WYÉO ❥ Deux hommes et la danse !

« Tu t'es cru dans le Roi Lion toi ou quoi ? » Pourquoi pas ! Je ne faisais que rattraper sa merde. Je ne me gênais pas de lui dire que tout ça, c’était de sa faute. « Et à lui c'est de sa faute p'être ?! » Un corps étranger entrait soudainement en contact avec une de mes narines. Je baissais les yeux et louchait sur son doigt dans mon pif. Je m’écartais vivement de lui, alors qu’une crotte trônait fièrement sur son doigt. « Du con ! » Bon, passons sur les détails, je l’avais mis à genoux en faisant ma prière aux forces guerrières de la nuit. Je lui rendais un fier service en lui mettant de la terre ! « Casses-toi avec tes conneries du gland ! » Il était en train de se rebeller et de casser ma prière le trouffion ! Puis, je me sentie quitter la terre ferme, me retrouvant à genoux devant sa face. Lorsque d’un coup, il se mit à pleuvoir de la terre sur mes cheveux. « J'en appelle au nanana nénénénéné blahblahmacarena le roi Wyatt...bamboula hé bamboula oh ! » Il était sérieux là ! ça voulait rien dire ! « Pas sur les cheveux ! » J’avais mis trois heures à essayer de dompter mes foutus cheveux et voilà, qu’il me cradossait la tignasse ! Il va pas nous tenir dehors toute la soirée celui-là, j'vais lui coller sa raclée et l'écraser comme une crêpe il va rien comprendre. » Le pire, c’est qu’il se foutait de moi ! Me relevant, je secouais ma tête pour me débarrasser de la terre, alors que le Théo il braillait des mots révolutionnaires. « Ok, à trois on lui fonce dedans ! » Non, mais il était sérieux en plus ! Je le retenais par le bras. « Arrête, ça se décuple ces machins-là ! On va se retrouver avec trois gorilles contre deux pauvres pingouins ! » Il fallait savoir être raisonnable et réaliste ! « Viens par-là » Je le tirais vers un coin sombre. « Look at the Windows ! »[/color] On va rentrer par la ! D’un pas décidé, je me rapprochais de la petite fenêtre. Bordel de cul, il ne fallait pas être gros. « Avec ton boule ça risque d’être juste…Tant pis, je tirerais un peu plus fort » disais-je pour moi-même. Je finissais par grimper sur le petit muret, me faufilant dans la crevasse. Dieu, que j’étais en train de devenir violet. « Vi…vi…TE . A pu…d’…AIR» J’étais en train de suffoquer ! Mon torse venait de passer, mais pas mon boule !

Non, rembobinons...Mon but n'avait pas été de lui enfoncer un doigt dans sa narine juteuse là, mon but avait été de lui demander avec ce charmant doigt -d'aller se faire voir. « Du con ! » Réalisant une grimace en me rendant compte de ce qui trônait désormais sur le bout de celui-ci, je ne pus retenir un cri de fillette et je m’essuyais la fabuleuse crotte de nez sur son smoking flambant..vieux. Puis ensuite Wyatt eut la charmante idée de nous coller de la terre partout et de faire appelle aux dieux de la pluie et de ce qu'il voulait. Dans tous les cas, on avait déjà assez la poisse comme ça, pas la peine d'en rajouter. Par ailleurs, si lui me coller de la terre sur le visage, moi je lui en foutais dans ses cheveux. « Pas sur les cheveux ! » Là, je ne pouvais m'empêcher de rire avant de me relever en me secouant le squelette. « Allez Ginette, un effort que diable ! » En somme : lèves-toi banane. Puis alors que je lui expliquais fièrement comme j'étais prêt à foncer dans le tas de graisse qui servait de vigile, je nous conseillais de lui foncer dedans avec un grand sourire. En mode ninja ! « Arrête, ça se décuple ces machins-là ! On va se retrouver avec trois gorilles contre deux pauvres pingouins ! » Me tournant vers lui, mon sourire n'avait fait que s’élargir. «  S'toi l'pingouin. Non mieux...T'es une poule mouillée. Cotte cotte cotte. » Mimant une poule qui battait des ailes, je soupçonnais le gorille de penser que je faisais ça pour lui. « Viens par-là » Me tirant vers un coin sombre, je me sentais comme un aveugle. « Look at the Windows ! » Je riais un peu, reprenant à mon tour. « Look at my ass, on passe pas par la fenêtre la. » J'étais pas gros, mais pas mince non plus. « Avec ton boule ça risque d’être juste…Tant pis, je tirerais un peu plus fort » L'enfoiré. Il grimpa le premier et je le suivais à trace. Passant en premier son torse, il resta bloqué. « Vi…vi…TE . A pu…d’…AIR » Et voilà que je me prenais son cul en pleine poire. « Avances chorizo ! » Vite le gorille allait nous ratraper. Je tentais alors de le pousser pour qu'il rentre. « GROS POPOTIN ! Arrêtes les barres surprotéinés hein ! »

« Look at my ass, on passe pas par la fenêtre la. » Oué bah son cul, il était aussi gros que celui du professeur Foldingue ! Finalement, je fus le premier à me lancer. Malheureusement pour moi, je manquais de mourir étouffer, car j’avais du mal à passer. J’aurais dû enlever ma veste avant ! « Avances chorizo ! » Le connard ! « C’toi le chorizoo » Je sentais ses mains me palper le boule avec sa grande finesse ! A cause de lui, j’allais avoir une tonne de bleu aux fesses comme si, elles avaient vus autre chose ! « GROS POPOTIN ! Arrêtes les barres surprotéinés hein ! » Il me poussait sans grande délicatesse et finalement, je réussissais à sortir tel un suppositoire. Atterrissant joue la première sur le sol, je me relevais avec difficulté en me frottant les fesses. « Ouillouillouille » Entre temps, Théo avait entrepris de passer par la fenêtre, mais comme je l’avais présumé, il ne passait pas. Ah, ché !! Arrivant à sa rescousse, j’attrapais ses avants bras et commençais à tirer de toutes mes forces. « Si, moi j’ai un gros popotin, toi t’as un cul d’éléphant ! » Pire que la mère de Dumbo !! Je tirais comme un fou, alors que des gouttes de sueurs perlaient sur mon front. Soudain, ce fut le drame ! Le gorille était derrière lui, pointant son doigt en l’air, ses gros yeux noir/blanc exorbités. « Alors vous !! Reviens espèce de boudin blanc ! » Bordel ! On allait se faire prendre. Pendant une minute, je songeais à abandonner Théo, mais j’aimais trop ce couillon pour le laisser. Je ne pouvais laisser Bambi aux mains du chasseur. « TAPE LE BORDEL DE CUL !!! » Qu’il utilise ses grands panards !

Non, pas la peine de se voiler la face, nous n'allions pas passer là, c'était pas possible. La fenêtre semblait bien trop petite. Il était inconcevable qu'une personne de notre taille puisse passer par là et ...oh tiens qu'est-ce que je disais ? Wyatt se retrouva coincé dedans, me donnant le loisir de sniffer la bonne odeur de son derrière tout noir. « C’toi le chorizoo » Je tentais alors comme je pouvais de le pousser pour qu'il puisse remonter la pente, mais rien n'y faisait. Le boule passait pô. Puis soudain, le miracle ! Même pas besoin de cire d'abeille qu'il glissa au sol. Enfin glisser était un bien grand mot, il se rétama comme un manchot oui ! « Ouillouillouille » À mon tour j'avais entrepris de passer par la fenêtre et je ne pouvais m'empêcher de sortir une petite vanne. « Même ma grand-mère elle se frotte plus élégamment le boule ! » Bon malheureusement pour ma tronche, je restais à mon tour coincé. Et merde. « Si, moi j’ai un gros popotin, toi t’as un cul d’éléphant ! » Tirant sur mes avants bras, il essayait de me ramener vers lui. « Eh mollo ! J'y tiens à mes petits bras là, sinon je pourrais plus astiquer Bobby ! » Je riais, flippant en même temps mais il fallait qu'il se dépêche parce que le gorille se tenait derrière moi. . « Alors vous !! Reviens espèce de boudin blanc ! » Pardon ? L'boudin lui-même ! « TAPE LE BORDEL DE CUL !!! » Comme un nageur, je tentais de battre des pieds. « Dépêche toi andouille ! » Et me tirant, je finissais sur le sol à mon tour. Me relevant illico presto, je me dirigeais vers la fenetre et la fermait d'un coup sec. « HAHA ! Qu'est-ce que tu dis d'ça hein ? » Attrapant l'bras de Wyatt, j'entrepris de courir. « Vite faut pas qu'on reste là ! »

Le gorille derrière lui et j’hurlais à Théo de se magner pour qu’il se bouge le derrière. « Dépêche toi andouille ! » Pardon, mais ce n’était pas de ma faute, si ses fesses ne passaient pas dans l’encadrement de la fenêtre. « Ton cul est trop gros, ça passe pas » Je tirais de toutes mes forces pour le faire passer. Punaise, il aurait fallu l’enduire de lubrifiant pour le faire glisser !  HALLELUYA ! Par miracle, il réussissait à passer ! Après m’avoir écrasé comme il se fallait, il se relevait pour fermer la fenêtre au nez du gorille. « HAHA ! Qu'est-ce que tu dis d'ça hein ? » Je dis que je ne sentais plus mon cul à force de me faire tomber dessus, mais ça, je me gardais de le lui dire ! « Vite faut pas qu'on reste là ! » WHAT ? Je courrais à sa suite, alors qu’il me tenait toujours fermement. Soudain, un groupe d’innocent petit ouistiti en formation, était en train de boire des bières. Merde, il ne fallait pas alerter ces agents de sécurité. « Stop ! » On allait droit à la catastrophe, si on continuait de courir. « Fait comme moi et fait le pingouins » M’immobilisant, j’écartais légèrement les pieds et main. « En avant Pingouï ! »  

« Ton cul est trop gros, ça passe pas » Mais sa bouche à celui-là ! Il devait vite m'aider à passer ou l'agent de sécurité qui se trouvait juste derrière allait m'attraper dans ses filets. Par le plus grand des miracles je réussissais à me faufiler hors cette fenêtre et à venir me retrouver sur le sol avant de me lever pour fermer cette maudite fenêtre. Attrapant ensuite Wyatt, je lui fis comprendre que nous ne devions pas rester là mais alors que nous courrions, on tomba pile face à une bande de petits buveurs de bières. « Stop ! » Au secouuurs. S'arrêtant subitement, Wyatt commença à marcher d'une drôle de manière. « Fait comme moi et fait le pingouins. En avant Pingouï ! » Quoi ? Tentant de suivre sa manière de marcher, je me retamais au sol. « Eh c'est pas pour rien que j'ai eu le razzie du plus maladroit...Pingoui cours save yourself ! » Me relevant, je commençais à marcher à quatre pattes aussi vite que je pouvais, longeant un mur. « Ils sont là ! » Quoi ? Oh oh. Tournant mon visage, je ne vis pas un gorille, sinon deux.

Malgré son regard d’abruti finit, Théo finissait par suivre le mouvement. On allait s’en sortir vivant et on allait pouvoir regagner notre table. Enfin c’est-ce qui se serait passé, si Théo ne s’était pas rétamer au sol comme une vraie crêpe. « Eh c'est pas pour rien que j'ai eu le razzie du plus maladroit...Pingoui cours save yourself ! » Je me retournais et lui tendais ma main pour l’aider à se relever. « Ils sont là ! » Merde ! Le gorille était venu avec des renforts ! « Je ne te laisserais pas ! » Je ne pourrais jamais me le pardonner. Le forçant à se relever, je nous vis courir au ralenti comme dans les films. Tenant fermement Théo par la main, je le trainais derrière moi et pendant un instant, je me crus dans Titanic quand Jake court avec Rose dans la salle des machines. « RUN ROSE , DON’T GIVE UP !! »

Je venais juste de me rétamer en beauté. Non mais vraiment, il n'y avait qu'à moi que ce genre de choses arrivaient. Non vraiment...Surtout qu'on était en train de se faire courser pas par un seul gorille non, sinon deux ! L'affreux monsieur avait été chercher des renforts. En même temps, faut dire que nous étions bien trop agiles pour lui et que du coup on pouvait lui échapper comme on voulait. Gueulant à mon meilleur ami qu'il devait s’échapper et limite m'abandonner, je fus surpris de le voir revenir vers moi et tenter de m'aider à me relever. D'ailleurs, les gorilles nous interpellaient déjà. « Je ne te laisserais pas ! » Bénit soit-il ! Me forçant à me relever, on se mit à courir alors qu'il me tenait par la main. « RUN ROSE , DON’T GIVE UP !! » Je ne pus que me mettre à rire d'un grand rire sonore. « I WON'T JACK ! IF YOU JUMP I JUMP REMEMBER ? » Bon là c'était du grand n'importe quoi. Arrivant alors dans la grande salle où les gens continuaient de se déhancher, je le devançais, l’entraînant à travers la foule. « Dépêche-toi ! Ils seront incapable de nous retrouver parmi les gens. » Par contre on ne courrait plus sinon qu'on se faufilait. « J'ai une idée ! » Et arrivant une nouvelle fois près du bar, je l’enjambais dans toute sa hauteur, sentant Wyatt faire la même chose ensuite. Nous étions donc cachés derrière, essoufflés, appuyés contre l'arrière du comptoir.

« I WON'T JACK ! IF YOU JUMP I JUMP REMEMBER ? » J’étais aussi mort de rire que Théo. Pour le coup, Jack et Rose avait l’air de deux crétins. Fort heureusement, nous arrivions dans la salle de bal en ayant bien distancé les vigiles. Bah attendez, on était des sportifs accomplis nous ! Plus de dix heures par semaines ! Théo en profitait pour me passer devant. « Dépêche-toi ! Ils seront incapables de nous retrouver parmi les gens. » Oué. Avec toute cette masse de pingouins, ça allait être compliqué pour eux. Aussi, ils ne pouvaient pas se permettre de créer la confusion sur la piste de danse. « Ok » Je me faufilais entre les tulles et les taffetas des premières années. Bordel, elles avaient sorti leur tenue de lycée ou quoi ! Je me bouffais même une espèce de tulles couleur pêche dans la bouche. Heurk ! « J'ai une idée ! » Je me méfiais toujours quand il avait une illumination de ce genre, mais pour une fois, il avait trouvé une bonne idée. Devant mes yeux, il enjambait le barre que nous venions d’atteindre. Aussitôt, je l’imitais, m’affalant presque de l’autre côté. Oh bon sang, que ça faisait du bien de poser mes fesses endolorie. J’en profitais même pour piquer une bouteille de vodka qui trainait. « Ma foi, autant en profiter » disais-je en prenant une gorgée. « Aller, une pour la route ! » Je tendais la bouteille à mon meilleur ami.

Oui parfois, il m'arrivait d'avoir de très bonnes idées. Comme par exemple, celle de nous faire sauter par-dessus le bar afin de se cacher derrière celui-ci. Après avoir jouer une piteuse parodie de Titanic, voilà que nous réalisation comme une parodie d'espions prient au piège. « Ma foi, autant en profiter » Me tournant vers Wyatt, je découvrais qu'il venait de piquer une bouteille de Vodka et je levais les yeux au ciel avec un sourire. Il en ratait jamais une pour se bourrer la gueule. « Aller, une pour la route ! » Me tendant la bouteille, je l'attrapais et en bu une gorgée à sa suite. « Oh moins c'est pas de la terre. » Je m'apprêtais à lui rendre quand on pu entendre crier. « Mais qu'est-ce que vous faites là ? » Oh merde. La barman ! Je l'avais totalement oublié. « Couuuurs ! » Me relevant, j'attrapais Wyatt par le col, afin de le faire sortir du bar, du moins de le contourner jusqu'à sa sortie aussi vite que je pouvais.