(+ Declan) But it wasn't me !

« Tu sais, si tu stresses on peut en parler hein ? » lui proposa-t-elle, Mallory n’ayant aucune envie que Declan se cache d’elle à ce sujet. Elle voulait au contraire qu’ils soient capables de partager même là-dessus, quitte à ce que la conversation ne soit pas la plus agréable du monde. Ceci dit… les propos suivants de son mari la firent éclater de rire. « Excuse-moi nounours c’est pas drôle mais… rien que de t’imaginer galérer avec cet homosexuel, ça devait valoir son pesant d’or ! » fit-elle avant de se calmer rapidement pour éviter de le vexer. « Tu sais que tu es trop mignon quand tu me complimentes ? Guide-moi vers ta vie je te suis aveuglément ! »

« Ce n’est pas vraiment que cela me stresse… Bon carrément ! Je ne sais pas, je crois que j’ai peur que tu souffres de trop pour mettre au monde nos enfants. Je n’aime pas quand tu as mal et pour le coup, je serai incapable de te porter assistance mise à part en te laissant me broyer la main. En gros, je crois que j’ai peur de servir à rien » marmonnais-je. Au moins, mes déboires la faisaient rire, c’était déjà ça. « Ouais ben fous toi de ma gueule, j’avais l’air con, je te raconte pas car cette garce est allée lui raconter que j’allais sûrement protester mais que j’étais timide et que j’osais pas faire mon coming out » râlais-je tout en la conduisant vers mon antre où l’air de rien, les lieux étaient bourrés d’électroniques et autres gadgets. « Voilà où je m’entraine ou je prends mes contrats etc.. »lui dis-je après lui avoir fait visiter un complexe en sous-sol digne de la CIA. « Faut juste pas être claustro »plaisantais-je.

« Tu ne serviras jamais à rien mon ange et surtout pas à ce moment là… mine de rien tu vas me soutenir, c’est le plus important ! Puis garde à l’esprit qu’une fois que l’on tiendra les triplés dans nos bras, cet épisode sera derrière nous » tenta-t-elle de le rassurer en espérant y arriver car Mallory se sentait aussi impuissante face à son angoisse. « Je me moque pas… enfin juste un peu ! Si ça se trouve un jour c’est sur moi ou Bambi que vos plaisanteries vont se répercuter ! » fit-elle sans savoir à quel point elle était dans le vrai, hélas. « Waw… dis donc tu es vachement équipé ! Nounours… faut que je t’avoue quelque chose… »

« Oui… J’ai vraiment hâte de pouvoir les serrer dans mes bras et de vous ramener tous les quatre à la maison. J’ai conscience qu’on va bien galérer mais on pourrait embaucher quelqu’un pour nous aider ou je ne sais pas, faire appel à nos familles si tu préfères qu’aucune autre femme ne vienne se mettre entre les bébés et toi » lui proposais-je. J’avais beaucoup réfléchit à l’après accouchement et il était clair que nous n’allions pas réussir à gérer trois nouveaux nés malgré le fait que nous étions relativement insomniaques sur les bords. « Mais non… On se vise mutuellement et si un jour, il t’arrive quelque chose, crois-moi, Mina le sentira passer au sens propre comme un sens figuré »plaisantais-je pour mieux bomber le torse. Je n’étais pas peu fier de cette installation. « Oula quand tu me dis des trucs comme ça, je crains le pire… Qu’est-ce que tu veux m’avouer ? »

« Je trouve ça super attendrissant que tu aies hâte de nous ramener tous les quatre à la maison… tu sais que ça me donne encore plus hâte moi-même ? Ne t’en fais pas pour l’aide je suis sûre que déjà ma mère s’en donnera à cœur joie… je n’ai pas envie qu’une étrangère puisse toucher nos trésors ! » s’exclama-t-elle d’un ton particulièrement assurée preuve qu’elle avait également réfléchi à la chose de son côté. « Tu me défendras même face à Mina ? » Mallory laissa échapper cependant un petit rire face à l’inquiétude manifeste de Declan. Elle se rapprocha et se contenta de l’embrasser avec fougue, le plaquant contre le mur d’en face pour mieux murmurer afin qu’il soit le seul à l’entendre. « Juste que toute cette installation, possible que ça m’excite follement… »

"Je m'en doutais un peu. Ma sœur s'est proposée également pour nous donner un coup de main. Je la soupçonne d'avoir un mec à Harvard car c'est fou le nombre de fois qu'elle me demande les clés de mon appartement à Cambridge" souriais-je car j'avais gardé ce petit studio non pas pour le transformer en garçonnière mais simplement comme planque. C'était toujours utile d'avoir un endroit où se planquer quand les choses tournaient au vinaigre. "Bien sûr que je te défendrais devant elle-même devant Thaïs. Tu es ma femme, c'est naturel que je te protège toi et pas une autre" haussais-je les épaules comme si ça coulait de source -ce qui était fondamentalement le cas. La suite me fit frissonner de plaisir alors que j'étais plaqué contre le mur par une Mallory manifestement excitée -et dire que je m'inquiétais d'une possible mauvaise nouvelle! "Et encore, tu n'as pas encore vu la salle de torture" murmurais-je à mon tour avant de lui démontrer par A+B qu'elle allait réellement adorer cet endroit.


TOPIC CLOS.