dommage que j’ai pas d’huiles à proximité mais on va faire sans » fit-elle en ponctuant son massage de légers baisers contre sa peau.