(+ Hippo) God saves the shrink

Elisandra esquissa un large sourire face à la promesse d’Hippolyte, espérant qu’il n’y aurait aucun impondérable d’aucune sorte pouvant les empêcher de mener leur idée à bien. En attendant, ils se donnaient passionnément l’un à l’autre sans aucune hésitation, avec autant de fièvre que de faim jusqu’à ce que la jouissance ne vienne s’emparer d’eux en un concert de gémissements particulièrement vif. « On y est arrivés comme des chefs en mode 20/10 ! » avoua la norvégienne non sans picorer des baisers sur les lèvres du jeune homme avant de lui faire un magnifique suçon dans le cou. « A moi ! Dis… est-ce que le boss que tu es a des vacances, des fois ? »

Essoufflé, je serrais le corps encore tremblant d’Elisandra contre le mien. Cela faisait si longtemps que je n’avais pas connu pareille jouissance entre des cuisses féminines mais quoi de plus étonnant, quatre longues années que je n’avais pas étreint ce corps chéri. « Nous n’avons pas perdu la main, ça fait plaisir à voir »plaisantais-je avant de grogner alors qu’elle me faisait un suçon au cou. J’étais bon pour demander à Mona de le camoufler avec du fond de teint sans quoi sûrement allais-je en choquer plus d’un. « Cela va mieux maintenant que tu as mis ta marque ?! Oui, il m’arrive de m’accorder des vacances de temps à autre pourquoi cette question ? »

« Tu doutais qu’on soit toujours bons ? » rigola-t-elle volontiers sans s’éloigner une seconde d’Hippolyte. « Ouais ça va mieux ! Mais interdiction de le cacher sinon je cache le mien, hein… » C’est qu’Elisandra finissait par connaître le loustic, même si cela faisait quatre ans qu’elle ne l’avait plus pratiqué. Il ne fallait pas la prendre pour la première andouille venue… « Bah on pourrait partir tous les deux un jour ? T’es surtout à ton agence en ce moment, on se voit pas beaucoup, alors… je me disais que ça pourrait le faire, qu’est-ce que t’en penses ? »

« Non mais ça fait toujours plaisir à savoir qu’on l’est toujours autant »répondis-je en caressant son dos du bout des doigts non sans plonger mon regard dans le sien. « Tu me connais bien trop, tu le sais ça ?! Bon ok mais si jamais Mona fait un malaise, je te préviens, tu lui expliqueras le pourquoi du comment »rigolais-je avant de l’embrasser, picorant ses lèvres. « J’ai mieux… Si je bosse autant, c’est simplement pour pouvoir passer les deux mois au Summer Camp avec toi »

« Pourquoi elle ferait un malaise ?? Hey je veux bien que mon suçon soit une œuvre d’art mais faut pas charrier ! » s’exclama-t-elle, limite outrée même si elle arquait un petit sourcil de défi à l’heure actuelle. « Tu me charries pas, tu voulais passer les deux mois du Summer Camp avec moi ?! Genre pas d’appels intempestifs, de réunions interminables, de conseillers qui peuvent pas survivre sans toi ?? »

« Parce que la dernière fois qu’elle a vu un suçon sur moi… Cela remonte à énormément de temps ! Je crois qu’elle s’est longtemps demandé si j’étais pas asexué »grimaçais-je surtout ces quatre dernières années soit dit en passant. « Non je te charrie pas. Bon, je ne dis pas que je ne travaillerai pas une petite heure le matin histoire de répondre à mes mails, de donner mes directives mais le reste du temps, tu m’auras tout à toi ! Cela te va comme deal ? » lui demandais-je avec une petite appréhension. Je ne pouvais pas non plus me couper de l’agence durant tout ce temps mais je pouvais faire en sorte de réduire au maximum mon boulot.