NEM&EDEN << Move in new life

Pneumatique, le terme était large. Ce que je voulais savoir c'est si c'était dans l'automobile mais, je n'en apprenais pas plus sur le boulot de son père. Du moins il ne semblait pas avoir saisit mon cheminement. Je ne fis donc que sourire puis j'éclatais de rire à sa remarque sur le fait de jouer au docteur. Oui c'est vrai ma phrase était volontairement quelque peu détournée et je trouvais en fait assez plaisant qu'il semble carrément percuter dans mes insinuations. Je vois que tu arrives parfaitement à comprendre mes demi-teintes de phrases. Il semblait comprendre mon humour et ça me rendait d'assez bonne humeur. Mes yeux pétillaient de malices tout en le regardant car je me disais que finalement je n'aurai pas pu mieux tomber en terme de colocataire et que finalement ce serait bien plus plaisant que ce à quoi je m'attendais en faisant cette expérience. Je l'avais alors volontairement provoqué avec cette discussion sur nos canapés et encore une fois il semblait prêt à toutes les éventualités. La colocation assortie de la provocation c'est une première expérience. Assez plaisante pour le moment je l'avoue. Niveau moment déjà vécus, je sais pas si c'est une manière détournée de me poser la question sur une éventuelle virginité? Non je ne pensais pas qu'il allait jusque-là mais, sur le coup j'avais trouvé ça marrant. De détourner sa question. Et toi le canapé ça serait une toute nouvelle expérience? Quoique j'en doute. dis-je avec un sourire clair et franc. Ben quoi, je n'allais pas me gêner de poser mes questions non plus.

On se comprenait plutôt bien, voir même très bien. Les tournures que l'on donnait à nos phrases ne nous empêchait pas de comprendre le vrai sens de ces phrases. A vrai dire, nous n'étions pas bête du tout, c'est d'ailleurs pour ça que tu nous sommes au sein de la Dunster house, n'est-ce pas ? Ils ne prendraient pas de cancre au sein de leur maison. « Vu l'esprit tordu, c'est assez simple à comprendre. Non, je rigole » Bien vite, tu me répondis en faisant un petit discours tout bizarre, voir si ma question tournait autour d'une autre question pour savoir si la jeune fille était vierge, mais non il n'y avait aucune tournure de ce genre, elle s'élargissait un peu trop. « Du tout, je voulais juste savoir si tu avais déjà tenter, c'est tout. Puis, je doute de ta virginité, elle doit déjà être envolé, sans pour autant insinuer que tu es une fille qui ne sert à ça.. loin de là. Je n'ai jamais et ne dirais jamais ça » Tu n'avais pas peur à me demander si le canapé était bel et bien une nouvelle expérience, tu ajoutais même que ça ne serait certainement pas le cas, mais tu te trompais complètement sur la réponse que tu supposais. « Si, une nouvelle expérience, je n'ai jamais eu la chance de tenter ce type de mobilier » Je te fis un large sourire, nous étions toujours dans notre petit jeu qui tournait bizarre, mais ça ne me déplaisait pas.

En fait je ne sais pas, je suis partie dans le délire des sous-entendus exagérés peut-être parce que je m'étais sentie soudainement un peu troublée par toutes ces évocations enfin je devrais dire par toute la provocation qu'il m'était dans son jeu. Je n'étais pas du tout du style marie couche-toi là, je ne couchais pas avec le premier gars qui me plaisait un tant soi peu physiquement. Oui je savais délirer et profiter de la vie mais, je n'abusais pas de ce genre de relation d'un soir. Et ce que je n'avais pas prévu dans cette colocation, ce fut de trouver une personne capable de me suivre, de comprendre les choses et de rentrer aussi facilement dans les jeux de séduction que je pouvais parfois pousser car oui j'aimais charmer sans pour autant aller jusqu'au bout des choses. J'avais encore moins prévu le fait qu'en soit il me plaise autant. Hé! En même temps, il n'y a qu'un esprit assez tordu pour comprendre un autre esprit tordu hein Eden. Je souriais alors avant de rire même;parce qu'en soit je passais vraiment un agréable moment. A la suite des ses affirmations, je prenais un air faussement indigné avant de lui assener une petite tape sur le biceps sans vraiment faire attention au fait que ce petit chahut ne laisse s'entrouvrir un peu mon peignoir minimaliste. Ben j'espère bien que tu ne pense pas ça... Mais sincèrement de nos jours une fille encore vierge à 26 ans c'est assez rare non? Faut bien dire les choses comme elles sont. Et j'avoue que j'étais soudainement très étonnée quand il me répondit très à l'aise qu'il n'avait jamais fricoté dans un canapé. Disons que l'endroit n'était pas le plus original non? Oui enfin là le terme serait "ce serait" une nouvelle expérience parce qu'il ne la tentait pas, pas pour le moment. Bon ben que tu voudras la tenter, fais-moi signe avant. Ma phrase pour le coup sonnait vachement bizarre, je le regardais alors. Je voulais dire si tu amènes une fille... et pour le coup je crois que je piquais un fard rouge pivoine sur mes joues.  

Tu venais me dire que j'avais un esprit tordu également, un peu comme toi. Tu n'avais pas vraiment tord et cela me fit sourire. Au bout d'un temps, tu me demandais même si c'était possible de nos jours, une fille encore vierge à l'age de vingt-six ans. C'est vrai que c'était pratiquement pas possible, bien sûr il existe toujours des exceptions. « Il y a toujours des exceptions, mais ce n'est pas ton cas » Tu venais ensuite me dire que lorsque je voudrais tenter cette nouvelle expérience, je devrais te faire signe. Je rêvais où cela était une sorte de proposition indécente à coucher avec toi ? Non je souriais, car ce n'était pas vraiment possible. D'ailleurs, tu corrigeais rapidement ta phrase en me disant que si j'amènerais une fille pour cela, mais je rectifiais. « Pas besoin de trouver ou d'amener une fille. Tu es là, non ? » Je poussais un peu le jeu de la séduction et de se provoquer encore un peu plus loin. Jusqu'où serais-tu vraiment capable d'aller ? J'en avais strictement aucune idée.

Sa réponse m'étonna carrément. Pas mon cas? Je me demandais si une pseudo virginité était inscrite sur le visage d'une jeune femme? A moins que ce ne soit ce jeu de provocation qui lui permette de penser qu'une fille encore vierge n'agirait pas de cette manière. Mais, il avait raison je ne l'étais pas, j'avais eu une longue relation par le passé. Hum, ça aurait pu être le cas, qui sait... dis-je en lui tendant un fin sourire. Puis rien à faire décidément ce soir nous avions décidé de continuer sur le même thème. Provocation certes mais, étions nous aussi en train de nous chercher un peu. Je m'étais d'ailleurs reprise très vite parce que en soit je ne savais pas si nous avions eu la meilleure des idées pour notre premier soir ensemble. Même si en soit cela m'amusait et me plaisait. Mais, voilà qu'encore une fois sur le ton de la plaisanterie ou alors pas tant que ça, je commençais à me le demander sérieusement il me répondit qu'il n'avait pas besoin d'une autre fille, que j'étais là. Amusant mais aussi assez troublant, était-il carrément en train de me faire "du rentre dedans"? Je ne pu réprimer un sourire en coin. Serais-tu en train de me faire un proposition indécente? C'est assez mignon, tu me jure déjà fidélité alors qu'on n'est pas ensemble? puis là je me mis à rire. Désolée j'ai pas pu m'empêcher, je rigolais évidemment. Oui je plaisantais du moins sur le fait de la pseudo fidélité. Pour le coup je n'avais plus trop envie de ranger, l'heure avançait. Je crois que je finirais de ranger demain moi, par contre on devrait penser à faire nos lits pour ce soir, je doute qu'on puisse dormir tout les deux dans ce canapé. Tu as pensé à prendre tes draps au moins? dis-je changeant alors un peu de sujet gênée par l'intensité de son regard.

On parlait de virginité et mes pensées me laissait perplexe quand à la tienne et je le confirmais de moi même bien rapidement, faut dire que tu ne me contredisais pas. Tu venais même me dire que ça aurait pu être le cas, mais ça ne l'était pas. « Cela aurait pu, mais ce n'est pas le cas » Nous restions dans nos idées folles et notre petit jeu de séduction et à partir du quel, on se prenait plusieurs fous rires. Tu venais me demander si je te faisais bel et bien une proposition pour le coup, tu étais loin de savoir à quel point j'étais capable d'aller. Tu me demandais même que je te jurais fidélité alors qu'il n'y avait rien entre nous. Puis, tu venais corriger tout ça en venant me dire que tu riais, bien sûr. « Moi je ne ris pas, pourquoi pas cette proposition » Tu changeais de sujet ensuite, venant dire que tu rangerais le reste demain, vu l'heure tardive, j'allais faire de même. Nous n'allions pas dormir tous les deux dans le canapé, du moins, on manquerait un peu de place pour une nuit complète. Puis tu me demandais si j'avais bel et bien pris mes draps de lits. Je te regardais d'un air un peu étonné en te répondant. « Ha, c'est pas déjà prévu ici ? » Je n'avais rien pris avec, je pensais que tout drap ou couette de lit était déjà ici, que c'était standard et blanc, je voulais pas d'une couette ou drap d'enfant avec des dessins. A vrai dire, je me croyais peut être un peu trop en vacance, dans un hôtel.

Non, je ne l'étais pas et il ne devait pas non plus en être à son premier coup d'essai, au moins les choses étaient dites, elles étaient claires même si cette conversation devenait vraiment très étrange. Je m'étais mise à débarrasser les cartons de pizzas dans la cuisine puisque nous n'avions plus faim. Puis j'avais besoin de bouger pour évacuer la tension de ce moment un peu gênant ou entre jeu de provocation et paroles je ne savais plus vraiment si nous jouions toujours ou si cette tension cette attraction devenait bien réelle. C'est vrai que je m'étais risquée à poser la question et il semblait me répondre avec une bonne dose de franchise. Il ne rigolait pas dans sa propositions enfin c'est toute fois ce qu'il voulait me faire croire. Sur le coup, je ne su que répondre, je ne pu que lui retourner un regard qui resta ancré un moment dans le sien. J'étais très troublée et je ressentais cette attraction mais, c'était une mauvaise idée. Celle de tout compliquer déjà entre lui et moi. J'avais donc rapidement changé de sujet alors que je revenais près des canapés. Oh ah ben non c'est un meublé mais, la literie ne fait jamais partie du lot. Bon ben écoute viens suis-moi dans ma chambre, je vais te prêter ce qu'il te faut. lui répondis-je en lui faisant signe de me suivre. J'allais alors fouiller dans les grands cartons que j'avais déposé avant son arrivée dans l'une des chambre qui serait désormais la mienne. Je les pris et les déposais dans ses bras. Tu veux un coup de main?

Tu me demandais de te suivre dans ta chambre, car oui c'était bel et bien un appartement meublé, mais celui-ci ne comprenait pas la literie dans le lot. Tu avais penser à prendre plusieurs et cela allait bien m'aider, puisque je ne disposais de rien. Dans ta chambre, tu fouillais les cartons pour enfin venir déposer dans mes bras, les fameux draps. Tu me demandais, toujours aussi simplement, si je voulais un coup de main et ça ne serait pas de refus. « Ce n'est pas parce que je suis un homme que je ne sais pas faire mon lit. Mais, c'est avec plaisir que j'accepte un peu d'aide tout de même » Je me dirigeais alors vers ma chambre, les draps en main, regardant en un coup d'oeil au dessus de mon épaule si tu suivais. Je te fis un sourire, tout en arrivant en même temps dans ma chambre, je venais jeter les draps sur le lit avant de te faire un petit clin d'oeil.

Je ne pouvais pas lui en vouloir, c'était même limite mignon, les hommes oublient toujours le coté pratique. Il avait du prendre la colocation comme un hôtel ou je ne sais pas trop quoi. Pas bien grave j'avais apporté ma literie et cela ne me dérangeait pas de le dépanner le temps qu'il achète ce qu'il lui faut. Après tout ce n'était que des draps, rien de personnel. Une fois que j'eusse farfouillé dans mes cartons, j'en sortis des draps propres, des draps de couleur unie, je le voyais mal dormir dans des petites fleurs ou autres fioritures. Ah mais, je n'ai jamais dit ça mais, bon un lit double à un lit solo c'est ardu de le faire seul. Il avait accepté et donc je le suivais dans sa chambre alors qu'il me tendait un clin d'oeil, parfois j'avais l'impression qu'il me faisait réellement du plat. Je m'approchais alors de lui et de son lit. Allez on s'y met sinon dans une heure on sera pas encore couchés hein. Je lui tendis un sourire en coin et je pris le draps housse pour le matelas. Je l'étendais alors dessus. Tiens prends ce coté et tire, je m'occupe de l'autre. Une fois le drap placé je grimpais à quatre pattes sur son lit n'y voyez rien d'incongru je voulais juste repasser rapidement de son coté. Au final je m'arrêtais assise dessus le regardant dubitative. Bah j'y pense alors tu as même pas d'oreiller et de couette? Mince alors je n'avais pas pensé à ça. Je pouvais le dépanner d'un coussin car j'en avais deux mais, je n'avais qu'une seule couette. Je me mettais alors à rire. Les hommes vous faites toujours tout à moitié hein. dis-je sur le ton de plaisanterie.

Je savais faire mon lit seul, mais ça allait tellement plus vite de le faire à deux, que je ne refusais pas ton invitation. Heureusement que tu avais quelques draps en plus, sinon j'aurais du dormir sur le canapé, tu étais vraiment sympa sur ce coup et je t'en étais reconnaissant. « Tu ne l'as pas dis, mais tu n'en pense peut être pas moins » Nous étions arriver dans ma chambre et tu me disais qu'il fallait peut être se dépêcher, sinon nous ne serons pas au lit dans une heure. Tu me donnais l'ordre de prendre ce côté du drap et de tirer pour le mettre au lit, alors que tu prenais l'autre côté. Je fis tout ce que tu me disais, jusqu'à temps que tu me demande si j'avais un oreiller et une couette, mais je n'en avais pas non plus. « Non, puis je pense pas que tu te balade toujours avec deux couettes » Tu ajoutais même sur un ton de plaisanterie, que nous la gente masculine ne faisait les choses qu'à moitié, je tirais la langue en guise de réponse, tout en ajoutant une petite chose. « Au moins, nous... on sait faire deux choses en même temps » Quoi, je n'allais pas laisser nous rabaisser à ce point, surtout que ce qu'elle avait dis et ce que j'avais dis en contre, était des petits préjugés que l'on faisait aux hommes et aux femmes.