Malodie - I am a warrior and I shall get out of it, I am made the promise.

Y penser me faisait du mal, je l'avais vu au sol et j'avais juste cru un bad trip sans rien. Pourtant, c'était une overdose et heureusement que j'avais rapidement appelé les pompiers à la suite pour qu'ils l'amène aux urgences de l'hopital. Adèle se serait trouvée sans mère et moi, sans la femme de ma vie. Je préférais ne plus penser à ce moment là, ne pas en parler et voilà tout. D'un regard, je le faisais comprendre à Mélodie sans pour autant que ça passe méchamment. Sa remarque me fit rire. « Arrête de dire des conneries, j'suis un ange ! », avais-je rétorqué alors. Sans grande conviction vraiment mais ça me faisait rire.

J'adorais entendre ces mots sortir de sa bouche, ça me faisait frissonner vraiment. Je ressentais la sincérité de ces sentiments dans ses actes et ses paroles et lorsqu'elle me disait qu'elle m'aimait, c'était mon coeur tout en entier qui se mettait à vibrer. En réponse, je l'embrassais lui montrant par ce baiser que je l'aimais également. Je riais de plus belle lorsqu'elle disait que j'étais un ange déchu. C'était pas faux, en réalité. Je me levais, et je me posais sur le bureau alors. « Je pensais à un truc.. », commençais-je à dire, j'allumais une clope puis je continuais avec un sérieux indéniable, « on pourrait habiter ensemble, non ? ». J'étais sérieux, je pensais même plus à la fille de la soirée des Lowells qui m'avait embrassé. Je pensais qu'à elle, qu'à nous.

Je voulais faire ma vie avec elle, j'en étais sur. Vous allez me dire que c'est tôt, que ça faisait qu'un mois qu'on était ensemble mais on se connaissait depuis bien longtemps et je savais que Mélodie était la femme de ma vie. Et, je lui faisais part de mon envie d'habiter avec elle et j'avais pas eu tort d'en parler puisqu'elle semblait aussi contente que moi. J'avais retiré rapidement cet air sérieux pour sourire jusqu'aux oreilles. Puis, elle rajoutait qu'elle voulait quitter son appartement. « On pourrait rester dans ton appart' jusqu'à la fin de nos études et après, on tente d'avoir une maison ? », lui disais-je. Juste avant de rajouter : « L'argent tombe pas du toi, on est pas Crésus ! ». Je me mis à rire, content que la nouvelle lui plaisait.

Tant que nous étions d'accord tout les deux, c'était le principal. Je voulais pas que l'on se dispute, mais si elle voulait vraiment une maison, j'allais devoir bosser trois fois plus et c'était hors de question. Je n'allais plus avoir de temps pour danser et ma vie allait se résumer à : université / travail. Où allait se trouver ma passion de danser et chanter dans tout ça ? « Tu le vois comment ton avenir, Mélo ? », lui demandais-je alors que je m'allumais une nouvelle clope. Ouais, je fumais trop et fallait vraiment que j'arrête.

Je savais pas pourquoi je lui avais posé cette question, moi-même ne sachant pas ce que je voulais faire de mon avenir ou de comment je le voyais. Elle était comme moi d'ailleurs au vue de sa réponse, et je souriais. « On est deux », lui avais-je dit alors. Je la pris dans mes bras encore une fois, parce que j'adorais la prendre dans mes bras et lui faire comprendre que j'étais là. Puis, avec un sourire, je lui disais là : « J'me vois bien être ton mari... Mélodie Jackson, ça sonne pas mal non ? ». Je riais légèrement alors que je finissais ma clope.