NEM&EDEN << Move in new life

Je ne cherchais pas du tout à l'offusquer ou a tirer la moindre conclusion c'était une simple question après tout, je ne savais encore rien de lui. Alors comment savoir si c'était son style ou pas de draguer tout ce qui a une paire de nichons ou pas. Il me répondait que c'était rare et de toute manière même si c'était faux je lui devais le bénéfice du doute. A moins qu'il ne veuille me faire croire que j'étais privilégiée sur ce coup-ci. J'avais en réponse juste haussé les épaules avec un léger sourire. Qu'est-ce qui est intéressant? fis-je en faisant semblant de ne rien comprendre. J'étais alors venue jusqu'à lui alors qu'il s'était assis sur son lit. Je restais là debout sans faire le moindre geste. Il avait capté mon regard, droitement, fixement. A ce jeu-là il ne gagnerai pas, je n'ai jamais baissé les yeux. Je laissais alors mon regard planté droit dans le sien, un regard le défiant presque. Pourquoi? Monsieur aimerait que je sois intéressée? Répondre à une question par une autre, ma spécialité en somme. Je venais de me pencher vers lui approchant mes lèvres proches de siennes juste un petit centimètre d'écart j'aurai presque pu les toucher mais, ce ne serait pas le cas. Je crois qu'on devrait stopper ce petit jeu... dis-je doucement. Non? C'est vrai on risquerait vite de compliquer les choses dès le premier soir.

Tu faisais la petite fille qui ne comprenait rien à ce que je disais ou laissais sous entendre et ça m'ennuyait un peu à vrai dire. « Le fait que t'as pas de dessous... peut être » Ben oui, je laissais une petite interrogation sur la chose, je n'allais pas lui donner une réponse toute faite et entrait dans le petit jeu. Tu retournais la question, me demandant si j'aimerais que tu sois intéresser, ce qui me fit sourire, car tu détournais tout pour ne pas avoir de réponse à donner. « A toi de voir si ça te tente » Tu étais vraiment proche de moi, ton visage quasiment collé contre le mien, tu venais même me dire que l'on devrait stopper ce petit jeu de séduction et surtout de se chercher ainsi, sinon ça finirait mal. « J'en étais sûr que tu te défilerais d'une minute ou l'autre » Je ne lâchais pas tes yeux des miens, nos regards étaient croisés depuis plusieurs secondes, mais aucun n'était décider à lâcher le premier et baisser les yeux.

Je lui souriais à sa réponse, je savais parfaitement qu'il parlait du fait que je ne porte pas de sous-vêtements en ce moment même, je n'étais pas une blonde idiote malgré les apparences, je feintais l'idiotie, je prêchais l'innocence pour obtenir le vrai. Je sais que tu parlais de ma nudité mais, je pense être en tenue décente pour autant. répondis-je assez rapidement. Je lui avais alors retourné la question c'est vrai, cette tactique je l'employais souvent pour ne pas à avoir a répondre dans l'immédiat. Mais, j'employais aussi cela pour cerner l'autre. Il me laissait donc le choix et l'appréciation, une autre manière détournée de ne pas répondre non plus. Mon sourire s'agrandit de plus belle. J'aime bien pendre mon temps avant de me décider... Et je ne pouvais pas décider sur cette simple petite soirée, quoique j'eusse une idée de cette étrange attraction que je me surprenais à ressentir. Je m'étais penchée, rapprochée et je l'avais clairement avisé. Mon regard resta imperturbablement dans le sien. Ancré comme si j'aurai pu l'hypnotiser de cette manière. Non... Il était impossible qu'il n'ai cerné ce petit truc. Je ne savais pas trop si j'appréciais ça ou pas mais, dès qu'il eu fini de me narguer encore une fois, la paume de ma main vint à la rencontre de son torse alors que je le poussais et venait me placer sur ses genoux continuant ma poussée jusqu'à ce qu'il se retrouve couché sur son lit et que je me retrouve assise à califourchon au-dessus de lui. Tu disais? Je quoi? dis-je sur un ton un peu mutin.

Je détestais quand les gens faisaient exprès de faire croire qu'ils ne comprenaient pas ce que je voulais leur dire, alors qu'ils le comprennent pourtant très bien. C'était d'ailleurs ton cas ce soir, tu venais même me dire que tu savais de quoi je parlais et que tu étais dans une tenue tout de même décente. « Je n'ai jamais dis le contraire vis à vis de ta tenue » Décidément en plus de tout, tu ne semblais pas vouloir répondre à certaines questions et tu les évitaient en n'en posant une autre en guise de réponse. Mais, tu me disais que tu aimais bien prendre le temps avant de te décider et donner une véritable réponse. « Vaut mieux prendre le temps de bien décider les choses, tu as raison » Je t'avais même chercher en te disant que tu te défilais, c'est à ce moment que tu venais déposer une main sur mon torse avant de me pousser, tout en venant te positionner à califourchon sur moi, j'étais le dos collé contre le drap du lit, sur le matelas. « Mademoiselle prend les choses en main ? J'adore... c'est vraiment plaisant » Je n'allais tout de même pas arrêter de te narguer, malgré la situation et ça me faisait toujours autant sourire, alors que je plissais les yeux pour te regarder, sans pour autant détourner mon regard du tien.

C'était tellement grugeant à chaque réplique de l'un l'autre répliquait plus loin comme si l'un et l'autre nous voulions toujours avoir le dernier mot. Avec lui j'avais un peu l'impression de me regarder dans un miroir en version masculine ce qui me fit alors doucement sourire alors que j'approuvais d'un signe de tête sa remarque. Je sais... dis-je tout simplement. Oui c'est vrai que je ne voulais pas répondre à ses questions un peu trop directes, je n'étais pas le genre de nanas à foncer souvent la tête baissée, j'aimais être réfléchies et surtout faire les bons choix. Il admettait que je faisais les choses judicieusement c'était déjà un pas en avant. Pourtant, implicitement il me défiait tout de même dans mes actes et ma fougue, comme s'il avait cerné en moi que je n'aimais pas perdre un défi et c'est vrai je n'aimais pas beaucoup que l'on me dise que je n'étais pas capable de faire quelque chose. Je l'avais alors repoussé sur le lit j'avais même pris le risque de venir à califourchon au-dessus de lui ce qui pouvait clairement passer pour des intentions bien précise. Mes yeux étaient resté tout le long ancré dans son regard. A vrai dire je devais bien avouer adorer le dévorer des yeux ainsi. Il disait adorer que je prenne les choses en mains mais, je n'étais moi-même pas certaine de ce que je désirais réellement faire en ce moment précis. Je n'étais certaine de rien en dehors du fait de vouloir avoir le dessus sur lui. Pour la seconde fois de la soirée, le moment présent semblait assez tendu, et plus il me regardait plus il faisait grimper cette tension. Cela semblait lui plaire d'après ses dires. Ah oui? C'est ce que tu cherches à obtenir on dirait? dis-je assez directement. Je ne sais alors pas pourquoi me laissant distraire par ce moment je me penchais à nouveau vers son visage en déposant délicatement un baiser sur ses lèvres. Une envie du moment très certainement...

La situation entre nous, était tout simplement entrain de déraper. Nous allions loin, voir même un peu trop loin, surtout au vu du peu de temps que l'on se connait. Tu venais vite me dire que on dirait que c'est quelques choses que je cherchais à obtenir. « Tu parle de quoi là ? » Tu étais à califourchon sur moi et tu venais approcher ton visage encore davantage du mien. Venant déposer tes lèvres sur les miennes, un court baiser, alors que nous étions encore deux inconnus l'un pour l'autre quasiment. Voulais-tu profiter d'un coup d'un soir ? Où avais-tu flasher sur moi ? Je n'en avais strictement aucune idée, mais je ne te repoussais pas. « Tu cherche quoi au juste, ce soir ? » Je te fis un petit sourire en coin, mais dans ma tête, j'étais tout de même un peu perdu et je ne le cachais pas, car tu ne éclairait sur aucune de tes volontés.

De quoi je parlais m'avait-il demandé mais, en fait je ne le savais pas exactement. Je devais avouer que je commençai à me perdre dans ce jeu débuté. Je n'avais donc tout simplement pas répondu à sa question parce que je ne savais pas quoi répondre. Quand on a rien d'intelligent à dire autant s'abstenir. J'étais un peu paumée au final, tellement perdue dans ce croisement de regards que je fini par me pencher et déposer un léger baiser sur ses lèvres. Un moment assez appréciable, je dois bien l'avouer même si je savais que j'avais fais le pas de trop. Je me relevai alors et à ta question je quittais ma position pour m'assoir sur le lit à coté de toi en te libérant. Rompant ainsi le contact de nos regards, je fixai simplement la porte. Je suis désolée, je ne sais pas ce qui m'a prit au juste. Qu'est-ce que je cherchais? Bonne question. Pour le coup j'étais assez gênée de m'être laissée emporter par mon impulsivité. Rien... ça doit être les bières qui me sont monté au cerveau. Je voulais pas te mettre mal à l'aise Eden. Ce que je pouvais avoir l'air idiote en ce moment. Je laissais mon regard dériver sur son visage en laissant échapper un regard un peu confus. Je venais sans doute de mettre à mal cette colocation.

Tu t'excusais auprès de moi, vis à vis de ton geste. Tu expliquais ne pas savoir ce qu'il t'avait pris et tu t'étais bouger. Tu avais changer de place et t'était retirer de sur moi, tu prétextait ne pas vouloir me mettre mal à l'aise. « Si je ne t'ai pas repousser, c'est que ça me dérangeait pas et je suis pas mal à l'aise, sinon on ne serait pu dans la même pièce » Je venais te faire une petite tape sur l'épaule avant de t'offrir un grand sourire, pour te redonner un peu confiance. Je ne voulais pas te voir aussi mal à l'aise pendant un long moment, alors qu'il n'y avait pas morts d'hommes.

Rompre ce contact me semblait la chose la plus judicieuse en ce moment. Je n'avais pas la moindre idée de ce que je désirais ou cherchait ce soir même. J'étais un peu penaude et mal à l'aise. Je fixais la porte même si au moment où il prenait la parole mon regard se reporta quelques secondes sur ses traits. J'écoutais alors ses paroles censées me "réconforter" non c'est certain il ne m'avait pas repoussée. Après sa tape sur mon épaule façon bon pote, je reportais mon regard sur lui une nouvelle fois en le dévisageant. Non c'est certain mais, t'embrasser juste parce que tu me mets au défi de ne pas oser pousser ce jeu c'est peut-être pas la manière la plus censée de faire. Si un truc doit arriver autant que ce soit par envie mutuelle que par soucis de provocation. finis-je par conclure. Oh je n'étais pas si gênée que ça j'allais rapidement zapper ce moment trouble. Nous n'avions pas été si loin que ça au final. Je laissais un sourire se fendre sur mon visage. Tant mieux ce serait idiot de déjà se sentir mal à l'aise alors qu'on va habiter ensemble. D'ailleurs je pense que je devrais me coucher demain j'ai encore beaucoup de chose à ranger à l'appartement. Au fait on en a pas parlé mais, tu bosses en plus des études? Voilà que j'en revenais au banal et ordinaire. Mais, c'était sans doute mieux de ne pas trop pousser les choses ce soir.

Donc elle ne faisait pas ça par envie, mais simplement parce que je l'avais mis au défi ? C'est l'impression qu'elle me laissait en m'expliquant bien tout ça en détail, mais je voulais en être sur. « Donc, tu l'as fait, parce que je t'ai poussé à ça... sinon il n'y aurait rien eu ? » Puis, on n'allait bien sûr pas créer des tensions entre nous, alors que nous allions devoir cohabiter tous les deux. Tu me demandais même si je faisais un métier, à côté de mes études, c'était le cas dans mon pays, mais pas pour le moment et pas à Harvard. « J'étais pompier volontaire avant, mais depuis Harvard je ne fais plus rien à part mes études et toi ? » Nous continuons à apprendre à se connaitre, tout les deux installés sur le bord de mon lit.