PRÉO ❥ Why not start again where we had stopped everything ?

You ?
« Je ne me souviens pas de Torrey et encore moins de ce fameux séjour au Canada. » Sa mémoire avait été à ce point endommagé. Pour le coup, j’étais mal pour lui. Heureusement que cela ne m’arrivait pas, sinon un ancien amant en profiterait pour se venger. Théo me demandait la nature de notre relation. Aussi, je lui disais qu’on avait faillis coucher ensemble lors de notre séjour au Canada. Il avait même manqué de recracher son vin. « Failli ? D'habitude je ne fais jamais les choses à moitié. Dommage. » Je reconnaissais bien là le Théo séducteur que j’avais rencontré lors de notre séjour. « Donc, tu me déteste ? » Suite à sa question inattendue, un rire s’échappait de ma gorge. « Non » J’appuyais sur ce mot en laissant apparaitre un léger sourire. « Figure-toi qu’on s’entends bien. Tu m’as même tenue compagnie durant la quarantaine quand tu étais de garde. »

Je n'avais pas résister au fait de lui demander si elle me détestait ou pas. Je veux dire, j'avais finalement presque failli coucher avec elle et dans mon esprit un seul schéma s'était dessiné comme possible : elle me haïssait ou devait probablement me fuir pour cela. Contre toute attente, elle réfuta un sourire avant de répondre : « Figure-toi qu’on s’entends bien. Tu m’as même tenue compagnie durant la quarantaine quand tu étais de garde. » Ah cette fameuse quarantaine. Je ne me souvenais d'ailleurs pas avoir été enfermé à mon tour comme me l'avais expliqué Wyatt, mais j'y étais cela était sur désormais. Un soupir s'échappa de ma bouche. « Alors, ça signifie que..nous sommes amis ? » Et je ne me l'étais même pas faite ? Elle était pourtant super mignonne. Mimant une moue avec ma bouche, je m'accoudais avec les deux coudes au bar, regardant un barman faire ses activités. « Et je te plaisais pas dans une blouse blanche ? » J'avais demandé cela spontanément avec un grand sourire, avant de tourner mon visage vers elle. « Et si tu me disais ce que tu fais là toute seule, à part déprimée visiblement. »

(Invité)

You ?
« Alors, ça signifie que..nous sommes amis ? » Je ne serais même pas désigné notre relation. Nous ne n’étions pas vraiment ami, ni autre chose en fait. « Pas vraiment…Disons qu’on s’entend bien » Oui, nous dirons cela. Et je te plaisais pas dans une blouse blanche ? » Il savait qu’il plaisait et il en jouait encore, même après avoir perdu la mémoire. « En revanche t’as pas perdu ta vantardise » disais-je d’un ton ironique. Il tournait brusquement son visage vers moi, plongeant ses yeux vert dans les miens. « Et si tu me disais ce que tu fais là toute seule, à part déprimée visiblement. » ça se voyait tant que ça, que mon esprit était rongé par un étrange sentiment ? « Je déprime pas. Je voulais me détendre après la reprise des cours. Et toi alors, t’es pas avec ta copine ?. »

« Pas vraiment…Disons qu’on s’entend bien » Ah. Et bien parfait. Comme ça, je pouvais parfaitement me permettre de la draguer sans me préoccuper des conséquences ni du fait que ça ne se fessait pas puisqu'il s'agissait d'une amie proche. Réalisant un haussement de sourcils rapide, je terminais mon verre de vin. « En revanche t’as pas perdu ta vantardise » Cette fois-ci je ne résistais pas à l'envie de rire de bon cœur. Mignonne et avec de la répartie, c'était pas plus mal. « Non, ni même mon égocentrisme, si tu veux tout savoir. » Je n'étais ni égoïste, ni égocentrique, ni imbus de moi-même. Mais par période -et surtout maintenant- j'aimais bien faire n'importe quoi. « Je déprime pas. Je voulais me détendre après la reprise des cours. Et toi alors, t’es pas avec ta copine ?. » Baissant mon visage vers le sien, je me passais une main derrière la nuque. « Il est vrai ce mensonge ? » Se détendre seule avant la reprise des cours ? Dans un bar ? Soit il s'agissait d'une débauchée, soit elle n'avait pas d'amis. Ou j'étais con. « Je ne me souviens même pas de la mort de mon grand-père alors de ma copine. Ha ha. Il n'y en a plus. »

(Invité)

You ?
« Non, ni même mon égocentrisme, si tu veux tout savoir. » Je me contentais de sourire en l’entendant parler ainsi. De ce que je connaissais de Théo, il n’était pas méchant, juste joueur. Prenant une énième gorgée, je l’écoutais me demander ce que je faisais ici. Selon lui, j’étais en pleine dépression. Qu’est-ce qui lui faisait dire ça ? Il est vrai que j’étais d’humeur maussade et je savais très bien d’où cela venait. Seulement, je refusais de me l’admettre. « Il est vrai ce mensonge ? » Il voulait faire le psychologue ? « Combien va me coûter cette consultation ? » Je levais la main en direction du barman et lui commandais un autre martini, le mien étant vide. « Je ne me souviens même pas de la mort de mon grand-père alors de ma copine. Ha ha. Il n'y en a plus. » Je ne voyais pas de ce qu’il y avait d’amusant là-dedans. A vrai dire, c’était plutôt triste. J’arquais un sourcil, une expression hautaine sur le visage, puis, je détournais mon regard de sa personne et acceptais mon verre. Je ne prenais même pas la peine de lui répondre.

« Combien va me coûter cette consultation ? » Laissant un sourire flotter sur mes lèvres, je me passais la langue sur celles-ci. Elle ne semblait pas méchante pour un sous, seulement avec de grandes difficultés pour se confier. Se confier tout court ou se confier à des étrangers dans mon genre, puisque nous n'étions pas, qui plus est, de vrais amis. Nous nous entendions juste bien. Respirant un bon coup, et jetant un coup d’œil de l'autre côté de mon corps, je revenais vers elle pour ancrer mon visage sur sa personne. « Oh, je ne suis pas cher du tout, la bise suffira à payer tes dettes. » Je lui fis un sourire ravageur alors qu'elle me demandait pour ma petite-amie et que je lui faisais comprendre qu'il n'y en avait plus du tout. Elle ne me répondit pas et je sentis comme si un courant d'air froid s'était incruster entre nous deux. « Bien...Je vais te laisser alors, et pas plus te déranger. » Elle venait de se recommander un verre si bien, que je sortis mon portefeuille de ma veste et laissais un billet généreux au barman. « Incluez aussi les consommations de la jeune femme et gardez le reste. » Me tournant vers elle, je lui fis un sourire. « C'est pour moi. Bonne soirée, Prudence. » Et toujours avec un sourire, je me détournais.

(Invité)

You ?
« Oh, je ne suis pas cher du tout, la bise suffira à payer tes dettes. » Riant doucement, je plongeais mes yeux dans les siens, l’observant avec malice. « C’est déjà trop cher » Je ne me laissais pas avoir. Je connaissais le coup de la bise. « Bien...Je vais te laisser alors, et pas plus te déranger. Incluez aussi les consommations de la jeune femme et gardez le reste. » L’avais-je vexé ? Surement. Cela expliquerait sa réaction. « C'est pour moi. Bonne soirée, Prudence. » Il s’apprêtait à partir et je n’étais pas sur de vouloir être seule. Alors qu’il se détournait de moi, je me retournais dans sa direction. « Attends » Je ne faisais pas le bon choix. Le mieux serait de rentrer à la Dunster House, mais je n’en avais pas envie. « Tu m’emmène avec toi ? » Je me sentais honteuse de lui demander ça. Me mordillant la lèvre, j’attendais une réponse de sa part.

J'avais un peu du mal à croire que j'avais osé demander une biser à la jeune femme et je me sentis bien bête d'avoir pu croire durant de brèves minutes qu'elle allait me concevoir rien qu'un minuscule baiser. « C’est déjà trop cher » Elle me fixait avec ses beaux yeux et je répondis par un sourire qui fit ressortir mes petites fossettes. Puis, sa non-réponse sur le fait que je n'avais pas de petite-amie me donna juste le sentiment que le feu vert passait au rouge. Je payais donc ses consommations plus la mienne avant de la saluer, commençant déjà à détourner le dos et à m'en aller. « Attends » Je me stoppais littéralement alors qu'un sourire c'était approprié mon visage. « Tu m’emmène avec toi ? » Je me retournais progressivement et la jugeais durant un instant. Elle était totalement sérieuse là ? Tendant alors ma main vers elle, je l'incitais à la prendre pour l'aider à se lever de son tabouret. « Je t’emmène avec moi. » Je ne savais trop où mais bon, c'est avec un sourire que je l'encourageais. « Où veux-tu aller ? »

(Invité)

You ?
Alors qu’il s’apprêtait à partir, je l’arrêtais d’un seul mot. Je ne voulais pas rester dans cet endroit toute seule et je ne voulais pas rentrer sur le campus. J’avais besoin de m’aérer l’esprit et ce n’est pas en risquant de me faire draguer par des vieux friqué, que j’allais y arriver. Doucement, il me tendait sa main vers lui, un sourire au bord des lèvres. « Je t’emmène avec moi. » D’ordinaire, je serais resté fière, mais ce soir, je n’y arrivais pas. Andrew était encore dans mes pensées et ce que je ressentais pour lui m’échappais totalement. J’étais effrayé. Descendant du tabouret, je prenais sa main docilement. « Où veux-tu aller ? » A ce moment précis, j’étais prête à le suivre où il voulait. « N’importe. Je veux juste sortir d’ici »

Alors que j'avais été sur le point de m'en aller, la jeune femme me stoppa rien qu'avec un mot, me demandant ensuite de l'emmener avec moi. D'habitude, lorsque les filles osaient me demander cela, c'est qu'elles attendaient quelque chose de plus précis de ma personne. Mais pas elle. Ce soir, elle semblait perdue et pas vraiment dans son élément avec son martini à la main. C'est avec un sourire et en lui tendant ma main, que je l'invitais à me rejoindre, lui demandant où elle souhaitait se rendre. « N’importe. Je veux juste sortir d’ici » Elle avait au moins accepté la main que je lui tendais et je me dirigeais hors du pub main dans la main. « Je constate que tu as besoin de voir autre chose qu'un verre de martini. J'ai peut-être une idée. » Et c'est avec un autre sourire et sans quitter sa main, que je nous emmenais deux rues plus loin. L'entrée d'un bowling et d'un lieu rempli de jeux d'arcade fit bientôt son apparition et déposant cette fois-ci une main dans le bas du dos de la jeune femme, je la fis rentrer avant moi. « Intéressée ? » C'était un petit bowling ou le respect des règles n'était pas nécessaire. Pour avoir des boules et des quilles il fallait juste insérer des pièces de 20 cts. Insérant donc une pièce, des quilles apparurent au bout de la piste et trois boules roulèrent vers nous sur le bas côté de celle-ci et j'en récupérais une que je tendais à Prudence. « Tiens, chaque quille que tu vois représente une de tes pensées négative qui te tracasse l'esprit. Essaies d'en dégommer le plus que tu peux. »

(Invité)

(Contenu sponsorisé)