you and me; friends for life or not

Mace posa ses lèvres sur les miennes pour ensuite m'embrasser langoureusement. Je prolongeais celui-ci, caressant sa nuque d'une main. L'effet de sa langue dansant avec la mienne fit battre mon cœur plus vite que d'habitude. J'me posais même pas d'questions. Rien ne me perturbait pour le moment. J'dégageais mes mains d'sa nuque pour les poser sur son torse que je caressais.  

Ce fut par je ne sais quelle manipulation que j'avais réussi à me mettre en dessous. Désormais, c'était Jeanne qui était à califourchon sur moi. Ma langue continuait de jouer avec la sienne, me rappelant des souvenirs. J'avais oublié à quel point j'aimais l'embrasser auparavant. J'avais oublier à quel point c'était bon d'être avec elle tout court. Décollant mes lèvres légèrement, je murmurais : « Ouais, ça m'avait manqué... ». Je reposais mes lèvres sur les siennes, je ne voulais plus du tout arrêter ce baiser, long et magique.

Je me retrouvais à présent sur lui, ma respirait se saccadant sous le coup de l'excitation. J'avais envie de redevenir sienne, ne serait-ce que pour une nuit. J'voulais que durant un court instant il me possède à nouveau. Et dieu sait que c'était pas prévu. J'm'attendais à passer une soirée tranquille, à déconner et à raconter nos vies tantôt sans intérêt. J'savais pas si j'allais par la suite regretter, ce ne fut en cet instant pas le cas. J'agissais souvent sous le coup de l'impulsivité et j'savais que Mace pouvait faire pareil. " T'en as vraiment envie ? " Je replaçais doucement une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Mon corps commençait à devenir brûlant et ses baisers me faisaient chavirer.

Elle me demanda si j'en avais envie, je voyais qu'elle en avait envie. Et... j'en avais irrésistiblement envie. Je la voulais, et cette femme, je l'avais toujours voulu depuis que je la connaissais. Pour lui répondre, je mis mes mains sur sa taille et la porta pour l'allonger sur le canapé et me mettre sur elle. J'enlevais son pantalon et on se retrouvait tout les deux en sous-vêtement. Collant mon corps à elle et déposant un baiser sur ses lèvres, je lui répondis : « T'as ta réponse, bébé... ». Ce 'bébé' était sorti tout seul de ma bouche, je l'avais toujours appelé comme ça auparavant. J'avais encore l'impression d'être en couple avec elle, que rien ne s'était passé. Qu'elle n'avait jamais mis fin.

 Ce que je faisais était sans doute mal ou irresponsable : ne jamais retourner dans les bras de son ex. Mais je m'en moquais complètement. J'me moquais de ce que les autres allaient penser. J'voulais cette soirée, j'voulais cet acte et personne ne me ferait culpabiliser. Lorsque je lui demandais si il en avait envie, envie de le faire, il me porta non sans difficulté et se mit sur moi lorsque je fus sur le canapé. J'lui adressais un sourire en coin avant qu'il ne m'ôte mon jean. T'as ta réponse, bébé... Il m'avait toujours appelé ainsi auparavant et je ne savais pas pourquoi mais ce mot me réchauffait le cœur.    "J'ai envie que tout redevienne comme avant. " J'ôtais mon soutien-gorge d'une main et je l'embrassais. Je pensais vraiment c'que j'disais.  

J'étais sur elle. Là, à déposer des baisers sur ses lèvres, ses joues, son cou, un peu partout quoi. Et, elle me dit qu'elle avait envie que tout redevienne comme avant et là, ça me mit un stop dans ma tête. J'en avais aussi envie, mais est ce que c'était possible ? Elle souhaiterait que j'arrête la drogue tout ça, mais non, elle m'avait connu comme ça, j'étais comme ça. Bref, elle retira son soutien gorge, et sa poitrine nue se colla à mon torse. Une de mes mains touchaient son corps, descendant un peu plus vers ses cuisses, tandis que je l'embrassais toujours.

 Avec le recul, j'me disais que j'ai été stupide de couper court à notre relation à cause d'une putain d'histoire de drogues. C'est vrai quoi, j'avais bien acceptée de devenir son amie. Et jusqu'ici ça s'passait très bien. Il devait penser que je ne savais pas c'que j'voulais. Ouais, j'étais conne et j'voyais bien qu'ça l'crispait quelque peu. J'murmurais un "j'suis désolée" entre ses lèvres en ne cessant pas de prolonger le baiser. J'voulais pas qu'il soit frustré à cause de ce que j'venais lui dire. Plus il caressait mon corps, plus ma peau devenait brulante et plus les frissons se faisaient constants. Je refermais doucement les yeux, me laissant aller.    

Ma respiration se faisait plus haletante, et je m'excitais rapidement. Je ne pouvais plus attendre, je ne voulais plus la faire attendre. Doucement, j'enleva mon caleçon et sa petite culotte. Je la regardais, d'un regard pleins de mystères, mais j'étais heureux d'être là et de savoir ce qui allait se passer. Je lâcha un soupir avant de faire ce qu'il fallait. L'objectif : tenter de l'amener au septième ciel. Je connaissais les endroits où elle aimait qu'on la touche, ça allait être un jeu d'enfant.

J'avais l'impression que cela faisait une éternité que nous ne nous sommes pas retrouvés ainsi. Nous nous disputions sans cesse auparavant et je n'étais pas parvenue à me rappeler l'ivresse des caresses jusqu'à cette nuit. Cet acte était logiquement une preuve d'amour, non? Alors pourquoi le faisions nous? A cause de l'affection que nous avons l'un pour l'autre? J'me posais trop d'questions. Il m'enleva le dernier vêtement qu'il me restait avant de faire ce pourquoi nous étions là. Je me mordais la lèvre et lâcha un doux soupir. On pouvait voir les étoiles commençant à briller dans mes iris.