(+ Declan) you always make my dreams come true...

« Vrai que tu me connais bien et que j’ai une confiance aveugle en toi, je sais que tu chercheras toujours à faire en sorte que nous deux, ça marche. Comme moi… » avoua-t-elle en caressant doucement ses joues avant de se redresser pour mieux montrer à Declan un body qu’elle avait trouvé en se baladant en ville et pour lequel elle avait littéralement craqué. Il était rouge pastel et blanc avec marqué « I’m my dady’s princess ». « Comment tu trouves ? Je voulais te le montrer hier mais comme tu étais obnubilé par le fait de ne rien me laisser porter comme poids je n’ai pas eu le temps… chéri, désolée d’avoir craqué mais j’en avais besoin. Je crois que pour le moment je vais garder ma grossesse pour nous. Personne d'autre que nos amis proches n'a à savoir, je ne veux pas entendre les conneries des autres ! »

« Donc… pas besoin d’angoisser, nous deux, c’est pour la vie » lui assurais-je avec conviction. J’étais on ne peut plus sincère, j’avais foi en notre couple car pour la première fois de ma vie, je faisais quelque chose de beau, de pur qui se matérialisait en trois bébés grandissant tranquillement dans le ventre de leur mère. Mallory me ramena bien vite un body qui me fit rire par l’inscription qui se trouvait dessus. « J’en dis qu’il est vraiment pas mal ! » répondis-je avant de la ramener vers moi, la faisant doucement tomber en travers de mes cuisses. « Tu n’as pas à t’excuser de me parler de tes problèmes. Je suis là également pour cela.. Si tu as besoin de vider ton sac, de me parler, je serais le premier heureux de t’écouter… Je pense que tu fais bien de garder cela pour toi »

« Répète-moi ça » ajouta-t-elle avec un joli sourire radieux sur ses lèvres, contrastant agréablement avec les larmes s’étant écoulées contre ses joues quelques minutes plus tôt. Mallory fut rassurée que le body qu’elle avait acheté puisse plaire à Declan et le garda entre ses doigts tandis qu’elle se blottissait doucement entre ses bras. « Je trouve qu’on forme une bonne équipe… si tu savais comme je suis ravie que l’on s’installe petit à petit dans cette maison ! Mais tu crois que c’est mieux toi aussi si je garde ma grossesse pour moi ? C’est un peu notre trésor, ça ne regarde personne je trouve. »

« De quoi ? Que nous deux c’est pour la vie ? » lui demandais-je avec un léger sourire. « Nous deux, c’est pour la vie bébé » consentis-je à lui dire en la serrant tendrement dans mes bras. « Si tu ne te sens pas prête à l’annoncer ou si tes amis sont trop cons pour simplement être heureux pour toi alors oui, vaut peut-être mieux la savourer en privée mais je veux que tu me fasses la promesse de ne pas attendre que les choses aillent mal pour me parler » lui demandais-je avant de la forcer à me suivre dans le salon où je fouinais dans mon sac de cours. « Tiens ouvre »lui tendis-je un petit paquet cadeau contenant la plaque à notre nom pour notre boite aux lettres.

« Nous deux c’est pour la vie bébé, j’en suis triplement persuadée » reprit-elle pour le lui assurer à lui aussi. « Je te promets de ne plus attendre autant bébé. Désolée d’avoir mis autant de temps mais je ne voulais pas t’inquiéter… je voulais essayer de passer outre et de profiter de notre premiers jours en tant que mariés, tu vois ? » fit-elle avant d’ouvrir le paquet cadeau pour mieux découvrir leur plaque de boîte aux lettres, chose qui humidifia son regard. « Désolée, les hormones… mais ça m’émeut c’est… » Comme elle pouvait à peine s’exprimer, Mallory préféra l’embrasser passionnément.

« Hey, j’ai les reins solides, tu peux m’inquiéter… Je suis l’homme de la famille non ? Si tu ne peux pas te reposer sur moi, sur qui veux-tu te reposer ? » l’interrogeais-je non sans lui sourire avec tendresse avant d’attendre fébrilement sa réaction à mon petit cadeau. Ce n’était pas grand-chose mais la symbolique était énorme –du moins à mes yeux. Son baiser me rassurant au-delà des mots et je la soulevais dans les airs pour la faire tournoyer. « On va l’installer ? »

« Tu as raison mais si j’ai envie que tu sois mon roc les trois quart du temps des fois aussi j’ai envie de prendre soin de toi aussi mon ange » avoua-t-elle avant d’éclater de rire lorsqu’il la fit tournoyer, l’embrassant de plus belle avant de sautiller comme une gamine. « Owi owi !! Ça va officialiser pleinement notre installation ! » s’exclama-t-elle avant de s’emparer de la main de Declan pour mieux sortir afin d’installer la petite plaque sur la boîte aux lettres. Mallory eut cependant la désagréable visite de l’une des voisines, en peignoir de soie, les saluant en papillonnant des cils. « Pas moyen d'avoir la paix c'est pas vrai… »

« L’un n’empêche pas l’autre et crois-moi, je préfère largement que tu me parles de tes problèmes que tu t’enfermes dans ton mal être comme tu l’as fait au sujet de ta confrérie. Au final, je m’inquiéterai beaucoup moins en sachant que je sais ce qui t’arrive et non en te voyant mal sans savoir pourquoi » lui répondis-je avant que nous quittions les choses tristes pour sourire et rigoler comme un couple de jeunes mariés emménageant dans leur chez eux. Nous étions d’ailleurs en plein collage de la plaque quand une bourgeoise s’approcha de nous. « Je te jure… vla miss cougar 2014 ! » souriais-je dans ma barbe tandis que je poursuivais l’installation de la plaque. « Je te laisse faire, tu as plus la fibre sociale que moi »

« Je n’avais pas vu les choses comme ça… tu avais remarqué que ce n’était pas la grande forme alors ? Pardon… » lui caressa-t-elle la joue en embrassant le bout de son nez pour mieux compenser ses erreurs en riant de concert en compagnie de Declan. Hélas, même si Mallory sourit à la remarque de son mari, force est de constater que ladite couguar avait de la suite dans les idées et qu’il lui faudrait montrer les griffes. Elle prit une expression aussi impassible que glaciale pour mieux se tourner vers la nénette. « Je ne pense pas qu’à cette heure-ci vous ayez besoin de sucre ou de parler jogging par conséquent non mon mari n’est pas disponible pour vous donner des cours d’abdos, oui il est très heureux en mariage et oui nous sommes bien installés, même sur le point de faire des folies de nos corps à un degré que vous oseriez à peine imaginer » fit-elle avant de voir la voisine les saluer pour mieux tourner les talons sans demander son reste ? « Efficace non ? Je m’améliore ! »

Bien sûr que je l’avais remarqué, je n’étais ni aveugle ni sourd alors je faisais attention à ma femme comme je lui expliquais avant que nous soyons occupés par autre chose. Une cougar. Mallory ne perdit pas de temps pour l’envoyer chier et je me retrouvais à la suivre jusque dans notre salon. « ça c’est fait »lâchais-je sur un ton humoristique pour mieux l’attirer entre mes bras et l’embrasser. « Mon héros ! » m’exclamais-je avant de rigoler. « Tu sais que tu es sexy quand tu sors les griffes ? »