NEM&EDEN << Move in new life

Je l'avais regardé songeuse un instant à sa réplique en prenant une petite moue puis de mon index je signifiais un petit non. Non non, ne prétends pas penser à ma place. puis je lui souris en le suivant dans sa chambre. Nous venions de placer le draps sur son matelas quand je m'étais arrêtée en plein milieu du lit. Songeant au fait qu'il n'avait pas d'oreiller et de couette pour le coup. Et je n'avais pas pu m'empêcher de balancer un stéréotype pour déconner en soupirant un peu. Ah ben non, ça je n'en ai qu'une. Mais, je vais te prêter un oreiller je dors toute seule de toute manière. Je te regardais alors me tirer la langue comme un enfant et je piffais soudainement de rire. Tu sais, c'est dangereux de tirer la langue comme ça... Je me levais alors du lit. J'avais bien entendu noté sa petite pique mais, j'allais lui chercher un oreiller de mon lit. Lorsque je revins près de lui, et franchissait la porte de sa chambre je lui envoyais l'oreiller droit dans la figure avant d'éclater de rire. C'était pour le "je sais pas faire deux choses en même temps." repris-je alors que je me calmais mais, restait en retrait près de sa porte, on ne sait jamais que je ne me prenne une salve de retour.

Tu allais me prêter un oreiller, c'était déjà une bonne chose, puisque je n'étais sans rien. Je t'avais tirer la langue et tu venais me dire que c'était une chose dangereuse, en quoi cela était-il dangereux ? Je n'en avais strictement aucune idée. « En quoi cela est-il dangereux ? » Tu étais parti chercher le deuxième oreiller dans ta chambre et je n'avais même pas le temps de voir que tu étais revenue, que tu me l'envoyais droit dans le nez, j'eus un petit sourire en coin aux lèvres. « Merci » Je ramassais l'oreiller qui était donc tomber à terre et venait le déposer sur le lit, tout en te regardant sous le seuil de la porte, je n'allais pas me venger. Non, je n'étais pas comme ça, du moins pas pour si peu.

Il me demandait en quoi cela était dangereux alors que je descendais de son lit et sortait de sa chambre. Je lui lançais alors un petit regard en biais en m'arrêtant dans l'encadrement de la porte laissant un sourire énigmatique planer. Je lui lançais alors un clin d'œil. Je te l'expliquerai sans doute un jour mon chou... Ce serait la seule réponse qu'il obtiendrait aujourd'hui alors que je continuais de sourire en sortant de sa chambre. Il ne semblait pas comprendre mais, à vrai dire la réplique n'était pas très "courante". J'étais revenue alors avec le fameux oreiller et en représailles je lui avais balancé à la tête. Je m'attendais à un "à charge de revanche" bon enfant mais, non. Il se contenta de me remercier, du coup je me risquais à rentrer plus amplement dans la chambre. Mais, avec plaisir mon cher. Pour la couette t'as de la chance il fait chaud en ce moment. Te voilà paré pour une douce nuit. dis-je en saisissant le drap et en l'étendant sur son lit. C'était toujours mieux que rien.

Je n'étais pas entrain de rêver, tu venais bel et bien de me surnommer "mon chou". C'était une chose à laquelle, je ne m'attendais pas du tout. J'étais vraiment surpris et je ne prenais pas la peine de réfléchir que je te répondais déjà. « Je ne savais pas qu'on commençait déjà avec les surnoms intimes » J'avais reçu l'oreiller que j'avais disposé sur le lit. Tu étendais toi, le drap, en me disant que toute façon, je n'aurais pas vraiment froid. Tu avais pas tord, le drap allait sûrement suffire. « Au pire, on changera de lit, si j'ai trop froid » Je te fis un clin d'oeil tout en te regardant, tu t'approchais petit à petit, je sentais un mauvais coup venir, comme le coup de l'oreiller.

Je le regardais alors avec jubilation, les petits noms? Mon dieu je disais mon chou à tout va surtout quand je commençai à me sentir bien en compagnie de quelqu'un. Et je devais bien avouer que pour le moment cela semblait être le cas avec mon séduisant colocataire. On risque de se voir et de devoir se supporter souvent, vaux mieux que tu t'y habitue maintenant non? De toute manière qu'était ce petit surnom devenu si commun de nos jours? Ce n'est pas comme si je l'avais nommé bébé ou mon amour. Tu peux m'appeler mon petit nem appétissant si ça te chantes. dis-je avant de rire puisque je faisais un simple jeu de mot. Oui j'ai un humour un peu idiot, je l'avoue. Vu qu'il ne semblait passe de tenter de représailles je m'étais avancée vers lui. Ayant fini de parer le lit de ses atours, je me tournais vers lui lorsqu'il me proposa d'échanger nos lits si jamais il avait froid. Serais-tu en train de chercher à abuser de ma gentillesse? Pas question mon lit c'est mon lit, je n'en bouge pas. dis-je en laissant échapper un rire. Et puis qui m'assure que tu n'irais pas fouiller mes tiroirs pour aller chaparder mes petites culottes ou mes strings? Je partais alors dans un fou rire en observant sa tête, oui je plaisantais encore une fois.

Je hochais la tête en guise de réponse, le feeling passait tellement bien entre nous. J'étais même étonné que tout se passe si bien et que nous nous sommes pas encore pris la tête pour un simple petit différent. « D'accord ma chérie » Ben quoi, j'étais entrain de pousser un peu plus loin le nouveau petit jeu des surnoms. Il fallait un début à tout après tout. Tu venais me dire que je n'aurais pas la chance que l'on change du lit, ton lit était le tien et tu ne donnerais pas ta place. « Miam, tes petits sous-vêtements, comme le beau petit string que tu porte la maintenant ? » Je tirais de nouveau la langue pour te charrier un peu et te fit un clin d'oeil, quoi je n'allais pas me gêner tout de même.

Eden n'était pas le gars le plus bavard que je connaisse mais, il avait toujours la répartie qui sonnait après les miennes, un peu comme si nous nous complétions. C'était un peu étrange mais, appréciable. Il me plaisait bien en somme. J'aurai pu m'offusquer lorsqu'il m'affubla du petit ma chérie. Bien que je haussais un sourcil. Tu passes carrément la quatrième vitesse toi? Non, je ne le pris pas mal, je savais parfaitement, il était en train encore une fois de pousser le bouchon un peu plus loin. Tu devrais faire attention je risquerais de prendre goût à tout ce petit manège. Mais le voilà qui rebondit et me tire à nouveau la langue comme un petit garçon facétieux. J'aurai pu à ce moment alors que j'étais venue lui faire face, l'attraper mais, cela aurait été déplacé. J'arquais un sourire sur mes lèvres alors qu'il prenait ses aises avec moi. Un string? Quel string? J'en porte pas pourtant. Bien quoi? Il avait chercher à me caler avec sa remarque sauf qu'il était à coté de la plaque en prétendant avoir vu ce que je portais en dessous, vu que je ne portais rien... D'ailleurs il faudrait que je pense à aller passer quelque chose d'autre. Mon regard descendit alors sur son boxer s'y attardant assez longuement. Moi au moins je peux prétendre savoir déjà quel genre de dessous tu portes. et depuis le début de la soirée, il ne semblait vraiment pas se gêner pour se balader dans cette tenue.

Tu étais passer du côté des petits surnoms, j'avais fait de même, c'est sûr que j'avais poussé peut être un peu loin le bouchon sur le coup, mais bon, elle n'allait pas le prendre mal, j'en étais persuadé. « C'est pas mieux de passer à la vitesse supérieure ? » Quoi ? Je voulais vraiment tout savoir sur ce que tu pensais et j'espérais que tu allais être sincère dans tes réponses. Jusqu'à temps que tu venais me dire que tu ne portais pas de string, ce qui me fit hausser les sourcils. « Je rêve ou tu viens de me dire que tu ne porte pas de sous vêtement en bas ? » Puis, ton regard se dirigeait tout au long de mon corps pour s'arrêter un peu plus bas, venant me dire que tu savais quel dessous je m'étais à mes fesses. « Tu sais ce que je porte, mais pas comment c'est en dessous » Je te narguais et j'aimais ça, je te tirais la langue une nouvelle fois, tout en venant m'asseoir sur le bord de mon lit.

Je trouve le jeu amusant mais, là à sa réponse, je ne sais pas pourquoi je me mets à le dévisager. Il joue mais, par moment je pense qu'il fait un peu plus que cela. Il est provoquant mais, à double sens. Le pire c'est qu'au lieu de me sentir effarouchée comme je le serais avec un type croisé dans la rue et bien non, je ressens un peu cette étrange attirance envers lui, lui que je connais pourtant si peu. C'est assez troublant. Un coup de foudre? Foutaise, c'est choses là n'existent pas réellement. C'est juste de l'alchimie. Mais, je ne sais vraiment pas quoi lui répondre. Tu fais toujours ce genre de sous-entendu à toutes les filles que tu rencontres? J'avais dis cela pour voir sa réaction mais, sans doute aussi pour voir s'il était sérieux. Il en vint sur le fait que je n'avais pas de sous-vêtements et oui s'était bien le cas puisque je m'étais débarrassée de mes vêtements trempés. Oui tu as bien entendu j'étais aussi trempée que toi je te ferais remarquer. Histoire de me défendre ou pas non je ne l'aguichais pas du tout. Non c'est vrai mais, c'est encore une invitation ça? dis-je en lui faisant un petit sourire malicieux. Mon colocataire semblait tout à coup de plus en plus joueur, ou je ne comprenais plus rien. Le regardant s'assoir je me pris alors au jeu une fois de plus. Je m'approchais de lui jusqu'à me retrouver devant lui debout jusqu'à toucher ses genoux. Mais, je ne disais pas un mot de plus.

Non, mais tu me prenais pour quel type de gars ? Je me le demande sérieusement, quand tu me demandais si je faisais ce genre de sous entendu à toutes les filles. « Non, c'est même rare » J'avais bel et bien entendu ce que tu venais de me dire, tu n'avais plus de sous vêtements au niveau du bas, tu me donnais l'excuse que tu étais toute mouiller comme je l'étais et donc que tu t'étais débarrasser de certaines couches, ce qui me fit hausser les sourcils. « Intéressant » Tu me demandais si je venais encore de t'inviter à quelques choses ou non... Pourquoi tu prenais tout pour des invitations à quelques choses ? C'était bizarre, peut être n'attendais-tu que ça finalement. « Pourquoi... Mademoiselle est intéressée ? » Je te regardais droit dans les yeux, ne détournant pas le regard d'un poil.