NEM&EDEN << Move in new life

J'avais eu la chance de voir une offre, concernant une colocation non loin du campus. C'était intéressant, car le loyer était en quelques sortes divisé, même si les moyens ne manquaient pas. Mais c'était plutôt le fait de ne pas se retrouver seul tous les jours qui avait fait pencher la balance. Je quittais donc mon petit appartement de la Dunster House pour déménager non loin de là, en compagnie d'un Dunster également, plus précisément Némésis. J'arrivais à l'adresse que j'avais indiquer sur un petit post-it. C'était une belle petite habitation, pas trop grande, ce qui était assez pour vivre à deux. Mais, manque de chance ou non... il fallait monter quelques escaliers pour arriver au bon niveau et c'est avec un premier carton que j'entrais, la porte déjà ouverte. Mais il ne semblait pourtant, n'y avoir personne dans les parages. J'eus un petit sourire aux lèvres, moi qui pensait arriver assez tardivement, je semblais être le premier sur place. Quand je repris mon courage pour descendre les escaliers, je me fis bousculer en voulant passer l'encadrement de la porte et me retrouvait les fesses à terre. En levant les yeux, j'avais la bonne surprise de voir une jeune fille face à moi avec un carton à terre, des affaires un peu éparpillé. Je pris quelques objets en main pour les remettre dans le carton. Elle était donc déjà présente, moi qui n'avait pas fait attention si il y avait déjà des affaires déposées quelques parts. « Désolé, j'étais trop presser, j'ai pas vraiment regarder où je mettais les pieds » Je te tendis le reste des objets qui semblait être de la décoration que je tenais en main, le temps que je porte le carton qui était tombé, pour que tu y range de nouveau les affaire, avant que j'aille le déposer sur un petit bout de carrelage non loin de l'entrée.

C'était un peu fou de se lancer dans une telle folie, de démarrer une colocation sans connaître la personne avec qui on va vivre pendant quelques temps. Le feeling pourrait très bien passer comme tous le contraire pourrait se produire, mais ça personne ne le sait avant même de tenter l'expérience. Après s'être bousculé en quelques sortes, tu me demandais un peu étonné, mais avec une grande gentillesse, si je n'avais rien de casser. « Non, ne t'inquiète pas » Je te fis un sourire tout en te regardant, tu avais un visage qu'on voit rarement, un air accueillant et une fille qui semble avoir une joie de vivre certaine. Tu semble vraiment heureuse d'être dans ce petit chez toi. Pour le moment, rien ne semblait négatif à une bonne entente entre nous. Mais les débuts sont toujours roses, à voir par la suite ce qui se déroulera. Tu venais me demander si j'avais encore des affaires à porter et qu'il fallait encore définir nos chambres respectives. Pour moi, c'était la même chose puisque de toute façon, les pièces ont les mêmes dimensions. « Je te laisse choisir ta chambre et je prendrais l'autre. Première arrivée, première servie » Tu me demandais si j'avais besoin d'aide en ce qui concerne les quelques affaires qui me restait à monter. En repensant à ça, je pensais pas que tu pourrais m'aider, puisqu'il ne reste quasiment rien à monter. J'avais laisser beaucoup dans mon ancien appartement de la Dunster House. « Il ne reste qu'un petit carton de babioles et un autre avec quelques vêtements et sous-vêtements, donc je préfère pas. Néanmoins, merci quand même, installe-toi déjà dans la chambre que tu veux, le temps que je ramène les quelques trucs restants » Je te fis un petit sourire avant de prendre mon courage à deux mains pour descendre les escaliers avant de charger sur mes bras, les deux cartons qu'ils restaient à monter. Je prenais mon temps pour ne pas me casser la figure au bon milieu des escaliers. Il faut dire que la compagnie que j'allais avoir durant ma colocation était plaisante, puisqu'en t'observant vite fait toute à l'heure, tu es vraiment une fille attirante aux premiers abords. Je revenais sous le seuil de la porte, les cartons en main, avançant en quelques sortes en aveugle, à petit pas. Je ne savais pas encore, où est-ce que je pouvais déposer mes affaires.

J'avais eu de la chance de ne pas tomber sur une personne qui m'aurait accueilli ave les crocs. Non, tu étais venue vers moi, plutôt souriante et je ne pouvais rien dire vis à vis de ton physique, car tu es vraiment charmante. Quand on se décidait pour les chambres, tu préférais celle avec la vue sur le jardin et tu me laissais donc l'autre qui se trouvait en face, qui laissait vue sur le devant et la rue, qui était tout de même accueillante. « Parfait » Avant de descendre chercher les deux cartons qui me restaient à monter. Tu me demandais si je m'appelais bien Eden, dis donc tu avais une belle mémoire. Je te fis un sourire et hochait la tête en signe de réponse. J'étais donc descendu au niveau de la rue, pour charger les derniers cartons sur mes bras et remonter au sein de l'habitation. Je ne voyais que très peu où je m'étais les pieds, y allant un peu en aveugle. J'arrivais sous le seuil de la porte et tu venais me guider jusqu'à la chambre pour que j'y dépose les affaires que je tenais en main. Je ne prenais pas le temps de défaire les cartons. « Merci » Tu venais de m'aider à amener ça jusqu'à ma chambre, sinon à petit pas, j'aurais mis le double de temps. J'étais vraiment rassurer d'être tomber sur, il me semble, quelqu'un de bien. Après, j'espère ne pas avoir à subir des fêtes jusqu'à très tard le soir, où l'alcool et la drogue seraient disponible sans limite. Mais tu ne semblais pas comme ça, à première vue, tu étais une fille correcte.

Je l'avais guidé jusqu'à sa chambre pour qu'il puisse y déposer ses cartons. A ce stade, je me demandais comment toute cette histoire allait se passer. Pour moi, la colocation s'était tout nouveau. Une seule salle de bain, un salon, une cuisine. Nous allions devoir apprendre à partager. Ben de rien. Tu préfères ranger tes affaires de suite? Sinon on a quelques petites choses à voir ensemble. Nous allions devoir instaurer un genre de règlement non? Enfin, je ne sais pas trop comment ça se passait tout ça donc je marchais sur des oeufs. Je ne voulais surtout pas lui paraitre chiante. Je ne l'étais généralement pas. Mais ça allait de l'utilisation de la salle de bain dont la porte ne fermait pas à clé, aux courses pour remplir notre frigo, tout ce genre de petites choses banales mais, importantes. Enfin, tu sais les courses, la salle de bain et les conquêtes etc. dis-je avec un brin de gêne. Du coup pour ne pas rester debout comme une plante verte au milieu de sa chambre, j'allais poser mes fesses sur son lit. Je le regardais par moment tout en regardant aussi autour de moi pour ne pas paraitre insistante ou pour cacher le fait que je n'étais pas totalement à l'aise avec tout ça. Mess yeux se reposèrent sur son visage interrogateur. Je me levais alors d'un bond quasi. Tu nous trouve un décapsuleur dans toutes ces boites et moi je descend à l'épicerie. On discute de tout ça autour d'une bière? demandais-je alors pour rendre le tout plus sympathique.

Tu m'avais guidé jusqu'à ma chambre et cela m'avait bien aider, je t'en avais remercier. Maintenant, les choses sérieuses commencerait dés ce soir, puisque nous allions dormir et cohabiter ensemble, dés maintenant enfaite. Tu me demandais si je comptais ranger mes affaires de suite, où si on prendrait le temps de ça, après. Que d'abord nous devrions parler de quelques petites choses à mettre en place. « Je rangerais tout ça toute à l'heure » Puis, nous restions dans ma chambre, je ne savais pas trop comment se passait le système de cohabitant, chacun de son côté, des choses ensembles ? Il fallait bien se fixer quelques règles simples dés le départ. C'est pourquoi, tu me parlais des courses, des conquêtes, mais aussi de la salle de bain, puisqu'il n'y en a qu'une. Tu venais t'asseoir sur mon lit, ça y est tu étais déjà entrain de piquer mes affaires et prendre tes aises dans ma chambre, ce qui me fit sourire. Tu me demandais de chercher après un décapsuleur dans mes caisses, pendant que tu irais chercher quelques bières en bas, à l'épicerie qui se trouvait dans notre rue. « D'accord, on fait ça ma belle, je t'attend dans l'appart, tu en aura pour quelques secondes, je cherche dans les caisses » Je savais où j'avais ranger cela, ça se trouvait dans un des derniers cartons que j'avais monté. Tu avais quitter la chambre et l'appart depuis quelques secondes, tu ferais vite ton retour. Pendant ce temps, j'ouvrais donc le carton pour chercher après le décapsuleur. Sauf que maladroitement, je me renversais un reste de café sur le tee-shirt, j'avais complètement oublier de vider complètement le thermo que j'avais mis dans ce carton. Résultat, mon tee shirt avait maintenant une belle tache brune. Je l'enlevais donc, le jetant sur mon lit, repartant à la recherche de l'objet précieux que je trouvais finalement, tout au fond de la caisse.

J'avais un peu pris mes aises c'est vrai mais, fondamentalement nous n'en étions qu'à la prise de nos quartiers respectifs dans ce magnifique petit appartement qui allait être notre chez nous. Ce serait une nouvelle vie qui nous attendait, enfin façon de parler bien évidemment. Je pense que je le dévisageais un peu trop mais, comprenez bien ce n'est pas du voyeurisme, juste de la curiosité. Je me demandais comme ça allait se passer, si nous allions nous entendre. Toute cette histoire avait encore des tas de points inconnus. Je lui avais donc proposé de discuter d'un "plan de bataille" pour notre colocation. Je pensais qu'il était judicieux de voir quelques petites choses tout de même, bien que clairement je n'avais pas envie de passer pour la régente, ou l'enquiquineuse de service. Je m'étais levée proposant de faire cela autour d'une bonne bière bien fraiche venant de l'épicerie d'en bas, ce serait plus convivial au moins. Je me tenais debout les mains dans les poches arrières de mon jeans. Lorsqu'il m'appela ma belle, je le regardais la tête légèrement penchée, un sourire sur les lèvres. On fait comme ça ok. J'arrive. dis-je en passant devant lui pour sortir de sa chambre et remplir ma partie du contrat. Je n'en eu pas pour très longtemps car coté pratique nous avions une petite épicerie au bas du petit immeuble, deux trois maison plus loin. Lorsque je revins à l'appartement, je tombais sur la vue de mon colocataire torse nu. Non, je ne reluquais pas, je ne grinçais pas des dents non plus à la vue de sa tenue. Je n'étais pas non plus trop prude, je le regardais un instant quand il se retourna alors vers moi. Un sourire se fendit sur mon visage. Alors alors tenue vestimentaire, torse nu ça passe, caleçon à la limite. Nudiste on réserve ça pour les plages adaptées? Bien entendu j'avais sorti tout ceci sur le ton de l'ironie, de la plaisanterie surtout, d'ailleurs ma phrase avait été suivie d'un petit rire alors que je déposais le sac en plastique sur le bar de la cuisine. J'en sortis deux bouteilles et je vins lui en tendre une. Fouiller les cartons t'as donné trop chaud? Tu décapsules? dis-je en lui tendant ma propre bouteille avec un sourire en coin.

On s'était décider à parler un peu de quelques règles à fixer lors de notre colocation, qui est en quelques sortes un changement de vie, la vie de tous les jours seraient différentes. C'est pourquoi, tu avais été chercher quelques bières à l'épicerie, pendant que j'avais trouver un décapsuleur dans mes affaires. Quand tu rentrais dans le logement, tu tombais sur moi, dans une tenue un peu plus tranquille. Oui, pendant ton absence, je m'étais renversé du café dessus, ce qu'il restait dans le thermo. « Désolé d'être ainsi, mais mon tee-shirt est tout taché. Puis pour le caleçon, on verra peut être pour plus tard » Je t'avais montrer l'état du tee-shirt que j'avais enlevé un peu plus tôt et je ne pouvais m'empêcher de te faire un clin d'oeil ainsi qu'un grand sourire. Tu me cherchais un peu et vu que j'aimais jouer de cette façon, je te répondais de la même manière. « Mes affaires ou toi... je ne sais pas encore » Je parti dans un fou rire pendant quelques secondes avant de reprendre mon sérieux et décapsuler la bouteille que tu venais de me tendre et te la rendit, tout en faisant de même avec une autre bière que je prendrais pour moi. Je levais mon verre pour trinquer avec toi et à cette nouvelle vie en quelques sortes.