(+) Un fils qui vous veut du bien. w/ Elisandra

« Toujours pas ! Cela restera un grand mystère dans ma vie »rétorquais-je avec un léger sourire mais je commençais à être vraiment affecté par la vue de son sang. Cela pouvait faire chochotte mais je n’y pouvais rien. Le sang me faisait tourner de l’œil et/ou vomir. « J’étais trop anxieux pour manger quoique ce soit » marmonnais-je avant de me laisser tomber dans ma fauteuil préféré, la regardant revenir dans le salon comme dans ma vie. Je me sentais un peu plus apaisé, je devais le reconnaitre. « Avec la voix de Donald, pas trop ! Et non..Mona se charge de mes courses en temps normal et là, il y a eu un sacré contre temps… Je suis pas vraiment un homme d’intérieur comme tu le sais »lui dis-je avant de venir m’asseoir sur un tabouret près du bar. « Cela m’avait manqué… je veux dire, de te voir évoluer dans une cuisine »

« Tu m’étonnes dis donc ! » le charria-t-elle doucement avant qu’Hyppolite n’énonce bientôt une vérité qui ne l’étonna pas davantage : le fait qu’il n’ait rien pu manger ne la surprenait guère, pas alors que leur fils était en quelque sorte porté disparut. Cela prouvait d’ailleurs qu’il l’aimait bien au-delà des mots. « Ma voix de Donald t’ennuie, et toc ! Et c’est dommage, les hommes d’intérieurs de nos jours, c’est sexy ! Mais il n’y a que ça qui t’a manqué ? » répliqua-t-elle d’un petit ton taquin avant de s’affairer derrière le plan de travail, trouvant du pain à brusquetta qu’elle fit griller pour mieux le tartiner d’un mélange de beurre et d’huile d’olive avant d’émincer des olives et tomates confites. « Voilà qui devrait déjà te requinquer ! »

"Tu as dit "ennuyer" au lieu d''emmerder", y a du progrès !" la charriais-je d'un de pas y toucher. Je levais les yeux en l'air toutefois pour le reste de sa phrase. "Mouais mais compte pas sur moi pour jouer les parfaites femmes de maison, je suis sur que tu trouves l'homme d'affaires bien plus sexy et non, il y a beaucoup de choses qui m'ont manqué comme tu t'en doutes" lâchais-je avant d'humer la bonne odeur qui s'échappait de son petit plat. Franchement, mon estomac l'avait désiré chaque instant depuis quatre ans. "T'es un ange"la remerciais-je d'un baiser dans le cou. "Mange avec moi !"

« Rêve pas, c’est juste parce que t’es pâlot et que je veux t’épargner quelques minutes le temps que tu reprennes ton souffle ! » Après tout, princesse ou pas, Elisandra savait autant être le summum des bonnes manières qu’une damoiselle au langage extrêmement châtié. [color=indianred]« Heureusement que je sais racler les fonds de placard ! Je me demande bien ce qui a manqué, mais comme d’habitude tu joues au mystérieux »|/color] soupira-t-elle quelques secondes avant d’esquisser un petit sourire flatté. « T’as vraiment pas dû manger des choses catholiques quand j’étais pas là ! J’ai pas vraiment très faim pour l’instant alors régale-toi t’inquiètes pas. »

"Je me disais bien, c'était trop beau pour être vrai" rétorquais-je comme si j'étais dépité mais dans le fond, mes yeux pétillaient de malice plus qu'autre chose. "Tu es sûre? Tu sais, le mystère, c'est très pratique en affaire et puis, je crois que je n'ai tout simplement plus l'habitude de parler réellement à quelqu'un en dehors de quelques amis proches" répondis-je tout en mangeant de bon cœur ce qu'elle venait de me cuisiner. "T'es toujours aussi douée en cuisine, c'est délicieux... Pour la peine, je vais te dire quelque chose qui m'a encore plus manqué... ton sourire" lâchais-je avant de me relever pour aller chercher une bouteille d'eau fraiche. "Tu veux boire quelque chose d'autre?"

« Comme si tu étais étonné ! Je t’avais dit que j’étais toujours la même louloute… » En cela, Elisandra ne l’avait pas prise en traître, bien au contraire. « C’est moi ou tu n’as que le mot « affaire » à la bouche ? Hey je vais pas t’acheter ou te vendre des trucs, moi être ici en paix ! » s’exclama-t-elle en levant les yeux au ciel. « J’ai toujours pensé que je pouvais plus causé avec tes fleurs qu’avec toi » fit-elle en éclatant de rire avant d’avoir un sourire un peu plus énigmatique à son compliment. « Ca faisait un siècle que j’avais pas cuisiné ! C’est comme le vélo, ça s’oublie pas faut croire… t’en fais pas, un verre de Château La Pompe m’ira très bien, te casse pas le citron. »

"J'aime mon travail, je ne le nie pas" haussais-je les épaules avant de secouer la tête. "Arrête, tu as toujours su trouver une écoute attentive dès que tu en avais besoin. J'ai conscience d'être un bourreau de travail mais je te signale que quand tu partais dans tes plans, je pouvais faire un striptease, tu me calculais pas"la taquinais-je en entourant sa taille de mes bras. "Il y a plein d'autre chose comme le vélo qui ne s'oublie pas" rétorquais-je d'un ton énigmatique avant de l'embrasser pour mieux lui servir son verre d'eau.

« Comme si tu étais étonné ! Je t’avais dit que j’étais toujours la même louloute… » En cela, Elisandra ne l’avait pas prise en traître, bien au contraire. « C’est moi ou tu n’as que le mot « affaire » à la bouche ? Hey je vais pas t’acheter ou te vendre des trucs, moi être ici en paix ! » s’exclama-t-elle en levant les yeux au ciel. « J’ai toujours pensé que je pouvais plus causé avec tes fleurs qu’avec toi » fit-elle en éclatant de rire avant d’avoir un sourire un peu plus énigmatique à son compliment. « Ca faisait un siècle que j’avais pas cuisiné ! C’est comme le vélo, ça s’oublie pas faut croire… t’en fais pas, un verre de Château La Pompe m’ira très bien, te casse pas le citron. »

"Tu aurais arrêté? Et je n'ai pas souvenir que tu m'en ais fait un aussi" rétorquais-je sans me laisser démonter, l'attirant entre mes bras pour mieux picorer son cou de baisers. Je me sentais si bien en la sentant contre moi, un peu comme si, j'étais à nouveau à la maison. "Cela se pourrait bien, tu es tentée de te laisser hypnotiser par ce message ou pas?"murmurais-je à son oreille avant de me reculer faiblement pour mieux ravir ses lèvres dans un baiser passionné. Je me sentais bien mieux à présent et autant dire que j'étais d'attaque pour le lui prouver dès à présent.

« Tu déconnes, t’es pas en train de me poser la question ? Bien sûr que j’aurais arrêté !! Quelle question, on ne refuse pas un truc pareil… ceci dit si y’a que ça… » Elisandra laissa planer sa phrase dans le vide dans la terminer pour mieux laisser la malice peuplant ses traits parler à sa place. « Tout dépend ce que t’as comme carte dans ta manche vil provocateur ! » lui mordilla-t-elle la lèvre inférieure avant de se reculer de quelques pas et d’ôter sa propre chemise de façon extrêmement lente et sexy à la fois, tandis qu’elle lui lançait un regard de braise.