« En même temps tu n’as pas de problèmes de ce côté-là à priori… même si tu as dit aux garçons que tu était obligé de te remémorer de souvenirs de moi en belle lingerie pour… enfin tu vois » soupira-t-elle en se blottissant contre lui, profitant de sa chaleur et de cette protection dont Mallory avait l’impression d’avoir été privée lors de ces dernières semaines. « Tu m’aimes et tu me désires toujours alors ? Tu me trouves pas perverse ou que sais-je ? »
« Ils étaient à se vanter d’avoir de la lingerie fine du petit déj au souper… Je n’ai aucun problème à te désirer. Je ne me cache pas, j’aimais ta lingerie fine mais si tu te sens mieux en culotte petit bateau, je m’en fous. Tout ce que je veux, c’est que tu te sentes bien dans ton corps, le reste on s’en tape »lui dis-je, l’embrassant sur la tempe. Je n’arrivais pas à trouver les bons mots pour la rassurer et je regrettais de ne pas avoir le talent orateur d’un certain gros matou. « Oui et re oui… Je t’aimerai et te désirerai toujours enceinte ou pas, difforme ou pas, petite ou grande etc. Moi je l’aime ta perversité car cela signifie que tu me désires autant que je te désire »
« Vous êtes vraiment spéciaux quand vous vous y mettez les mecs ! Le pire, c’est que l’autre jour, quand tu es rentré de ta soirée entre mecs, j’étais en train de lire le manuscrit de Thaïs et c’était dur de se retenir… » avoua-t-elle non sans se placer à califourchon pour lui offrir un baiser des plus sulfureux, comme si elle voulait le redécouvrir tout entier et qu’elle le voulait tout bonnement pour elle seule. « J’étais tellement dans la lune tout à l’heure que je suis sortie en imper mais… j’ai rien en dessous. »
« Le manuscrit de Thaïs ?! » arquais-je un sourcil ne comprenant pas trop de quoi il en retournait et surtout pourquoi elle avait du mal à se retenir mais j’accueillais son baiser avec plaisir. Je déposais mes mains sur ses hanches pour mieux éclater de rire. « Au moins ça résout la question des sous-vêtements » rigolais-je toujours en lui affirmant ceci non sans déballer mon cadeau de noël. « Tu sais qu’aujourd’hui, c’est la fête des mères ? Je vais te faire ta fête au nom de nos enfants… Je ne suis pas un père adorable et attentif ? »plaisantais-je tandis que mes mains caressaient son corps magnifique.
« Elle a écrit un bouquin disons… un peu osé ? » fit-elle en prenant ledit manuscrit sous la table basse pour lui en montrer juste un extrait en quatrième vitesse. « Je pense que cela t’explique pourquoi j’avais du mal à me retenir » reprit-elle avant de déposer le manuscrit à nouveau tandis que Declan la déballait, la faisant éclater de rire au passage. « J’avais complètement oublié, heureusement que tu es là pour avoir une mémoire à toute épreuve et ainsi avoir une belle excuse pour me faire ma fête… »
« Un peu osé ?! Bébé, c’est carrément hot ! J’en connais un qui ne doit pas s’amuser à moins qu’elle extériorise sa frustration dans ce bouquin… Mouahaha vais pouvoir faire chier l’allemand avec ça » fanfaronnais-je pour mieux regarder ma femme. « Elle m’en a donné des idées en tous les cas »soufflais-je, tout simplement heureux de l’entendre rire à nouveau. « J’aime quand tu ris… tu es si lumineuse dans ces moments-là » murmurais-je pour mieux l’allonger sur le canapé, me dressant au-dessus d’elle.
« Sincèrement je ne crois pas qu’elle s’ennuie au lit ! Et donc Caleb non plus… mais elle m’a juste demandé mon avis, pitié ne va pas le raconter à Caleb je crois qu’il n’est pas encore au courant et Thaïs risque de m’en vouloir ! » s’exclama-t-elle avant de laisser ses lèvres s’étirer en un délicat sourire alors qu’il l’allongeait sur le canapé. « Quel genre d’idée ? Il va falloir que tu me montres tout ça, je suis un peu perdue… » fit-elle en caressant subitement sa joue. « C’est toi le plus beau quand tu ris amour de ma vie. »
« Han je peux même pas l’emmerder ? Va falloir te montrer très gentille avec moi alors pour acheter mon silence » plaisantais-je car nous savions tous les deux que je ne ferais rien qui pourrait lui nuire même si cela signifiait que je devais renoncer à emmerder mon allemand préféré. « Cela tombe bien, je suis bien plus doué avec les gestes qu’avec les mots et tu as tort, on est les plus beaux, ZE couple du siècle voire du millénaire » soufflais-je avant de joindre les gestes aux mots et l’entrainer dans une étreinte des plus passionnées marquant au passage la fin de cette tension entre nous.
« Mais je vais être très gentille tu peux compter sur moi, quitte à te supplier de ne surtout rien dire… ce sera notre petit secret ! » avoua-t-elle d’un ton adorable tandis que Mallory papillonnait littéralement des yeux. Elle esquissa un petit rire amusé avant de l’embrasser avec passion et d’être entraînée dans une étreinte des plus sulfureuses, qui la laissa quasiment sans souffle entre les bras de Declan. « Waw… c’était démentiel ! Excessivement démentiel en fait… »
« Oh oui supplie moi, j’aime quand tu fais ça »plaisantais-je pour mieux terminer par ne plus voir et ressentir qu’elle. Je voulais tout oublier en dehors de ma femme, ne plus faire qu’un et lui prouver que quoiqu’il se passe, elle resterait la seule et unique dans mon cœur et dans mon lit. Je la désirais au-delà des mots et des actes car elle était mon tout et lorsque la jouissance nous frappa, je restais bien incapable de bouger, la serrant dans mes bras. « Je n’aurais pas mieux dit moi-même… Je t’aime Mallory O’Malley »murmurais-je avant de trouver l’énergie suffisante pour me dégager de son corps et l’attirer contre mon torse. « Va vraiment falloir que je lise ce bouquin »
